Droits des femmes

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Messagede Pïérô » 23 Aoû 2010, 11:26

26 août 1789 ... 26 août 1970 ... 26 août 2010

Appel à rassemblement le 26 août 2010 :

26 août 1789 ... 26 août 1970 ... 26 août 2010

Aujourd’hui plus que jamais, déclarons notre flamme à la liberté des femmes

à Paris rdv à 11 h place des Droits de l’Homme (Trocadéro)


LES FÉMINISTES ONT DE LA SUITE DANS LES IDÉES

26 août 1789 : « Tous les hommes naissent libres et égaux en droit. »
Premier article de la Déclaration des Droits de l’Homme, ce beau principe est adopté officiellement par la nation ce jour-là. Mais les femmes s’y retrouvent-elles ? Ce n’est pas évient. La citoyenne Olympe de Gouges, auteure d’une Déclaration des Droits de la Femme et de la Citoyenne, fera remarquer quelques temps plus tard que si les femmes ont le droit de monter à l’échafaud, elles devraient bien avoir celui de monter à la tribune.
Le suffrage universel masculin sera institué en 1848.
Les femmes attendront encore près d’un siècle pour avoir le droit de voter.

26 août 1970 : mais que font ces quelques femmes réunies devant la flamme du soldat inconnu, à Paris, sous l’Arc de Triomphe ? Elles sont une dizaine. L’une d’entre elles porte une gerbe de fleurs où l’on peut lire : « À la femme inconnue du soldat ». Huit autres déploient des banderoles :
Un homme sur deux est une femme
Il y a plus inconnu que le soldat inconnu : sa femme
Solidarité avec les femmes en lutte aux USA
Libération des Femmes.
Autour d’elles virevoltent quelques photographes et journalistes prévenus pour l’occasion. Le lendemain, leurs articles paraissent dans les journaux souvent à la Une.
Le mot de désordre est lâché : LIBÉRATION DES FEMMES.
Il va courir tout au long des décennies, parfois ouvertement, souvent en sourdine, pour passer, tel un furet, d’une vie à l’autre.

Libération des femmes. C’est une exigence par laquelle elles réclament que les situations de violence dans lesquelles elles se sont retrouvées parce que femmes, ne se reproduisent pas à l’infini. C’est aussi un vœu, suffisant pour que chacune y trouve son compte et cherche les moyens de se libérer de ce qui, disent-elles alors, l’opprime. Et en ces temps d’après Mai-68 qui remettent en question l’ordre établi, nombreux sont celles et ceux qui se lèvent pour défendre l’opprimé.
L’opprimée, elle, attendra encore un peu.
MAIS NOUS, NOUS N’ATTENDRONS PAS UN SIÈCLE DE PLUS !

La liberté de toutes et tous reste l’exigence première des démocrates.
Rappelons une fois encore que dans une démocratie, il ne peut y avoir de citoyens de seconde zone, déclarés tels parce qu’ils sont étrangers, voyageurs, venus d’ailleurs ou d’un autre genre humain.
Et réclamons que cette esplanade soit désormais appelée ainsi :
PLACE DU DROIT DES FEMMES ET DES HOMMES… du monde entier.

Le 26 août 2010, pour fêter les 40 ans du mouvement de libération des femmes et de sa première apparition publique à l’Arc de Triomphe, AUJOURD’HUI, PLUS QUE JAMAIS, DÉCLARONS NOTRE FLAMME À LA LIBERTÉ DES FEMMES.

(et nous rajouterons, modestement mais pour l’histoire que, lors de la manifestation du 8 mars 2000, 1er jour de la 1ère Marche Mondiale des femmes, nous avions déposé - enfin, essayé de déposer puisque la police nous avait arrêtées au même endroit qu’en 70 - une gerbe pour fêter les 30 ans.)

26 août 2010
RDV à 11h
Place des Droits de L’Homme (Trocadero)

La Marche Mondiale des Femmes Paris/Ile de France vous invite à rejoindre ce rassemblement, une des dates de l’initiatiive "40 ans du féminisme"


Le 26 août 2010, pour fêter les 40 ans du mouvement de libération des femmes et de sa première apparition publique à l’Arc de Triomphe, AUJOURD’HUI, PLUS QUE JAMAIS, DÉCLARONS NOTRE FLAMME À LA LIBERTÉ DES FEMMES.

Le rassemblement aura lieu le 26 août à 11 heures sur l’esplanade des Droits de l’Homme. Une nouvelle plaque y sera apposée, pour la rebaptiser.
Des banderoles seront déployées.
Lecture sera faite de la Déclaration des Droits de la Femme d’Olympe de Gouges. Des textes féministes rappelleront le combat des femmes pour leur libération à travers l’histoire.
Un rappel de l’action du 26 août 1970 à l’Arc de Triomphe nous permettra de faire le lien entre la renaissance du féminisme en France dans les années 1970 et notre action présente.
Nous célébrerons et citerons un certain nombre de nos contemporaines qui sont poursuivies à travers le monde pour avoir réclamé leur liberté : liberté de circuler, de s’associer, de faire de la politique mais aussi de s’habiller comme elles veulent ou d’aimer qui elles veulent. Nous avons pensé bien sûr à Aung San Suu Kyi ou Taslima Nasreen, dont les combats nous sont connus depuis longtemps, mais d’autres seront évoquées.
Diverses animations auront lieu. Nous les souhaitons plus ludiques que solennelles. Nous espérons que l’imagination sera au pouvoir et que nombreuses seront celles qui se joindront à nous pour rappeler que la lutte des femmes pour leur libération est l’affaire de tous.
À l’issue de la manifestation, il sera demandé à la Mairie de Paris la création qu’une commission paritaire pour étudier les possibilités d’inclure clairement les femmes dans l’intitulé définitif de cette place.

Re-Belles
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Messagede Pïérô » 21 Jan 2011, 10:49

formation,Féminisme et droits des femmes,où en sommes-nous ?

Le Collectif National pour les Droits des Femmes organise de janvier à juin une session de formation, http://www.collectifdroitsdesfemmes.org ... article279 :

Féminisme et droits des femmes, où en sommes-nous ?

2010 : année des 40 ans, 2011 : on continue évidemment !
Des choses à transmettre ? Des tonnes ! Du temps ? On est toujours pressées et débordées mais on le prendra.

Le Collectif National pour les Droits des Femmes organise de janvier à juin une session de formation qui s'adresse à toutes celles et ceux qui veulent mieux comprendre les enjeux de l'égalité femmes-hommes aujourd'hui. Mais pas n'importe comment : dans un sens résolument « féminisme et lutte de classes ». Parce que c'est notre parti pris et que les 40 % de femmes dans les Conseils d'administration des entreprises du CAC 40 par exemple, c'est pas vraiment notre combat !

Cette formation a pour objectif de clarifier et de diffuser les enjeux des combats féministes aujourd'hui, notamment à travers une approche historique et une analyse de la situation politique.

Le CNDF, profitant du savoir et de l'expérience de ses militantes, des avancées qu'il a générées pour les droits des femmes, de sa connaissance des dossiers, vise aujourd'hui à transmettre ses analyses et réflexions, dans le cadre d'exposés-débats avec la salle. Il ne s'agit pas de transmettre pour transmettre mais transmettre pour lutter ensemble , jeunes et moins jeunes, dans un creuset commun, pour continuer le combat contre cette société patriarcale et capitaliste. ChacunE pourra poser ses questions même les plus farfelues, même les moins évidentes.

Six sessions, sur des sujets cruciaux du féminisme, auront lieu, a priori le dernier lundi de chaque mois, en dehors des vacances scolaires, à la Bourse du travail, à Paris, 3 rue du château d'Eau, métro République, de 19h à 21h.

Session

• 1 : Violences : Les féministes victimisent-elles les femmes ? Lundi 24 janvier 2011.
• 2 : Avortement : 35 ans après la loi dite Weil, le droit à l'avortement est-il encore un combat ?
• 3 : Autonomie : Pour accéder réellement à l'autonomie des femmes, faut-il interdire le temps partiel ou les congés parentaux ?
• 4 : Féminisme : Tout est acquis, parait-il . Un mouvement féministe est-il encore nécessaire ?
• 5 : Sexisme, racisme, homosexualité, handicap : les femmes sont-elles une catégorie parmi d'autres ?
• 6 : International : ailleurs et ici : comment changer, que revendiquer ? Y-a-t-il un épicentre du féminisme ?

Les inscriptions sont conseillées, merci de bien vouloir nous écrire à collectifdroitsdesfemmes@gmail.com ou nous téléphoner au 06 72 01 88 85.

Le Collectif National pour les Droits des Femmes a pour vocation de fédérer des associations féministes, des syndicats et des partis politiques de gauche et d'extrême gauche. Il existe depuis le 24 janvier 1996. Il s'est constitué après la manifestation du 25 novembre 1995, qui à l'orée du mouvement social de novembre décembre 1995 , a rassemblé 40 000 personnes dans la rue. Deux tiers de femmes, un tiers d'hommes, toutes générations confondues. Il se fixe comme objectif de faire passer dans les faits, dans la pratique, l'égalité formelle que les femmes ont conquise durant tout le vingtième siècle. Il se bat sur tous les terrains où les femmes souffrent de discriminations et de traitement inégalitaire, de violences, de manquement à leur dignité. Il intervient dans des domaines aussi variés que la réduction du temps de travail, l'égalité professionnelle, le travail de nuit, les équipements collectifs, la famille, le travail domestique, les violences, la lesbophobie, la place des femmes dans la vie publique, la lutte contre le Front National et ses clônes, la lutte contre le sexisme, l'école, la mondialisation libérale, la solidarité internationale, etc...

Depuis 15 ans qu'il existe, il a à son actif un grand nombre de mobilisations. Il constitue une référence pour la lutte unitaire sur les droits des femmes.

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Re: Droits des femmes

Messagede Pïérô » 22 Fév 2011, 09:51

Formation, Féminisme et droits des femmes,où en sommes-nous

1er mars, suite de la session de formation

Deuxième séance :

Avortement : 35 ans après la loi dite Weil, le droit à l'avortement est-il encore un combat ?

mardi 1er mars, à la Bourse du travail, à Paris, 3 rue du château d'Eau, métro République, de 19h à 21h.

Les inscriptions sont très fortement conseillées, merci de bien vouloir nous écrire à collectifdroitsdesfemmes@gmail.com ou nous téléphoner au 06 72 01 88 85
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Re: Droits des femmes

Messagede Pïérô » 06 Mai 2013, 00:41

Féminisme et droits des femmes, où en sommes-nous ?
Formation CNDF 2013

Féminisme et droits des femmes, où en sommes-nous ?

Le Collectif région parisienne pour les Droits des Femmes, vous propose de vous interroger sur cette question ô combien politique de l'enjeu de l'égalité femmes hommes dans notre société. Enjeu tricoté évidemment par les luttes économiques, politiques et sociales dans lesquelles nous nous inscrivons.

N'hésitez à venir plonger dans plus de 40 ans de féminisme contemporain, de combats et d'avancées, de luttes humaines et politiques, de victoires mais aussi de déceptions et régressions.

Le CNDF, profitant du savoir et de l'expérience de ses militantes, des avancées qu'il a générées pour les droits des femmes, de sa connaissance des dossiers, vise aujourd'hui à transmettre ses analyses et réflexions, dans le cadre d'exposés-débats ouverts au plus grands nombre.

Cette formation a pour objectif de clarifier et de diffuser les enjeux des combats féministes aujourd'hui , notamment à travers une approche historique et une analyse de la situation politique.

Notre but : transmettre pour mener ensemble un combat actif contre une société patriarcale où tous les acquis sociaux sont menacés.

4 sessions sur des sujets cruciaux du féminisme . Elles auront lieu à la Bourse du Travail, 3 rue du Château d'Eau, 75010 Paris, métro République, de 19h à 21h.

Inscription préalable obligatoire via confirmation mail:
collectifdroitsdesfemmes@gmail.com avec « Formation » dans l'objet.
Entrée gratuite

Sessions :
• Session 1 : Jeudi 11 avril: Féministes ? Oui mais quel féminisme ?
• Session 2 : Jeudi 16 mai: Violences faites aux femmes : combien de temps devrons nous encore lutter ?
• Session 3 : Jeudi 13 juin: Avortement, contraception, libre disposition de son corps : un combat encore actuel ?
• Session 4 : Jeudi 4 juillet: Pour accéder réellement à l'autonomie financière des femmes, faut-il interdire le temps partiel ou les congés parentaux ?

Le Collectif National pour les Droits des Femmes a pour vocation de fédérer des associations féministes, des syndicats et des partis politiques de gauche et d'extrême gauche. Il existe depuis le 24 janvier 1996.

Il s'est constitué après la manifestation du 25 novembre 1995, qui à l'orée du mouvement social de novembre décembre , a rassemblé 40 000 personnes dans la rue. Deux tiers de femmes, un tiers d'hommes, toutes générations confondues.

Il se fixe comme objectif de faire passer dans les faits, dans la pratique, l'égalité formelle que les femmes ont conquise durant tout le vingtième siècle.

Il se bat sur tous les terrains où les femmes souffrent de discriminations et de traitement inégalitaire, de violences, de manquement à leur dignité.

Il intervient dans des domaines aussi variés que la réduction du temps de travail, l'égalité professionnelle, le travail de nuit, les équipements collectifs, la famille, le travail domestique, les violences, la lesbophobie, la place des femmes dans la vie publique, la lutte contre le Front National et ses clônes, la lutte contre le sexisme, l'école, la mondialisation libérale, la solidarité internationale, etc...

Depuis 18 ans qu'il existe, il a à son actif un grand nombre de mobilisations.
http://www.demosphere.eu/rv/25606
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Messagede Lila » 23 Juil 2017, 17:52

Droits des femmes : à quoi sert le budget accordé aux associations ?

Moins d'argent pour les droits des femmes ? La rumeur, appuyée par un projet de décret du gouvernement, alarme les associations féministes. Pour franceinfo, ces dernières témoignent des actions qu'elles mènent à bien.

Le sujet inquiète les associations féministes depuis plusieurs jours. Malgré les promesses de la secrétaire d'Etat Marlène Schiappa, le budget alloué à la défense des droits des femmes pour 2017 pourrait être allégé de 7,5 millions d’euros, selon un projet de décret retrouvé par Le Monde. Une restriction d'un quart de la somme totale allouée en 2016, alors que la lutte pour le respect des droits des femmes ne représente que 0,0066% des dépenses totales de l'Etat.

"Ce n’est pas en internalisant les réceptions au ministère qu’on va trouver cet argent. Les associations seront forcément touchées", s'agace une responsable associative. A quoi servent précisément ces fonds publics ? Quelles seraient les conséquences d'une diminution de ces aides ? Pour franceinfo, plusieurs de ces associations témoignent.

à lire : http://www.francetvinfo.fr/societe/droi ... r=CS2-765-[twitter]-



"Non à la réduction du budget alloué aux droits des femmes !"

Les associations en charge des droits des femmes s’inquiètent de la possible baisse de subventions allouées par l'Etat. Tribune.

http://tempsreel.nouvelobs.com/societe/ ... emmes.html

Les associations féministes interviennent chaque année auprès de centaines de milliers de femmes victimes de violences masculines et de discriminations. Elles ont des besoins spécifiques d'accès aux droits, à l'avortement, d'accompagnement à l'emploi, à l'autonomie, au logement, et une prise en charge spécifique en cas de violences (sexuelle, physique, psychologique, administrative...).

Notre efficacité exige un maillage territorial d'associations, renforcé par des structures associatives au niveau national et qui doivent être soutenues grâce à des moyens dédiés et coordonnés par des services spécialisés de l'État.

Nous tentons de répondre aux besoins des femmes sur tout le territoire national avec des moyens limités et sans cesse remis en question.

Le budget alloué spécifiquement aux droits des Femmes est égal à 0,0066 % du budget de l'Etat. C'est son plus petit budget, alors qu'il constitue quasiment à lui seul la politique de l'Etat en matière d'égalité Femmes/Hommes et de lutte contre les violences faites aux femmes (1).

Ce budget sert aussi de levier au financement des actions des associations par d'autres ministères qui seront tout autant impactés par des baisses de dotation et, ce en dépit, du 5e Plan interministériel de mobilisation et de lutte contre toutes les violences faites aux femmes (2017-2019).

Ne pouvant répondre à toutes les demandes des femmes, les associations réclament toutes, depuis de nombreuses années, une augmentation substantielle de leurs financements ; la seule modification acceptable du budget des droits des femmes est donc une révision à la hausse.

Alors que nous sommes en juillet, certaines associations remplissent depuis le début de l'année leur mission d'intérêt général sans avoir perçu de subvention relevant du ministère des Droits des femmes pour l'année en cours, les mettant déjà dans des difficultés financières majeures.

Le gouvernement, réagissant à l'inquiétude des associations relayée par la presse a fait des déclarations contradictoires, ne nous apportant aucune garantie, ni certitude, sur la pérennité de nos financements et donc sur la poursuite de nos actions en faveur des droits des femmes.

Toute coupe budgétaire des associations nationales ou locales nous met toutes en péril tant nos structures travaillent de manière concertée et complémentaire et ne peuvent fonctionner les unes sans les autres. Des restrictions budgétaires ôteraient tout crédit à la politique française de lutte contre les violences faites aux femmes et pour l'égalité entre les femmes et les hommes, dont le candidat Emmanuel Macron s'était fait le promoteur, en annonçant vouloir faire de l'égalité femmes/hommes la grande cause du quinquennat.

Deux mois après l'investiture de ce nouveau gouvernement, où est la grande cause nationale ?

Les associations signataires restent mobilisées, déterminées et solidaires jusqu'à l'obtention de garanties sur un soutien financier pérenne et un véritable engagement politique du gouvernement.

(1) Coût des violences faites aux femmes : 38 euros/an /habitant. Le gouvernement investit 0,033 centime d’euro pour lutter contre ces violences.

Premières signatures
Association européenne contre les Violences faites aux Femmes au Travail (AVFT) ; Le Collectif Féministe Contre le Viol (CFCV) ; Fédération Nationale Solidarité Femmes (FNSF) ; Mouvement Français pour le Planning Familial (MFPF) ; Fédération Nationale des Centres d'Information sur les Droits des Femmes et des Familles (FNCIDFF) ; Le Mouvement du Nid; Fédération GAMS ; Voix de Femmes ; Osez Le Féminisme ! ; La Maison des Femmes de Paris ; Les Effrontées ; Collectif National pour les Droits des Femmes (CNDF) ; Femmes Migrantes Debout ;Association FIT Une femme Un Toit.

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Re: Droits des femmes

Messagede Lila » 30 Juil 2017, 19:26

Budget pour les droits des femmes : le Haut conseil à l'égalité veut l'augmenter

Le Haut Conseil à l'égalité entre les femmes et les hommes formule 42 recommandations à l'attention du gouvernement dans un rapport publié ce jeudi 27 juillet.

"L'urgence est à la mise en oeuvre effective des lois et des politiques publiques existantes." C'est le constat sans appel du Haut conseil à l'égalité entre les femmes et les hommes (HCE) qui remet ce jeudi 27 juillet 2017 à Marlène Schiappa, la secrétaire d'État en charge de l'Égalité entre les femmes et les hommes, son rapport sur la politique des droits des femmes.

Pour faire reculer les inégalités entre les femmes et les hommes, il faut "appliquer les lois existantes" et investir davantage de moyens humains et financiers dans les politiques publiques avant même de penser à "l'élaboration de nouvelles lois", insiste le HCE dans ce rapport disponible en ligne et en accès gratuit.

à lire : http://www.rtl.fr/girls/identites/budge ... 7789467306
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Re: Droits des femmes

Messagede Lila » 27 Aoû 2017, 19:33

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Re: Droits des femmes

Messagede bipbip » 09 Sep 2017, 19:14

Loi travail : les droits des femmes passent (aussi) à la trappe

Les ordonnances ne sont pas neutres. Elles vont accroître les inégalités professionnelles, car « les salariés les plus touchés sont ceux en CDD ou travaillant dans des petites entreprises. Deux catégories où les femmes sont surreprésentées », alertent plus de 60 personnalités et organisations féministes.

Emmanuel Macron l’a promis. Les femmes seront la grande cause nationale du quinquennat. Il est élu depuis à peine 150 jours et il a déjà réussi à se faire mentir 3 fois. Une première fois avec la nomination du gouvernement et l’absence de ministère dédié. Une deuxième fois cet été, avec la baisse de 27% du budget du Secrétariat d’État à l’Égalité. Une troisième fois avec la Loi Travail n°2.

Comme souvent, des textes apparemment "neutres" ont en réalité des conséquences nettes sur les inégalités.

Réforme des retraites, de l’assurance maladie ou du code du travail : toutes ces réformes qui visaient l’ensemble des salarié.e.s ont eu un impact différent sur les femmes et les hommes. Etonnant ? Pas tant que ça. Lorsque vous proposez une réforme dans un pays comme la France, où les inégalités professionnelles sont fortes (26% d’écart de salaire), la réforme est rarement neutre ou sans effet. Soit elle aggrave la situation et augmente les inégalités, soit elle s’attaque aux inégalités et les fait reculer.

Les ordonnances rentrent dans la première catégorie. Les salarié.e.s les plus touché.e.s par la réforme sont ceux en CDD ou travaillant dans des petites entreprises. Deux catégories où les femmes sont surreprésentées. Plusieurs mesures vont donc peser particulièrement sur les femmes et accroître les inégalités professionnelles.

L’inversion de la hiérarchie des normes renvoie à l’entreprise la définition de nombreux droits, et notamment les droits familiaux.

Les congés enfants malades pris en immense majorité par les femmes, l’allongement du congé maternité et le maintien de la rémunération à 100%, l’allègement du temps de travail des femmes enceintes… tous ces droits, prévus jusqu’alors dans les conventions collectives de branche, pourront être demain remis en cause par accord d’entreprise. C’est le cas également des primes d’ancienneté, de départ en retraite ou de licenciement.

Le gouvernement affaiblit les outils de l’égalité professionnelle en entreprise.

La loi prévoit aujourd’hui une négociation annuelle « égalité professionnelle qualité de vie au travail » et oblige l’entreprise à fournir des données aux salarié.e.s sur les inégalités professionnelles femmes - hommes. Ces données sont celles de l’ancien Rapport de Situation Comparée, issu de la première loi sur l’égalité professionnelle de 1983 (loi Roudy). Ces données sont désormais intégrées dans la base de données économiques et sociales. Les entreprises qui n’ouvrent pas cette négociation et ne fournissent pas ces données peuvent être sanctionnées. Les ordonnances permettront, par accord d’entreprise, de changer le contenu de la négociation, de choisir les données sur l’égalité à transmettre (ou non), et de passer d’une négociation annuelle à une négociation quadriennale…Voire de ne pas négocier du tout.

Il sera désormais possible d’imposer, par accord d’entreprise, des clauses de mobilité sans que la loi ne fixe de limite géographique ni d’obligation de prendre en compte la situation familiale des salarié.e.s. Idem pour des modifications d’horaires et de temps de travail ou encore des baisses de salaires. Les femmes, plus souvent à temps partiels, plus souvent précaires, à la tête de familles monoparentales et prenant en charge une immense partie des tâches parentales seront particulièrement pénalisées par ces mesures. Le premier argument invoqué par les femmes qui se retirent du marché du travail est l’impossibilité de remplir leurs responsabilités familiales du fait des horaires atypiques qui leur sont imposés. Les ordonnances ne risquent pas de les aider.

La disparition du CHSCT (le comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail) prévue par les ordonnances va avoir un impact sur la prévention des violences sexuelles au travail. 20% des femmes déclarent avoir déjà subi du harcèlement sexuel sur leur lieu de travail. 5 ans après l’amélioration de la loi sur le harcèlement sexuel, le gouvernement décide de faire disparaitre l’instance dédiée à la santé et la sécurité au travail.

Exit enfin le droit d’expertise dédié à l’égalité femmes - hommes, gagné en 2015, qui aidait élu.e.s et syndicats à identifier et comprendre les sources des inégalités. Auparavant à charge de l’employeur, ce droit d’expertise devra désormais être co-financé par le comité d’entreprise. Du fait de son budget limité, celui-ci devra faire des choix. Et souvent, dans ce cas, l’égalité passe au second plan.

Les ordonnances ne sont pas neutres. Elles vont accroître les inégalités professionnelles.

Emmanuel Macron, Marlène Schiappa, votre grande cause nationale commence mal. Changez de cap, ne bradez pas les droits des femmes aux exigences du MEDEF, retirez ces ordonnances.

Les féministes l’exigeront dans la rue avec toutes et tous !


Signatures :
• Irène ANSARI, coordinatrice Ligue des Femmes Iraniennes pour la Démocratie ;
• Ana AZARIA, présidente de Femmes Égalité ;
• Delphine BEAUVOIS, France Insoumise ;
• Sophie BINET et Céline VERZELETTI, dirigeantes de la CGT en charge de l’égalité Femmes/Hommes ;
• Emmanuelle BOUSSARD VERRECHIA, avocate ;
• Le CEL ;
• Laurence COHEN, sénatrice, PCF ;
• Gérard CORNILLEAU, chercheur, OFCE ;
• Pierre CONCIALDI, chercheur, IRES ;
• Michèle CRES, Emission Femmes Libres ;
• Monique DENTAL, Réseau Féministe Ruptures ;
• Caroline DE HAAS, militante féministe ;
• Adèle DORADA, Alternative Libertaire ;
• Micheline DUPONT, collectif pour les droits des femmes 41 ;
• Pénéloppe DUGGAN, NPA ;
• Corine FAUGERON, Europe Écologie les Verts ;
• Jocelyne FILDARD, Coordination Lesbienne en France ;
• Forum Femmes Méditerranée ;
• Sigrid GERARDIN, cosecrétaire générale du SNUEP-FSU ;
• Cécile GONDARD LALANNE, co déléguée générale de l’Union Syndicale Solidaires ;
• Bernadette GROISON, secrétaire générale de la FSU ;
• Mathilde GUERGOAT-LARIVIERE, chercheuse, CNAM, CEET ;
• Marie-Caroline GUÉRIN, secteur femmes de la FSU ;
• Gwenn HERBIN, coordinatrice nationale du Mouvement de la Jeunesse Communiste de France ;
• Hélène HERNANDEZ, Emission Femmes Libres ;
• Images et Paroles ;
• Clara JABOULAY, Présidente de l’Union Nationale Lycéenne ;
• Camille LAINÉ, Secrétaire Générale du Mouvement de la Jeunesse Communiste de France ;
• Jacqueline LAUFER, chercheuse, HEC-Paris ;
• Lilâ LE BAS, présidente de l’UNEF ;
• Laurence LE LOUËT, co Secrétaire Nationale du SNPES-PJJ-FSU ;
• Séverine LEMIERE, chercheuse, université Paris Descartes ;
• Daniéla LEVY, Collectif 13 Droits Des Femmes ;
• Myriam MARTIN, co porte-parole Ensemble ! ;
• Marie-Thérèse MARTINELLI, Marche Mondiale des Femmes ;
• Antoine MATH, chercheur, IRES ;
• Dominique MEDA, chercheuse ;
• Françoise MILEWSKI, chercheuse, OFCE ;
• Mathilde MONDON, porte parole des Effronté-e-s ;
• Françoise MORVAN, Coordination pour le Lobby Européen des Femmes ;
• Solmaz OZDEMIR, SKB Union des femmes Socialistes, Turquie ;
• Martine PERNOD, chercheuse, Université Lille 1 ;
• Emanuelle PIET, présidente du Collectif Féministe contre le Viol ;
• Sophie POCHIC, chercheuse, CNRS,Centre Maurice Halbwachs ;
• Christine POUPIN, Porte-parole nationale, Nouveau Parti Anticapitaliste ;
• Raphaelle REMY LELEU, porte-parole d’Osez Le Féminisme ;
• Suzy ROJTMAN, porte-parole du Collectif National pour les Droits des Femmes ;
• Cécile ROPITEAUX, secteur femmes de la FSU ;
• Roseline ROLLIER, Maison des Femmes de Montreuil ;
• Sabine SALMON, présidente de Femmes Solidaires ;
• Muriel SALMONA, Mémoire Traumatique et Victimologie ;
• Véronique SEHIER et Caroline REBHI, co présidentes du Planning Familial ;
• Rejane SENAC, chercheuse, CNRS, Sciences Po ;
• Rachel SILVERA, chercheuse, Université Paris-Nanterre ;
• Mireille STIVALA, Secrétaire Générale de la Fédération CGT Santé et Action Sociale ;
• Nora TENENBAUM, présidente de la Coordination des Associations pour le Droit à l’Avortement et la Contraception ;
• Aurélie TROUVE, porte parole d’Attac France ;
• Monique VÉZINET, Commission féminisme, Union des Familles Laïques UFAL ;
• Françoise VOUILLOT, chercheuse, CNAM ;
• Layla YAKOUB, Secrétaire Nationale du Parti de Gauche responsable du Féminisme.

http://www.alternativelibertaire.org/?L ... -la-trappe
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Re: Droits des femmes

Messagede bipbip » 14 Sep 2017, 14:20

France. «Les entreprises pourront choisir les informations à communiquer et le rythme des négociations»

Entretien avec Sophie Binet
conduit par Sophie Ducatteau

Sophie Binet est responsable du collectif femmes-mixité de la CGT. Les ordonnances rayent tous les outils inscrits dans le Code du travail en faveur de l’égalité femmes-hommes. Une cinquantaine d’organisations syndicales, politiques et des personnalités ont publié, la semaine dernière, une tribune pour dénoncer les répercussions de cette nouvelle loi travail sur les droits des femmes.

Pourquoi avoir réagi cette fois, alors que ça n’avait pas été le cas pour la loi El Khomri?

Sophie Binet Les femmes en ont marre d’être prises pour des quiches [il n’est pas impossible que la proposition de loi venant du gouvernement Hollande suscitait moins d’oppositions ouvertes dans le collectif? – Réd.]. Emmanuel Macron a déclaré l’égalité hommes-femmes grande cause nationale de son quinquennat. Or, en quelques semaines, il a supprimé le ministère plein et entier des Droits des femmes, baissé de 27 % le budget du secrétariat d’Etat à l’Egalité entre les femmes et les hommes, et supprimé les contrats aidés, dont 60 % des bénéficiaires étaient des femmes. Si la loi XXL est défavorable à tous, elle annonce une véritable catastrophe pour les femmes. Les ordonnances rayent de la carte l’ensemble des outils mis en place depuis le début des années 1980 pour agir sur les inégalités hommes-femmes au travail. Les employeurs n’auront plus à se gêner pour discriminer les femmes. Le mot «sanction», par exemple, est totalement absent des textes.

... https://alencontre.org/europe/france/fr ... tions.html
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Re: Droits des femmes

Messagede bipbip » 21 Avr 2018, 17:49

"Droits humains" au lieu de "droits de l'homme", IVG : le Haut Conseil à l'égalité entre les femmes et les hommes recommande de modifier la Constitution

Le Haut Conseil fait neuf recommandations de modification de la Constitution, estimant que la réforme de ce texte est "une opportunité de reconnaître encore davantage l'égalité entre les femmes et les hommes".

Ecrire "droits humains" et non plus "droits de l'homme", garantir le droit à la contraception et à l'avortement : le Haut Conseil à l'égalité entre les femmes et les hommes (HCE) fait neuf recommandations de modification de la Constitution, dans un avis publié mercredi 18 avril (consultable sur son site).

La révision constitutionnelle annoncée par l'exécutif est "une opportunité de reconnaître encore davantage l'égalité entre les femmes et les hommes comme principe fondamental de l'organisation des pouvoirs publics et de notre société", écrit le HCE dans cet avis. Parmi ses neuf recommandations "pour une Constitution garante de l'égalité femmes-hommes", le Haut Conseil suggère de remplacer l'expression "droits de l'homme" par "droits humains", formulation utilisée, selon lui, "par la plupart des pays francophones".

Il recommande de "recourir à une écriture égalitaire", en utilisant la double flexion ("les ambassadeurs et ambassadrices"), des termes épicènes ("l'électorat") ou le point médian ("les député.e.s"). Il propose de "conduire une réflexion sur l'usage du terme 'fraternité'" dans la devise de la République, suggérant des alternatives comme "adelphité" ou "solidarité".

... https://www.francetvinfo.fr/societe/dro ... 11276.html
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Re: Droits des femmes

Messagede Lila » 02 Sep 2018, 21:22

Uritrottoirs pour hommes, quid des femmes ?

Communiqué de presse des effronté-es

Récemment, des « urinoirs écolo » ont été mis en place dans les rues de Paris, permettant aux hommes d’uriner dans l’espace public en toute légalité. Ils visent notamment à limiter les comportement inciviques consistant à uriner contre les murs ou les mobiliers urbains.

Les effronté-es notent d’abord un regrettable deux poids de mesure selon le sexe des citoyennes et citoyens, pour ce qui est de ce qu’on peut montrer de nos corps dans l’espace public. Exemple récent, nous sommes dans une société où les femmes sont discriminées lorsqu’elles décident d’allaiter un enfant dehors par des remarques ou des exclusions d’établissements, pendant que les hommes ont, eux, la possibilité de sortir leur sexe dans la rue.

Cette inégalité se manifeste aussi dans la manière dont sont perçus les torses masculins et féminins dénudés dans l’espace public. Les premiers sont considérés comme naturels et ne se privent pas de se dévêtir par forte chaleur. Les seconds sont qualifiés d’indécents, et les femmes torses nus se font la plupart du temps verbaliser ou rappeler à l’ordre. Pour ce qui est de la sphère militante, si les Homens (activistes misogynes) ne sont en général jamais sanctionnés pour leurs actions torses nus, les Femen encourent au contraire des poursuites pour exhibition sexuelle.

Plus globalement, nous savons à quel point l’espace public est un espace inégalitaire, où les femmes ne sont pas protégées contre les risques de harcèlement et d’agressions, ce qui entrave leur présence dans la rue. Ces uritrottoirs sont une illustration supplémentaire de la place privilégiée des hommes dans l’espace public, puisqu’aucun dispositif adapté aux femmes n’a été prévu. Une minorité d’entre elles seulement sont capables d’uriner debout, du fait d’une société qui sanctionne les filles et femmes qui le souhaitent, sans parler des intimidations qu’elles peuvent subir de la part d’hommes si elles le tentent.

Ces uritrottoirs s’ajoutent aux pratiques de manspreading, de sport dans la rue (jeux de ballons / skate / acrobaties dont les hommes représentent une large majorité des protagonistes, forçant souvent les femmes à s’arrêter ou à contourner), à la prise d’espace dans la rue ou sur les bancs, etc. Les travaux ne manquent pas pour confirmer ce constat, notamment ceux de l’association « genre et ville », selon lesquels la rue reste un univers d’homme, pensé pour les hommes. Les femmes doivent prévoir, se débrouiller pour ce qui est de leurs besoins naturels, payer en général un café pour disposer des toilettes d’un établissement, tandis que les besoins des hommes sont anticipés afin d’éviter les incivilités.

Pour toutes ces raisons, les effronté-es encouragent les pouvoirs publics à toujours chausser les lunettes du genre avant de prendre des décisions liées à l’urbanisme.


https://effrontees.wordpress.com/2018/0 ... es-femmes/
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Re: Droits des femmes

Messagede Pïérô » 30 Juil 2019, 14:28

Tribune

Violences faites aux femmes : le burn-out militant

Multiplication des féminicides, risques de précarisation avec les réformes des retraites et de l'assurance chômage, soutien insuffisant de l'Etat... Alors que la situation des femmes est en passe de se dégrader, féministes et militants associatifs sont épuisés d'agir sans moyens.

... https://www.liberation.fr/debats/2019/0 ... sKg1V1hHtg
Image------------ Demain Le Grand Soir --------- --------- C’est dans la rue qu'çà s'passe --------
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