la justice fait payer le mouvement social en silence (?)...

Re: la justice fait payer le mouvement social en silence (?)

Messagede Pïérô » 01 Avr 2016, 03:11

Appel à dons pour les procédures judiciaires des parents de Rémi Fraisse

La famille de Rémi Fraisse doit prendre à sa charge les frais de sa défense (avocats, etc.) pour que lumière soit faite et que soient jugés les responsables et auteurs de l’assassinat de leur fils. A la douleur de la famille s’ajoute la contrainte de réunir l’argent pour mener à bien cet indispensable procès contre l’Etat.

Aussi, l’association les amis des bouilles a décidé de lancer une campagne de dons pour l’aider à faire face à ces frais, tout en faisant supporter une partie de votre don à l’Etat. Si vous payez des impôts, effectuer un don via l’association est un moyen, de condamner l’Etat à supporter les 2/3 de votre don. En effet, pour 100 euros de dons, nous vous enverrons, l’an prochain un reçu fiscal vous ouvrant droit à réduction d’impôts de 66 euros de votre déclaration 2017.

Comment faire un don ?

1) Par chèque en indiquant au dos « pour la famille de Rémi » que vous envoyez, par courrier, à l’adresse suivante : « Les Amis des Bouilles 25 rue des Artistes bat.2 - Appt. 20 31200 Toulouse » Vous pouvez y joindre un message de soutien que nous transmettrons. Le reçu fiscal sera envoyé au nom et à l’adresse indiqué sur le chèque.

2) Par virement au Crédit Coopératif : RIB : 42559 00021 41020035667 83 IBAN : FR76 4255 9000 2141 0200 3566 783 BIC : CCOPFRPPXXX avec en message « pour la famille de Rémi » et en envoyant un mail à « amisdesbouilles wT7 riseup.net » rappelant le nom qui figure sur le virement et précisant l’adresse où envoyer le reçu (en effet par virement, nous n’avons pas connaissance de l’adresse de l’émetteur du virement). Merci de votre contribution et de transmettre cet appel dans vos réseaux.



Et Pot commun en ligne : https://www.lepotcommun.fr/pot/45pl0brs
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Re: la justice fait payer le mouvement social en silence (?)

Messagede bipbip » 07 Avr 2016, 15:48

Un retraité jugé pour délit de solidarité, sous couvert d’état d’urgence

Un retraité est poursuivi en justice pour avoir abrité des réfugiés. L’audience s’ouvre ce jeudi 7 avril à 8h30 au tribunal correctionnel de Bonneville, en Haute-Savoie. Fernand Bosson, ancien maire de la commune d’Onnion, hébergeait à titre gracieux une famille de Kosovars dans une maison familiale inoccupée. Cette famille, dont les enfants étaient scolarisés dans sa commune, avait été déboutée du droit d’asile [1]. Fernand Bosson encourt cinq ans d’emprisonnement et une amende de 30 000 euros pour avoir « par aide directe ou indirecte, facilité ou tenté de faciliter l’entrée, la circulation ou le séjour irréguliers, d’un étranger en France » [2]. Une disposition qui vise à intimider des personnes qui côtoient les étrangers en situation irrégulière et choisissent simplement, par solidarité, de leur rendre service au quotidien

... http://www.bastamag.net/Le-delit-de-sol ... -d-urgence
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Re: la justice fait payer le mouvement social en silence (?)

Messagede Pïérô » 10 Avr 2016, 02:14

Ivry, mardi 12 avril 2016

Débat public
face à la répression et à la criminalisation des luttes...

Intimidation, stigmatisation, assignation, inculpation, condamnation !

Sont invité-e-s à intervenir :

- Amal Bentounsi, du collectif Urgence Notre Police Assassine, attaquée en diffamation par Manuel Valls pour avoir dénoncé les violences policières et le système d’impunité qui les entourre.

- Alima Boumedienne-Thierry, avocate militante, inculpée pour sa participation à la campagne BDS.

- C., militant anti-sécuritaire, assigné à résidence durant la COP 21 et dans le cadre de l’Etat d’Urgence.

- André Villanueva, secrétaire de section CGT Air France.

- Sarah Benichou, militante du collectif féministe "8 mars pour touTEs", attaquée en diffamation par la maire PS du 20ème arrondissement de Paris pour avoir dénoncé la censure exercée contre Rokhaya Diallo.

Les interventions seront suivie d’un débat avec la salle.

Nous assistons à une répression politique et une criminalisation croissante à l’encontre de ceux qui dénoncent et luttent contre les licenciements, les atteintes à nos droits sociaux, l’impérialisme, le néo-colonialisme, les discriminations institutionnelles, les violences policières, les projets inutiles à « l’intérêt général » comme celui de Notre Dame des Landes…

Le but de ces répressions : nous faire taire, étouffer les mobilisations, anéantir toutes critiques et toutes formes de contestations et de résistance.

Ne nous laissons pas faire ! Nos combats sont légitimes ! Venez en débattre et construisons nos solidarités !

C’est à Ivry le Mardi 12 Avril à 19h
A l’espace Robespierre, 2 rue Robespierre, 94200 Ivry sur Seine


https://paris-luttes.info/projection-de ... de-la-5295
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Re: la justice fait payer le mouvement social en silence (?)

Messagede bipbip » 14 Avr 2016, 10:55

Caisse de solidarité pour les inculpé-e-s de Rennes

Aidons les inculpé-e-s de Rennes

~ Organisé par : Assemblée Générale des étudiant-e-s de l'université Rennes 2 ~

Le jeudi 31 mars, à Rennes, une douzaine de personnes ont été interpellées dans le cadre de la grande journée de manifestation contre le projet de réforme du code du travail, qui aura réunie entre 10 000 et 15 000 personnes. A la suite de la manifestation, cantonnée par la force publique en dehors de l'hyper-centre, 2 000 personnes, rassemblant des personnes de tous horizons, ont décidé de marcher vers l'hyper-centre pour accéder à la Place du Parlement pacifiquement dans le cadre de l'opération Nuit debout. La saturation de l'espace par les forces de l'ordre a fatalement engendré des affrontements entre eux et les manifestations, légitimement ulcérés par cette violence physique et surtout symbolique intolérable consistant à dire à tous ces manifestants : vos colères, vos indignations, votre mouvement d'ensemble contre cette loi travail et ce gouvernement socialiste de droite n'ont pas leur place dans l'hyper-centre, lui-même livré à la gentrification et à l’hyper-consommation.

7 d'entre elles (une femme et six hommes) ont font l'objet de poursuites sur le plan pénal (jet de projectiles sur personne dépositaires de l'autorité publique, participation à un attroupement violent), et passeront ainsi en procès à Rennes, au tribunal correctionnel, le vendredi 22 avril prochain.

L'Assemblée générale de Rennes 2 a décidé collectivement d'apporter son soutien plein et entier à ces personnes inculpées, dont la liberté est aujourd'hui sérieusement menacée par la justice, et notamment en les aidant à pouvoir financer correctement leur défense.
Aidons ces camarades à payer leurs frais d'avocats.

Déjà plus de deux mille euros ont été récoltés grâce à la soirée concert qui s'est tenue jeudi 7 avril à Rennes 2.

Si vous vous sentez solidaires de ces personnes inculpées, et bien n'hésitez plus.

Tous les dons, même les plus petits, sont les bienvenues.

https://www.lepotcommun.fr/pot/ksyt2ick
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Re: la justice fait payer le mouvement social en silence (?)

Messagede bipbip » 16 Avr 2016, 17:54

[Belgique - Procès] Si se battre pour la liberté est un crime...

Si se battre pour la liberté est un crime,
l’innocence serait vraiment le pire de tout.


A propos du procès antiterroriste à venir contre des anarchistes et anti-autoritaires en Belgique

Fin 2008, en pleine période d'hostilités diffuses déclenchées par la révolte en Grèce suite à l'assassinat d'Alexis par la police, le Parquet Fédéral belge lance une enquête visant des anarchistes et des anti-autoritaires.

En 2010, sur base d'une liste d'actions que la police attribue à la « mouvance anarchiste » et alors que la lutte contre la construction d'un nouveau centre fermé à Steenokkerzeel se fraye un chemin, la juge d'instruction Isabelle Panou est affectée à l'enquête qui relève désormais de l'antiterrorisme.

En mai, puis en septembre 2013, une dizaine de perquisitions ont lieu dans le cadre de cette enquête, ces perquisitions visent différents domiciles ainsi que la bibliothèque anarchiste Acrata située à Bruxelles.

C'est à cette occasion que l'existence d'une enquête antiterroriste se donne à voir pour la première fois.

Cette enquête est menée par la section antiterroriste de la police judiciaire fédérale qui se retrouvera épaulée tantôt par la Sûreté de l'État, tantôt par le Service Général du Renseignement et de la Sécurité de l'armée ainsi que par différents services anti-terroristes d'autres pays européens.

C'est en 2014 que l'enquête est close, aboutissant aujourd'hui au renvoi devant la Chambre du Conseil de douze anarchistes et anti-autoritaires.

Après une séance de légalisation des méthodes particulières de recherche utilisées dans le cadre de cette enquête (filatures, écoutes téléphoniques, placement de microphones dans un domicile, perquisitions en cachette, tentatives d'infiltration, placement de dispositifs de vidéo-surveillance devant des domiciles et à l'intérieur d'un domicile) en octobre 2015, le dossier est renvoyé devant la Chambre du Conseil.

La séance de cette Chambre est fixée pour le 10 mai 2016 et déterminera s'il y a lieu de confirmer la tenue d'un procès et, si oui, sous quelles accusations.

De son enquête, le Parquet Fédéral s'est efforcé de tirer pas moins de 29 inculpations individualisées. Neuf compagnons sont accusés d'appartenance à une organisation terroriste et de participation à des activités terroristes pendant des périodes plus ou moins longues. Trois d'entre eux sont en plus accusés d'en être les « dirigeants ».

Par ailleurs, trois autres personnes ayant été arrêtées dans la foulée d'une attaque contre le commissariat des Marolles sont quant à elles accusées d'appartenance à ce groupe terroriste pendant un jour, ainsi que des différentes inculpations se rapportant à cette attaque. Ça c'est pour l'accusation générale.

Celle-ci est ensuite complétée par des accusations plus spécifiques telles que participation à une manifestation sauvage devant le centre fermé 127bis à Steenokkerzeel (transformée en « tentative d'incendie volontaire » et d « 'infraction terroriste » par le parquet), préparation et participation à une attaque contre le commissariat de police dans les Marolles (qualifiée par le parquet d' « infraction terroriste »), coups et blessures sur des agents de police à plusieurs reprises, obstruction de la voie publique, dégradations diverses et variées, vols à l'étalage, incendie de voitures de gardiens de prison sur le parking de la prison de Ittre, incitation à commettre des infractions terroristes…

Il est à préciser que ces accusations spécifiques visent à chaque fois des compagnons spécifiques, c'est-à-dire que tout le monde n'est pas inculpé pour l'ensemble des faits reprochés.

En arrière-plan de cette enquête qui a duré plusieurs années et qui a produit pas moins de 32 cartons de paperasses, le Parquet Fédéral émet l'hypothèse qu'un « groupe anarchiste terroriste » serait actif, notamment à Bruxelles, et que les inculpés auraient « participé à » ou « favorisé » ces activités.

Il dresse par exemple une longue liste d'une 150-aine d'attaques, dont une bonne partie incendiaires, contre des structures de la domination, des commissariats, des tribunaux, des banques, des entreprises qui se font du beurre sur le dos de l'enfermement, des chantiers, des véhicules de diplomates, d'eurocrates et de fonctionnaires de l'OTAN, des antennes de téléphonie mobile,...

Toutes ces attaques ont eu lieu à Bruxelles et dans ses environs entre 2008 et 2013.

L'invention d'un groupe terroriste qui serait responsable de l'ensemble de ces faits (ne serait ce que par le fait de « les avoir rendus possibles ») permet de jolies pirouettes servant l'accusation : une bibliothèque devient un lieu de recrutement, des discussions deviennent des réunions clandestines, des tracts et des journaux de critique anarchiste deviennent des manuels de guérilla urbaine, des manifs et des rassemblements deviennent des appels au terrorisme, des liens affinitaires entre des personnes en lutte et l'auto-organisation qui peut en découler deviennent « un groupe terroriste structuré ».

L'invention d'un « groupe terroriste anarchiste » est bien évidemment une tentative assez maladroite de la part de l’État de réduire la subversion anti-autoritaire et révolutionnaire à l’œuvre d'un seul « groupe structuré ».

En tentant de mettre derrière les barreaux une poignée d'anarchistes qui dérangent, l’État cherche à décourager les réfractaires à passer à l'action directe contre ce qui nous opprime et exploite et d'imposer un silence absolu aux désirs, possibilités, réflexions et critiques qui s'affrontent à ce monde autoritaire.

Ce qui est renvoyé devant le tribunal, c'est donc toute une mosaïque de luttes, de révoltes, d'idées, d'actions directes, de critiques, d'imaginaires révolutionnaires, d'agitations qui ont, pendant des années, cherché à s'attaquer à la domination.

En cela, l'éventuel procès concerne non seulement les compagnons inculpés, mais aussi tout individu, tout anarchiste, tout révolutionnaire, tout réfractaire à l'ordre, tout insoumis à l'autorité qui ne veut pas rester les bras croisés devant l'exploitation et l'oppression.

Ce qui est visé, c'est la recherche de l'autonomie dans l'action, l'auto-organisation dans la lutte, l'action directe dans toute sa diversité, le choix de défendre et de diffuser des idées anarchistes et révolutionnaires, de participer ensemble avec d'autres révoltés à des combats auto-organisés et autonomes.

Et finalement, sans doute, une approche combative de l'anarchisme qui part de l'individu, de l'affinité, de l'informalité.

Il serait étrange de séparer la répression qui vise aujourd'hui quelques anarchistes et anti-autoritaires de l'ensemble de la répression qui cherche à mater (souvent préventivement) toute critique de l'ordre établi et la révolte.

A coups de « menaces terroristes », de crise de réfugiés, de lutte contre la criminalité et de guerres bien réelles, la répression étatique passe aujourd'hui à la vitesse supérieure.

Dans une période où les changements et les restructurations viennent toujours plus rapidement modifier les terrains de la conflictualité sociale, neutraliser ceux qui dérangent par leur pensée et leurs actes fait partie d'un ensemble qui cible les exploités et les opprimés : le durcissement des conditions de survie, la militarisation des frontières, l'imposition d'un contrôle technologique massif, la construction de nouveaux camps de détention,…

Se défendre contre ce coup répressif qui veut renvoyer des compagnons devant un tribunal sous des accusations de terrorisme, c'est défendre la possibilité et l'espace de l'agir anarchiste et anti-autoritaire.

Et, par la solidarité avec les compagnons inculpés, faire face à la répression étatique qui vise à paralyser toute action subversive.

Si se battre pour la liberté est un crime, l'innocence serait vraiment le pire de tout.

Avril 2016

***
Plus d’infos et contact...

La Lime
Caisse de solidarité bruxelloise
lalime@riseup.net
http://lalime.noblogs.org
Réunion chaque premier lundi du mois à 19h30 à Acrata

Acrata
bibliothèque anarchiste
acrata@post.com
https://acratabxl.wordpress.com/
Rue de la Grande Ile 32 - Bruxelles

http://clap33.over-blog.com/2016/04/bel ... crime.html
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Re: la justice fait payer le mouvement social en silence (?)

Messagede Pïérô » 18 Avr 2016, 00:44

Poitiers, lundi 18 avril 2016

Soutenez Katia Lipovoï et le collectif des habitant-e-s de Beaulieu

Suite à son interpellation musclée pendant la manifestation contre l'abattage des arbres Beaulieu, Katia Lipovoï est convoquée devant le procureur pour une composition pénale.
Katia est accusée de violence envers les forces de l'ordre et attend sa condamnation.

N'hésitez pas à venir soutenir Katia le lundi 18 avril à 11H devant le palais de Justice.

La pétition est toujours disponible à signature !
https://www.change.org/p/collectif-des- ... ntre-katia

Un site de récolte de dons a été ouvert :
https://www.leetchi.com/c/solidarite-de-katia-lipovoi

Vous pouvez contacter l'adresse : sauvons.nos.arbres@gmail.com
Et toujours la page facebook : https://www.facebook.com/SolidariteVigi ... eaulieu86/
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Re: la justice fait payer le mouvement social en silence (?)

Messagede bipbip » 18 Avr 2016, 11:37

Lyon

Solidarité face à la répression

Suite à l’arrestation d’un camarade le 9 avril dernier lors d’une manifestation contre la loi travail et à sa condamnation à 1 mois ferme avec mandat de dépôt (+ 1900 euros d’amendes), la Coordination des Groupes Anarchistes Lyon met en place la solidarité en organisant une soirée de soutien le samedi 23 avril et en appelant à la solidarité.

Solidarité face à la répression : soutien à notre camarade condamné !

Comme chaque fois que les exploité.e.s s’organisent pour lutter et faire face à la dictature patronale, la répression s’abat contre les manifestantes et manifestants qui se mobilisent contre la loi travail.
L’État joue ainsi son rôle de défense de la bourgeoisie : la police réprime, et la justice termine le boulot en condamnant les manifestant.e.s interpellé.e.s : les peines de prison ferme, sursis et amendes pleuvent pour intimider le mouvement social.

Face à cette répression, nous ne devons pas laisser nos camarades interpellé.e.s isolé.e.s.!

Organisons la solidarité :
- Collectons de l’argent pour soutenir nos camarades.
- Organisons collectivement la défense en étant présent.e.s au tribunal.
- Soutenons les personnes incarcéré.e.s en leur écrivant, les visitant, en leur envoyant des messages...


Soirée de soutien le 23 avril et appel à solidarité !

La Coordination des Groupes Anarchistes Lyon organise une soirée de soutien au camarade (condamné à 1 mois de prison ferme et 1900 euros d’amendes) le samedi 23 avril à partir de 20h à la librairie la Plume Noire.
Au programme : bouffe, discussion et concerts à prix libre en soutien à notre camarade.
(le nom des groupes sera confirmé sous quelques jours et l’article sera mis à jour)

Pour ceux et celles qui ne pourront être là le samedi 23 avril mais qui souhaitent participer à la solidarité, vous pouvez :
- passer à la Plume Noire lors des permanences (mercredi 17h-19h et samedi 15h-19h) où une caisse de solidarité est mise en place.
- envoyer un chèque à l’ordre de "Association FA" en stipulant au dos (solidarité face à la répression) à la Plume Noire 8 rue Diderot 69001 Lyon.
- nous envoyer un mail à groupe-lyon@c-g-a.org si vous voulez effectuer un virement.

L’argent récolté sera remis au camarade et à sa famille pour payer les amendes et le reste servira à d’autres victimes de la répression policière et judiciaire.

Pour rappel, il existe plusieurs possibilité de communiquer et d’aider les personnes incarcérées/arrêtées, et notamment :
- en se servant de l’excellent "Guide à l’usage des personnes proches de personnes incarcérée"
- en envoyant des messages via l’émission de radio "La petite cuillère… pierre par pierre…" les jeudis soirs sur Radio Canut.
- en soutenant la caisse de solidarité

On vous donne donc rendez-vous le samedi 23 avril à la Plume Noire à partir de 20h pour une soirée de solidarité !

https://rebellyon.info/Solidarite-face- ... en-a-16191


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Re: la justice fait payer le mouvement social en silence (?)

Messagede bipbip » 20 Avr 2016, 00:04

Rennes vendredi 22 avril 2016

Rassemblement de soutien aux manifestants qui seront jugés le 22 avril.
13h30 devant la Cité judiciaire à Rennes

Lors des manifestations des 31 mars et 9 avril :

- près de 1000 grenades lacrymogènes lancées contre tous les manifestants et même les passants, sans distinction, pour protéger la « zone verte » du centre ville de toute intrusion de manifestants,

- usage immodéré de tirs de flash ball, souvent en-dehors de règles d’utilisation, de grenades assourdissantes,

- des interpellations souvent sans rapport avec un quelconque délit. Le tiers des interpellations en France le 9 avril ont eu lieu à Rennes,

- des motifs d’inculpations stéréotypés qui ne prennent même pas la peine de la crédibilité ou font penser à des motifs que ne renierait pas un état totalitaire : « participation à attroupement armé » !

- des informations fausses données à la presse. Par exemple : « un manifestant de 61 ans interpellé avec des billes d’acier dans la poche » (site OF du 31 mars),

- des gardes à vue prolongées jusqu’à 48 heures sans rapport avec les nécessités de l’enquête,

- des tabassages en règle de manifestants qui ont eu le tort de se trouver sur le chemin des forces de l’ordre,

- le déni insupportable de la préfecture sur le nombre de manifestants blessés,

- un discours manipulatoire de cette même préfecture, totalement déconnecté de la réalité, destiné à faire peur aux habitants de Rennes mais surtout destiné à nier la réalité et les causes du mouvement social et l’exaspération des manifestants.

Solidaires 35 appelle les autorités de l’état et la majorité politique à prendre la seule décision capable de ramener le calme : l’abandon définitif et sans délai de la loi « El Khomri ».

Solidaires 35 appelle également à un large rassemblement de soutien aux manifestants qui seront jugés le 22 avril.

http://rennes-info.org/Rassemblement-de ... n-aux,7947
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Re: la justice fait payer le mouvement social en silence (?)

Messagede bipbip » 22 Avr 2016, 11:49

Bordeaux : des syndicalistes de Ford visés par des plaintes pour dégradation

Deux syndicalistes étaient entendus par la police pour répondre de dégradations sur des véhicules de la marque au Mondial de l'automobile. Philippe Poutou est convoqué demain mercredi

... http://www.sudouest.fr/2016/04/19/borde ... 9-2774.php
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Re: la justice fait payer le mouvement social en silence (?)

Messagede bipbip » 22 Avr 2016, 12:14

[URGENT] 13h à Lille : rassemblement de soutien aux camarades poursuivis

Rassemblement de soutien lors de la comparution immédiate des 2 militants arrêtés sans raison lors de l’attaque du local de la CNT par la police.

Rendez-vous aujourd’hui vendredi 22 avril à 13h devant le tribunal situé avenue du Peuple Belge à Lille.

Ce mercredi, après la manifestation lilloise contre la loi travail, la police a assiégé puis saccagé le local du syndicat CNT situé rue d’Arras. Des agents en ont également profité pour effectuer une fouille 100% illégale des documents et dossiers archivés par le syndicat. Les vidéos, photos et récits de cette intimidation aux accents dictatoriaux sont impressionnants.

Bien obligée d’essayer de jusitifer son opération démentielle, la police a embarqué deux militants choisis aux hasards parmis la dizaine de personnes qui furent retenues dans le local.

Ces 2 personnes n’ont commis absolument aucun acte répréhensible – ni au cours de l’intervention rue d’Arras, ni au cours de la manifestation. Mais l’État veut écraser par les coups, les amendes et la prison ceux qui – aujourd’hui – ont décidé de relever la tête contre les trahisons du Parti « Socialiste », ceux qui se battent pour une meilleure répartition des richesses, ceux à qui subir toute leur vie la précarité pour remplir les poches des patrons ne convient pas.

Alors l’État invente des histoires : ces 2 personnes « formellement identifiées » ont d’abord été accusées d’avoir cassé une vitre dans le centre ville lors de la manifestation. Mais de nombreuses photos et vidéos montrant que ces militants n’ont rien à voir la dedans, le roman policier fût réécrit. Ils auraient maintenant agressé des agents rue d’Arras. Malheureusement des voisins ont filmé l’intervention policière, et les seuls agresseurs portent un uniforme… Donc la police – tel un petit délinquant – change encore une fois sa version des faits : ces 2 personnes – toujours « formellement identifiées » – auraient attaqué à elles seules une brigade de 5 policiers suréquipés dans le centre ville…

Les médias (La Voix du Nord, France 3), à l’exception notable de Libération, ont relayé sans broncher (et sans vérifier) la version de la préfecture, n’hésitant pas à éditer leurs articles pour coller à la dernière version policière et effacer les traces de manipulation…

Dans le même temps, Facebook (probablement sur demande de la police) a supprimé la page de l’Action Antifasciste NP2C qui a relayé en direct les violences policières commises rue d’Arras. Comme ça les choses sont claires : si vous dénoncez les mensonges de la police, c’est la censure qui vous attend !

Ne laissons pas faire, venez nombreux, à 13h, devant le tribunal avenue du Peuple Belge.
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Re: la justice fait payer le mouvement social en silence (?)

Messagede bipbip » 23 Avr 2016, 14:04

Metz le mardi 26 avril 2016

Les coupables ne sont pas les manifestants

retrait de la loi travail

Communiqué de Solidaires Moselle

Le 17 mars, dans le cadre de la mobilisation contre le projet de loi de casse du Code du Travail, les étudiants messins se réunissaient et débattaient de leurs revendications en Assemblée Générale sur le campus de l’Université de l’île du Saulcy avant de faire le tour des amphithéâtres.
Ils décidaient l’organisation d’un sit in pacifique pendant une petite heure sur le pont de l’île du Saulcy menant au campus universitaire. C’est au moment de sa dissolution que la police a chargé, interpellant cinq des manifestants dont un a été blessé à cette occasion et deux sont poursuivis devant les tribunaux.

Depuis le début du mouvement, la violence et les provocations policières ne cessent de s’amplifier. Les témoignages affluent de toute la France démontrant la nervosité du gouvernement face à la contestation de sa loi Travail et plus généralement sa politique de casse des conquêtes et garanties des salarié-e-s. Les agressions sont particulièrement systématiques et violentes envers les jeunes.

Le ministre de l’intérieur ne peut pas se contenter de se montrer offusqué devant les caméras de la violence d’un CRS pris sur le fait de tabassage de manifestant en oubliant tous les autres actes d’une répression policière qui a manifestement pour consigne d’intimider le mouvement social.

Solidaires Moselle dénonce la provocation policière et demande la levée des charges et l’absence de toute poursuite à l’encontre des militants interpellés. Le gouvernement, conscient de sa faiblesse dans l’opinion et du rejet de son projet, tente la désinformation et l’intimidation policière. C’est inacceptable et dénote le refus d’entendre démocratiquement le rejet très largement majoritaire dans la population d’une politique de régression sociale.

Une délégation de Solidaires Moselle sera présente lors du rassemblement devant le tribunal de Metz le mardi 26 avril à partir de 12h, pour accompagner et soutenir Yann et Denis, interpellés lors du rassemblement sur le pont du Saulcy et dont le procès a été décalé à ce 26 avril à 14h.

Metz le 21 avril 2016.

http://www.solidaires.org/Les-coupables ... nifestants
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Re: la justice fait payer le mouvement social en silence (?)

Messagede bipbip » 28 Avr 2016, 13:33

Manifestants condamnés le 22 avril 2016 à Rennes. Tous innocents mais Tous condamnés !

Le 22 avril, 9 manifestants interpellés les 31 mars et 9 avril étaient convoqués au tribunal correctionnel de Rennes. Ils faisaient l’objet pour la plupart d’accusations identiques et stéréotypées : Participation à attroupement armé et jets de projectiles sur les forces de l’ordre. Un autre était accusé de rébellion après avoir été interpellé parce qu’il filmait la manifestation et les forces de l’ordre.

Une relaxe pour le seul inculpé qui n’avait pas de témoignage de policier contre lui.
6 condamnations à 6 mois avec sursis et 210 heures de TIG
1 condamnation à 2 mois fermes et 4 mois avec sursis pour un inculpé qui ne voulait pas faire de TIG puisqu’il estimait ne pas être coupable.
1 condamnation à 3 mois avec sursis et 105 heures de TIG : le jeune interpellé parce qu’il filmait la manifestation.
Auxquelles s’ajoutent des amendes et indemnités et une interdiction totalement surréaliste de port d’arme pendant 2 ou 5 ans.

Nous avons assisté à une parodie de justice. Les accusations étaient étayées par les seules déclarations d’agent des forces de l’ordre. Aucune preuve formelle n’est venue apporter du crédit à l’accusation. Le juge a systématiquement balayé tout ce qui venait contredire les accusations.

Une phrase résume la teneur du procès. Elle a été tenue par l’avocat des parties civiles : « ce est pas parce que personne n’a vu monsieur X lancer des projectiles qu’il ne l’a pas fait. »

Cette scandaleuse argumentation de l’accusation qui prétend se passer de preuve a été reprise et assumée par le juge et le procureur. D’autant plus que les gardes mobiles ont filmé sans discontinuer la manifestation, rue Jean Jaurès.

Ce dernier ne s’est pas embarrassé de l’absence de preuves pour faire des réquisitions sidérantes : des peines de prison ferme, la remise au goût du jour de la peine de bannissement : interdiction aux accusés de pénétrer dans le centre ville de Rennes pendant 2ans, des dommages et intérêts pour préjudice moral aux policiers qui ont admis n’avoir été atteints par aucun projectile.

Le message adressé au mouvement social est clairement politique. Le pouvoir est prêt à condamner n’importe quel participant aux manifestations sans s’embarrasser d’apporter la preuve d’une culpabilité. C’est aussi une pression, en complément du comportement très agressif des policiers, pour inciter les participants aux manifestations à rester chez eux et tenter de casser la dynamique de la mobilisation.

La partialité de cette justice est établie. La Justice est elle encore indépendante ou aux ordres ? Les états doivent protéger le droit de manifester dans les lieux publics et prendre les mesures nécessaires afin d’assurer la jouissance effective de ce droit. (article 11-CEDH)

Sud Santé sociaux 35 demande un traitement objectif, équilibré et exact.

SudSantésociaux 35 renouvelle son soutien inconditionnel à tous les condamnés et encourage tous les manifestants de ne pas se laisser intimider. Nous appelons à amplifier le mouvement contre la loi Travail jusqu’au retrait définitif du projet par une participation massive et pacifique aux manifestations à venir du 28 avril, du 1er Mai et du 3 Mai 2016.

Monsieur Adam Eric
Secrétaire départemental
Sud Santé Sociaux 35
Fait le 27 Avril 2016 à Rennes

http://rennes-info.org/Manifestants-con ... e-22-avril
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Re: la justice fait payer le mouvement social en silence (?)

Messagede bipbip » 03 Mai 2016, 00:02

Répression contre 47 lycéen-nes du 92 : rassemblement TGI mardi 3 mai

La mobilisation de soutien aux 47 lycéen-ne-s du 92 continue !

47 lycéen-ne-s du 92 étaient convoqué-e-s ce lundi matin dès la rentrée à la Sûreté Territoriale de Nanterre suite à leur mobilisation contre la loi El Khomri avant les vacances scolaires.
On a la confirmation qu’alors même que 13 d’entre eux se sont présentés de leur plein gré ce matin, les 13 ont été immédiatement placés en garde à vue et y sont toujours ! C’est évidemment une grave entrave au droit des élèves et de leur famille (plusieurs d’entre eux sont mineurs) d’assurer et de préparer leur défense dans des conditions convenables d’autant plus que le seul motif de leur convocation était « Affaire vous concernant » ...

Malgré le rassemblement d’une centaine de personnes (parents, lycéen-ne-s, étudiant-e-s, intermittent-e-s, syndicalistes enseignants...) en urgence lundi soir à 17h, ils passent la nuit en garde à vue et seront déféré-e-s devant le parquet demain matin. Pour exiger leur libération et l’abandon de toute poursuite, soyons encore plus nombreux mardi 3 mai partir de 9h devant le TGI de Nanterre (6 rue Pablo Neruda 92000 Nanterre, RER A Nanterre Préfecture).

https://paris-luttes.info/repression-co ... es-du-5562
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Re: la justice fait payer le mouvement social en silence (?)

Messagede bipbip » 05 Mai 2016, 17:36

Clermont-Ferrand : liberté pour Antoine

Antoine, un camarade brancardier de Vichy, militant de la CARA (Cellule Antifasciste Révolutionnaire d’Auvergne) et militant à la CGT, a été placé en détention provisoire après avoir refusé la comparution immédiate. Il avait participé à l’occupation du Conseil municipal de Clermont-Ferrand vendredi 29 avril dernier. Lors de cette action, à l’appel de Bianchi, maire PS, les flics avaient évacué la salle à coups de matraques, de gazeuses et de taser. Marc Fernandez, chef de toute la police du Puy de Dôme, dirigeait ses troupes. En première ligne dans la répression, il s’est pris une enceinte en pleine tête dans la cohue. Les flics se jettent alors sur notre camarade et l’arrêtent.

Au procès qui a eu lieu ce lundi 2 mai, notre camarade a refusé la comparution immédiate. Mais le procès est politique. La justice veut faire des exemples de celles et ceux qui refusent de baisser la tête. Quel que soit sa situation ou les arguments de l’avocat, il est puni pour son engagement révolutionnaire. Il est placé en détention provisoire jusqu’à son procès le 26 mai prochain.

Les violences policières de vendredi dernier et la répression qui s’accumule à Clermont (trois procès à venir, les 10 et 23 mai et le 7 juin) montre bien que la justice n’est pas aveugle comme veut bien nous faire croire le mythe républicain mais qu’elle touche principalement les couches les plus pauvres de la population et les révolutionnaires. C’est ça la justice de classe : « file bien droit, tête baissée, et si tu la ramènes, tu sais ce qu’il t’attend ». Mais comme nous l’avons déjà dit et répété, nous ne nous laisserons pas intimider. Ils peuvent bien essayer de « faire des exemples », ce n’est pas ça qui fera tomber notre détermination, bien au contraire !

Nous appelons à une manifestation
ce samedi 7 mai à 14h, place Delille, à Clermont-Ferrand


Face à la répression, rendons coup pour coup !
Liberté pour Antoine ! Arrêt des poursuites !

Cellule Antifasciste Révolutionnaire d’Auvergne

PS : Nous remercions toutes les initiatives déjà lancées pour la solidarité et appelons à les multiplier.

https://rebellyon.info/Clermont-Ferrand ... oine-16349
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Re: la justice fait payer le mouvement social en silence (?)

Messagede bipbip » 06 Mai 2016, 12:18

Communiqué de l’Observatoire de la répression et de la discrimination syndicale

La répression anti-syndicale prend un nouveau tournant

Avec l’arrestation le 28 avril dernier de Nicolas P., cheminot et syndicaliste de Sud-Rail Solidaires, et de Nicolas Jounin, sociologue à et syndiqué CGT, la répression gouvernementale contre les syndicalistes a franchi une nouvelle étape. Leur interpellation s’est faite à l’issue d’une action, qui relevait pourtant d’une mobilisation classique de blocage de l’outil de travail (l’entrée du port de marchandises de Gennevilliers) et s’inscrivait dans le cadre de la journée de grève et de mobilisations pacifiques contre la loi travail. C’est au cours d’une intervention policière que ces deux syndicalistes ont été arrêtés, placés en garde à vue et déférés devant le tribunal de Bobigny. Ils sont aujourd’hui placés sous contrôle judiciaire jusqu’au 6 octobre 2016, date prévue pour le procès.

Après s’être abattue essentiellement sur les lycéen-ne-s et les étudiant-e-s, la répression policière dans le cadre du mouvement contre la Loi Travail s’étend aujourd’hui aux syndicalistes. Elle vient confirmer la tendance à la criminalisation de l’action syndicale déjà illustrée, entre autres, par le cas des Goodyear, La poste ou Air France.

La crainte d’une possible liaison entre le mouvement des jeunes et celui des salariés en est certainement à l’origine. On assiste au total à une accentuation des moyens de répression contre le mouvement social et syndical à un niveau jamais atteint ces dernières années : inculpation de près de 50 lycéens dans le 92, de syndicalistes dans le 93, garde à vue de nombreux syndicalistes partout en France (cheminots de Villeneuve St Georges, dirigeant CGT-RATP arrêté le 28 avril à la Nation), mise à sac d’un local syndical à Lille, tirs de flashball contre les militants et la camionnette de Solidaires à Marseille, sans compter les violences policières qui s’exercent contre les personnes mobilisées dans le cadre des « Nuits debout » qui ont atteint leur paroxysme le 1er mai.

C’est pourquoi nous condamnons fermement l’ensemble de ces mesures qui visent à bâillonner le mouvement syndical et avec lui l’ensemble du mouvement social. Non les syndicalistes et les jeunes ne sont pas des criminels : ils ne font que s’opposer par des voies démocratiques aux mesures de régressions sociales que le gouvernement veut imposer par la force. Nous exigeons l’abandon des poursuites judiciaires engagées envers l’ensemble des syndicalistes et des jeunes mis en cause dans le cadre des mobilisations contre la loi Travail.

Une riposte unitaire pour affirmer le droit démocratique à débattre et manifester est nécessaire. L’Observatoire de la répression et de la discrimination syndicales est disponible pour y participer. C’est dans cet esprit qu’il sera présent à la réunion du 4 mai convoqué par les initiateurs de l’appel « Un pouvoir qui matraque la jeunesse est faible et méprisable ».

Dans le cadre de notre travail de recension, d’analyse et de publicisation des faits de répression et d’entrave aux libertés syndicales, nous appelons toutes les structures syndicales à nous faire connaître les cas de répression dont elles ont connaissance et faire remonter ces informations à l’adresse suivante : contact@observatoire-repression-syndicale.org

http://www.solidaires.org/La-repression ... u-tournant
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