Journée anticarcerale le 10 Octobre a Poitiers et suites

Re: Journée anticarcerale le 10 Octobre a Poitiers

Messagede JPD » 16 Nov 2009, 14:54

Autre communiqué. Important car nous soutenons Tout le monde. Le comité justice pour tous ne s'y est pas associé


Communiqué du Comité poitevin contre la répression des mouvements
> sociaux
(composé d'individus et soutenu par les Alternatifs
> Poitiers, les Verts-Vienne, le Nouveau parti anticapitaliste,
> l'Organisation communiste libertaire, le Parti de gauche 86, la
> section de Poitiers du Parti communiste français, SUD Education 86 et
> SUD Etudiants Poitiers).

>
>
>
> Guillaume, Flavien et Jean-Baptiste passeront à 16 heures le 19
> novembre en procès. Ils sont tous trois accusés de dégradation et,
> pour Jean-Baptiste, de refus de prélèvement d'ADN. Le même jour à 16 h
> 30 se déroulera le procès en appel de Patrick Dubreucq qui, jugé
> coupable d'avoir lancé une pile en direction des forces de l'ordre
> lors de la manifestation anticarcérale du 10 octobre à Poitiers, a
> été condamné à huit mois de prison, dont quatre mois ferme.
>
> Le Comité poitevin contre la répression des mouvements sociaux
> appelle à venir soutenir ces quatre militants au palais de justice ce
> 19 novembre.
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Re: Journée anticarcerale le 10 Octobre a Poitiers

Messagede Pïérô » 18 Nov 2009, 15:11

JPD a annoncé dans la rubirque "partage" ( viewtopic.php?f=16&t=3430#p51226 ), la mise de tois articles du "Courant Alternatif" de novembre, mensuel de l'OCL, en ligne sur le site de l'OCL, dont l'un "Chronique poitevine" ( http://oclibertaire.free.fr/spip.php?article649 ), trouve toute sa place ici en partage :


Chronique poitevine

Dans le numéro d’octobre 2009 de Courant alternatif, nous donnions le programme de la Journée anticarcérale prévue le 10 octobre à Poitiers. Des événements que nous n’avions pas annoncés s’y sont produits et méritent qu’on y revienne.


Retour sur une funeste journée

L’objectif de la journée anticarcérale devait donc être une occasion, grâce aux débats prévus, de réintroduire, de manière suivie et régulière, la question de l’enfermement dans les pratiques militantes. Le collectif contre la prison de Vivonne rappelait en ce sens, dès le lendemain des incidents du samedi, « que la manifestation n’était pas le centre de la journée ». Que, par conséquent, « les pratiques utilisées [lors de cette manifestation] ne correspondaient pas à [ses] attentes et qu’un bilan de la stratégie politique émanera[it] de ces événements ».
Mais auparavant, dans ce communiqué, le collectif affirmait avec force : « Les déclarations de tous les “citoyens” et “journaleux” qui ont pris hâte de faire passer ce collectif comme un prétexte pour organiser une “émeute” et étant une “cellule d’ultra-gauche” nous paraissent donc d’une stupidité sans nom, d’un mensonge et d’une volonté politique des plus réactionnaires. Encore une fois nous assistons à l’utilisation d’outils médiatico-politiques récurrents ces derniers temps au même titre que les étiquettes d’“anarcho-autonome” et d’“ultra-gauche organisée”. » La solidarité avec tous les interpellés était immédiatement posée comme un principe.

Dès le lundi 12 à 14 heures, huit des personnes interpellées passaient en comparution immédiate au tribunal de Poitiers. Beaucoup de monde présent pour les soutenir malgré une incroyable présence policière sans doute encore accrue par l’arrivée dans la ville du ministre de l’Intérieur, venu essayer de comprendre la recette du farci poitevin. Quelques personnes purent entrer dans la salle, occupée en partie par… des étudiants en droit ! mais la grande majorité dut rester sur les marches du palais.

« Dans la bouche du procureur, c’est la voix d’Hortefeux qui raisonne sous la coupole du tribunal : plus de cinq ans de prison ferme et trois ans de sursis sont réclamés en tout pour ces huit prévenus qui n’ont même pas causé d’égratignure. On en accuse de jets de pierre, de pile, ou de briquet, en oubliant qu’aucune n’a atteint la cible qu’on lui prête. On soupçonne les témoins de complicité sans leur laisser le moindre crédit et l’on glorifie le courage et la bravoure des fonctionnaires de police (surtout les gradés…) qui sont installés sur un piédestal. L’Etat policier félicite ses troupes (massivement présentes dans la salle !) par la voix d’un procureur qui semble vouloir dire : “Vous manifestiez contre la prison de Vivonne, eh bien, vous allez savoir de quoi vous parlez” qui fait écho aux : “Vous vous êtes bien amusés, à nous maintenant !” lancés par les représentants de l’ordre lors des multiples arrestations en marge de la manifestation. Sous couvert d’une remise en contexte, on nous rabâche que sous l’action collective se cachent des décisions individuelles, et donc des responsabilités individuelles à la terreur qui ébranla le centre-ville de Poitiers alors animé par la liesse pacifique [du Festival] “Les Expressifs”, et on nous parle de traumatisme et des enfants qui pleurent, en oubliant bien sûr que ce sont les policiers et personne d’autre qui ont lancé trois grenades lacrymogènes dans la foule, irritant la gorge et les yeux des passants. A l’entendre, c’était la guerre civile. » (Collectif contre la prison de Vivonne)

Malgré la volonté délibérée de la police de faire peur en laissant planer la possibilité de nouvelles interpellations, beaucoup restèrent jusqu’à l’heure du verdict, à 1 h 30 dans la nuit de lundi à mardi.
Nathalie : Déclarée coupable de détention de feux d’artifice ; 2 mois avec sursis ;
Charles : Déclaré coupable de détention de feux d’artifice ; 2 mois avec sursis ;
Patrick : Déclaré coupable de violence sur commissaire (jet de pile) ; 8 mois dont 4 avec sursis ; 800 euros d’amendes ;
Serge : Déclaré coupable de dégradations volontaires sur bien privé ; 6 mois avec sursis, 2 ans de mise à l’épreuve (obligation de soins, d’activité et de dédommagement) ; 2 850 euros d’amendes ;
Samuel : Déclaré coupable de violence sur commissaire ; 6 mois dont 5 avec sursis ;
Jean-Salvy : Déclaré coupable de violence sur officier de police ; 6 mois dont 5 avec sursis ;
Leo : Déclaré coupable de dégradations volontaires par incendie et jets de pierre ; 6 mois avec sursis ;
Candice : Déclarée coupable de dégradations volontaires sur un bien d’utilité publique ; 6 mois avec sursis et mise à l’épreuve ; 300 euros d’amendes pour refus d’ADN et 650 euros pour la Mairie de Poitiers.

La presse n’ayant pas grand-chose à se mettre sur le marbre ce dimanche-là, le pouvoir ayant à faire oublier quelques affaires désagréables, l’occasion était bonne pour faire enfler démesurément la polémique. Car, enfin ! les dégâts ? Certes il y en eut, mais quelques jours plus tard les tonnes de terre déversées par la FNSEA en centre-ville, sous la protection des autorités, coûtèrent sans nul doute autant que les vitrines et la peinture pour recouvrir les tags du 10 ! Des affrontements, il y en eut d’autres dans la même semaine, et surtout il y en avait eu durant les mois précédents. Mais le pouvoir ne craint ni ne réprime la FNSEA. Elle a davantage peur d’une jeunesse qui se radicalise d’autant plus qu’elle n’a rien obtenu, durant ses trois années de lutte, à l’université comme au lycée – et ce dans un contexte où même au sein des entreprises les formes prises par la contestation diffèrent des formes habituelles, et pas seulement dans l’Hexagone.

Pour comprendre les événements de Poitiers, et en particulier la responsabilité policière dans la journée du 10 octobre, il faut revenir un peu en arrière. La force des mouvements lycéens et étudiants dans une petite ville de 90 000 âmes (sensibles !), avec près de 30 000 étudiants, a créé depuis un an une ambiance particulière de chasse aux jeunes : une BAC très agressive qui sillonne Poitiers le soir, à la recherche de têtes connues du mouvement étudiant, de nombreuses arrestations hors manifs, des menaces verbales et physiques continuelles, des procès et des condamnations – lesquelles, rétrospectivement, paraissent assez faibles, comparées à celles qui sont tombées à la suite du 10 octobre. C’est dans ce contexte que s’est créé au printemps dernier le Comité poitevin contre la répression des mouvements sociaux. Et s’il ne bénéficia pas alors du même soutien que présentement, c’est que nous n’étions pas encore en période préélectorale !

Ne pas céder à la simplification

Le décor était donc déjà planté, et les militants que nous qualifions de « hors sol » et que nous critiquons avec force (voir plus haut et plus loin) ne furent finalement que la cerise sur le gâteau. C’est bien le quadrillage d’une ville destiné à marginaliser une partie de la population (une jeunesse contestataire) qui est le véritable enjeu. Si on voyait cela dans ce que les bien-pensants appellent les « quartiers sensibles » ou les « quartiers » tout court, c’était plus rare dans un centre-ville, bien blanc, de gauche, culturel et pantouflard. Et heureusement si, cette fois, le silence des pantoufles n’a pas triomphé de la solidarité ; espérons qu’il en serait de même en cas d’incidents dans les « quartiers » !

Le déchaînement contre les casseurs ultra-gauche a permis que les vraies causes – les offensives patronales et la morgue de la classe dominante – soient une nouvelle fois occultées. Tel un tour de magie, tel un discours convenu qui sert depuis des lustres, on dénonce les casseurs et/ou les provocateurs. Au nom de la République pour les uns, au nom de l’ordre pour les autres – certains même, à l’extrême gauche libertaire, dénonçant les « fascistes » ! Il est évident que, quelles que soient les critiques faites au déroulement de la manif, commencer un communiqué par la dénonciation des « casseurs » ou des « fascistes » a un sens très précis, celui non seulement de se démarquer, mais aussi de se réintroduire dans le camp de ceux qui font de la « vraie politique » et qui ont pignon sur rue.

La pression a été si forte qu’il a parfois été difficile de faire entendre un autre son de cloche, tant tout était déformé à souhait pour faire dire aux mots ce qui allait dans le sens du consensus politiquement correct. S’il ne fut pas facile de dire que ne pas dénoncer ne signifiait pas ne pas critiquer avec détermination, il fut tout aussi compliqué de faire entendre à d’autres que critiquer n’est pas dénoncer. Il aurait fallu se taire et approuver. Eh bien non, il n’était pas question de se taire et de ne pas mettre en question ces stratégies avant-gardistes que certains néo-autonomes ou anarchistes (appelez-les comme vous voulez, vous voyez de quoi il s’agit) mettent en place. Il fallait absolument refuser de se laisser enfermer dans une omerta voulant nous pousser à un choix sinistre et stalinien : « Qui n’est pas avec nous est contre nous. » Non ! « Les ennemis de nos ennemis ne sont pas forcément nos amis » !

Le texte le plus élaboré et le plus significatif de cette stratégie guerrière totalement artificielle fut celui du groupe anarchiste individualiste Non Fides intitulé « Poitiers : Eclaircissements récents sur l’impossibilité de quelques affinités ». S’en prenant à la fois à l’OCL, au Collectif contre la prison de Vivonne, et finalement à toutes celles et tous ceux qui étaient venus à cette Journée anticarcérale pour débattre et en savoir plus sur les prisons, ce texte a finalement bien compris notre position : c’est vrai, selon nous, « l’heure n’est pas à l’attaque et à la destruction de toutes les prisons ! ». Nous devrons, hélas, attendre encore un peu. Nous ne nous étendrons pas ici sur cette prose que l’on peut trouver sur le site de l’OCL (http://oclibertaire.free.fr/), et qu’un internaute a parfaitement analysé et critiqué dans un texte que nous reproduisons ci-contre dans la rubrique « Courrier du web ».

Le débat n’est certainement pas clos, mais il est évident que les événements de Poitiers ont fait bouger les lignes et que, avec un peu de recul, il sera possible d’en tirer plus sereinement des enseignements.

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Re: Journée anticarcerale le 10 Octobre a Poitiers

Messagede Pïérô » 19 Nov 2009, 13:02

Rassemblements du 18 :

Poitiers : . Image

Tours : . Image
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Re: Journée anticarcerale le 10 Octobre a Poitiers

Messagede berneri » 19 Nov 2009, 21:55

Les camarades tourangeaux présents à poitiers ce soir viennent de m'informer de la libération de Patrick D. .... !!! enfin
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Re: Journée anticarcerale le 10 Octobre a Poitiers

Messagede Nico37 » 19 Nov 2009, 22:02

Violences à Poitiers: manifestant libéré AFP 19/11/2009

Patrick Dubreucq, 51 ans, jugé ce soir par la cour d'appel de Poitiers après les violences perpétrées dans la ville le 10 octobre, a été condamné à un mois de prison ferme -peine qu'il a déjà effectuée- et a donc recouvré la liberté. La cour d'appel a condamné Patrick Dubreucq à huit mois de prison, dont sept avec sursis. Emprisonné depuis le 13 octobre après sa condamnation à huit mois de prison dont quatre ferme en première instance, l'homme a donc purgé sa peine.

L'avocat général Jean-Claude Bellot avait requis 18 mois de prison, dont 10 avec sursis, soit la même sanction demandée en première instance.

Patrick Dubreucq avait été jugé, en compagnie de sept autres personnes, dans la nuit du 12 au 13 octobre en comparution immédiate pour "dégradations volontaires, dégradations de biens publics, coups et blessures sur agents de la force publique dans l'exercice de leurs fonctions".
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Re: Journée anticarcerale le 10 Octobre a Poitiers

Messagede berneri » 19 Nov 2009, 22:44

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Re: Journée anticarcerale le 10 Octobre a Poitiers

Messagede abel chemoul » 19 Nov 2009, 23:28

Yes!!!!!!!!
C'était pas gagné d'avance!
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Re: Journée anticarcerale le 10 Octobre a Poitiers

Messagede Pïérô » 20 Nov 2009, 00:33

ouais, en tout cas on vient de rentrer....avec Patrick ! . . . Image
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Re: Journée anticarcerale le 10 Octobre a Poitiers

Messagede Pïérô » 20 Nov 2009, 19:51

de "Demain Le Grand Soir", http://demainlegrandsoir.org/spip.php?article682

Patrick avait été incarcéré après la manifestation anti carcérale de Poitiers, du 10 octobre dernier.

Il était accusé d’avoir "jeté une pile" sur les keufs…

Alors que le procureur avait, une nouvelle fois, demandé 18 mois de prison (dont 10 avec sursis), il reste considéré comme coupable puisqu’il est condamné à 8 mois de prison dont 7 avec sursis, ce qui couvre le temps qu’il a passé en prison.

C’est néammoins un succès non négligeable fasse à l’arsenal judiciaire qui l’avait pilonné depuis le 12 octobre 2009. C’est aussi un désaveu complet des consignes données par le pantin Hortefeux lors sa venue à poitiers au cours de laquelle il réclamait des têtes…

Malgré la quasi absence de la "gauche propre sur elle" Tourangelle, les mobilisations à Tours, comme à Poitiers, ont joué leurs rôles dans ce premier résultat.

Une quinzaine de tourangeaux s’étaient déplacés à son procès et sont venus, après le procès, le chercher à la porte de la prison de Vivonnes.

Patrick est rentré ce soir, avec sa compagne, à son domicile.




Image


On avait, vis à vis du traitement particulier dont il avait fait l'objet par rapport aux deux autres inculpés dont la demande de mise en liberté avait été acceptée mais pas pour lui, parlé de justice de classe, et comme Patrick à une conscience de classe, il est un peu remonté, non seulement contre cette justice de classe mais aussi par rapport au type de soutien qui s'est organisé à Poitiers...et on le comprend. Pour le reste, car le soutien doit continuer, les procès vont s'enfiler, les tourangeaux restent en contact avec le comité antirepression : http://antirepression.unblog.fr/
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Re: Journée anticarcerale le 10 Octobre a Poitiers

Messagede Nico37 » 21 Nov 2009, 14:59

Indypoitiers - 21 nov. 2009

Retour sur 2 procès du 19 novembre 2009 à Poitiers !

Suite aux événements du 10 octobre survenus à Poitiers, Patrick a été incarcéré à la prison de Vivonne. Jugé coupable d’avoir lancé une pile en direction de J.F. Papineau (directeur de la sécurité publique), il a été condamné à huit mois de prison, dont quatre mois ferme. Parce qu’il vit de minima sociaux, la justice n’a pas considéré qu’il présentait les garanties nécessaires à sa remise en liberté (qui lui a été refusé lors de sa demande de remise en liberté le 23 octobre à Poitiers). Son procès en appel a eu lieu le jeudi 19 novembre au palais de justice de Poitiers.

Ce Tourangeau de 51 ans a été condamné en première instance à quatre mois de prison ferme pour avoir jeté une pile en direction J.F. Papineau directeur de la sureté départemental, aujourd’hui partie civile, lors des évènements du 10 octobre dernier. Lors de son procès Patrick reconnait une nouvelle fois les faits, et les regrette…Le procureur demande 18 mois de prison dont 10 de sursis ; La partie civile réclame 1000 euros de préjudice moral pour J.F.Papineau (sans justificatif) ! Après délibération Patrick est condamné a 8 mois d’emprisonnement dont 7 mois de sursis ; Patrick est donc libre ! Mais il doit tout de même verser 600 euros a J.F PAPINEAU pour préjudice moral, ce dernier quant à lui n’a pu s’empêcher de faire arrêter une personne présente sur le devant du palais de justice pour état d’ivresse (qui en l’occurrence n’était pas manifeste) Patrick a été libéré le soir même après avoir récupérer ses affaires dans la taule de Vivonne !

Le même jour G., F.,J. passaient en procès pour bris de “sucette” J.C. DECAUX et destruction/dégradation d’horodateurs, et pour J. refus de prélèvement ADN !
Interpeler en flag, ils nient les faits lors de leurs interrogatoires, mais les avouent devant la cours de justice ! La partie civile de la ville Poitiers réclame une maudite somme d’environ 6350 euros et la partie civile de JC DECAUX réclame environ 500 euros ! Le procureur demande 3 mois de sursis, 105 heures de TIG ,et une amende pour J. concernant son refus ADN ! Ils sont condamnés a 1 mois de sursis, 5 ans de mise à l’épreuve, concernant le refus adn de J. 100 euros d’amende ! Ils doivent bien sur payer les deux parties civiles !

N’oublions pas que le procès en appel de Samuel et de Jean-Salvy – qui, comme Patrick , avaient été écroués après leur procès le 12 octobre dernier – devait se dérouler le 10 décembre prochain ; il a été reporté au 14 janvier 2010. Comme Patrick , ces deux étudiants sont des boucs émissaires ; ils ont été condamnés à six mois de prison, dont un ferme, mais, contrairement à Patrick, Samuel et Jean-Salvy ont été remis en liberté le 23 octobre. Que trois autres personnes Charles, Léo et Candice, condamnées à de lourdes peines de prison avec sursis pour des faits aussi dérisoires que les trois précédemment citées, passeront eux/elle aussi en appel ce même 14 janvier. Enfin, le 5 janvier 2010 aura lieu le procès d’une mineure, et, le 23 février, celui de Sarah et d’Angel pour refus de prélèvement d’ADN. Quant aux trois personnes qui ont été arrêtées le 17 octobre, on ignore toujours le sort qui leur est réservé.

- le 5 décembre de 14 heures à 23 heures (horaires à confirmer, lieu et programme à préciser), Forum de soutien et d’échanges sur la répression organisé par le Comité poitevin contre la répression des mouvements sociaux ;
- le 14 janvier, rassemblement au palais de justice pour le procès en appel de Samuel, Jean-Salvy, Charles, Léo et Candice.
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Re: Journée anticarcerale le 10 Octobre a Poitiers

Messagede Pïérô » 28 Nov 2009, 13:27

Poitiers, le programme du forum annoncé du 5 décembre vient de sortir :

Forum contre la répression des mouvements sociaux

5/12 à partir de 14h Maison du peuple, Poitiers

Suite aux événements du 10 octobre à Poitiers, le Comité poitevin contre la répression des mouvements sociaux organise samedi 5 décembre à partir de 14 heures, à la Maison du peuple (21 bis rue Arsène-Orillard) à Poitiers, une série de débats autour de la répression : ses nouvelles formes, son utilisation contre les sans-papiers, contre la jeunesse étudiante et des banlieues, à partir du prélèvement d’ADN…

Le Comité poitevin contre la répression des mouvements sociaux est un collectif d'individus qui s'est constitué fin avril 2009 en résistance aux provocations et au harcèlement exercés par le pouvoir – notamment grâce à son arsenal de lois sécuritaires et par le biais de sa police comme de sa justice – contre les acteurs et actrices de mouvements sociaux afin de les dissuader de s’engager sur le terrain politique. Ce collectif est soutenu par des associations, des syndicats et des partis (Alternatifs Poitiers, la CNT86, les Verts-Vienne, le Nouveau parti anticapitaliste, l'Organisation communiste libertaire, le Parti de gauche 86, la section de Poitiers du Parti communiste français, SUD Education 86, SUD Etudiants Poitiers et l'Union Locale Poitiers CNT).


. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Au programme

A partir de 14 heures : Accueil et présentation du forum.

15 heures :

La prison, outil de gestion de la pauvreté et bon investissement pour les milieux économiques, avec Gabi Mouesca, chargé de mission sur la prison à Emmaüs France, ex-président de l’Observatoire international des prisons et militant de la cause basque – dix-sept ans de prison (salle Jouhaux) ;

Les sans-papiers et le délit de solidarité, avec le Collectif des sans-papiers de Poitiers et Christophe Pouly, avocat (salle Timbaud).

16 h 30 :
La répression va bon train. Témoignages sur la répression de la jeunesse poitevine en 2008-2009 ; retour sur les événements du 10 octobre et leurs suites. Témoignages du Comité de défense des libertés fondamentales contre les dérives sécuritaires (CODELIB) sur la répression à Saint-Nazaire (salle Jouhaux).

19 heures :

Les prélèvements d’ADN et les Faucheurs volontaires, avec Jacques Pasquier, secrétaire national de la Confédération paysanne (salle Jouhaux) ;

Les jeunes des quartiers populaires (salle Timbaud).

20 h 30 : Restauration.

21 heures : Films sur la prison (salle Jouhaux) et concert (salle Timbaud).

Venez nombreux et nombreuses !

Comité poitevin contre la répression des mouvements sociaux

http://antirepression.unblog.fr/ Contact : antirep@free.fr

.


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Re: Journée anticarcerale le 10 Octobre a Poitiers

Messagede Pïérô » 06 Déc 2009, 15:13

Un petit compte rendu du forum d'hier à Poitiers : http://antirepression.unblog.fr/

Forum dans une ambiance sympa, avec des interventions et débats enrichissants, où les points de vues différents ont pû s'exprimer sans tension, et les critiques être portées. Il y a encore une introspection à mener au sein du mouvement et de la mouvance libertaire non seullement poitevine mais aussi plus largement. Car il est évident que les questions politiques et stratègiques ne peuvent être absentes de ces questions du soutien nécessaire face à la répression. Le comité Poitevin Contre la Répression des Mouvements Sociaux qui à organisé ce forum est en tout cas à la fois un espace unitaire large, qui permet d'être réactif et efficace, sans abandonner un contenu politique qui n'est pas le même que celui rencontré du côté du comité de soutien très focalisé autour des deux étudiants.
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Re: Journée anticarcerale le 10 Octobre a Poitiers

Messagede Nico37 » 08 Déc 2009, 01:15

De l’étau répressif qui se resserre à Poitiers (6 décembre)

Depuis environ un an, les possibles de nos existences, en ce qu’elles ont de politique, s’amenuisent dans la ville de Poitiers. Dans cette municipalité qui tend à s’aseptiser décret après décret, la proximité entre policiers et toute personne stigmatisée comme suspecte instaure une tension de plus en plus palpable. Gardes à vue systématiques, procès à répétition, acharnement ciblé, pression psychologique et physique personnalisée (pistage, insultes, violences). Le fichage ADN, qui se banalise dans les commissariats, est un outil de plus dans la volonté de soumettre les individus à une surveillance totale. Face à ce procédé insultant qui va chercher jusque dans notre corps le levier pour nous plaquer sur la grille de l’hyper-contrôle, les refus se multiplient, entrainant des peines qui vont parfois jusqu’à du sursis. L’omniprésence policière permet la mise en place d’un tel dispositif, qui semble essentiellement s’abattre sur une population politisée souvent qualifiée de « marginale ». Effectivement, nos existences tentent de défier en permanence cet engrenage gestionnaire, par tous les moyens que nous pouvons inventer afin de s’extraire des cadres prédéfinis. Par nos modes de vie, nous désertons cette mascarade capitaliste qui assouvit chaque jour sa soif de profit au dépens de vies humaines, au nom du « progrès » et de la « cohésion sociale » dans ce système qui se veut sans failles. Nous cherchons à habiter ces failles pour ne pas être un rouage de plus dans le bon fonctionnement des flux marchands et humains. L’acharnement répressif se durcit et vise donc ce type de pratiques pour maintenir cet ordre établi et éliminer toute contestation.

Lors du mouvement étudiant de 2009, un amphi est occupé à la fac de Poitiers. Les principes d’autogestion se mettent en place, créant une dynamique collective. De nouvelles envies naissent suite aux rencontres, aux échanges et aux confrontations des multiples idées qui motivent cette occupation. Le mouvement étudiant se révèle cependant être une impasse au vu des perspectives politiques qui cherchent un nouveau terrain d’expression face à la volonté de récupération des syndicats et autres partis. Il faut viser plus haut, chercher la subversion ailleurs que dans ces murs de consommation du savoir enfermant les cerveaux dans des discours préfabriqués. Après trois mois d’occupation, l’amphi se vide et l’envie d’ouvrir un lieu pour généraliser et approfondir cette lutte se dessine. C’est finalement un squat d’habitation qui s’ouvre. Il est expulsé manu-militari dix jours plus tard, avant même qu’il n’ai pu devenir ce lieu d’échange et d’impulsions révolutionnaires. La justice s’en mêle, il n’y a plus qu’à cracher les billets pour rembourser ce mode de vie qui n’a visiblement pas son mot à dire dans cette société. Durant toute cette période, le mouvement Anti-pub reprend de plus belle avec la destruction pure et simple des panneaux publicitaires, comme autant de gestes qui s’attaquent frontalement et matériellement à l’expression la plus perverse du capital. La seule raison d’exister de la publicité n’est-elle pas la manipulation de nos désirs, pour qu’ils participent à faire tourner la machine productiviste ? C’est sur ces actions là que la répression sera la plus intransigeante. Les procès s’enchainent, les peines sont de plus en plus lourdes, jusqu’à de la prison préventive le temps que ces messieurs pataugent allègrement dans l’enquête. Les activités se calment, les esprits refroidis par cette concentration de mauvaises expériences payées au prix de notre liberté. Guetté-e-s, suivi-e-s, surveillé-e-s, le poids de la justice devient omniprésent, telle une réalité de plomb qui se diffuse dans tous les moments de notre quotidien, une fumée nauséabonde qui s’infiltre dans nos espaces de vie et jusque dans nos amitiés. La protection à tout prix des valeurs de propriété privée et de libéralisme se matérialise alors dans l’absurdité des mesures employées, quand à un bris de vitrine est accolée la possibilité de la prison ferme. Face à nous, les projets ne manquent pas. La construction de la nouvelle prison de Vivonne réveille à nouveau la rébellion que nous portons en nous. Le 10 octobre est donc organisée une journée de lutte contre le système carcéral, qui appelle à débattre et à se rassembler autour de la question de la prison, dans une intention de créer une nouvelle dynamique locale, le tout associé à un appel à une manifestation. Si les objectifs initiaux de cet événement semblent avoir été dépassés dans les actes, puis occultés par le matraquage médiatique qui s’en est ensuivi, c’est malgré tout un ras-le-bol général qui s’est exprimé ce jour là, dans des actes plus radicaux qu’à l’ordinaire. Ce qui résonna alors dans les rues de Poitiers, c’est la rage, la volonté de détruire tout ce qui nous écrase, de liquider ce qui nous opprime, d’anéantir ce qui nous tue à petit feu. Là encore la main de la justice pèse lourd dans un procès spectacle où flotte l’odeur fétide de la corruption. Dès l’annonce de la venue du Ministre de l’Intérieur Brice Hortefeux, il ne faisait aucun doute que les « évènements » de Poitiers allaient devenir pour un temps le nouveau jouet anti-terroriste de l’État policier. Le spectre de « l’ultra-gauche violente » ou de la fantasque « mouvance anarcho-autonome » plane sur ces comparutions immédiates où vont s’enchainer un festival de vices de procédures, des conditions de détention en garde-à-vue aux faux témoignages des flics, le tout orchestré par un procureur sur-vitaminé à la dope ministérielle. On sent clairement la volonté de rattraper l’impuissance des forces de l’ordre lors de la manifestation. Résultat des courses : des peines surdimensionnées pour tou-te-s les inculpé-e-s...et, ironie du sort, trois camarades qui partent dès la fin de l’audience inaugurer la nouvelle prison de Vivonne contre laquelle nous nous dressions.

Il y aurait bien d’autres choses à dire sur la nébuleuse morbide qui a recouvert les jours et les semaines qui ont suivis le 10 octobre. Ici il s’agit seulement de montrer comment la répression qui s’ensuivit constitue une sorte d’apogée dans l’anihilement de toute résistance politique au sein de notre ville. Notons enfin que ce politique que nous évoquons reçut un ultime coup quand diverses tendances du milieu militant local tentèrent de l’éviscérer des comités de soutien, l’innocentisme devenant la seule « valeur » défendable face au trio crapuleux média-justice-police. Aujourd’hui nous en sommes à aligner les sommes gargantuesques des multiples amendes et dédommagements voués à renflouer les caisses de ceux qui nous oppressent, tandis que sur les corps et les esprits l’épée de Damoclès de la prison pèse comme jamais.

-dégradation de mobilier urbain (pubs, horodateurs...) : environ 10500€, prison préventive (5 inculpés)
- refus de prélèvement d’ADN : amendes et prison avec surcis (5 inculpés)
- squat : 2480€ (2 inculpés)
- manifestation du 10/10/09 : 4300€ d’amende, 3 ans ½ de surcis, 6 mois de ferme (en totalité pour les 8 inculpés)

Dès à présent nous appelons toutes les volontés qui se refusent à la résignation à soutenir tou-te-s les inculpés de cette lutte qui se poursuivra malgré l’oppression étatique.

A tou-te-s les opprimé-e-s ! A tou-te-s les révolté-e-s ! Le combat n’est pas terminé !

Quelques partisan-e-s de la lutte en cours...
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Re: Journée anticarcerale le 10 Octobre a Poitiers

Messagede Pïérô » 14 Déc 2009, 14:07

ce texte mis en ligne aussi sur le blog du comité Poitevin Contre la Répression des Mouvements Sociaux, à amené des commentaires à lire : http://antirepression.unblog.fr/2009/12 ... -poitiers/

Pour ma part je pense qu'on ne peut pas toujours évacuer les nécessaires débats. C'est pas que l'Etat et le système les responsable de la situation présente. Si on l'attaque il se défend. Pire même, dans les circonstances il en rajoute dans ce combat qu'il mène aussi contre les formes de contestation. Et s'il ne s'agit pas de cesser de s'attaquer à l'Etat, au système capitaliste, il faut aussi arriver à construire du contenu et du sens, débattre sur les stratègies, assumer des choix politiques comme se démarquer des mauvais choix, etc.... A ce titre et par exemple ce ne sont pas que des manifs, ou la mise en scène de "l'émeute" qui changeront le monde, mais aussi la construction au quotidien des conditions d'un combat de masse.

N'y aurait-il pas à construire entre d'une part une mouvance qui ne comprend l'action politique que par des actions ponctuelles et spectaculaires, emprunt d'une certaine vision nihiliste de l'action politique et du projet de société qu'il nous faudrait pourtant élaborer et porter, une forme d'avant gardisme et de substitutisme qui n'est pas vraiment celle de l'anarchisme révolutionnaire pour exemple, et d'autre part un suivisme qui fait qu'après un comuniqué des plus contestables la CNT semble avoir disparue de la scène, semblant s'effaçer derrière la social-démocratie. Je pense par exemple qu'il y a une différence notable entre le comité de soutien, qui condamne par principe la violence mais aussi au delà et dans les modes d'actions posés et le contenu politique développé, toute idée de transformation en profondeur du système, qui, comme la justice de classe l'a fait en s'acharnant sur Patrick, à mené un soutien de classe, et le comité poitevin contre la repression des mouvements sociaux, et je pense que cette différence doit amener le mouvement, la mouvance libertaire à se positionner. L'union locale de la CNT s'est inscrite il y a peu dans le cadre du comité antirépression, mais semble avoir du mal à se positionner clairement. Il semble que ce débat soit encore difficile à mener sur Poitiers, et je n'y suis pas et peux donc me permettre d'en rajouter une louche, mais il me semble qu'il est indispensable.

Le soutien doit s'organiser de la manière la plus large et efficace possible, mais celà ne doit par ailleurs pas oblitérer le contenu politique et la question du sens de ce que l'on fait, qu'elle que soit la sphère militante dans laquelle on se situe.

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compte rendu du forum antirepression du 5 décembre à Poitiers : http://antirepression.unblog.fr/2009/12 ... mbre-2009/
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Re: Journée anticarcerale le 10 Octobre a Poitiers

Messagede Nico37 » 04 Jan 2010, 01:06

Procès des inculpés de Poitiers

En 2010, la mobilisation doit et va se poursuivre. En effet, le procès en appel de Jean-Salvy et Samuel aura lieu le jeudi 14 janvier.


Nous rappelons que tous deux ont été condamnés à 6 mois de prison dont 5 avec sursis, et qu’ils ont été incarcérés jusqu’au 23 octobre au centre de détention de Vivonne, alors qu’ils sont parfaitement étrangers aux faits qui leur sont reprochés.

Depuis le 10 octobre, à Reims, à Rennes, à Dijon, à Rouen … des arrestations et des condamnations similaires ont eu lieu.

À Poitiers, les forces de l’ordre sont récemment intervenues de manière extrêmement brutale contre des lycéens du lycée Victor-Hugo, qui
militaient pacifiquement.

La semaine dernière encore, la fermeture, par arrêté préfectoral, du bar-café «Le Cluricaume», lieu culturel de rencontres et d’échanges,
participe du même élan d’intimidation et de répression.

La situation est grave. Les droits de l’Homme dans ce pays sont bafoués chaque jour un peu plus, tandis que l’État policier se renforce.

Nous devons exiger la relaxe de Jean-Salvy Comte, de Samuel Bastard, et de tous les condamnés du 13 octobre.

Nous devons manifester notre besoin de vivre dans un pays libre, démocratique, où la justice puisse s’exercer en toute indépendance.

Voici les rendez-vous que nous vous proposons et que nous vous invitons à relayer auprès de vos contacts :

Samedi 9 janvier à 14h00, devant le Palais de Justice de Poitiers : Grande manifestation pour les droits de l’Homme, la liberté d’expression et de réunion.
Mercredi 13 janvier, à 18h00, devant le Palais de Justice de Poitiers :Rassemblement de soutien à Jean-Salvy, Samuel et aux inculpés du 13 octobre.
Enfin, le jeudi 14 janvier, nous vous invitons à témoigner votre soutien à Jean-Salvy et Samuel, à partir de 9h00, lors de leur procès en appel.
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