incarcérations à toulouse

incarcérations à toulouse

Messagede JPD » 18 Nov 2011, 19:47

[b]Vague de perquisitions à Toulouse : Quatre personnes écrouées
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Saccage de Labège : quatre personnes écrouées

Cinq personnes viennent d’être mises en examen dont quatre placées en détention, dans le cadre de l’enquête sur le saccage, en juillet de la protection judiciaire de la jeunesse à Labège.

Les perquisitions, menées mardi, au petit matin, par les gendarmes de la section de recherches de Toulouse notamment dans deux squats et des appartements ont aboutis à l'interpellation de six personnes, trois hommes et trois femmes, âgés de 21 ans à 30 ans, placées en garde à vue dans les locaux de la gendarmerie de Saint-Orens. Elles étaient entendues dans le cadre du saccage, début juillet, du siège interrégional de la protection judiciaire de la jeunesse à Labège. Ces six personnes viennent d’être présentées au juge d’instruction Didier Suc. Cinq d’entre elles ont été mises en examen pour « participation à un groupement en vue de la préparation de violences aux personnes ou de destruction de biens ; violences en réunion ; et dégradations en réunion ». La sixième personne, qui avait été présentée en tant que témoin assisté, n’a pas été mise en examen.

Quatre des mis en examen, deux hommes et deux femmes, ont été placés en détention provisoire. Le cinquième est sous contrôle judiciaire. « Dans ce dossier, l’instruction se poursuit », indiquait hier Michel Valet, procureur de la République.

Les mis en examens seraient issus de mouvances anarchistes dit la presse, d'autres parlent d'ultragauches.

Lors du saccage, des tracts avaient été lancés par les membres du commando. Ils y exprimaient leur profond désaccord avec les politiques menées en matière de réponses au problème de la délinquance des mineurs, domaine dont est chargée la protection judiciaire de la jeunesse. Des slogans, « Nique la justice », « Porcs » avaient par ailleurs été tagués sur les murs tandis que des excréments étaient déversés dans les bureaux et sur les ordinateurs.

L'instruction se poursuit en particulier envue d'analyses adn pour "confondre" des membres du "commando" !

En attendant, des groupes de soutien aux mis en examen ont été créés. Mercredi midi déjà, devant la gendarmerie de Saint-Orens, une trentaine de personnes étaient venues dire leur solidarité. Dans l’après-midi encore, devant le tribunal correctionnel, plus d'une centaine exprimait leur solidarité aux manifestants incacérés.

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Vague d’arrestations sur la ville rose



La matinée d’hier mardi 15 novembre a commencé à l’aube pour certainEs d’entre nous. Une aube bleue gendarme qui est venue cueillir au saut du lit quelques enragéEs engagéEs. Dans 6 maisons, squattées ou non, perquisitions et plus de dix arrestations. Une famille de sans papiers qui n’avait rien demandée est raflée en passant, y’a pas de petit profit. Pour elle, fort heureusement tout s’est bien terminé. Pour 6 autres personnes, la journée et la nuit se sont poursuivies au violon.

Ce matin (jeudi 16 novembre) ilelles y sont encore.

Flics hors de nos vies !

Rassemblement à 14h devant le TGI de Toulouse, mercredi 16 novembre

Allées Jules Guesde. Métro Palais de Justice

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Re: incarcérations à toulouse

Messagede JPD » 28 Nov 2011, 06:34

Solidarité avec les inculpé-e-s de Toulouse : Libération et arrêt des poursuites !

23 novembre 2011

Le 5 juillet dernier, une dizaine de personnes ont pénétré dans les locaux de la Protection judiciaire de la jeunesse, à Labège dans la banlieue de Toulouse, pour manifester contre l’incarcération des mineurs. Selon La Dépêche du 6 juillet, qui s’appuie sur les déclarations faites aussitôt à la presse par le procureur de la République Valet, ces personnes étaient « “armées” de bouteilles dont elles ont déversé le contenu sur les bureaux et les ordinateurs. Un liquide marron au relent d’ammoniaque et qui pourrait contenir de l’urine et des excréments humains ». Elles sont reparties « après avoir lancé des tracts qui contiendraient des propos injurieux sur l’action éducative menée par la PJJ ».

Si l’acte réalisé à Labège n’a pas été revendiqué, il est survenu quelques semaines après celui d’Orvault, en Loire-Atlantique, où des gens ont écrit sur les murs de la PJJ de Nantes : « L’EPM tue » à la suite du suicide d’un mineur placé dans l’établissement pénitentiaire pour mineurs de cette ville. Il a également eu lieu après la révolte des jeunes détenus à l’EPM de Lavaur, dans le Tarn, en mai – et alors que le Parlement s’apprêtait à adopter une refonte de l’ordonnance de 1945 sur la justice des mineurs, comprenant notamment la création d’un tribunal correctionnel pour les récidivistes de plus de 16 ans en ce qui concerne des délits passibles de plus de trois ans de prison.

Quatre mois plus tard mais « dans le cadre de l’enquête » sur l’action à la PJJ de Labège, une centaine de gendarmes ont opéré le 15 novembre à Toulouse une série de perquisitions et procédé à une dizaine d’interpellations dans plusieurs lieux d’habitation, pour l’essentiel des squats – embarquant au passage une famille de sans-papiers, et bien sûr ordinateurs et écrits divers. Ils ont placé en garde à vue six personnes (que la presse, comme à son habitude, et suivant en cela le ciblage policier destiné à criminaliser au maximum, s’est empressée de classer dans les « mouvances anarchistes »), et quatre d’entre elles se trouvent depuis en détention à la maison d’arrêt de Toulouse-Seysses. Les chefs d’inculpation retenus contre elles, ainsi que contre une cinquième personne relâchée mais placée sous contrôle judiciaire, ne sont rien moins que :
- participation à un groupement formé en vue de la préparation de violences contre les personnes ou de destruction ou de dégradations de biens ;
- violence commise en réunion sans incapacité ;
- dégradation ou détérioration du bien d’autrui commise en réunion.
De plus – et en dépit du fait que, au dire même du procureur Vallet, l’action menée « n’a finalement fait que peu de dégâts » –, le juge a refusé la mise en liberté provisoire des quatre prévenus au prétexte qu’ils et elles pourraient communiquer ensemble et prendre la fuite.

Le Comité poitevin contre la répression des mouvements sociaux dénonce à la fois la politique sécuritaire du gouvernement – dont la récente réforme sur la répression de la jeunesse ainsi que l’annonce d’un prochain décret permettant un fichage centralisé de la jeunesse (justice/école/santé) constituent des épisodes supplémentaires – et la répression menée à l’encontre des personnes actuellement incarcérées et poursuivies. Il leur exprime toute sa solidarité, et exige leur libération immédiate ainsi que l’arrêt des poursuites engagées contre elles.

Comité poitevin contre la répression des mouvements sociaux – antirep86@free.fr
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Re: incarcérations à toulouse

Messagede Pïérô » 02 Déc 2011, 01:40

un blog, Liberté pour les Inculpé-es de Labège : http://pourlaliberte.noblogs.org/

Appel à manif de soutien le 17 décembre :

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