Procès des "Kamyapoil"
VERDICT : Camille à couettes et Camille à barbe sont RELAXEES !!!
http://kamyapoil.free.fr/
http://www.solidaires-etudiant.org/blog ... festation/Peine de prison ferme pour participation à une manifestation
Mercredi 1er avril a été rendu le verdict du jugement en appel de notre camarade Gaëtan, militant Solidaires Étudiant-e-s à Toulouse. Arrêté en novembre dernier dans un contexte de forte répression suite à l’assassinat de Rémi Fraisse pour avoir participé à une « manifestation interdite », Gaëtan avait été condamné à deux mois de prison avec sursis et une amende de 1 100 euros en décembre. Suite à la procédure d’appel, Gaëtan se voit infliger une peine encore plus scandaleuse, qui s’explique notamment par le maintien d’un chef d’accusation de violences volontaires contre un agent de police. Gaëtan se voit ainsi condamné à deux mois de prison fermes, plus quatre mois de sursis et l’amende de 1 100 euros pour une affaire montée de toute pièce. D’autres manifestants ont eu, eux aussi, la confirmation des peines de prison ferme qui avaient été prononcées en décembre.
Solidaires Étudiant-e-s Toulouse condamne fermement cette parodie de justice qui entend criminaliser quiconque exprime ou manifeste son désaccord face aux attaques que l’on subit. Nous refusons de jouer le jeu de ce gouvernement répressif qui voudrait mettre fin à tout mouvement social. Ce même gouvernement qui se vantait il y a encore quelques semaines de défendre la liberté d’expression, mais qui n’hésite pas à fouler aux pieds nos libertés fondamentales à la moindre occasion. Nous appelons l’ensemble des organisations syndicales, politiques et associatives à faire de même et à s’unir pour défendre nos droits démocratiques !
Solidaires étudiant-e-s Toulouse: solidaires.etu.31@gmail.com
fédération Solidaires étudiant-e-s, syndicats de luttes
http://www.solidaires-etudiant-e-s.org / contact@solidaires-etudiant-e-s.org
http://www.sudeducation.org/Deux-mois-d ... ur-un.htmlHonte et scandale : 2 mois de prison fermes pour Gaétan, étudiant en histoire de l’art à l’UT2J, pour avoir manifesté en novembre
Communiqué intersyndical CGT-FSU-SUD de l’Université de Toulouse
C’est avec stupéfaction et colère que nous avons appris le verdict du jugement en appel, tombé hier, de Gaétan, étudiant en histoire de l’art dans notre université.
Arrêté en marge de la manifestation du 8 novembre, puis inculpé et finalement condamné à 2 mois de prison avec sursis et 1100 euros d’amende en décembre, c’est maintenant à 4 mois avec sursis, 1100 euros d’amende, et 2 mois de prison ferme qu’il est condamné.
Il est déjà intolérable que le droit de manifester et de s’exprimer puissent être attaqués et réprimés, mais le nouveau degré d’iniquité franchi au travers de ce jugement montre à quel point la criminalisation de toute contestation augure d’un sombre avenir pour nos libertés fondamentales, dans un contexte toulousain marqué depuis plusieurs mois par des attaques répétées non seulement du droit de manifester, mais des
libertés syndicales (n’oublions pas les syndicalistes qui ont été gazés par la police lorsqu’ils manifestaient contre l’expulsion de la CGT de la Bourse du Travail). Nous devons tous ensemble mettre un frein à cette mécanique liberticide !
Les organisations signataires condamnent ce jugement scandaleux et appellent la communauté universitaire, l’ensemble des organisations des personnels et des étudiantes, et toutes les forces démocratiques à se réunir de façon unitaire dans les meilleurs délais en défense de Gaétan, et à travers lui, de celles et ceux qui ont subi le même sort.
Mercredi 1er avril a été prononcé le verdict du procès en appel de Gaëtan, étudiant en histoire de l'art à l'université du Mirail, syndicaliste à Solidaires Etudiant-e-s et militant du Nouveau Parti Anticapitaliste à Toulouse. En décembre dernier il avait été condamné à deux mois de prison avec sursis et une amende de 1100 euros, après avoir participé à une manifestation contre les violences policières suite à l’assassinat de Rémi Fraisse. Le verdict du procès en appel a poussé l'injustice bien plus loin encore, débouchant sur la peine incroyable de deux mois de prison ferme, quatre mois avec sursis et 1100 euros d'amende ! D’autres manifestants se sont vu notifier la confirmation des peines de prison ferme dont ils avaient écopé en décembre.
Cette condamnation s'insère dans un contexte toulousain marqué par une escalade répressive et une criminalisation grandissante des mouvements sociaux, l'évacuation de la ZAD de Sivens, le quadrillage de la ville par le police à chaque manifestation, l’expulsion de la CGT de la Bourse du Travail ou encore l’interdiction d’un meeting de soutien au peuple palestinien dans le cadre de la campagne BDS. Ceux qui nous parlent de liberté d’expression depuis le mois de janvier jettent des jeunes en prison pour le seul fait d'avoir manifesté. Le message que veut faire passer l’Etat est simple et brutal : quiconque ose défier les mesures d’exception le paiera très cher.
Pendant ce temps les gendarmes coupables du meurtre de Rémi Fraisse restent impunis. Les responsables de la mort de Zied et Bouna, laquelle avait déclenché la révolte des banlieues en 2005, viennent d'être relaxés presque dix ans après les faits. Quant aux policiers responsables du meurtre de Malik Oussékine en 1986, de même que celui reconnu coupable dernièrement d'avoir grièvement blessé au flashball Geoffrey Tidjani, pendant une manifestation lycéenne à Montreuil en 2010, ils n'ont jamais été condamnés à de la prison ferme
Nous en avons assez de cette justice à géométrie variable. Dans les prochains jours les avocats devront décider d’un éventuel recours en cassation. Si le jugement venait à être confirmé, le juge d’application des peines devrait alors se prononcer sur les modalités d’exécution du jugement. Nous exprimons ici notre solidarité à l'égard de Gaëtan et de tous les autres condamnés, et nous refusons qu'ils finissent en prison.
À Grenoble comme ailleurs, la police n’a pas à cibler les manifestant-e-s ! Qu’elle s’occupe donc des patrons délinquants !
COMMUNIQUÉ DE PRESSE UNITAIRE – contact : solidaires.isere@orange.fr
Grenoble, mercredi 15 avril 2015.
Le jeudi 9 avril 2015, Solidaires, la CGT, FO et la FSU appelaient à une journée de grève et de manifestation interprofessionnelle dans tout le pays contre la loi Macron, contre l’austérité et pour de réelles politiques sociales.
À Grenoble, une manifestation avait notamment été appelée le matin sous ces mots d’ordre de l’intersyndicale, avant le défilé de l’après-midi. Elle a réuni plus de 400 personnes dans un cortège motivé et dynamique.
Il est environ 12h30, rue Émile Gueymard à Grenoble, lorsque les policiers déploient en trombe trois fourgons de police nationale soutenus par deux véhicules banalisés de la BAC et se jettent sur un manifestant présent au défilé qui vient de se rassembler devant la gare de Grenoble.
Cette charge policière, d’une réelle violence, avait pour but d’embarquer sans ménagement à l’Hôtel de Police un militant du syndicat Solidaires. De nombreux témoins et militant-e-s ont été matraqué-e-s, étranglé-e-s, jeté-e-s à terre sans motif pendant cette interpellation brutale.
Un rassemblement spontané d’une cinquantaine de personnes s’est formé devant l’Hôtel de Police pour exiger la libération immédiate du militant. Il a finalement été relâché après avoir subi pendant deux heures un contrôle d’identité et reçu une convocation ultérieure au commissariat.
Les organisations politiques et syndicales présentes condamnent ces agissements policiers injustifiés et l’usage sans discernement d’une violence disproportionnée. Il est pour nous totalement intolérable de voir les forces de l’ordre intervenir avec une telle brutalité.
Aujourd’hui en France, la répression des militant-e-s et des syndicalistes est récurrente : à Toulouse, un militant de Solidaires Étudiant-e-s a également été interpellé suite à une manifestation contre les grands projets inutiles et condamné sans preuve à 2 mois de prison ferme, 4 avec sursis et une amende. D’autres personnes ont également été condamnées pour avoir manifesté. 6 mois après le meurtre impuni de Rémi Fraisse, nous exigeons leur libération et participerons à encourager, créer et soutenir les initiatives de solidarité à leur égard.
Nous déclarons notre solidarité avec toutes les victimes des violences policières, avec les nombreux manifestant-e-s mutilé-e-s notamment par l’usage du flashball comme le pompier isérois Quentin Charron, et avec les militant-e-s emprisonné-e-s ; nous appelons les agents de police à refuser d’intervenir contre le mouvement social.
Car tandis que les patrons voyous pillent les services publics, pratiquent massivement la fraude fiscale et sont les premiers responsables du travail forcé et/ou dissimulé, tandis que les pouvoirs publics laissent à la rue dans la misère des milliers de personnes sans appliquer la réquisition légale des logements vides, celles et ceux qui sont visé-e-s par les contrôles et les violences, ce sont les manifestant-e-s, pas les délinquant-e-s en col blanc !
Nos luttes sont légitimes ! Notre solidarité est notre force !
Premiers signataires : Solidaires Isère, Précaires Solidaires, Sud PTT, Sud Rail, Solidaires Etudiant-e-s Grenoble, Sud Météo, Sud Education, C.I.I.P, la Patate Chaude, Alternative Libertaire, PCOF, PRCF, Nouveau Parti Anticapitaliste, NPA Jeunes, Mouvements des Jeunes Communistes de l’Isère, JC Fontaine, Parti de Gauche de l’Isère, Ensemble-Isère, Les Alternatifs, CNT 38, Solidarité Communiste
http://www.liberation.fr/debats/2015/04 ... on_1246031Manifester en France, c'est risquer de finir en prison
Le droit à manifester est un droit non négociable. Mais ce qui se dessine localement, c’est une société construite sur la criminalisation des luttes sociales et politiques.
Il plane dans ce pays une atmosphère bien étrange. Quoi que l’on puisse penser du douteux cortège de tête de la mobilisation fleuve ayant défilé dans les rues de Paris, le 11 janvier, après les attentats contre Charlie Hebdo et l’Hyper Cacher de Vincennes, ce sont bien quatre millions de personnes qui ont choisi de manifester pour dire leur rejet des attentats et leur attachement à un certain nombre de valeurs démocratiques. Comme le notaient alors les correspondants de la presse internationale, c’est au travers de la «manif», sorte de paradigme hexagonal de l’expression collective, que les Français avaient décidé d’exprimer leur émoi. Hollande et son gouvernement, eux, jouaient la carte de l’émotion et de la responsabilité, n’hésitant pas à se présenter comme les hérauts de la liberté d’expression. Mais celle-ci, en France, avant comme après ce défilé historique, n’est pas un étalon universel, loin de là. Il existe des territoires et des villes où manifester peut conduire derrière les barreaux.
Que ce soit à Notre-Dame-des-Landes, à Sivens, à Nantes, à Lyon ou à Toulouse, ce n’est pas tous les jours le 11 janvier. Manifester oui, mais pas pour saluer la mémoire du jeune militant écologiste tué par un tir de grenade de la gendarmerie, Rémi Fraisse, dans la nuit du 25 au 26 octobre. Manifester oui, mais pas contre la série de violences policières commises par la suite à l’occasion de plusieurs manifestations interdites en préfecture. Manifester oui, mais pas contre l’interdiction de manifester elle-même. Ces interdictions qui se sont répétées sur l’ensemble du territoire sont une atteinte grave et révoltante à un droit démocratique fondamental. Nombreux sont celles et ceux qui, en novembre, n’ont pas accepté les diktats vigipiratesques et les arrêtés préfectoraux. Des dizaines ont alors été arrêtés, gardés à vue, déférés devant la justice et souvent condamnés. Qui à une peine de sursis et une amende, qui à une peine de prison ferme. C’est le cas de Gaëtan, étudiant toulousain en histoire de l’art au Mirail, militant politique et syndical, arrêté en marge de la manifestation interdite du 8 novembre. En première instance, il a écopé d’une peine de prison avec sursis et d’une amende. En appel, le juge a choisi d’aggraver la sentence, en le condamnant à six mois de prison, dont deux fermes.
Bien sûr la justice officielle sait toujours trouver des motifs pour transformer une résistance politique en un crime de droit commun, en inventant des chefs d’inculpation et en faisant témoigner ses propres policiers. La justice officielle, d’ailleurs, leur en sait gré puisqu’elle sait être reconnaissante avec eux, lorsqu’ils sont les auteurs de «bavures». Clémente avec les meurtriers de Malik, de Zyed ou de Bouna (le verdict sera rendu en mai), jamais condamnés à de la prison ferme, elle est impitoyable avec celles et ceux qui revendiquent le droit élémentaire de dire leur opposition à la société telle qu’elle est organisée, ou aux politiques telles qu’elles sont menées. Ce qui se renforce et se dessine localement, à partir de manifestation, piquet de grève ou mobilisation, c’est une société construite sur la criminalisation des luttes sociales et politiques, dont on peut craindre, si l’on n’y prend garde, qu’elle ne devienne le lot commun dans tout le pays. Aujourd’hui à Toulouse, sorte de ville-laboratoire, la moindre mobilisation revêtant une dimension un tant soit peu politique, féministe, antiraciste ou de solidarité internationale avec le peuple palestinien est encadrée, lorsqu’elle n’est pas interdite, comme si le moindre acte militant public portait en lui le germe du «terrorisme».
Dans son message de soutien à Gaëtan, Erri De Luca souligne combien «le droit à manifester est un droit non négociable». Il en sait quelque chose. «Pas de prison pour Gaëtan et tous les condamnés pour avoir manifesté», tel est le nom de la campagne actuellement menée pour dénoncer toutes ces atteintes, auxquelles on voudrait nous habituer, aux libertés démocratiques élémentaires. Nous nous associons ici à ce refus et témoignons de notre solidarité à son égard et à celui des autres condamnés après les manifestations contre les violences policières. Nous invitons chacune et chacun, en conscience, à mesurer la gravité de la situation actuelle.
Parmi les signataires : Marc Abélès, anthropologue, directeur de recherches au EHESS et CNRS ; Gilbert Achcar, professeur, Université de Paris-8 et SOAS, Université de Londres ; Tariq Ali, écrivain et réalisateur ; Etienne Balibar, professeur émérite, Université de Paris-Ouest ; Ludivine Bantigny, historienne, maître de conférences, Université de Rouen ; Emmanuel Barot, philosophe, maître de conférence HDR, Université Jean Jaurès/Mirail de Toulouse ; Enzo Traverso, historien, Cornell University ; Michel Broué, mathématicien, Professeur, Université Paris-Diderot ; Sébastien Budgen, éditeur ; Judith Butler, philosophe, Université de Berkeley, Californie ; Vincent Charbonnier, ingénieur d’études, IFÉ- ENS de Lyon ; Anne Clerval, maître de conférences en géographie, Université Paris-Est Marne-la-Vallée ; Alexis Cukier, docteur en philosophie, ATER, Université de Poitiers ; Sonia Dayan-Herzbrun, sociologue, professeure émérite, Université Paris Diderot-Paris 7 ; Jean-Numa Ducange, historien, maître de conférences, Université de Rouen ; Cédric Durand, économiste, Université Paris 13 ; Franck Fischbach, philosophe, professeur à l’Université de Strasbourg ; Geneviève Fraisse, philosophe, directrice de recherche émérite, CNRS ; Bernard Friot, sociologue et économiste, Université de Paris-Ouest ; Franck Gaudichaud, maître de conférences en Civilisation hispano-américaine, Université Grenoble-Alpes ; Barbara Glowczewski, anthropologue, directrice de recherches au CNRS et Collège de France ; Fabien Granjon, sociologue, professeur, Université Paris 8 ; Razmig Keucheyan, sociologue, maître de conférences, Paris Sorbonne-Paris IV ; Stathis Kouvélakis, philosophe, King’s College, Londres ; Ken Loach, réalisateur ; Frédéric Lordon, économiste, CNRS ; Michael Lowy, philosophe, CNRS ; Olivier Neveux, historien d’art, professeur, Université Lyon 2 ; Ugo Palheta, maître de conférences en sciences de l’éducation, Université Lille-3 ; Willy Pelletier, sociologue, Université de Picardie ; Paul B. Preciado, philosophe, Université de New York ; Jacques Rancière, philosophe, professeur émérite, Université Paris 8 ; Kristin Ross, professeure de littérature comparée, New York University ; Valentin Schaepelynck, maître de conférences en sciences de l’éducation, Université Paris 8 ; Guillaume Sibertin-Blanc, philosophe, maître de conférences HDR, Université Jean Jaurès/Mirail, Toulouse ; Eduardo Viveiros de Castro, anthropologue, Museo Nacional, Rio de Janeiro ; Slavoj Žižek, philosophe, Université de Ljubljana, Slovénie.
Bonjour à toutes et à tous,
J’ai été arrêté lors de la manifestation de protestation suite à la mort de Rémi Fraisse, le 1er novembre à Toulouse. J’ai fait depuis 4 mois et 1 semaine de prison. Je suis ce boulanger qui a reçu la violence judiciaire en pleine figure comme il est raconté dans l’article "Procès d’un casseur : le marquis, la banque et le boulanger." http://iaata.info/Proces-d-un-casseur-l ... a-490.html .
Après ce séjour en prison je n’ai pas pour autant "payé ma dette" comme ils disent. Je dois payer des avocats pour 1800E, je dois dédommager les policiers pour 1900E et je risque de devoir payer 45 928E au crédit Mutuel. Cette dernière somme doit encore faire l’objet d’un jugement à part où elle pourrait être diminuée mais rien n’est moins sûr. J’ai espoir mais je sais que la facture que j’ai sur mon dos correspond à 3 ans et demi d’un salaire mensuel à temps plein...
Les camarades qui voudraient m’épauler pour les frais de justice, il y a une cagnotte en lien ici.
En vous remerciant d’avance, Thomas.
http://www.cnt-so66.org/spip.php?article214Victoire à Perpignan pour l’aide aux sans papiers.
Denis L militant du collectif de soutien aux sans papiers a été relaxé !
Le procureur a reconnu qu’il n’y avait pas matière à inculper. C’est pourtant ce même procureur qui avait inculpé Denis.
La séance n’a duré qu’une petite demie heure au tribunal correctionnel de Perpignan sans autre intervention que celle du procureur
Nous étions quelques 80 militants "aux marches du palais", ce qui un 15 juillet n’est pas trop mal, d’autant que beaucoup de nos camarades travaillaient.
J’ajoute qu’il y a là de fait une couverture juridique qui est valable pour toutes celles et tous ceux qui aident les sans-papiers dans tous les collectifs de France !
Parfois le droit peut être utile (mais ça reste rare quand il s’agit de la politique d’immigration des gouvernants)
Jaén
http://sudsantesociaux30.blogspot.fr/20 ... et-la.htmlLe Syndicat SUD Santé Sociaux Gard Lozère vous informe que la section syndicale SUD au sein de la Maison d'Acceuil Spécialisée ( M.A.S.) "Les AIgues Marines" au Grau du Roi au sein de l'association dépératementale des PEP 30( Pupilles de l'Enseignement Public du Gard, organise un rassemblement devant le siège de cette association le jeudi 9 juillet à 9 h en association avec les représentants CGT de l'établissement, 60, rue Pierre Sémard à Nîmes pour dénoncer le harcélement moral pratiqué par la Direction de cet établissement à l'encontre du personnel ainsi que la discrimination syndicale à l'encontre des représentants du personnel.La discrimination syndicale s ' est faite à l ' encontre du syndicat SUD et le harcèlement moral sur de nombreux salariés et notamment un syndiqué CGT en attente d ' une procédure prud'hommale depuis plus de 2 ans et qui comparaît ce jour pour encore une fois sanction disciplinaire.
SUD exige que l'association départementale agisse pour mettre fin ces pratiques qui institutionnalisent une maltraitance à l'égard du personnel , créent des risques psychosociaux majeurs et fragilisent les missions du personnel auprès des usagers.
http://www.desobeir.net/2015/07/17/le-m ... #more-1688Chers Désobéissants,
Le mercredi 4 février au Tribunal de Grande Instance de Paris s’est tenu le procès des Désobéissants, appelés à comparaître pour diffamation. La SOFEMA – entreprise française d’exportation d’armements – leur reprochait d’avoir posé la question de la destination finale de ses exportations vers la Russie, principal fournisseur de Bachar al Assad.
Le marchand d’armes a trouvé le moyen de porter plainte après le délai légal de prescription… et le tribunal a condamné la Sofema au titre de l’article 700, en faveur du collectif pacifiste.
Malheureusement la question posée par les militants reste sans réponse à ce jour, et la transparence ne sort pas gagnante.
« Les guerres font des milliers de victimes chaque année, sans parler des populations déplacées et réfugiées, et le marché des armes ne s’est jamais aussi bien porté, surtout à la faveur des massacres en Syrie. Construire un monde de paix suppose d’arrêter le business très lucratif des matériels d’armement. Il est nécessaire de mettre en place des systèmes de vérification citoyens de la non ré-exportation des armements français vendus à l’étranger. Les pays clients de la France ne doivent pas pouvoir revendre nos armements à des tiers, et pour cela, nos entreprises doivent être rendues transparentes. La responsabilité de la France est énorme puisque notre pays est le 5ème exportateur d’armes au monde! », déclare Xavier Renou, du collectif des Désobéissants.
http://www.desobeir.net
http://www.solidaires.org/article51576.htmlLibération des soutiens aux réfugiés
A la mi août, les situations des réfugié-es à Paris restent des plus précaires.
A la suite de l’annonce par le gouvernement le 17 juin d’un plan d’urgence pour la mise à l’abri des réfugié-es, la ville de Paris et la Préfecture avaient confirmé rechercher des structures dans les semaines qui suivaient.
C’est afin de rappeler aux autorités leurs engagements que les réfugié-es du quai d’Austerlitz, toujours sans hébergement, ont manifesté le 5 août.
Pour d’autres réfugié-es qui étaient sur les campements du 18ème arrondissement et actuellement hébergé-es, les conditions de la mise à l’abri sont celles de l’entassement, de pénurie de produits pour se laver et d’un contrôle des personnes.
A la suite de la protestation de personnes hébergées sur une structure rattachée au Centre de rétention de Vincennes (!), ce sont les réfugié-es d’un centre d’hébergement Emmaüs dans le 14ème arrondissement qui ont décidé le 12 août de se mettre en grève de la faim.
Le soir même, quatre militant-es dont une camarade de SUD Culture Solidaires présent-es avec les réfugié-es dans ce centre ont été arrêté-es et placé-es en garde à vue sur l’accusation de séquestration de personne !
L’Union syndicale Solidaires réprouve cette politique cherchant à interdire les actions de solidarité envers les réfugié-es, alors que l’acharnement et la violence des forces de police à l’encontre des réfugié-es expulsé-es de la Porte de la Chapelle début juin ont provoqué un large mouvement de soutien qui se poursuit dans plusieurs arrondissements de Paris.
L’Union syndicale Solidaires exige l’arrêt des poursuites menées contre les militant-es, les autorités doivent respecter les droits de tous-tes les réfugié-es à un hébergement digne.
Paris, le 13 août 2015
Union syndicale Solidaires
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