Tous ensemble contre la nouvelle prison de Vivonne!
Courant Octobre 2009 aura lieu le transfert des prisonniers de la maison d’arrêt de Poitiers vers la nouvelle prison ultramoderne, ultra-sécurisée et vantée pour ses conditions de détention exemplaire de Vivonne. Ce sera pour nous l’occasion de montrer notre refus de ce nouvel outil de répression étatique.
A l’heure ou aucune réflexion n’a été menée sur le rôle (pourtant prépondérant) d’enfermement en tant que tel dans la vague de suicide de prisonnier l’hiver dernier…
A l’heure ou les gardiens subissent un nombre grandissant de violence physiques…
A l’heure ou Christophe Khider, condamné a 40 ans de prisons est traîné dans la boue par les médias pour ne pas s’être résigné au destin mortifère que la justice lui a tracée…
A l’heure ou les luttes sociales se durcissent et ou la révolte quotidienne se fait de plus en plus sentir, l’état choisi comme à son habitude d’étouffer toute contestation dans la peur à travers l’outil le plus violent de la justice de classe : la prison.
Plus que de simples murs de béton nous combattons un système qui envoie tous les « déviants », pauvres, « asociaux », de la case misère à la case prison au plus grand bonheur des patrons et actionnaires qui disposent ainsi d’une main d’œuvre rendue malléable par la pensée permanente de l’engeôlement comme réponse à une légitime révolte. Car ne nous laissons pas tromper par la propagande de l’administration pénitentiaire, la nouvelle taule de Vivonne n’a évidemment pas la prétention de « désengorger » les prisons françaises (et cela même les matons en conviennent) mais bien de doter l’état d’une plus large marge de manœuvre dans l’institutionnalisation de la violence. Violence sociale d’abord, violence de l’enfermement pour finir…
Contre l’enfermement et pour la justice sociale il nous faudra être nombreux à la grande journée anticarcérale, le samedi 10 octobre à Poitiers !
Venez débattre et manifester contre la taule et son monde !
Plus d'infos (débats, concerts et autres logistique) bientot...
