Jura libertaire,indy Grenoble et Paris dans collimateur

Re: Jura libertaire,indy Grenoble et Paris dans collimateur

Messagede bipbip » 27 Sep 2017, 20:56

Ministère de l’Intérieur contre Indymedia : une censure absurde et choquante

Jeudi dernier, le ministère de l'Intérieur a enjoint les sites participatifs Indymedia Nantes et Indymedia Grenoble de procéder au retrait d'un communiqué anonyme revendiquant l'incendie d'un hangar de gendarmerie à Grenoble. D'après le ministère, une telle publication serait constitutive d'un acte de provocation au terrorisme. Les deux instances d'Indymedia se sont exécutées en retirant le contenu litigieux, faute de quoi, elles auraient été ajoutées à la liste noire des sites censurés sur décision administrative et fait l'objet d'un blocage par les grands fournisseurs d'accès à Internet. Le communiqué litigieux a également été relayé sur des sites de grands médias traditionnels sans que ces derniers ne soient inquiétés.

Cette censure policière est aussi absurde que choquante. Absurde car le texte revendicatif visé reste bien évidemment largement accessible, y compris au travers de grands sites médias, et que cette censure est forcément de nature à lui donner une plus grande visibilité. Choquante parce que cette décision de censure, autorisée dans le cadre de la loi antiterroriste de novembre 2014, illustre à elle seule les dangers associés à l'arsenal de la lutte contre le terrorisme, que le gouvernement peut manier à l'envie pour cibler des groupes militants ou, comme en l'espèce, des sites participatifs. Bien que validé par le Conseil constitutionnel et le Conseil d'État,1 ce régime de censure administrative d'Internet, censé être soumis au contrôle de la CNIL, laisse ici transparaître tout l'arbitraire dont il est porteur. C'est à notre connaissance la première fois que ces mesures antiterroristes extra-judiciaires, qui restent le plus souvent secrètes, sont appliquées à des sites et contenus ne relevant pas de l'extrémisme islamiste. Cette extension est d'autant plus préoccupante que le gouvernement entend, à travers un énième projet de loi de lutte contre le terrorisme, transposer dans le droit commun quantité de mesures privatives de libertés qui relevaient jusqu'alors de l'état d'urgence.

Après la censure d'un site Indymedia en Allemagne le mois dernier, après le blocage de sites indépendantistes en Catalogne la semaine passée, cette nouvelle remise en cause de la liberté d'expression sur Internet s'inscrit dans une tendance plus large qui apparaît extrêmement préoccupante.

Comme l'écrivait dès 1976 la Cour européenne des droits de l'Homme, la liberté d'expression « vaut non seulement pour les informations ou les idées accueillies avec faveur », mais également « pour celles qui heurtent, choquent ou inquiètent l'État ou une fraction quelconque de la population ». La Quadrature appelle la Commission européenne et le Conseil de l'Europe à condamner ces opérations de police qui sapent la protection due à la liberté d'expression.

1. Les associations La Quadrature du Net, FDN et Fédération FDN se sont vues débouter en février 2016 par le Conseil d'État dans le cadre d'un recours contre le décret d'application de cette disposition. Voir : https://exegetes.eu.org/dossiers/filtra ... index.html

https://www.laquadrature.net/fr/censure_indymedia
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Re: Jura libertaire,indy Grenoble et Paris dans collimateur

Messagede bipbip » 02 Oct 2017, 10:05

L’état de la censure : pression policière contre Indymedia

Les sites web Indymedia Grenoble et Nantes ont reçu un ultimatum au nom de l’antiterrorisme. C’est une inadmissible atteinte à la liberté d’informer.

Jeudi 21 septembre, un message revendiquant l’incendie d’un hangar de la gendarmerie de Grenoble a été publié sur les sites d’information web participatifs Indymedia Grenoble et Indymedia Nantes. Quelques heures plus tard, ces deux sites étaient contactés par un service du Ministère de l’Intérieur, l’Office central de lutte contre la criminalité liée aux technologies de l’information et de la communication (OCLCTIC) qui leur a laissé le « choix » suivant : * retirer ce message de « provocation à des actes de terrorisme ou apologie de tels actes » ; * laisser le message et être bloqués et déréférencés.

Censurer le message ou être totalement censurés, donc.

Les deux plateformes ont dû céder à la menace et ont retiré le message de revendication, non sans publier à leur tour des communiqués de protestation [1].

Avec l’absurdité d’une telle censure : le message de revendication a entre-temps été reproduit et diffusé largement par des « médias grand public » tels que le Dauphiné Libéré qui eux n’ont pas été inquiétés [2], Alternative Libertaire dénonce l’entrave flagrante à la liberté d’informer opérée par le Ministère de l’Intérieur.

Soutenir Indymedia aujourd’hui n’est pas cautionner l’incendie. Il s’agit de refuser la banalisation de la censure actuellement imposée en France et dans le reste de l’Europe. Ont également été frappés récemment, Indymedia Linksuten en Allemagne [3] et des sites indépendantistes catalans [4], au nom de la « lutte contre le terrorisme islamiste ».

Comme le disent Indymedia Grenoble et Nantes : « ce qui nous touche aujourd’hui, c’est ce qui peut toucher tous les autres médias dans les temps à venir ».

Alternative libertaire, le 1er octobre 2017


[1] Communiqué de Indymédia Grenoble https://grenoble.indymedia.org/2017-09- ... -Indymedia - Communiqué de Indymédia Nantes https://nantes.indymedia.org/articles/38602

[2] Communiqué du Dauphiné Libéré http://www.ledauphine.com/isere-sud/201 ... endarmerie

[3] cummuniqué d’Indymedia Linksuten http://www.anarkismo.net/article/30482

[4] Article de La quadrature du Net https://www.laquadrature.net/fr/censure-catalogne

http://www.alternativelibertaire.org/?L ... -Indymedia
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Re: Jura libertaire,indy Grenoble et Paris dans collimateur

Messagede bipbip » 02 Nov 2017, 16:30

"Des requêtes, par centaines, des actions, par milliers." Nouvelle attaque contre Indymedia Nantes

Fin Septembre, nos camarades d'Indymedia Grenoble et nous avions dû retirer une contribution suite à une requête de l'OCLCTIC. Notre première réaction a été de nous dire qu'il s'agissait d'une tentative de l'Etat de faire un exemple afin d'effrayer les sites d'infos pour que ce genre de revendication ne soit à terme plus publiée.

Comme nous l'avons expliqué à nos camarades italien.ne.s du projet Autistici/Iventati, cette décision de retrait n'était pas pour nous plaire. Si nous avions fait ce choix, c'était pour plusieurs raisons:

"D'abord, par défaut, parce que nous avons eu du mal à nous coordonner, n'étant pas tout.e.s joignables dans les 24 heures à ce moment. Ensuite, parce que c'est déjà arrivé que lors de ce genre de blocages, l'ensemble des sous-domaines se retrouvent inaccessibles, et pas seulement le site visé, ce qui aurait bloqué l'ensemble des sites Indymedia en France. Ensuite, parce que nous voulions continuer d'être accessible au maximum de personnes, sur le Web non-torifié, afin que toutes les autres contributions que nous hébergeons soient encore facilement consultables. Enfin, parce que nous n'étions pas sûr qu'il y ait un mouvement de soutien suffisamment fort pour contrer ces menaces de la police, au vu du peu de soutien que nous avons pu voir en France lorsqu'Indymedia Linksuten a lui même été censuré."

Certains nous ont vertement critiqué.e.s pour cette décision et, d'un côté, nous le comprenons parfaitement. Mais nous nous retrouvons également dans l'analyse que donne le collectif Indymedia Grenoble dans un de ses textes. Nous sommes avant tout un collectif fonctionnant au consensus, et pas un blog individuel, ce qui change un peu la donne en ce qui concerne la prise de décision et sa rapidité. Dans ce cas, les peu de personnes disponibles à ce moment ont dû faire le choix de ne pas risquer la disparition du site, ne sachant pas quelle serait la position des autres membres du collectif.

Nous savions aussi que cette bataille n'était que la première, et que ce genre de situation risquait de se reproduire.

Hé bien c'est chose faite, puisque le 26 Octobre, nous avons reçu une autre de ces requêtes de retrait pour la revendication de l'incendie de voitures de police municipale à Clermont-Ferrand. Et c'est sans surprise que nous en avons reçu une troisième requête le soir du 31 Octobre, demandant le retrait de la revendication de l'incendie de véhicules de gendarmerie à Meylan. Tout cela alors que la semaine prochaine un camarade passera devant le tribunal pour un appel passé sur le site cettesemaine.info. Comme à chaque répression contre des médias libres, nous apportons tout notre soutien à cette personne !

Il est clair que l'OCLCTIC semble penser que dorénavant un simple email nous ferait retirer chaque contenu qui déplait à sa hiérarchie. Mais si nous participons à un projet de média indépendant comme Indymedia, c'est bien pour mettre à disposition un espace de publication libre pour toutes les personnes et collectifs qui sont en lutte. Nous ne sommes pas producteurices de contenu. Et c'est pour cette raison que nous avons décidé de ne pas retirer les publications cette fois-ci. Il est donc possible que nous soyons bloqué en France dans les jours qui viennent... ou pas.

En cas de "dispartition" d'IMC Nantes du web, ne paniquez pas ! Ne prévenez pas la gendarmerie, ou alors faites ça la nuit, en ayant auparavant pris soin de sécuriser votre moyen de communication : on ne doute pas que désormais tout est utilisé pour justifier le passage de l'Etat d'Urgence dans le droit commun. Mais nous ne comptons pas lui servir "d'homme de paille" dans cette tentative.

... https://nantes.indymedia.org/articles/39007
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Re: Jura libertaire,indy Grenoble et Paris dans collimateur

Messagede bipbip » 09 Nov 2017, 11:05

La censure augmente en France - Entretien de Autistici avec Indymedia Nantes et Indymedia Grenoble

"Supprimez cet article sous 24h ou votre site web disparaitra de la surface d'Internet". C'est en substance le contenu d'un email reçu par les administrateurices de Indymedia Nantes et Indymedia Grenoble le soir du 21 septembre. De l'autre côté de l'écran, ceux qui ont appuyé sur "envoyer l'email" étaient les flics de l'OCLTIC (acronyme pour Office Central de Lutte Contre la Criminalité Liée aux Technologies de l'Information et de la Communication) - une équipe de cyberpoliciers à laquelle il a été accordé des pouvoirs spéciaux par Paris après l'instauration de l'état d'urgence en 2015. Derrière un sigle si long on retrouve bien sûr toujours la même merde : censure et répression, sur le web comme dans la rue. Ce qui a provoqué le courroux des commissaires Maigret du clavier était une déclaration apparue quelques heures auparavant sur le portail géré par les camarades français-e-s : la revendication d'une action de soutien à des activistes, actuellement en procès pour une manifestation remontant à mai 2016.

Ce qu'a mis en place l'OCLCTIC était en fait une tentative de censure, qui a (malheureusement) partiellement réussi. Sous la pression, les aministrateurices des sites ont été obligés d'effacer l'URL incriminée. Mais, comme cela arrive souvent dans de tels cas, le retrait de contenus en ligne génère une réaction inversement proportionnelle : l'évènement a provoqué un tollé et la même publication a été immédiatement republiée par nombre d'autres sites de médias libres français qui, ce faisant, en ont amplifié l'écho. Il y'a donc quand même moyen de se réjouir un peu. Tout ce qui est été arrivé semble être le premier jet d'une étendue progressive de la légalisation de l'état d'urgence qui, après avoir frappé sans restriction depuis maintenant deux ans les sites associés par les autorités locales aux mouvements islamistes radicaux, vise à faire place nette de chaque expression dissidente. Pour en savoir de nous avons plus questionné les camarades de Nantes et Grenoble. En arrière plan du tableau qu'iels nous ont dépeint, il y a différents éléments de réflexion : l'épouvantail du "terrorisme" - construit mediatiquement et systématiquement brandi comme une massue pour écraser les derniers droits sociaux et politiques encore en vigueur -, un accroissement considérable des épisodes de censure de contenus en ligne en France, l'apparition d'une certaine tendances à l'autocensure dans les mouvements, mais aussi les réponses, technologiques et d'organisation, que ceux-ci sont en train d'élaborer pour se défendre des attaques répressives auxquels ils sont soumis.

// edit IMC nantes: original de l'article en [italien] - [anglais] sur le blog de Autistici, fournisseur de services gratuits, libres et respectueux de la vie privée en Italie (un peu comme riseup, oui !)

... https://nantes.indymedia.org/articles/39075
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Re: Jura libertaire,indy Grenoble et Paris dans collimateur

Messagede bipbip » 12 Nov 2017, 19:26

Soutien à Indymédia Nantes

Le 26 puis le 31 octobre, le site d’information indépendant Indymedia Nantes a reçu des requêtes de l’Office Central de Lutte contre la Criminalité liée aux Technologies de l’Information et de la Communication lui demandant de retirer deux articles, l’un concernant le revendication de l’incendie de voitures de police municipale à Clermont-Ferrand (https://nantes.indymedia.org/articles/38946), l’autre la revendication de l’incendie de véhicules de gendarmerie à Meylan (https://nantes.indymedia.org/articles/38996). Les camarades d’Indymedia Nantes ne vont pas obéir à cette requête par email : "Il est clair que l’OCLCTIC semble penser que dorénavant un simple email nous ferait retirer chaque contenu qui déplait à sa hiérarchie. Mais si nous participons à un projet de média indépendant comme Indymedia, c’est bien pour mettre à disposition un espace de publication libre pour toutes les personnes et collectifs qui sont en lutte. Nous ne sommes pas producteurices de contenu. Et c’est pour cette raison que nous avons décidé de ne pas retirer les publications cette fois-ci. Il est donc possible que nous soyons bloqué en France dans les jours qui viennent... ou pas.". Nous sommes attachés aux médias libres et nous apportons tout notre soutien à Indymedia Nantes.

L’équipe de secrétariat de la ZAD (zad.nadir.org)

https://zad.nadir.org/spip.php?article4866
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Re: Jura libertaire,indy Grenoble et Paris dans collimateur

Messagede bipbip » 27 Nov 2017, 15:48

Ce qui nous attaque. Ce que nous défendons.

Un texte pour rappeler ce qu'est indymedia et ce pourquoi il est attaqué...

Ce qui nous attaque. Ce que nous défendons.

Nous pourrions dire que ce qui nous attaque, c'est l'Etat. C'est un gouvernement qui protège son bras répressif de toute possibilité de le prendre pour cible, de le désigner comme responsable.
Nous pourrions dire que ce qui nous attaque, c'est la police, les renseignements, les services secrets, le corporatisme d'une profession présentée comme l'intouchable symbole du "maintient de l'ordre" dans une société qui implose. Une implosion cuisinée à l'étouffée au gaz CS.
Nous pourrions dire que ce qui nous attaque c'est la "justice", les lois accumulées pour rendre illisible et inaplicable une certaine idée de ce qui serait juste.
Nous pourrions dire aussi que ce qui nous attaque, c'est le concert des médias mainstream s'engouffrant dans l'orchestration savante de la communication politicienne au service des intérêts des possédants.

Mais ce qui nous attaque, c'est bien plus que tout ça, bien plus que la somme de toutes ces composantes de la répression, protectrice et garante d'un capitalisme qui serait aux abois.
Ce qui nous attaque, c'est une idée, un concept, une pensée sournoisement déployée dans toutes les strates du "Pouvoir". Lentement admise puis relayée dans des partis politiques, dans des syndicats, dans des organisations citoyennistes... par toutes les personnes encore persuadées que le système pseudo-démocratique-ultra-capitaliste vers lequel elles nous renvoient est le seul moyen de vivre ensemble.
Ce qui nous attaque c'est la volontée de faire croire qu'en dehors de ces outils que sont le gouvernement, la police, la justice, la loi, les médias maintream, bref tout ce qui influence, fabrique et dirige la soit disante opinion publique, rien ne pourrait se construire, ensemble, en faisant appel à l'intelligence collective. Que l'horizontalité, le consensus, la réflexion posée, le recul, l'éducation populaire, l'expérimentation, la transparence, ... seraient des outils d'ultra-hyper-gauche-anarco-autonome-... dépassés, voire dangereux.

C'est pourtant justement cela et très exactement cela que nous défendons et continuerons de défendre.

C'est justement de cela dont il est question quand nous développons et maintenons un site comme indymedia nantes.
La possibilité pour toute personne en lutte contre une injustice, une opression systémique, de faire un témoignage, de faire une analyse politique, d'alerter, de revendiquer, de manière anonyme ou pas, mais toujours sécurisée une fois publiée sur notre site.
La possibilité d'apporter une critique, un complément, une autre vision en commentaire.
La possibilité de prévenir les lecteurices du site d'un évènement militant local.
La possibilité de publier, en urgence ou non, une information rapide depuis son smartphone.
La possibilité de proposer des documents à télécharger et imprimer, magazines, affiches, tracts.
La possibilité de se créer un compte pour retrouver ses publications et les gérer.
La possibilité de créer un groupe et de le gérer à plusieurs comptes pour publier des articles collectifs.
La possibilité, enfin, de trouver les archives de luttes locales ou globales, depuis le 3 avril 2003.
Le tout de manière sécurisée.

Ce que nous défendons aussi, radicalement, c'est l'open-publishnig : la "publication ouverte" et sa transparence, même si nous avons dû, hélas, limiter certains aspect de cette dernière pour la sécurité de l'équipe face aux tentatives de répression et de faire disparaitre le site.
Ce que nous défendons en laissant visibles les contributions refusées, c'est que chaque personne est capable de se faire sa propre opinion, et qu'en dehors de la mise en danger d'une personne, nous n'avons pas à dissimuler les articles publiés sur le site. Nous ne souhaitons pas être un palliatif au dévelopement de l'esprit critique des contributeurices. Cela permet également aux visiteurices de vérifier que nous ne modérons pas n'importe comment.
Ce que nous défendons, en ne corrigeant pas les textes, et très rarement les titres, c'est que ce n'est pas l'orthographe ou la grammaire qui font la justesse d'un témoignage.
Ce que nous défendons en validant certains écrits avec lesquels nous n'avons pas d'affinité, c'est que ce n'est pas à nous de définir "la seule ligne politique valable". Indymedia n'est pas fait seulement pour les anarchistes, ni seulement pour les communistes, ni même seulement pour les ultime-hyper-totale-gauche, mais pour toute personne qui tente de déconstruire et lutter contre les oppressions et les dominations. Quand bien même c'est parfois maladroitement articulé. Quand bien même c'est pour revendiquer des "actions répréhensibles par la loi".

Ce que nous défendons, en ne choisissant pas ce qui va être écrit sur le site, c'est que c'est vous, contributeurices, qui faites indymedia.
Nous n'en sommes que les modérateurices.


https://nantes.indymedia.org/articles/39260
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