Evidemment je ne pense pas que la tactique des activiste de poitiers ( je n'appelle pas ça un black bloc) soit dans cette visée, seulement leur tactique conduit à celà. Alors oui mon mot a été fort , car je suis en colère.
que des camarades soient en taule à cause de ces conneries, moi c ça qui me fait vomir et pas besoin d'emoticones et de guignoleries pour le dire.
oui j'ai une position qui n'est pas consensuelle, tu peux appeler ça de la connerie, moi j'appelle ça de la franchise.
parce qu'il faut aussi regarder les choses en face.
"bouhbouh le vilain autoritaire " cela n'est pas un argument.
La complaisance et les boniments envers ces comportements "politiques" voilà ce qui perd le mouvement libertaire et conduit à le marginaliser, à être une passoire, un repoussoir ...
Les moyens induisent la fin, la violence politique et autoritaire implique une société violente et autoritaire, et il faut savoir s'en defendre et s'en protéger.
Du chaos ne nait pas l'anarchie mais le fascisme
Ce n'est pas le spectacle d'un romantisme revolutionnaire surrané qui va changer les choses, cette opposition n'apporte pas de réponse mais laisse à l'Etat le soins de les trouver. Il faut pouvoir se passer de l'Etat.
Il faut pouvoir se passer de l'Etat.
Spartacus a écrit:Les anars sont contre les prisons, toutes les prisons !
Spartacus a écrit:Les anars sont contre les prisons, toutes les prisons !
Bref, une réactivité face au pouvoir et à la répression qui avait autrement plus de gueule que tes analyses politiques au rabais et tes comparaisons de merde ("totos = nazis" dommage qu'il y ai pas un emoticon, ça rajouterai pourtant au folklore).
RickRoll a écrit:Spartacus a écrit:Les anars sont contre les prisons, toutes les prisons !
Je sais pas, tu as des preuves ?
Maurice Fayolle a écrit: Quant au système politico-judiciaire, tel qu'il existe aujourd'hui, il doit normalement disparaître dans une société libertaire.
La sécurité et la défense sociales deviennent des attributions de la commune ou de la fédération de communes qui, chacune pour leur compte, aborderont le problème. Des expériences variées qui en résulteront se dégageront alors les meilleures solutions. L'instauration d'une société égalitaire, la suppression de l'argent sous sa forme actuelle, capitalisable et thésaurisable, doit faire disparaître une quantité de délits qui sont étroitement liés au système de profit. Certains autres délits qui sont étroitement liés, eux, à la morale sexuelle contre nature héritée du christianisme, devront progressivement s'atténuer avec la libéralisation de cette morale. D'autres délits, enfin, existeront malheureusement toujours (cas de folie, de sadisme, de perversion, etc.)
Mais, de toutes façons, les prisons et l'appareil policier actuels, survivance anachronique d'un système judiciaire antique de répression doivent disparaître pour faire place à un service de la sécurité et de la santé sociales orienté vers la prévention des délits et le traitement médico-psychiatrique des malades mentaux.
Cependant, il convient en ce domaine comme en tout autre, de se montrer réaliste. La suppression des prisons ne signifie nullement qu'en société libertaire, des hommes ne seront pas privés de leur liberté de mouvements: on ne saurait raisonnablement. sous prétexte de liberté, laisser un fou massacrer ses semblables ni un sadique exercer ses tristes exploits. Mais cette privation de liberté de mouvements est la seule sanction qu'une société civilisée peut prendre à l'égard d'êtres anormaux ou insociaux incurables (à l'exclusion de toutes mesures de violences physiques ou d'humiliations préméditées).
Les prisons seront donc remplacées par des "maisons", non rébarbatives, aux allures d'hôpitaux, conçues et construites spécialement. Ces maisons où l'on retiendra les individus dangereux, devront avoir, au moins certaines d'entre elles, des portes qui ferment à clés de l'extérieur et, si besoin est, des barreaux aux fenêtres. Mais les gardiens seront remplacés par un personnel spécialisé, dont la formation sera à la fois médicale et psychologique et les directeurs en seront des médecins, des psychologues ou des sociologues. Ainsi disparaitra, avec ces lugubres bâtisses où s'évanouissent, dès le seuil franchi, toute espérance de réadaptation, cet état d'esprit de vengeance doublé de sadisme qui règne dans toutes les prisons: le détenu ne sera plus un coupable à punir, mais un malade à soigner et à guérir si possible - sinon à empêcher de mal faire.
Ce qui signifie que, hors la liberté de mouvements dont il sera privé, le détenu ne pourra être l'objet d'aucun sévice, d'aucune mesure humiliante: à l'intérieur de la "maison", il sera libre et, dans toute la mesure du possible, les "pensionnaires" organiseront eux-mêmes leur vie collective.
berneri a écrit:Mon propos est de defendre qu'il faut reflechir à comment regler les conflits en société libertaire. Il faut developper une conception libertaire de la justice.
Ces maisons où l'on retiendra les individus dangereux, devront avoir, au moins certaines d'entre elles, des portes qui ferment à clés de l'extérieur et, si besoin est, des barreaux aux fenêtres.
anonyme a écrit: qui ne pensent pas, qui agissent tels des hooligans, qui gachent le travail des vrais militants de terrain [...] qu'ils alimentent la répression qu'ils n'assument pas
Communiqué de presse du 17 octobre
Ce samedi 17 octobre 2009 s’est tenu un rassemblement de soutien aux inculpé-e-s de la journée anti-carcérale du 10 octobre à Poitiers. Mille personnes ont défilé.
A la fin de ce rassemblement, nous avons eu l’occasion d’assister à une énième démonstration de force de la part des représentants de l’ordre. Malgré une ambiance des plus calmes, les forces de l’ordre ont procédé à trois interpellations, interpellations dont l’origine est une provocation policière.
Nous pouvons désormais vous informer de la libération des trois interpellés.
On a vu des policiers avec des flash-balls en position de tir tendu en direction de la foule, on a assisté à l'enfermement de cette manifestation dans le parc Blosssac où la manifestation était venue jusqu'au monument honorant la Résistance et ceux qui ont donné leurs vies quand il était minuit dans le siècle.
Poitiers devient-elle la ville où la police de Sarkozy expérimente les provocations les plus odieuses ? Le pouvoir veut-il interdire toutes le manifestations ? Les éléments les plus provocateurs de la police ont-ils tous les droits à Poitiers ? Existe-t-il un état d'urgence sur le point d'être décrété par le pouvoir en place ?
Ce lundi se tiendra un nouveau rassemblement de soutien aux inculpé-e-s du 10 octobre, à 17h30 Place d’Armes. Soyons nombreux et solidaires !
Une soirée de soutien est également organisée jeudi 22 octobre, à partir de 19h à la Maison de Quartier des 3 Cités, avec concert, repas et discussion.
Pour tout don solidaire pour soutenir tous les inculpés-condamnés-emprisonnés, adresser un chèque à l'ordre de « Acratie ». Adresse : Acratie (CAR) 86310 LA BUSSIERE. Mettre au dos du chèque : “solidarité Poitiers”.
Lundi 19 octobre : Rassemblement 17h30 Place d’Armes
Jeudi 22 octobre : Soirée de soutien, 19h Maison de Quartier des Trois Cités, salle Place de France.
Venez nombreux et nombreuses !
Solidarité avec tou-te-s les inculpé-e-s
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