la justice fait payer le mouvement social en silence (?)...

Re: la justice fait payer le mouvement social en silence (?)

Messagede bipbip » 14 Jan 2016, 16:32

Sarlat : un militant écologiste au tribunal pour avoir insulté le préfet

Claude Helion avait lancé une phrase malheureuse lors d'un rassemblement de militants écologistes à Sarlat

l était convoqué au tribunal d'instance de Sarlat mardi, à 14h30. Claude Helion, militant Front de gauche bien connu sur le secteur, s'est retrouvé sous le coup de poursuites judiciaires pour une phrase malheureuse : « Le préfet, c'est un c…d ! »

Cette phrase, ce retraité de Grives l'a prononcé dimanche 29 novembre sur la place de la Petite-Rigaudie à Sarlat, alors qu'il participait à un rassemblement de militants écologistes en raison de l'ouverture de la COP21 à Paris.

Ce jour-là, par arrêté du préfet de la Dordogne, toute manifestation avait été interdite : c'était le temps de l'état d'urgence suite aux attentats de Paris. Les gendarmes sont donc intervenus et ont demandé aux quelques personnes, qui arrivaient au compte-goutte sur la place, de se disperser.

... http://www.sudouest.fr/2016/01/12/sarla ... 7-2147.php
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Re: la justice fait payer le mouvement social en silence (?)

Messagede bipbip » 31 Jan 2016, 17:04

Amiens, vendredi 5 février 2016

Rassemblement et concert de soutien face à répression.

Militant syndical et désobéissant, j'ai participé à un rassemblement d'une quarantaine de personnes contre la politique menée par Manuel Valls lors de la venue de ce dernier le 30 juillet à Amiens. Le premier ministre venait signer le contrat de projet Etat-Région au siège du conseil régional de Picardie, l'occasion de l'approcher pour lui signifier tout le bien de sa politique générale d'austérité et sécuritaire. Un dispositif impressionnant de sécurité (gardes mobiles, canon à eau, etc.) était déployé sur Amiens et la totalité des effectifs de la Brigade Anti Criminalité de la Somme avait pour mission de repousser tout ce qui s'apparentait à un « opposant » à plus de 100 mètres du conseil régional.

Je ne suis malheureusement pas parvenu à rester calme face aux provocations policières, au tutoiement instantané et aux insultes répétées. J'ai donc été embarqué après quelques clés de bras et un étranglement dans les règles de l'art… puis placé 19 heures en garde à vue pour outrage et rébellion (https://www.youtube.com/watch?v=keu0rAuGCq0). Je suis tombé dans leur piège mais je refuse leurs règles du jeu.

Je précise que d'autres militants qui ont réussi à ne pas rentrer dans la provocation des forces de l'ordre ont également été malmenés (preuve à l'appui sur la vidéo)

Je passe en procès le vendredi 5/02/2016 à 8h30 à la chambre n°105 du TGI d'Amiens pour outrage et rébellion ayant refusé la conciliation pénale que l'officier de police judiciaire me proposait (150 € d'amende et stage de citoyenneté - ça ne s'invente pas !). Passant outre l'état d'urgence, avec d'autres militant-es, nous appelons à un rassemblement de soutien à partir de 8h devant le tribunal et nous vous invitons à venir nombreux à l'audience !

Laurent Gayral



Concerts de soutien :
- L'arène humaine et les pétards de zeus à la tavern electrik le vendredi 5 février à partir de 20h30

http://picardie.demosphere.eu/rv/591
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Re: la justice fait payer le mouvement social en silence (?)

Messagede Pïérô » 02 Fév 2016, 02:43

Paris, mercredi 3 février 2016

Appel à la mobilisation pour A., membre de l’Action Antifasciste Paris-Banlieue

Mobilisons nous pour soutenir notre camarade inculpé dans le cadre des politiques répressives de l’état d’urgence, rendez-vous mercredi 3 février 13h30 !

Le 22 novembre dernier, une manifestation en soutien aux migrant-e-s était organisée a Paris. Interdite par la préfecture de police sous prétexte d’état d’urgence quelques jours avant, elle avait finalement pu avoir lieu grâce a la mobilisation de centaines de personnes.

Quelques jours plus tard, plusieurs dizaines de militant-e-s étaient convoqué-e-s dans un commissariat parisien. Si certain-e-s s’en sont fort heureusement sorti-e-s sans le moindre problème, A., membre de l’Action Antifasciste Paris-Banlieue, a lui été inculpé pour « participation a une manifestation interdite » et « violences sur agent ». Des accusations bidons, de l’aveu même de plusieurs policiers.

Depuis des années l’état français et la répression prennent pour cible de nombreuses personnes en raison de leur militantisme antifasciste, anticapitaliste, écologiste, syndicaliste ou tout simplement parce qu’ils habitent dans le mauvais quartier, ont la mauvaise couleur de peau ou pratiquent la mauvaise religion.

Parce que la solidarité est notre principale force, nous vous donnons rendez-vous le mercredi 3 février a 13h30 au tribunal de grande instance de Paris (23ème chambre/2) pour soutenir A.

Action Antifasciste Paris Banlieue

https://paris-luttes.info/appel-a-la-mo ... our-a-4818
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Re: la justice fait payer le mouvement social en silence (?)

Messagede bipbip » 13 Fév 2016, 13:51

Rennes, samedi 13 février

Journées de soutien aux incarcérés du 6 Février

Samedi , à partir de 15h, l'Élaboratoire organise des journées de soutien avec spectacles, concerts, expos et discussions dont tous les bénéfices seront reversés aux incarcérés de samedi dernier.

L'Elaboratoire, 48 Bd Villebois-Mareuil, Rennes

Image

Samedi 6 février, a eu lieu à Rennes, le « Karnaval pour la ZAD de Notre Dame des Landes et contre l'Etat d'urgence ». La période de mardi gras a permis de rassembler les anti-aéroport autour d'un grand repas devant le parlement de Bretagne, suivi d'un défilé masqué dans les rues du centre ville. Le but de cette journée était d'interpeller l'opinion publique à un moment crucial pour la ZAD suite aux récentes décisions d'expulsion.

Le collectif Elaboratoire a ouvert ses ateliers au opposants à l'aéroport, afin de construire les chars pour le défilé. Une chose est évidente pour nous : c'est à travers des processus créatifs que nous pourrons soutenir nos idées ! Cette semaine des artistes ont travaillé ensemble sur plusieurs chars dans notre lieu de création ouvert à toutes et tous. Pour animer le carnaval, de nombreux instruments sont venus avec leurs musiciens aux pieds des chars que plusieurs membres de notre collectif ont aidé à acheminer au Parlement. Les chars ont quitté nos lieux vers 12h. Tracté manuellement, un premier convoi a donné lieu à un petit défilé très coloré, dans une bonne humeur, entre la plaine de Baud et le Parlement où étaient installés une cuisine autogérée et un bar ambulant.

Les chars placés devant le parlement illustraient les différentes revendications tandis qu'au micro plusieurs personnes ont pris la parole à tour de rôle pendant 2h. Les discours étaient clairement opposés aux violences gratuites. Après cela, le cortège s'est élancé dans les rues de Rennes pour y exprimer avec détermination la joie d'être ensemble en dansant et en chantant.

Une fois le convoi arrivé au niveau de République, la police a ordonné la dispersion de la manifestation. Le cortège a été gazé en plusieurs endroits et les manifestants pressés vers Charles de Gaulle. Le char des enfants, situé en fin de défilé, s'est retrouvé isolé par les CRS 50 m derrière les scènes de heurts avec les policiers : seules les quelques personnes présentes autour de ce char ont eu la possibilité de rejoindre dans le calme la place du Parlement, où les enfants ont passé un bon moment au soleil à jouer avec leurs parents dans la paille. Ils n'ont à aucun moment assisté aux scènes de violence, ni « servi de boucliers » comme il a été dit lors du procès du lundi 8 février.

Mais revenons à nos carnavaliers encore en liberté...

L'intervention de la police sur le reste du cortège a été fulgurante et brutale. Les carnavaliers se sont retrouvés dispersés dans la panique à cause des gaz et des charges. Au cours des mouvements de foule ont eu lieu de nombreux événements inquiétants. Un membre de l'association engagé dans des actions artistiques, qui a participé à la construction des chars ainsi qu'à leur transport et entretien, a été arrêté. Sa condamnation à 2 mois de prison ferme pour violence sur un représentant de l'ordre avec mandat de dépôt est injuste et injustifiable ! Depuis le procès, plusieurs médias tentent de le faire passer pour un SDF paumé, sans attaches et violent. C'est faux, voilà trois ans qu'il vit ici et nous le connaissons bien. Ses créations artistiques et artisanales peuvent le prouver.

Notre ami, dans sa démarche de revendiquer ses convictions de manière artistique, poussait le char qui portait la marionnette de M.Valls du début du cortège jusqu'au moment de son arrestation.

Il est passé en comparution immédiate, ce lundi 8 Février. Le policier qui a procédé à l'arrestation, dans la description de l'interpellation, déclare avoir fait à R. un « kick à l'abdomen » et l'accuse d'avoir pris sa jambe pour le faire tomber. Pour sa défense, R. répond qu'il a simplement poussé le pied, par réflexe, pour se protéger. POURQUOI, aujourd'hui en France, une interpellation débute-t-elle par un geste aussi violent ?? Une des 2 autres personnes incarcérées témoigne qu'une fois dans la voiture de police, R. s'est fait attraper par les cheveux et percuter la tête à plusieurs reprises contre la vitre de la voiture par une personne censée protéger la population. Au tribunal tout le monde a pu remarquer ses hématomes.

L'attitude de la police était totalement disproportionnée ! Toute la panoplie des armes anti-émeutes a été utilisée, y compris des grenades proches de celles responsables de la mort de Rémi Fraisse, il y a un an sur la ZAD du Testet.

Face à tout cela, nous ne pouvons qu'être solidaires avec les comités d'organisation dans leur démarche d'interpellation par l'art, ainsi qu'avec les personnes condamnées lundi soir, sur lesquelles la colère des élus, préfets, juge et autres s'est injustement concentrée. Les violences envers les policiers reprochées aux condamnés sont inexistantes. Lors du procès, aucune dégradation n'a été attribuée aux manifestants incarcérés. Ils n'ont pas été jugés par rapport aux dégradations commises dans la ville.

Nous sommes là pour interpeller par l'Art et le Rire, surtout quand les représentants de l'ordre utilisent la peur et les larmes pour nous diviser.

L'Élaboratoire ouvre ses portes à de nombreuses personnes, associations et collectifs qui veulent créer quelque chose de leurs mains, de leur tête, voire des deux. Nous défendons des valeurs d'autogestion et de respect des autres à travers de nombreux événements, expositions, concerts, spectacles et autres curiosités culturelles. Nous invitons donc toutes/tous celles et ceux qui le souhaitent à passer le seuil de notre lieu pour discuter, échanger et créer dans nos locaux.

Venez partager un moment de vie, de rire et d'émerveillement car c'est en partageant cela, à force, que nous construirons le monde que nous pensons être juste. Pour nous, c'est ça, « Vivre en Intelligence »

http://rennes-info.org/Communique-de-l-Elaboratoire-a
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Re: la justice fait payer le mouvement social en silence (?)

Messagede Pïérô » 17 Fév 2016, 22:17

Paris, vendredi 19 fevrier 2016

Soirée de solidarité avec les luttes des migrant-e-s et les inculpé-e-s du 23 janvier à Calais

Image

Face à la répression, à la militarisation des frontières, aux violences policières et aux procédures judiciaires racistes on est tou-te-s No Borders !

Plus de 3 000 personnes ont participé à la journée de lutte du samedi 23 janvier à Calais. La manifestation, partie de la « jungle » pour arriver à la Place d’Arme, a ensuite continué sa route en se rendant au port de Calais au cri de « UK, UK ! NO JUNGLE, NO JUNGLE ! ». Le cortège a franchi les grillages du port et, malgré les tentatives des flics d’empêcher l’accès aux ferry, une centaine de migrant-e-s ont réussi à en occuper un pendant trois heures.
Le soir une trentaine de personnes ont été arrêtées, beaucoup ont été placées au CRA de Coquelle et relâchées à fur et à mesure. D’autres ont èté placés en garde à vue, dans ce groupe trois ressortissantes italiennes ont été transférées au CRA de Lesquin (Lille) avec une menace d’OQTF à la fin de leur garde à vue. Elles ont été libérées au bout de trois jours et l’OQTF retirée par le préfet. Au finale ce sont 8 personnes qui, après être passées en comparution immédiate, attendent le procès du 22 février : six migrants en prison, et deux français sous contrôle judiciaire.

Couper et plier un bout de grillage, occuper un bateau, envahir un port, resister, se révolter n’est pas violent. La violence, elle est dans la répression des luttes des migrante-e-s, les peines disproportionnées, le traitement discriminatoire de la police et de la justice entre migrants, français-e-s et ressortissant-e-s éuropéen-ne-s, la stigmatisation des migrant-e-s en lutte et des noborders faite par les médias mainstream. Dans les jets de lacrymogène qui frappent la « jungle » en pleine nuit, dans les charges de la police, dans la considération et le traitement des êtres humains comme « illégaux », dans la criminalisation de celles et ceux qui fuient des guerres dont les Etats Occidentaux sont responsables, dans les contrôles aux frontières, dans le racisme d’Etat qui dernièrement trouve sa pleine démonstration avec les mesures de l’état d’urgence et la déchéance de nationalité, dans les lois discriminatoires dont la France-Pays-Des-Droits-De-L’Homme est spécialiste.

La criminalisation des luttes des migrant-e-s opérée par l’état et les médias s’inscrit dans une stratégie de fracturation et de désolidarisation qui essaye de cibler des boucs émissaires : face à la répression, à la militarisation des frontières, aux violences policières et aux procédures judiciaires racistes on est tou-te-s No Borders !

Pas un pas en arrière !
Refugees Welcome, No Borders No Nations, Tou-te-s libres !

RDV à Paris le 19 février pour une soirée de solidarité aux luttes des migrant-e-s et aux inculpé-é-s du 23 janvier !

RDV à la manifestation de solidarité aux inculpé-é-s du 23 janvier, départ de Belleville à 16h00 !

RDV au Tribunal de Boulogne-sur-Mer le lundi 22 février à 14h00 pour soutenir les copains encore privés de leurs libertés !

PROGRAMME

VENDREDI 19 FEVRIER
CNT, 33 Rue des Vignoles
Paris 75020, M2 Avron

18h00
EXPOSITION PHOTO
sur Calais et la Chapelle
VIDEOPROJECTIONS
sur les luttes de migrant-e-s, la condition des migrant-e-s, les CRA
INFOKIOSQUE

19h00
DISCUSSIONS

20h00
BOUFFE VEGETARIENNE
à prix libre

21h00
MUSIQUE
Flouka
Abou Smith
Sitou Koudadje
Open Mic
DJ set
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Re: la justice fait payer le mouvement social en silence (?)

Messagede bipbip » 21 Fév 2016, 14:17

Procès des manifestant-e-s arrêté-e-s le 23 janvier 2016

Pour soutenir les inculpé-e-s, rendez-vous lundi 22 février à 13h30 au tribunal de Boulogne-sur-Mer à l’appel du collectif « Migrants Welcome » (cf. appel au format pdf : http://www.cnt-f.org/59-62/wp-content/u ... v-2016.pdf).

http://www.cnt-f.org/59-62/infos-sur-la ... -a-calais/
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Re: la justice fait payer le mouvement social en silence (?)

Messagede bipbip » 23 Fév 2016, 03:42

Nantes et Saint-Denis, 23 et 24 février 2016

Mobilisation en soutien aux escargot-es du périph'

Suite aux blocages ou ralentissements du périphérique et des routes autour de Nantes en janvier dernier, de nombreuses personnes ont été interpellées et seront jugées, notamment pour « entrave à la circulation ».

Le mardi 23 février ce sont 3 paysan.ne.s de COPAIN 44 interpellé.e.s au volant de leur tracteur et le mercredi 24 février ce sont 19 personnes qui étaient au volant d'une voiture lors de l'opération escargot qui seront aussi jugées.
En avril, encore d'autres conductrices.eurs devront se présenter au tribunal.

La Préfecture tente de couper l'herbe sous le pied du mouvement anti-aéroport qui a annoncé des blocages en cas de lancement de travaux ou d'expulsions sur la ZAD.

La confiscation des véhicules (tracteurs ou voitures) et le jugement en pénal sont largement démesurées face à des opérations « escargot ». Il s'agit sans doute de « taper fort » pour démotiver toute forme de solidarité avec les habitant.e.s de la ZAD exproprié.e.s et/ou expulsables. À travers la répression d'une action « bon-enfant » des plus courantes dans les luttes sociales, telle que le ralentissement de la circulation, ils essayent d'empêcher tout embryon de mouvement fort et solidaire.

Cette répression ne nous surprend pourtant pas...
… tant elle est devenue quasi-automatique dès qu'une lutte s'exprime avec force - comme récemment après le carnaval de Rennes contre l'aéroport où les personnes arrêtées ont pris des peine de prison ferme.
… tant la violence d'État se banalise dans cette période sécuritaire. Toute pratique ou idée venant perturber le bon fonctionnement de l'économie capitaliste ou les intérêts de ceux au pouvoir - que ce soit les petits business et autres débrouilles, ou le fait d'être catalogué.e musulman.e, ou encore de ne pas avoir les bons papiers - tout est punissable sous prétexte de « l'état d'urgence » (comme si tout ça avait un rapport avec le terrorisme !).

Mais cette tentative de casser notre mouvement ne nous intimide pas.
La grosse mobilisation du 27 février et celles qui suivront vont montrer la détermination de la lutte contre l'aéroport et son monde (et sa répression !).
L'enjeu des 23 et 24 février est de montrer que leur répression ne nous empêchera pas de nous mobiliser.

« Lorsqu'ils touchent à l'un.e d'entre nous, on es tou.te.s touché.e.s ! » (slogan zapatiste)

Rassemblement devant le Tribunal (TGI) de Nantes
mardi 23 février à partir de 13h30
et mercredi 24 février à partir de 9h00


Comité Anti-Répression Issu de la Lutte anti-Aéroport (CARILA)
Collectif Nantais Contre l'Aéroport (CNCA)

https://nantes.indymedia.org/articles/33349


Saint-Denis :

Ce mardi 23 février un repas à prix libre aura lieu de 12h à 17h à l’Université Paris 8 (Métro St Denis Université, ligne 13). Rendez‐vous dans le hall principal, face à la Bibliothèque.

BANQUET et CAISSE DE SOUTIEN aux INCULPÉ‐E‐S des OPÉRATIONS ESCARGOT de janvier
EN SOLIDARITÉ avec LA ZAD de NOTRE‐DAME‐DES‐LANDES

http://paris-luttes.info/mardi-23-2-st- ... n-aux-4922
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Re: la justice fait payer le mouvement social en silence (?)

Messagede bipbip » 25 Fév 2016, 16:46

Récit du procès des inculpés le 22 février au tribunal de Boulogne-sur-Mer, suite à la manifestation du 23 janvier à Calais.

Il est 14h00.
Nous sommes venu-e-s de Paris assez nombreuses et nombreux pour remplir avec les copains de Calais la salle du Tribunal de Boulogne-sur-Mer, ce petit, joli et propre bâtiment, inséré dans un quartier ancien. Personne ne regarde depuis les fenêtres fermées, personne ne descend dans la rue. Seulement une pluie fastidieuse qui imprègne nos banderoles.

Aujourd’hui passeront devant le tribunal les huit camarades inculpés suite à la manifestation du 23 janvier à Calais en solidarité aux migrant-e-s. Suite aux nombreuses interpellations du même soir, 15 camarades avaient fait 24h de GAV. Ensuite, quatre ont été relâchés sans poursuites (pour l’instant), trois Italiennes ont été enfermées trois jours en centre de rétention administrative (CRA) pour ensuite être relâchées sans poursuites (pour l’instant), huit camarades sont passés en comparution immédiate le 25 janvier. En conclusion, deux Français sont mis sous contrôle judiciaire et six migrants en prison jusqu’à aujourd’hui, jour de leur procès.

... https://paris-luttes.info/cr-d-un-proce ... -a-la-4928
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Re: la justice fait payer le mouvement social en silence (?)

Messagede bipbip » 27 Fév 2016, 13:04

Lyon, lundi 29 février 2016

Retrait immédiat des plaintes et renonciation aux poursuites contre notre camarade !

Dans le cadre d’une large mobilisation visant à l’inscription d’étudiants demandeurs d’asile et sans-papiers à l’Université Lyon 2, Vincent, un militant de Solidaires Étudiants et du collectif des étudiants étranger.e.s, sans-papiers et solidaires, est convoqué au commissariat, alors que l’université a annoncé que des plaintes ont été déposées. Déjà, la présidence avait fait intervenir par deux fois les forces de l’ordre au sein de l’université contre le rassemblement du 11 février, en dépit de la présence de sans-papiers. C’’est suite à cette journée que cette répression a été décidée.

Cette nouvelle répression ciblée s’inscrit dans un historique long et répété de répression visant les militants de lutte dans cette université. Elle prend place dans un contexte local et national de répression syndicale. Pas un jour sans apprendre de nouvelles convocations, de nouvelles garde à vues, de nouvelles poursuites, visant des syndicalistes (Air France, Casino, etc.), dans le contexte d’un état d’urgence qui donne des pouvoirs exorbitants à la police. Pour la première fois depuis des décennies, des peines de prison ferme ont été prononcées contre des syndicalistes suite à la lutte des Goodyear à Amiens. Ce risque plane également sur notre camarade victime d’acharnement et déjà condamné injustement à 6 mois de prison assorti de sursis en 2013 dans le cadre des luttes étudiantes contre la privatisation des universités.

Nous, organisations syndicales, politiques et associatives et collectifs signataires, condamnons le plus solennellement cette nouvelle tentative de répression. Nous exigeons le retrait des plaintes et la renonciation à toute poursuite qui serait décidée contre notre camarade. Nous appelons à la mobilisation la plus large contre cette répression et nous associerons à toutes les initiatives qui seront prises contre celle-ci. Nous invitons chacune et chacun à signer et relayer la pétition pour obtenir le retrait des plaintes et la renonciation aux poursuites.

Nous appelons d’ores et déjà à un rassemblement pour soutenir le camarade lors de son audition
Lundi 29 février à 17h30 devant le commissariat du 8ème (47 avenue Général Frère)


Premiers signataires : Solidaire étudiant-e-s Lyon, Collectif des étudiant-e-s étrangers, sans papiers et solidaires de Lyon, Union Pour le communisme, CGA, Npa69, Jeunes Communistes Lyon, Sud éduc Lyon 2, Solidaires rhône, Alternative Libertaire Lyon....

http://rebellyon.info/Retrait-immediat- ... s-et-15843
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Re: la justice fait payer le mouvement social en silence (?)

Messagede bipbip » 29 Fév 2016, 12:28

Compte rendu du procès des escargots le 24 février 2016

Ce procès est celui des 19 personnes poursuivies pour avoir participé à une opération escargot sur le périph de Nantes. Après un appel publique plusieurs groupes se rendent en voiture sur le périph de nantes le 12 janvier 2016 à 7h30 en vue de manifester contre l’aéroport de NDDL et contre les expulsions des habitant-e-s de la ZAD. Ceci en roulant lentement sur le périph avec les warnings. L’action a lieu la veille du procès pour expulsion de treize lieux d’habitation sur la ZAD.

Le parquet a prévu d’avance de réprimer cette action et la police est sur place pour immédiatement faire cesser la manifestation et arrêter les conducteurices en vue de poursuites. Pour un des trois groupes, l’action dure à peine 3 minutes. Les gendarmes signalent aux véhicules de sortir du périph, ce qu’ils font immédiatement. 18 conducteurices et un propriétaire sont mis en GAV et voient leurs véhicules immobilisés et mis en fourrière. 11 autres ont pu repartir mais sont convoqué-e-s le 26 avril.

Ce récit essaie de retranscrire le déroulement du procès mais il est forcément incomplet et retrace plutôt les argumentaires que le formulations exactes utilisées par les intervenant-e-s.

... https://nantes.indymedia.org/articles/33471
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Re: la justice fait payer le mouvement social en silence (?)

Messagede Pïérô » 08 Mar 2016, 09:09

Bobigny, mercredi 9 mars 2016

Soutien à 2 résidents du foyer Coallia Aulnay

Venez nombreux soutenir les 2 résidents du foyer Coallia Gros Saule d'Aulnay, injustement traînés devant le TGI de Bobigny

Le 1er décembre 2015, les policiers, appelés par le gestionnaire Coallia, sont arrivés au foyer et en ont bloqué l'accès. Ils ont violemment poussé dehors les résidents qui étaient rassemblés dans le hall, pour laisser entrer les salariés de Coallia. Mais une fois les résidents hors du foyer, les policiers ont invoqué «l'état d'urgence» et ils ont aspergé les résidents de gaz lacrymogène et frappé certains à coups de matraque !

Or, les résidents voulaient seulement empêcher la société de déménagement d'entrer dans le foyer, vétuste en cours de réhabilitation, à cause des promesses non tenues de Coallia, surtout celle d'une cuisine collective dans le nouveau foyer. Ils avaient même prévenu le commissariat de cette intention !

Les résidents sont des travailleurs qui se lèvent très tôt et souvent rentrent tard. Une cuisine collective, réservée uniquement aux résidents, est essentielle pour eux. Et la solidarité entre résidents est primordiale !

Le 9 mars 2016 à 13 h, Ibrahima Ba et Ibrahim Coulibaly doivent comparaître devant le TGI à Bobigny pour leur « soi-disant » violence contre les mêmes policiers qui ont agressé les résidents de ce foyer. Venez nombreux les soutenir !

TGI (Tribunal de Grand Instance) de Bobigny
173 avenue Paul Vaillant Couturier
Métro ligne 5 : Bobigny Pablo Picasso
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Re: la justice fait payer le mouvement social en silence (?)

Messagede bipbip » 11 Mar 2016, 13:54

Lyon

Premières comparutions immédiates suite à la manifestation contre la loi Travail (09/03)

Ce vendredi 11mars, trois camarades vont être présentés au parquet du Tribunal de Grande Instance de Lyon. Deux vont être jugés en comparution immédiate et le troisième, mineur, va passer devant le juge des enfants. Tout le monde sait à quel point la comparution immédiate est une justice abattage qui laisse peu de temps et peu de moyens à la défense. C’est pourquoi il est nécessaire d’être le plus nombreux possible au tribunal cette après-midi (les CI commencent à 14h mais il est bon d’arriver à 13h30) pour montrer que ces manifestants sont soutenus, et que nous sommes déterminés à continuer le mouvement en cours.

Ne laissons pas les inculpés seuls face à la justice. Ils ont besoin que nous soyons là cette après-midi !

Rdv donc au Tribunal de Grande Instance (67 rue Servient 69003, Métro : Arrêt "Place Guichard-Bourse du Travail", Tramway : Ligne T1, station "Palais de Justice-Mairie du 3e").

http://rebellyon.info/Premieres-comparu ... te-a-15921
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Re: la justice fait payer le mouvement social en silence (?)

Messagede bipbip » 13 Mar 2016, 15:11

Lyon
Jusqu’à 6 mois ferme pour des manifestants contre la "Loi Travail"

Suite aux comparutions immédiates après la manifestation du 9 mars :

Une cinquantaine de personnes est venue soutenir les 3 interpellés.

Voici le résumé des condamnations :

- Le lycéen mineur est passé devant un juge pour enfants et a été relâché, il est mis en examen et est placé sous contrôle judiciaire.

- Le jeune de homme qui avait reconnu un plaquage sur un baqueux façon rugby s’en sort avec 6 mois ferme sans mandat de dépôt et 1000 euros de préjudice pour deux policiers.

- Le troisième inculpé, étudiant, écope de 6 mois avec sursis pour jets de projectiles + 800 euros de dommages et intérêts pour les quatre policiers qui se sont constitués partie civile.

Ces peines sont très loin des réquisitions du parquet, il est fort probable que ce dernier fasse appel.

En attendant ils sont sortis libres !

Les familles cherchent des témoins afin qu’ils puissent établir une déclaration sur l’honneur sur ce qui s’est passé avant, pendant et après les arrestations.

Pour que votre témoignage est une valeur légale et puisse être utilisé par la famille, il faut utiliser le formulaire Cerfa disponible ci-dessous
https://rebellyon.info/home/chroot_ml/m ... 527-02.pdf

Merci d’envoyer vos témoignages à contact@rebellyon.info ou/et à caissedesolidarite@riseup.net ; ceux-ci seront transmis aux familles.

Pour aider financièrement les condamnés, une collecte solidaire permanente existe à Lyon, c’est par ici :
https://rebellyon.info/Cotiser-pour-la- ... lidarite-c

https://rebellyon.info/Jusqu-a-6-mois-f ... -des-15925
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Re: la justice fait payer le mouvement social en silence (?)

Messagede bipbip » 20 Mar 2016, 14:37

Convoqué au tribunal pour avoir distribué des tracts contre le nucléaire

Soutien à Dominique Malvaud, convoqué pour violation de l’État d’urgence

Pour avoir distribué des tracts avec une quinzaine de personnes de son association « Stop Nucléaire 26-07 » le 29 novembre 2015, jour d’ouverture de la COP 21, M. Dominique Malvaud est convoqué au tribunal de Valence le jeudi 24 mars.

Alors qu’aucun trouble à l’ordre public n’est constitué, une violation de l’état d’urgence est invoquée pour justifier cette convocation.

Nul ne sera dupe de ce faux prétexte : il s’agit pour l’État de museler toute résistance à un nucléaire en déroute dont il veut assurer la continuité, quels qu’en soient les coûts astronomiques et les conséquences effarantes sur la sécurité et la santé des populations.

Le Réseau "Sortir du nucléaire" exprime tout son soutien à M. Dominique Malvaud. Il affirme avec force que ce sont les acteurs de la mise en danger de l’humanité à travers la poursuite de programmes nucléaires civils et militaires qui doivent être poursuivis, et non ceux qui dénoncent avec courage et détermination ces industries criminelles.

http://www.sortirdunucleaire.org/Soutie ... voque-pour
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Re: la justice fait payer le mouvement social en silence (?)

Messagede bipbip » 27 Mar 2016, 16:28

Relaxe des manifestantes et manifestants inculpés depuis le 9 mars !

Depuis le début du mouvement contre la loi El Khomri ce 9 mars, les violences et provocations policières se multiplient. Charges brutales de CRS contre des blocages de lycées ou des manifestations pacifiques, interventions policières pour disperser des assemblées générales dans les universités, arrestations arbitraires, etc.

... https://communismeouvrier.wordpress.com ... le-9-mars/

Pétition
https://www.change.org/p/premier-minist ... -le-9-mars
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