[b]Vague de perquisitions à Toulouse : Quatre personnes écrouées
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Saccage de Labège : quatre personnes écrouées
Cinq personnes viennent d’être mises en examen dont quatre placées en détention, dans le cadre de l’enquête sur le saccage, en juillet de la protection judiciaire de la jeunesse à Labège.
Les perquisitions, menées mardi, au petit matin, par les gendarmes de la section de recherches de Toulouse notamment dans deux squats et des appartements ont aboutis à l'interpellation de six personnes, trois hommes et trois femmes, âgés de 21 ans à 30 ans, placées en garde à vue dans les locaux de la gendarmerie de Saint-Orens. Elles étaient entendues dans le cadre du saccage, début juillet, du siège interrégional de la protection judiciaire de la jeunesse à Labège. Ces six personnes viennent d’être présentées au juge d’instruction Didier Suc. Cinq d’entre elles ont été mises en examen pour « participation à un groupement en vue de la préparation de violences aux personnes ou de destruction de biens ; violences en réunion ; et dégradations en réunion ». La sixième personne, qui avait été présentée en tant que témoin assisté, n’a pas été mise en examen.
Quatre des mis en examen, deux hommes et deux femmes, ont été placés en détention provisoire. Le cinquième est sous contrôle judiciaire. « Dans ce dossier, l’instruction se poursuit », indiquait hier Michel Valet, procureur de la République.
Les mis en examens seraient issus de mouvances anarchistes dit la presse, d'autres parlent d'ultragauches.
Lors du saccage, des tracts avaient été lancés par les membres du commando. Ils y exprimaient leur profond désaccord avec les politiques menées en matière de réponses au problème de la délinquance des mineurs, domaine dont est chargée la protection judiciaire de la jeunesse. Des slogans, « Nique la justice », « Porcs » avaient par ailleurs été tagués sur les murs tandis que des excréments étaient déversés dans les bureaux et sur les ordinateurs.
L'instruction se poursuit en particulier envue d'analyses adn pour "confondre" des membres du "commando" !
En attendant, des groupes de soutien aux mis en examen ont été créés. Mercredi midi déjà, devant la gendarmerie de Saint-Orens, une trentaine de personnes étaient venues dire leur solidarité. Dans l’après-midi encore, devant le tribunal correctionnel, plus d'une centaine exprimait leur solidarité aux manifestants incacérés.
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Vague d’arrestations sur la ville rose
La matinée d’hier mardi 15 novembre a commencé à l’aube pour certainEs d’entre nous. Une aube bleue gendarme qui est venue cueillir au saut du lit quelques enragéEs engagéEs. Dans 6 maisons, squattées ou non, perquisitions et plus de dix arrestations. Une famille de sans papiers qui n’avait rien demandée est raflée en passant, y’a pas de petit profit. Pour elle, fort heureusement tout s’est bien terminé. Pour 6 autres personnes, la journée et la nuit se sont poursuivies au violon.
Ce matin (jeudi 16 novembre) ilelles y sont encore.
Flics hors de nos vies !
Rassemblement à 14h devant le TGI de Toulouse, mercredi 16 novembre
Allées Jules Guesde. Métro Palais de Justice
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