Non au barage de Testet! (81)

Nucléaire, OGM, projets inutiles, ZADs ...

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Messagede digger » 14 Nov 2014, 07:22

C'est le terme para-militaire en lui-même qui est exagéré. (Comme stal, mao, etc.) Et d'une manière général, la caricature d'une forme de résistance. Je ne suis pas en train de l'idéaliser ou d'en prendre la défense, dans le sens d'une forme d'action à privilégier par rapport à une autre, ou plus "utile" qu'une autre. Je ne comprends pas, comme je l'ai dit, au nom de quoi elle serait stigmatisée ou "condamnable"sur le fond, de la même manière, et parfois de manière encore plus violente, que dans la presse et les milieux du pouvoir.
La photo ci-dessus n'est pas non plus provocatrice. Elle a été mise en circulation lors du mouvement Occupy aux Etats-Unis où des cas semblables d'affrontements directs se sont posés lors de manifestations. Une forme de réponse a été l'agression physique et la collaboration avec la police de la part de "bon-nes manifestant-es".
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Messagede charlelem » 14 Nov 2014, 08:33

Désolé mais je ne trouve pas d'autres termes.
Des groupes plus ou moins informels et violents qui, quel que soit les revendications, vont à l'affrontement avec les forces de l'ordre sans prendre de précautions particulières pour les autres participants, je ne sais pas les définir, le mot "casseurs" ne veut rien dire.
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Messagede niouze » 14 Nov 2014, 12:05

drole cette impression de relire ici ce que l'on trouve dans la "grande " presse, cette volonté de differencié le bon manifestant de l'ivraie
je ne defend pas la violence mais ne la condamne pas non plus ; me suis suffisement retrouvé face a une certaine police pour savoir qu'elle ne fait pas dans le détail MÊME QUAND TOUT LE MONDE EST NON VIOLENT (j d'ITT+ une monture de lunette peter quand j'etait parmis les indignées a mtp et pourtant on gueulait pas de violence , de nombreuse rencontre en manif ou ailleurs avec des bleues, allez l'exemple que j'aime a donner c'est trainé par terre par des flics a versailles, un jours de fete de la musique, pour avoir voulu les prendre en photo alors qu'il passait devant un mur de sons (ok j'ai fait le "malin" j'ai refuser de leur donner ma péliculle mais chacun sais que j'etait dans mon droit ))
alors oui je comprend la haine de certain envers les forces du désordre... oui je trouve sa parfois tres improductif ... (comme certaine rencontre a nddl (loin d'etre la majorité ceci dit) qu'etait vraiment la que pour casser des flics alors qu'on etait plus dans une periodes de violence , même si a ce moment la les flic "filtrait" les entrer ! ) ceci dit je continu a les défendre , voir les proteger (comme ce week end dernier ou lorsqu'on degageait a coup de huer les bac-eux de la manif j'ai participer a rattraper le mec pas malin qui leur a sauter dessus (mon poignet le ressent encore ) )pourquoi ? parceque mon experience de la police (et la j'en ai fait qu'un petit florilege des exemples j'en ai a foison (d'un carnaval reprimer ,a des flics qui me disent de quitter le pays parceque je leur rappel que les controle au facies sont interdit (et pourtant je suis un bon blanc comme dirait certain)) même si elle n'est pas générale (y en a des biens,y en a des biens^^ enfin y en a des un peu moins cons on va dire ) reste quand même celle de personne imbu de leur uniforme et se croyant superieur au quidam et des fois sa fait du bien de pouvoir se lacher et leur rappeler (même si c'est plus mon cas ) qu'un coup sa fait mal !
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Messagede charlelem » 14 Nov 2014, 12:35

niouze a écrit:drole cette impression de relire ici ce que l'on trouve dans la "grande " presse, cette volonté de differencié le bon manifestant de l'ivraie

Moi ce qui me fait drôle c'est de lire et d'entendre, non pas ici, mais ailleurs des personnes qui appellent au "meurtre" alors qu'il y a un peu plus d'un mois ces mêmes individus auraient traité de noms d'oiseaux Rémi Fraisse pour sa non-radicalité.
Alors il faudra un jour se poser la question de combien de Rémi Fraisse il faudra avant de mettre un terme à ces pratiques.
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Messagede niouze » 14 Nov 2014, 12:48

la premiere fois que j'ai entendu un flic une ... justice sociale c'etait dans un cortege d'une orga anar ....
sinon
Grenades, flashballs, militarisation du maintien de l’ordre, comment se protègent les « zadistes » ?

par Pierre Alonso 14 novembre 2014

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« On ne veut pas devenir un bataillon de martyrs », expliquent-ils, après la mort de Rémi Fraisse, le militant écologiste, tué par une grenade offensive lancée par un gendarme, alors qu’il participait à la « zone à défendre » contre le projet de barrage de Sivens. Face à la guerre psychologique, aux violences policière et à l’emploi de plus en plus courant d’armes « non létales », des « zadistes » racontent comment ils tentent de se protéger de manière non-violente. Reportage autour d’un café, dans les tranchées champêtres et derrière les barricades forestières.

A l’extrémité ouest de la ZAD, la « zone à défendre » contre le projet de barrage dans la forêt de Sivens (Tarn), plusieurs occupants se réveillent ce vendredi 7 novembre, en buvant du café dans des bocaux en verre. Ils sont à « Zoulou », le point le plus avancé sur ce que les Zadistes appellent la ligne de front. A une dizaine de mètres, une épaisse barricade bloque la route, un tas de branches et de troncs de presque deux mètres de haut. Au-dessus flotte une pancarte : « Hommage à Rémi », ce jeune botaniste tué par une grenade offensive dans la nuit du samedi 25 au dimanche 26 octobre.

Beaucoup sur la ZAD se disent surpris qu’il n’y ait pas eu de mort plus tôt, tant l’arsenal déployé pour le maintien de l’ordre est sophistiqué, puissant, quasi-militaire. « Il aurait pu y en avoir dix des Rémi » juge Fred, arrivé le 20 août dernier en réponse à l’appel lancé par les occupants. Listées dans le code de sécurité intérieure, les armes utilisées pour le maintien de l’ordre comprennent des lacrymogènes, des grenades (assourdissantes, offensives, de désencerclement), des flashball ancienne génération (portée maximale de 15 mètres) et des « lanceurs de balle de défense » (portée de 50 mètres) [1]. Des armes « non-létales », étudiées pour infliger des dommages à distance, pour mutiler sans tuer [2]

Parmi les zadistes que nous avons rencontrés, certains se revendiquent pacifistes, comme Maxime qui dit l’être de moins en moins : « Il y a des véganes [3] sur la ZAD. Eux refusent de faire du mal aux animaux ou aux êtres humains. » Un peu plus loin, alors qu’un groupe d’une dizaine de personnes s’affaire à la construction – très expérimentale – d’une catapulte, Mario, longs cheveux bruns, barbes fournie et accordéon dans les bras, abonde : « On n’est pas avide de violence ! Aujourd’hui, il n’y a aucun flic et regarde, les gens construisent, ils ont envie de ça. »
Techniques de résistance non-violente

Il raconte aussi comment il a incité des jeunes filles de 16 ans, débarquées sur la ZAD avec des cagoules, à rejoindre la « medic team » au lieu d’affronter les forces de l’ordre. « On ne veut pas devenir un bataillon de martyrs », lâche-t-il. Comme lui, nombreux sont les zadistes à reconnaître que l’usage de la violence dépend en grande partie des circonstances, que la distinction binaire « pacifistes contre casseurs » est trop simple.

Les techniques traditionnelles de résistance non-violente ont été employées au Testet, y compris par des Zadistes a priori sceptiques sur ce mode d’action. Pour bloquer l’avancée des forces de l’ordre, des zadistes se sont enterrés sur le chemin en septembre, avant d’être violemment délogés. D’autres se sont harnachés les uns aux autres – une technique dite de la tortue – dans les cabanes en haut des arbres pour compliquer la tâche des gendarmes mobiles ou des grimpeurs venus les chercher. « Au moins, on peut parler avec les grimpeurs », relève un occupant d’une des dernières cabanes aériennes.

En septembre, des bouteilles de gaz vides ont été posées sur des barricades pour entraver la progression des forces de l’ordre. Selon plusieurs zadistes, les gendarmes seraient contraints de faire appel à des démineurs si la barricade brûle, pour parer à tous risques d’explosion, ce qui les ralentirait considérablement. La tentative a été vaine, les gendarmes sont passés, mais la présence de bouteilles de gaz a été relevée par les médias, alimentant craintes et fantasmes (lire ici).
Boucliers contre flashballs

Loin d’une milice organisée, l’équipement des zadistes souligne leur relatif amateurisme et l’asymétrie croissante entre les manifestants et les forces du maintien de l’ordre. « On est à poils ! », sourit Gwenn, une jeune femme d’une trentaine d’années membre de l’équipe médicale. Comme tous les zadistes interrogés, elle donne un prénom d’emprunt. « C’est le pot de fer contre le pot de terre », résume Maxime, à côté de la barricade de Zoulou. Mario, qui se fait aussi appeler « Fleu Bleu », détaille : « Nous, on n’a pas d’entraînement. Eux, oui. Ils ont des armures, ça fait « poc » sur leur bouclier quand ils reçoivent un caillou. Nous, on n’est pas protégés, pas préparés. »

Contre les flashballs, certains utilisent des boucliers. Maxime en désigne un par terre, à côté des chaises et des flammes vacillantes du feu de camp : une tôle de moins d’un mètre avec deux lanières en tissu pour le tenir. « On a fabriqué des boucliers avec des panneaux de circulation ou des morceaux de tôle. On a appris dans des films ! », dit-il en riant, avant de préciser « dans 300 » (un péplum sur la bataille des Thermopyles) et de repartir dans un éclat de rire. « Et puis, on apprend d’eux », dit-il en mimant des CRS tapant sur leur bouclier avec leur matraque.

Fred, barbe blonde éparse et dreads noyées dans ses cheveux bouclés, se rappelle avoir arrêté une balle de flashball avec un panneau-bouclier. « Il y a eu un grand "bong", on l’a entendu dans toute la vallée » raconte-t-il en montrant le panneau tout cabossé. Il affirme que son ancienne propriétaire en a arrêté quinze. Au « fort », juste derrière Zoulou, un grand bonhomme, tête à moitié rasée et longues dreads sur le haut de la tête, qui refuse de donner son nom ou son pseudo (hormis Anonyme), a du mal à comprendre que les gendarmes mobiles préfèrent rester à distance : « Je me suis déjà retrouvé avec un autre zadiste face à six GM [gendarmes mobiles]. On avait tous les deux des boucliers. Ils ont reculé. Ils ont des consignes. Le contact les désavantage, ils préfèrent rester à distance et utiliser des flashballs. » Intermittent du spectacle, il vit entre les ZAD de Notre-Dame-des-Landes et du Testet, qu’il a rejoint en août. De temps en temps, il repart travailler dans les grandes villes de France.

Comme d’autres, il décrit une crispation ces dernières semaines : « En septembre, il y avait des discussions possibles avec [les gendarmes]. On leur parlait, ils étaient toute la journée sous le soleil avec leur armure. Ils répondaient, soit en faisant des gestes, soit en parlant parfois. Ensuite, les compagnies ont changé, elles tournent régulièrement. On ne voit plus les mêmes depuis, c’est plus possible de les approcher. » Pour Maxime, l’objectif est évident : « L’intention est de mater vite le Testet pour éviter un nouveau Notre-Dame des Landes », l’autre ZAD située en Bretagne, sur le terrain d’un futur aéroport.
« Une guerre psychologique et d’humiliation »

Les autorités semblent en effet avoir choisi de muscler leur présence, notamment le week-end du 25 et 26 octobre au cours duquel Rémi Fraisse a été tué. Selon Mediapart, une réunion s’est tenue le samedi matin : « le lieutenant-colonel Andreani, qui commande le groupement du Tarn [décide de] créer une “zone de vie” sur le chantier de la forêt de Sivens, et “tenir le site” » [4]. Le préfet du Tarn, autorité civile responsable du maintien de l’ordre, donne quant à lui des « consignes de fermeté ». La décision est d’autant moins compréhensible qu’il ne reste aucun engin de chantier, ni rien d’important à protéger, sur le site le samedi matin. Un Algeco et un générateur, laissés sur place, ont été brûlés la veille. Des affrontements éclatent entre manifestants et forces de l’ordre, CRS et gendarmes mobiles, dans la journée du 25 octobre.

Sous la tente de premiers soins, Gwen a vu défiler les blessés ce week-end-là : blessure de flashball au pectoral, « là où la peau est plus sensible », blessures aux jambes et aux bras dues à une grenade de désencerclement. Ces grenades projettent dix-huit petits galets en caoutchouc qui font des trous « aussitôt cautérisés parce qu’ils sont brûlants » décrit Gwen. Pour se protéger,« il y a quelques protège-tibias, mais très peu » explique-t-elle. Presque pas de masques à gaz contre les lacrymo, mais « des morceaux de tissus imbibés de citron » qui en limitent les effets. Maxime et le grand type aux dreads parlent d’un gaz orange ou jaune qui provoquerait des vomissements, mais aucun n’y a été directement confronté. Personne ne peut dire non plus quand il aurait pu être utilisé.

Ces rumeurs témoignent du climat de peur qui s’est installé. Une véritable stratégie de la part des autorités, dénoncent les zadistes. Mario, l’homme à l’accordéon, évoque « une guerre d’humiliation, une guerre psychologique. Ils veulent nous faire peur et nous faire mal. » Plus que les CRS ou les gendarmes mobiles, ce sont les « PSIG », les pelotons de surveillance et d’intervention de la gendarmerie dont tout le monde cite l’acronyme, qui concentrent les peurs, les critiques et les fantasmes. Maxime les décrit comme un « commando » formé pour les terrains de guerre, passé en Afghanistan ou ailleurs…

À Zoulou, plusieurs zadistes ont rejoint la discussion autour de Maxime. Ils débattent des moyens à utiliser. « Leur seule faiblesse, c’est le feu », affirme l’un d’eux, aussitôt corrigé par un autre : « Ils ont des vêtements ignifugés, ils ne craignent rien. » Le premier, peu enclin à entrer dans ce genre de discussions, conclut : « On nous pousse à faire du feu notre dernière arme, parce qu’ils savent que le feu donne une très mauvaise image médiatique ». Juste après, deux avions de chasse survolent la ZAD à très basse altitude, emplissant la vallée du vacarme des réacteurs. Maxime les regarde : « D’habitude, ce sont des hélicoptères. »

Pierre Alonso

http://www.bastamag.net/Grenades-flashb ... tarisation
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Messagede digger » 14 Nov 2014, 13:03

Nous sommes d'accord que sur la forme, notamment le cas que tu cites, il peut se présenter des situations et/ou des comportements critiquables. Et elles sont discutées au sein du mouvement qui utilise ces formes d'action. Comme il est tout sauf homogène, et que n'importe qui peut s'y glisser, du flic provocateur a celle/celui qui vient dans l'intention de briser une vitrine pour voler, sans opinion ni but politique, personne n'y peut réellement quelque chose. La stigmatisation, pour moi, est de mettre tout le monde dans le même sac.
Ce qui pourra éventuellement te paraître accessoire, mais qui entre en ligne de compte dans ma réaction, c'est la situation à NDDL et l'unité du mouvement, si difficile à construire et à maintenir comme il l'a été rappelé lors de la dernière manif en mémoire de Rémi. Il est illusoire de croire qu'il n'y aura pas une nouvelle tentative d'évacuation de la ZAD au printemps et il est primordiale que face à elle il y a un front uni entre toutes les sensibilités qui ont composé jusqu'à aujourd'hui la résistance au projet. Autrement dit, et pour les mois qui viennent, la seule chose qui me parait irresponsable est de trier entre "bonnes" et "mauvaises" formes de résistance. Il est probable qu'il en va de même à Sivens. Et il ne me parait pas impossible d'étendre cette conception pour les luttes à venir, tout en faisant en sorte que chacun-e garde sa liberté critique et que des espaces de débats et de dialogue existent.
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Messagede charlelem » 14 Nov 2014, 13:13

"un flic, une balle" ça fait partie de folklore. Et le folklore ce n'est pas ce qu'il y a de plus intelligent dans le mouvement, mais aussi gueuler ce genre de slogan a un effet exutoire et empêche justement de passer à l'acte.
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Messagede digger » 14 Nov 2014, 13:21

D'accord, mais çà ne change rien sur le fond.Le folklore, comme tu dis, a toujours existé et j'ai bien dû y participer à un moment donné sous une forme ou sous une autre
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Messagede Nico37 » 14 Nov 2014, 23:04

Ian a écrit:Oui enfin il n'y a eu besoin d'aucun toto pour que les flics gazent la manif toulousaine. Ils étaient suffisamment motivés par eux-mêmes.

Certes leur "stratégie" est débile, mais il n'y a aucun trait d'égalité à faire avec les violences policières qui se sont abattues tant sur le Testet (jusqu'à faire un mort) que sur les deux manifs toulousaines. 99% des victimes des flics étaient pacifistes, ça ne les a pas empêché de déguster...


Il faut distinguer deux plans :
- d'une part le plan opérationnel : les forces répressives d'Etat ou privée sont conditionnées à la violence et bénéficient d'un équipement adapté et renouvelé aussi souvent que nécessaire. Qu'il y ait un boulon ou simplement une injure qui vole ou pas, il y a toujours une raison de réprimer sauf si
- d'autre part le plan médiatique : l'Etat et la bourgeoisie a besoin de justifier " idéologiquement " et de " moraliser " sa répression sinon ça fait un tollé...

D'un point de vue concrêt il est certain que la très grande majorité des manifestant-es et des travailleur/ses ne sont pas actuellement prêt-es à la violence de masse d'une répression aveugle de l'Etat... ça pourrait faire l'objet d'un topic à part car même une grève à 80% pendant un mois avec mise en place d'alternatives concrêtes rencontrera une violente répression d'Etat qui sera (presque) unanimement perçue comme illégitime mais qui fera rentrer " tout le monde " au bercail si la lutte est perdue...

Drame de Sivens : la vérité, toute la vérité !

Après la mort de Rémi Fraisse, la Ligue des droits de l’Homme (LDH), l’Unef, Maître Arie Halini, avocat de la famille Fraisse, le Réseau d'alerte et d'intervention pour les droits de l'Homme vous invitent à une conférence de presse qui se tiendra le vendredi 14 novembre 2014, à 11 heures, au siège de la LDH (138 rue Marcadet, 75018 Paris), afin d’annoncer la création d’une commission nationale d’enquête sur les conditions de la mort de Rémi Fraisse.

D’autres organisations de défense des droits, parties prenantes de ce processus, y exprimeront leurs interrogations et leurs positions.

INVITATION PRESSE

Conférence de presse Vendredi 14 novembre 2014, à 11 heures Au siège de la LDH 138 rue Marcadet, 75018 Paris
M° Lamarck-Caulaincourt
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Messagede Ian » 15 Nov 2014, 01:16

Nico37 a écrit:Il faut distinguer deux plans :
- d'une part le plan opérationnel : les forces répressives d'Etat ou privée sont conditionnées à la violence et bénéficient d'un équipement adapté et renouvelé aussi souvent que nécessaire. Qu'il y ait un boulon ou simplement une injure qui vole ou pas, il y a toujours une raison de réprimer sauf si
- d'autre part le plan médiatique : l'Etat et la bourgeoisie a besoin de justifier " idéologiquement " et de " moraliser " sa répression sinon ça fait un tollé...
A Toulouse samedi dernier, les violences policières ont commencé sans aucune autre raison (officielle en tout cas) que de disperser la manif (quelle ironie quand on sait que dans le même temps ils avaient enfermé les manifestants pour qu'ils ne puissent plus sortir des allées).
Si ça avait été la seule raison, il leur suffisait d'attendre tranquillement que tout le monde en est marre et s'en aille. Mais justement, tu parles des médias, et c'était justement l'objectif : créer des images de violences pour les médias. Peu importe qu'ils les créent eux-mêmes et peu importe par exemple si la voiture brûlée l'a été ...... par une grenade des flics!

Alors certes, je dis pas que personne n'est ensuite allé s'affronter aux flics, mais c'était ultra-minoritaire et surtout ce n'est pas ça qui est à l'origine des violences policières.

Plus globalement, je pense qu'effectivement la grande majorité des manifestants n'est pas prête à faire face à ce type de violence. La grande majorité des orgas et des militants non plus en vérité.
Mais qu'on le veuille ou non, on va vers de plus en plus de manifs interdites, de plus en plus de violences policières, tout simplement parce que c'est ce dont le gouvernement a besoin pour faire passer ses sales politiques. Du coup, être en mesure d'y faire face, de sécuriser les manifs vis-à-vis des violences policières, c'est une question politique importante.
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Messagede fabou » 15 Nov 2014, 03:52

A propos du rassemblement de Mulhouse du 8/11/14 en hommage à Rémi Fraisse

Les militants du SCALP-No Pasaran 68 étaient présents en nombre à la manifestation pour Rémi Fraisse à Mulhouse, le 8 novembre dernier.

Image

Suite à l’article du journal local "Les Dernières Nouvelles d’Alsace", affirmant que le SCALP de Mulhouse aurait été à l’origine de "débordements" durant le rassemblement du 8 novembre en hommage à Rémi Fraisse, voici une petite mise au point. La véritable violence, c’est celle de l’Etat et de ses flics !

Message des trublions du rassemblement de Mulhouse (8/11/14) en hommage à Rémi Fraisse

Image



A lire ici http://nopasaran.samizdat.net/spip.php?article2168

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Messagede digger » 15 Nov 2014, 11:39

Je pense qu'il faut dépasser le seul aspect de la "violence" pour traiter d'un tel sujet, le sujet étant des formes d'opposition face au pouvoir. La confrontation directe avec les forces de police a été très limitée dans l'histoire qui nous intéresse ici, Sivens et son cadre élargi, l'opposition aux grands projets inutiles. (Combien d'heures d'affrontements directs pour combien d'années de lutte, combien de mois à construire, à cultiver, à discuter ?)

A NDDL, c'est l'opération César qui a mis le feu aux poudres à l'automne 1992, violences à l'initiative du pouvoir. A Sivens, c'était des forces de l'ordre déployées alors qu'il n'y avait rien à protéger. Dans les deux cas, ces interventions sont justifiés aux yeux des autorités par la légalité. Les deux projets ont fait l'objet de procédures administratives et judiciaires qui ont abouti pour Sivens à l'ouverture des travaux et pour NDDL, à des procédures complémentaires de recours, tactique employée par une composante du mouvement d'opposition.

Je ne reviendrai pas sur ces procédures et leur objectivité. La question qui se pose aux mouvements d'opposition à de tels projets, et aux mouvements radicaux en général, est la position face à des décisions et des actes "légaux" de la part du pouvoir.

Autrement dit, lorsque tous les recours "légaux" auront été épuisés dans le cas de NDDL, faut-il ou non respecter la "légalité" et abandonner le terrain aux bulldozers? On n'est plus ici dans la théorie.
La question est importante parce que la question du pouvoir est étroitement liée à la question de la légalité sur laquelle il se fonde, en théorie. Contester la légalité c'est contester le pouvoir et vis versa.

La question ne peut pas être abordée, comme Ian le fait en terme de "sécurisation" des manifs. Elle doit l'être en termes politiques clairs qui dépasse ce seul aspect pratique, outre le fait que "sécuriser" une manif est impossible, sans parler de la démarche politique qu'elle sous-tend. S'agit-il d'épauler les "forces de l'ordre" et se démarquer des "éléments violents et incontrôlés"? Ou bien cela consiste-t 'il à coordonner différentes formes d'actions selon les lieux et les moments? Ces formes d'actions sont elles considérées comme antagonistes ou complémentaires et selon quels critères ? Là est je crois la réelle question politique.

La question s'est posée pratiquement à NDDL entre composantes du mouvement sur place. La dynamique de la lutte a permis de dépasser la (fausse vraie) question de savoir qui est prêt ou non à quoi. La manif du 22 février en a été un autre exemple. La frontières entre "radicaux" et "légalistes" n'est pas si clairement délimitée qu'on le pense quelquefois et devant - dans - une situation concrète les prises de positions sont parfois surprenantes. Des "légalistes" remettent en question la légalité et des "radicaux" s'inquiètent de la radicalisation.

De la même manière "la "répression policière" ou les "violences policières" ne sont pas les causes mais les symptômes du problème. Se focaliser sur cette question, c'est se détourner du vrai problème. Et il est assez paradoxale de voir que ce sont les milieux radicaux qui mettent ces questions en avant, comme si c'était une découverte, alors que "l'opinion publique", elle, commence à s'intéresser à la question fondamentale des modalités de prises de décision en démocratie, aux questions de représentativité, etc... Malheureusement, il semble que le seul à l'avoir compris, c'est le FN.

Ce sont beaucoup de questions posées qui méritent davantage qu'un seul débat étroit sur "la violence".
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Messagede Nico37 » 15 Nov 2014, 12:17

" La chaîne de commandement refuse d'assumer ses responsabilités " Caroline Politi 14/11

La ligue des droits de l'homme a lancé avec plusieurs associations une "commission nationale d'enquête" pour faire la lumière sur la mort de Rémi Fraisse, tué par une grenade offensive en marge des manifestations contre le barrage de Sivens.

" J'ai fait un rêve Rémi, plus jamais la France ne se mutilera avec des grenades offensives. Que ta mémoire, Rémi, soit le gardien de l'interdiction des armes " , lisait Jean-Pierre Fraisse, le père du jeune militant tué en marge d'une manifestation contre le barrage de Sivens, le jour de son enterrement. Quinze jours après le drame, son souhait a été entendu: Bernard Cazeneuve a annoncé jeudi l'interdiction de ce type de grenades "parce que cette munition a tué un jeune garçon de 21 ans et que cela ne doit plus jamais se reproduire " .
" C'est une première victoire, s'est réjoui ce vendredi l'avocat de la famille, Me Arie Alimi. Mais maintenant on veut comprendre ce qui a conduit à leur utilisation. Quelle est la chaîne de commandement ? " . Pour faire la lumière sur cette affaire, la Ligue des droits de l'homme, entourée de plusieurs associations, a annoncé dans la matinée la création d'une commission nationale d'enquête, en parallèle de l'information judiciaire en cours d'instruction.

" Ce n'est pas un contre-pouvoir de la justice, mais plutôt un complément d'enquête, a expliqué au cours d'une conférence de presse, le président de la LDH, Pierre Tatakowski. Nous voulons apporter le point de vue de la société civile pas seulement sur les quelques heures qui ont précédé le drame, mais également sur tout le traitement de cette affaire " . Et d'ajouter : " Nous espérons faire monter une pression qui amènera à ce que les éléments qui sont aujourd'hui biaisés soient mis en lumière " .

Ordre de fermeté ?

L'un des points clés de leur enquête sera de déterminer si les gendarmes présents ce soir-là avaient pour ordre de faire preuve d'une fermeté extrême vis-à-vis des manifestants. Selon des informations publiées mercredi par Le Monde et Mediapart, le commandant du groupement de gendarmes mobiles de Limoges, qui opérait à Sivens le 26 octobre, a déclaré sur procès-verbal, trois heures après le décès, que le préfet du Tarn leur " avait demandé de faire preuve d'une extrême fermeté vis-à-vis des opposants par rapport à toute forme de violences envers les forces de l'ordre " . Des informations démenties par le ministre de l'Intérieur, Bernard Cazeneuve, et le directeur général de la gendarmerie, Denis Favier, jeudi après-midi.
" La chaîne de commandement refuse d'assumer ses responsabilités, s'est emporté Arie Alimi. Il n'y a pas que le cas Rémi Fraisse. C'est un problème beaucoup plus général de violences policières. Aujourd'hui, leur traitement judiciaire est insupportable, les magistrats du siège soutiennent systématiquement les forces de l'ordre. " Pour l'heure, aucune mise en examen n'a été prononcée dans ce dossier.
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Messagede Béatrice » 15 Nov 2014, 17:52

J'ai lu les différentes interventions et je n'ai à aucun moment lu une réflexion d'un point de vue libertaire portant sur le rapport de force en présence sur le sujet
allant au-delà des sempiternelles incantations qui ne sauraient immanquablement déroger aux règles intangibles ( sur fonds baptismaux ) de l'anarchisme, portées
par les ancêtres théoriciens.
Des appels de petits groupes autonomes se font jour ci et là qui appellent à mobilisation en réaction aux violences policières, mais en absence d'argumentation
qui vaille en force de perspective pour le mouvement libertaire.
Les violences policières s'exercent aussi sur les travailleurs qui veulent sauver leur emploi et leur outil de travail viewtopic.php?f=72&t=10522#p179991 ( autres ZAD, mais d'une certaine façon ZAD aussi par les temps qui courent ! )

"ZAD partout !"

Que vaut une vitrine brisée, pneus crevés, voitures incendiées par réaction de rage contre le système lors d'une manif ? : pas mal de voix de plus pour l'idéologie
dominante actuelle et l'extrême-droite avec une vraisemblable marginalisation...
Suicide collectif ?
Des morts de plus ( pour que dalle et pourquoi ? )

S'agissant du rapport de force en présence :
le puissant lobby FNSEA mobilise ses troupes aujourd'hui ( qui aura assurément gain de cause ) :


Sivens : les pro-barrage manifestent contre les «Zadistes» à Albi


Après le rassemblement des partisans de la construction de l'aéroport de Notre-Dame-des-Landes, vendredi à Nantes, un millier de manifestants, agriculteurs et élus, ont commencé à se rassembler samedi en début d'après-midi à Albi, à l'appel notamment de la FNSEA, pour exiger le maintien du projet de barrage de Sivens (Tarn) et exprimer leur «ras-le-bol» des «Zadistes».

http://www.leparisien.fr/midi-pyrenees/ ... 46%2Cd.ZWU
Modifié en dernier par Béatrice le 15 Nov 2014, 21:49, modifié 2 fois.
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Re: Non au barage de Testet! (81)

Messagede Béatrice » 15 Nov 2014, 21:38

En rapport direct avec mon post précédent relatif au rapport de force en présence :

Marseille. Agressions policières (vendredi 14 novembre 2014)
Témoignage

Je me dirigeais ce soir, à 18 heures 30 vers le Palais Longchamp où était annoncé un rassemblement en mémoire de Rémy Fraisse. Arrivée aux grilles du Palais, un écriteau signalait de se rendre aux Réformés. Là personne. Je descends le Boulevard Longchamp et je me dirige vers la Canebière. Arrivée au kiosque à musique, je vois des jeunes qui sautent par-dessus la grille et des CRS en bas qui les chassent. Certains se sauvent, il en reste 5 ou 6. Un policier plaque brutalement un jeune homme aux cheveux logs contre le mur du kiosque, je m’approche et apostrophe les CRS. De quel droit brutalise-t-il ce garçon ?

On me répond « contrôle d’identité » Je me mets à côté de ce jeune et de 2 jeunes filles interpellées elles aussi, alors qu’elles prenaient un café à la terrasse du bar d’à côté. Je demande à ce qu’on me contrôle moi aussi, il n’y a pas de raison de s’en prendre toujours aux jeunes. Les policiers ne se le font pas dire de fois, prennent mes papiers et fouillent mon sac.

Je leur demande de quel droit ils nous contrôlent. « Parce que nous faisons, disent-ils, partie de la manifestation (ils ne disent pas laquelle) et que nous n’avons pas d’autorisation de la préfecture. Je dis « ce n’est pas une manifestation mais un rassemblement et dans ce cas, nous n’avons pas à demander d’autorisation. »

Le ton monte. Les Crs se montrent hargneux et veulent embarquer au commissariat deux jeunes qui n’ont pas de papier. Je leur dis qu’ils n’ont pas le droit de les embarquer, qu’ils ont déjà montré de quoi ils étaient capables, leur rappelant la mort de Rémy, un jeune de 21 ans. Ils me répondent que c’est la loi, qu’ils obéissent aux ordres. Je m’oppose. Un d’entre eux me dit que c’est leur déontologie. Celui la, il a retenu les « gros mots » qu’on lui a appris.

Ils sont plus d’une vingtaine, nous sommes 7. Sur les trottoirs, je le verrais en repartant, il y a une file impressionnante de véhicules de police.

Il fait nuit, leurs gyrophares soulignent leur présence, l’ambiance inquiétante, la peur qu’ils veulent faire régner sur les passants.

Excédée, j’essaie d’appeler mon mari au téléphone. Il me dit que le même scénario a eu lieu 30 minutes plus tôt devant le Palais Longchamp, sauf qu’il y avait encore plus de présence policière, une cinquantaine de CRS. Il me dit qu’il vient me rejoindre avec deux copains. Je reste vigilante, les tentatives des flics pour impressionner les jeunes n’arrêtent pas. Ils menacent d’emmener ceux qui n’ont pas leurs papiers au commissariat : il est interdit de sortir sans papier dans la rue, disent-ils. Ils bousculent encore les jeunes. Je crie qu’il est aussi interdit qu’ils nous touchent. Ils s’en prennent à moi, me disant que je les énerve et me poussant pour me faire partir. Je veux rester pour voir ce qui se passe. Il me dise de me taire, de me calmer, sinon… et il me bouscule, hargneux.

A ce moment mon mari arrive avec les 2 copains et demande, choqué ce qui se passe. Il se fait très vite contrôler avec la même brutalité. Il parle de police du peuple ; les CRS sont furibonds et lui répondent qu’ils ne sont pas là pour parler de politique. Les flics nous cernent de plus en plus près mon mari et moi et nous poussent violemment pour nous faire partir. J’en pousse un moi aussi, ça le met en rage, mon mari me fait signe de m’arrêter car ça sent le grabuge. Il vaut mieux ne pas les énerver plus. Je leur dis qu’à leur place j’aurais honte de faire ce métier. Ils répondent furieux qu’ils ne font qu’obéir aux ordres. Nous nous mettons à l’écart. J’appelle les journalistes que je connais, la rédaction de la Marseillaise me répond. L’AFP me dit que n’assistant pas à la scène car pas avertis, ils ne feront pas d’article à partir du texte que je me propose d’écrire. C’est – me disent-ils- ma parole contre celle de CRS. Je raccroche écoeurèe.

En repartant, je vois tous les véhicules de police garées sur les allées Gambetta. Une quinzaine. Il y avait donc encore plus de policiers prêts à intervenir.

Nous étions 7 jeunes et moi en face d’eux ! Ce serait ridicule si on pouvait en rire. Malheureusement, la situation à Marseille devient chaque jour plus tendue, les contrôles et les fouilles sur n’importe quel prétexte, la population jeune visée directement, jusqu’où ça va aller ? Chaque jour on se dit qu’on est au pied du mur, que ce système ne peut plus durer. On constate qu’on est en état de guerre, que la démocratie recule chaque jour et que la dictature s’installe.

Témoignage de Viviane Sanchez-Delanaud
Marseille 1er arr.
Militante politique et droits de l’homme.


http://www.millebabords.org/spip.php?article26998
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