Contre projets agro-industriels démentiels et fermes usines

Nucléaire, OGM, projets inutiles, ZADs ...

Re: Contre projets agro-industriels démentiels et fermes usi

Messagede Pïérô » 28 Oct 2014, 13:24

«Démonter» ou «dégrader», débat sémantique au procès des opposants aux «1 000 vaches»
AU FIL DE LA JOURNÉE : http://www.liberation.fr/societe/2014/1 ... ns_1130909


Tout savoir sur la ferme-usine des Mille vaches si vous avez loupé les épisodes précédents
http://www.reporterre.net/spip.php?article6492
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Re: Contre projets agro-industriels démentiels et fermes usi

Messagede Pïérô » 29 Oct 2014, 02:44

Des peines allant jusqu'à cinq mois de prison avec sursis ont été prononcées à leur encontre.
http://www.francetvinfo.fr/monde/enviro ... 30575.html
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Re: Contre projets agro-industriels démentiels et fermes usi

Messagede Pïérô » 30 Oct 2014, 12:38

3 000 personnes à Amiens pour faire le procès de l’industrialisation de l’agriculture

Les neuf inculpés de la confédération paysanne étaient hier dans le box des accusés au tribunal d’Amiens. Devant le palais de justice, plus de 3 000 personnes sont venues de toute la France pour les soutenir mais aussi pour faire le procès d’un modèle agricole, celui qu’incarne la ferme des mille vaches, implantée à Drucat, près d’Abbeville, dans la Somme. Dans le tribunal, les prévenus ont été condamnés à des peines de sursis et des amendes.

- Amiens, reportage

... http://www.reporterre.net/spip.php?article6509
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Re: Contre projets agro-industriels démentiels et fermes usi

Messagede Pïérô » 31 Oct 2014, 02:34

Un jugement sans fond

Le 28 octobre, les juges du tribunal correctionnel d'Amiens, cantonnés au traitement des faits reprochés suite à des actions syndicales d'opposition à l'usine des milles vaches, a sévèrement condamnés neufs militants confédérés. Le fond n'a pas été entendu.

Sur la place devant le tribunal d'Amiens, 4000 personnes participent à une tonique fête citoyenne - « un barnum » selon les propos dédaigneux de l'avocat de Michel Ramery, l'entrepreneur de BTP propriétaire de l'usine des milles vaches, à une cinquantaine de kilomètres de là. C'est l'opposition à cette usine qui a amené ce joyeux rassemblement dans la ville, en soutien à neuf militants de la Confédération paysanne jugés en même temps par le tribunal correctionnel. Les neuf prévenus (1) sont poursuivis pour dégradation en réunion, incitation à la dégradation en réunion, vol, recel, ou encore refus de prélèvement ADN, à la suite de deux actions de la Confédération paysanne sur le chantier de l'usine, à Drucat (Somme), en septembre 2013 puis en mai 2014 (2).

La partie civile (Michel Ramery, absent, mais représenté par son avocat, Franck Berton, et deux cadres de ses diverses sociétés ayant monté le projet contesté) parle d'arrachage, de saccage, de violences intolérables. Violence ? « Je ne peux plus emmener mes petits-enfants se baigner dans la rivière près de chez moi tellement elle est polluée par les rejets de l'agriculture industrielle. Ça, c'est violent ! », répond Dominique Henry, paysanne dans le Doubs, une des neuf prévenus. « Des usines à vaches, c'est ça qui est violent ! Et les conditions de nos gardes à vue après l'action de mai : ça c'est violent ! »

Leurs gardes à vue laissent en effet bien des traces et des questions aux prévenus. Laurent Pinatel, le porte-parole de la Confédération paysanne, témoigne : « Le 28 mai, en revenant de Paris où j'avais été interpeller Stéphane le Foll suite à l'action, j'ai été arrêté en gare d'Amiens par quinze robocops, équipés, armés, qui m'ont menotté au plus serré, à en avoir les poignets en sang. Lorsque je me suis retrouvé menotté au mur à la gendarmerie, j'étais tellement fatigué que j'ai eu peur d'avoir des problèmes de mémoires. J'ai demandé : ai-je commis un meurtre ? »

Tout au long des sept heures et demi d'audience, aux juges qui s'en tiennent strictement aux faits afin de savoir qui avait vraiment fait quoi, comment, en groupe organisé ou pas, les militants poursuivis répondent par le fond : ce qui a motivé leurs actions, la portée collective – et non résumée à neuf personnes – de celles-ci. Les faits contre le fond.

Des faits qualifiés d'hors-la-loi. « Mais quand une loi est injuste, il faut tout faire pour la modifier, déclare Laurent Pinatel. L'histoire de notre démocratie est faite de ça : des gens qui ont enfreint la loi pour la faire progresser. »

Et donc le fond : « L'action – à visage découvert et revendiquée – visait la dérive de l'agriculture, explique le porte-parole du syndicat. L'usine des mille vaches change l'histoire. Depuis la nuit des temps, la société allait se procurer sa nourriture dans des fermes, une production confiée aux paysans. Avec l'industrialisation de l'agriculture, nous irons nous la procurer dans des usines, il n'y aura plus besoin de paysans. »

Témoin de la défense, ancien secrétaire national de la Confédération, élu de Rhône-Alpes dont le conseil régional a voté en juin un vœu contre l'industrialisation de son agriculture, Olivier Keller illustre l'enjeu : « En Rhône-Alpes, il suffirait de 25 usines comme celle des mille vaches pour remplacer l'ensemble des fermes laitières de la région. »

L'usine ne se construit pas à n'importe quel moment. En avril 2015, il n'y a aura plus de limite de production par quotas en Europe. Partout on se prépare à produire plus de lait, à s'affronter sur le marché mondial, à faire baisser les prix pour cela, sans égard pour le revenu et la survie des petits éleveurs laitiers qui ne pourront tenir dans ces conditions.

Plusieurs fois, rappellent les prévenus, les opposants à l'usine de Drucat ont interpellé les pouvoirs publics, par des rencontres, des manifestations, des pétitions... La Confédération paysanne a même adressé une lettre ouverte au Président de la République. Tout est resté sans réponse.

« Alors oui, la Confédération paysanne a décidé d'agir, parce que tous les recours démocratiques sont restés lettre morte », rappelle Laurent Pinatel. Que pouvait-elle faire d'autre ? Si trois recours doivent encore être examinés par le tribunal administratif d'Amiens, rien pour l'instant n'a pu arrêter la ferme qui produit depuis septembre, avec déjà 450 vaches.

La guerre de l'après-quotas laitiers se prépare

Témoin de la défense, l'élue écologiste d'Amiens Barbara Pompili – « venue dans son petit tailleur noir de députée de la République », comme tiendra à le souligner élégamment l'avocat de la partie civile - témoigne des blocages au plus haut niveau de l'Etat : « Lorsqu'en temps que députés, nous avons interpellé le ministre de l'Agriculture sur le projet d'usine des mille vaches et les dérives de l'agriculture industrielle, Stéphane Le Foll nous a répondu que ce projet n'était pas son modèle, qu'il était contre... mais que c'était légal. Et quand nous lui avons demandé ce qu'il comptait faire pour changer la loi, nous avons bien vu qu'il ne voulait pas la changer. Là, je comprends le désarroi des paysans. Quand on a ce type de réponse inacceptable, on ne peut qu'agir et alerter l'opinion. »

Actions donc il y eut. Loin d'être vaines. Témoins et prévenus le rappellent : suite à ces mobilisations et celle de l'opinion alertée – plusieurs fois au cours du procès les paysans poursuivis ont été considérés comme des lanceurs d'alerte –, l'évolution de l'usine est soumise à autorisation préfectorale si elle veut aller au-delà de 500 vaches, la capacité de production électrique du méthaniseur – clé de voûte économique de l'usine, mais qui peine depuis à trouver les subventions nécessaires à sa construction – est réduite au quart du projet initial, et l'approvisionnement de celui-ci se limitera aux déchets d'origine agricole, déchets urbains et boues d'épuration étant désormais exclus.

Ces avancées se heurtent toutefois au traitement terre à terre des faits poursuivis. La partie civile porte la note : il serait question de 148 800 euros pour le seul démontage partiel de la salle de traite en mai 2014. Peu crédible. Sans compter le vol de pièces de cette salle : celles remise à Stéphane Le Foll, quelques heures après à Paris et transportées dans trois caddies (c'est ça, le recel) dont on a perdu ensuite la trace. Parmi les vols constatés: un cavalier en métal, 19 écrous, un boulon et six rondelles trouvés dans les poches d'Olivier Lainé, paysan en Seine-Maritime, lors de sa garde à vue...

« Ils ne sont bien sûr pas venu pour voler, dégrader, receler », recadre Grégoire Frison, l'un des trois avocats des prévenus. « La défense des paysans, c'est l'objet social de la Confédération paysanne , rappelle sa consoeur Laëtitia Peyrard. Les actions dont on parle aujourd'hui entrent dans ce cadre, c'est la même démarche que celles menées en opposition aux OGM et pour lesquelles des paysans ont été lourdement condamnés. Or, grâce à ça, aujourd'hui en France, nous n'avons pas d'OGM dans nos champs ! »

La note de la partie civile, présentée trop tardivement (le 25 octobre) sera examiné au civil le 11 jun 2015. Mais au pénal, la facture est déjà salée. Moins d'une heure après la fin de l'audience, le jugement est rendu, une célérité rare dans ce genre d'affaire : 2 à 4 mois de prison avec sursis, 300 euros d'amende pour celles et ceux qui avaient refusé le prélèvement d'ADN lors de leur garde à vue, et 5 mois de prison avec sursis pour le porte-parole national, Laurent Pinatel. Qui, à la sortie du tribunal rappelle le principal : « Le tribunal a acté que l'action syndicale n'était pas légitime. Mais l e combat contre l'industrialisation de l'agriculture et pour une alimentation de qualité continue ! »

Benoît Ducasse


NB : les condamnés avaient jusqu'au 7 novembre pour faire appel. Au bouclage de ce numéro, leurs décisions n'ont pas encore été prises.

(1) Emmanuel Aze, Thierry Bonnamour, Elina Bouchet, Dominique Henry, Olivier Lainé, Morgane Laurent, Laurent Pinatel, Pierre-Alain Prévost, Valentin Sic

(2) Tagage du site pour photographie aérienne dans la nuit du 11 au 12 septembre 2013, démontage partiel du chantier de la salle de traite le 28 mai 2014.

http://www.confederationpaysanne.fr/act ... gtidl6uhg0
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Re: Contre projets agro-industriels démentiels et fermes usi

Messagede Pïérô » 01 Nov 2014, 11:46

Menacé de boycott, Senoble renonce à acheter le lait de la ferme-usine des Mille vaches
http://www.reporterre.net/spip.php?article6471


Pendant que la justice cautionne l’élevage industriel, les citoyens font le procès de l’agrobusiness

Le procès des opposants au projet d’élevage industriel des « 1000 vaches » s’est tenu le 28 octobre à Amiens. Poursuivis pour dégradations, vols et recels aggravés, les neuf prévenus ont été condamnés à des amendes et des peines de prison avec sursis. A l’extérieur du palais de justice, un autre procès s’est tenu simultanément, celui de l’industrialisation de l’agriculture, jugé par un tribunal de citoyens. Deux visions du monde agricole et de l’alimentation de demain, résolument incompatibles, se sont affrontées dans et autour de l’enceinte judiciaire. Basta ! était sur place. Reportage.

... http://www.bastamag.net/1000-vaches-l-i ... isation-de
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Re: Contre projets agro-industriels démentiels et fermes usi

Messagede Pïérô » 02 Nov 2014, 02:59

Indre-et-Loire - Monts
1.800 bêtes à la ferme : les riverains sont contre
http://www.lanouvellerepublique.fr/Indr ... re-2093364


Mobilisation à Monts : des fermes pas des usines !

La Confédération paysanne de Touraine invite à un rassemblement lundi prochain 3 novembre à 16h30 devant la mairie de Monts pour s’opposer à un projet de ferme-usine sur la commune. Face au gigantisme de l’agriculture industrielle, il est urgent de défendre un autre modèle agricole et alimentaire.

Mardi à Amiens, dans la Somme, 3000 personnes sont venues soutenir les neuf militants qui ont démonté la salle de traite de la « ferme des 1000 vaches ». Les militants ont été condamnés de 2 à 5 mois de prison avec sursis, avec amende pour les refus de prélèvement ADN. Les dommages et intérêts seront traités au Civil en juin. Michel Ramery, entrepreneur des "1000 vaches", demande 100 000 €.

En Touraine aussi l’industrialisation agricole va bon train : sur la commune de Monts un GAEC demande une autorisation d’augmentation d’effectifs pour passer à 420 vaches laitières, 140 génisses (estimation), 210 taurillons, en plus des 1200 chèvres et chevrettes déjà sur place. A terme il y aurait donc près de 770 bovins et 1200 caprins rassemblés sur une seule exploitation, sans jamais pâturer d’herbe fraîche.

Si de telles fermes-usines se multiplient, la disparition des petites et moyennes exploitations est inévitable, d’autant plus dans un contexte où les aides (publiques !) ne sont pas plafonnées et sont proportionnelles à la taille des exploitations. Agriculture industrielle et agriculture paysanne ne peuvent pas co-exister : tout simplement parce que la première est prédatrice de la seconde.

A nous, paysans et non paysans, de défendre aujourd’hui le modèle d’agriculture paysanne, pour des fermes nombreuses et capables de répondre aux besoins de nos territoires. Alimentation, emploi, vie dans les campagnes, environnement, paysages, savoir-faire paysans, proximité consommateurs-producteurs : sur tous les plans 20 fermes valent mieux qu’une usine.

Confédération paysanne de Touraine

http://indre-et-loire.confederationpays ... 005jpv8du7
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Re: Contre projets agro-industriels démentiels et fermes usi

Messagede Pïérô » 05 Nov 2014, 11:27

1000 vaches / Procès du 28 octobre : La Conf’ fait appel d’un jugement inique

Il aura fallu moins d'une heure au tribunal d'Amiens pour condamner neuf militants à des peines allant jusqu'à 5 mois de prison avec sursis. Les débats avaient pourtant duré toute la journée et nombre d'argument juridiques avaient été soulevés pour justifier la relaxe des prévenus. Dans ces conditions, la Confédération paysanne choisit de faire appel de ce jugement.

En prenant la responsabilité de stopper le projet d'usine des 1000 vaches, nous avons agi pour l'avenir des paysans et de l'ensemble de la société. Nous ne pouvons accepter que la défense de nos emplois, de notre environnement, de nos territoires soit considérée comme un acte criminel. C'est là l'essence même de notre travail de syndicaliste.

Nous avons été condamnés, comme d'autres, parce qu'il faut faire taire toute contestation. C'est un état de fait que nous ne pouvons accepter. C'est pourquoi nous faisons appel. C'est aussi pour cela que nous continuerons à nous battre.

http://www.confederationpaysanne.fr/act ... g548ak6c44
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Re: Contre projets agro-industriels démentiels et fermes usi

Messagede Pïérô » 08 Nov 2014, 11:54

Monts
MOBILISATION A MONTS : DES FERMES PAS DES USINES !

Une centaine de paysans, militants et citoyens ont répondu à l'appel de la Confédération paysanne de Touraine qui avait initié un rassemblement devant la mairie de Monts pour s'opposer à un projet de ferme-usine sur la commune. Face au gigantisme de l’agriculture industrielle, il est urgent de défendre un autre modèle agricole et alimentaire.

Mardi à Amiens, dans la Somme, 3000 personnes sont venues soutenir les neuf militants qui ont démonté la salle de traite de la « ferme des 1000 vaches ». Les militants ont été condamnés de 2 à 5 mois de prison avec sursis, avec amende pour les refus de prélèvement ADN. Les dommages et intérêts seront traités au Civil en juin. Michel Ramery, entrepreneur des "1000 vaches", demande 100 000 €.

En Touraine aussi l'industrialisation agricole va bon train : sur la commune de Monts un GAEC demande une autorisation d'augmentation d'effectifs pour passer à 420 vaches laitières, 140 génisses (estimation), 210 taurillons, en plus des 1200 chèvres et chevrettes déjà sur place. A terme il y aurait donc près de 770 bovins et 1200 caprins rassemblés sur une seule exploitation, sans jamais pâturer d'herbe fraîche.

Si de telles fermes-usines se multiplient, la disparition des petites et moyennes exploitations est inévitable, d'autant plus dans un contexte où les aides (publiques!) ne sont pas plafonnées et sont proportionnelles à la taille des exploitations. Agriculture industrielle et agriculture paysanne ne peuvent pas co-exister : tout simplement parce que la première est prédatrice de la seconde.

A nous, paysans et non paysans, de défendre aujourd'hui le modèle d'agriculture paysanne, pour des fermes nombreuses et capables de répondre aux besoins de nos territoires. Alimentation, emploi, vie dans les campagnes, environnement, paysages, savoir-faire paysans, proximité consommateurs-producteurs : sur tous les plans vingt fermes valent mieux qu'une usine.

http://indre-et-loire.confederationpays ... lggrq1m336


Une ferme usine à Monts, un projet d'avenir ?
Argumentaire PDF : http://indre-et-loire.confederationpays ... %20Monts(1).pdf
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Re: Contre projets agro-industriels démentiels et fermes usi

Messagede Pïérô » 17 Nov 2014, 19:34

L’agriculture intensive à tout bout de champ

DÉCRYPTAGE En France, l’industrialisation agricole s’accélère au mépris de l’emploi et de l’écologie. Des alternatives sont possibles.

Ferme-usine des «1 000 vaches» et bientôt des «250 000 poules» dans la Somme, maternité des «1 000 truies» en Bretagne (lire ci-contre), multiplication des retenues d’eau pour irriguer le maïs dans le Sud-Ouest… Les projecteurs sont braqués sur l’agriculture industrielle, qui se développe à marche forcée dans le monde, mais aussi en France. Inéluctable ?

... http://www.liberation.fr/economie/2014/ ... mp_1142532
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Re: Contre projets agro-industriels démentiels et fermes usi

Messagede bipbip » 24 Nov 2014, 03:56

Élevage en cage de 322 millions de lapins : une ONG plaide pour l’interdiction

Des lapins malades, gavés d’antibiotiques, alignés sur des centaines de mètres, entassés dans des cages jonchées de cadavres et entourées de déjections animales. Ces images choc apparaissent dans une vidéo tournée par le CIWF (Compassion in World Farming), une ONG créée par des éleveurs qui encourage les pratiques d’élevage respectueuses du bien-être des animaux de ferme. CIWF a mené l’enquête dans seize élevages de lapins en batterie répartis dans cinq pays de l’Est et du Sud de l’Union européenne [1]. 322 millions de lapins sont élevés en cage sur le territoire européen, dont 37 millions en France.

... http://www.bastamag.net/Elevage-industr ... conditions
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Re: Contre projets agro-industriels démentiels et fermes usi

Messagede Pïérô » 27 Nov 2014, 16:05

FERME DES 1000 VACHES : PROCÈS DE L’INDUSTRIALISATION de L’AGRICULTURE
Le 28 Octobre 2014,comparaissait neuf militant-e-s de la confédération paysanne au palais de justice d’Amiens.ils était poursuivi pour dégradation en réunion,incitation a la dégradation en réunion, vol, recel et refus de prélèvement ADN.Cela faisait suite l’action mené sur le site dit de la ferme des 1000 vaches a Drucat prés d’Abbeville dans la Somme, le 28 Mai 2014.En cette fin octobre a Amiens,était posé la question de l’avenir de la paysannerie mais également des luttes contre les grands projets mortifère.
Emission à écouter sur SONS EN LUTTES : http://www.sonsenluttes.net/spip.php?article771
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Re: Contre projets agro-industriels démentiels et fermes usi

Messagede Banshee » 30 Nov 2014, 23:19

Ça s'arrange...

La Ferme des mille veaux prend forme, dans la Creuse

Imaginée depuis cinq ans par des éleveurs du plateau de Millevaches, la Ferme des mille veaux de Saint-Martial-le-Vieux accueillera ses premiers animaux en février 2015. Des veaux destinés au marché méditerranéen.

Les charpentes en bois du Limousin se dressent fièrement sur cette parcelle de Saint-Martial-le-Vieux, commune creusoise située au sud de La Courtine, à quelques kilomètres de la Corrèze. Imaginée depuis cinq ans par des agriculteurs locaux, la Ferme de mille veaux, usine d’engraissement pour bovins, commence à prendre forme. Les premiers animaux devraient d’ailleurs être accueillis fin janvier, début février.

Un prix fixe pour les éleveurs
Une fois terminé, ce bâtiment, d’une surface totale de 8.000 mètres carrés, permettra d’engraisser environ 1.400 veaux par an. « Ce projet est né de la réflexion d’agriculteurs locaux pour valoriser les animaux nés sur place, explique Pierre Chevalier, président de la Fédération nationale bovine. La France est le premier pays producteur d’animaux de race à viande : 4 millions de têtes sur 12 millions en Europe. Nous exportions il y a dix ans 1.200.000 têtes de broutards ou d’animaux maigres sur l’Italie. Nous en exportons aujourd’hui 800.000, et la production est restée la même. Jusqu’à présent, la plus-value était faite par les Italiens. On a voulu conserver cette plus-value sur notre territoire. »

Ces animaux (deux tiers de limousines, le reste en charolais) viendront principalement des 50 éleveurs actionnaires de la SAS Alliance-Millevaches, qui porte le projet. « Un prix de 3 € par kilo (sur pied) est garanti à l’éleveur », assure Bruno Bunisset, éleveur actionnaire mais aussi président du marché au cadran d’Ussel, où certains veaux seront également achetés.

Avant d’être engraissés, ces bovins, qui seront âgés de 8 à 10 mois et pèseront environ 350 kg lorsqu’ils intégreront l’usine, passeront par la case « quarantaine », où ils subiront toute une batterie de tests afin de voir s’ils sont en bonne santé. Après ce point de passage obligatoire, qui durera quatre semaines, les veaux rejoindront l’un des 64 boxes (de 15 veaux) de l’usine d’engraissement. Ils y resteront entre 200 et 240 jours, le temps de doubler leurs poids.

« Ils avaleront 1,5 kg de nourriture par jour », précise Bruno Bunisset. Un composé de maïs humide fourni par la coopérative CAEHL de Lubersac, de céréales (blé, orge, récoltés dans le nord de la Creuse et dans l’Indre), de tourteaux de soja (achetés à l’étranger) et de paille (nord de la Creuse et Indre). Le maïs et les céréales composeront, à parts égales, 80 % de la nourriture, le reste étant assuré par la paille. Afin de s’occuper des animaux, la SAS embauchera trois personnes à temps plein.

Une fois qu’ils auront atteint le poids requis, les veaux seront achetés par la SVA Jean Rozé (groupe Intermarché). « On a un contrat glissant avec eux de sept ans. Elle nous achètera les veaux a minima 3,83 €. Ce montant couvre la production du veau, en tenant compte de tous les investissements que cela génère. En cas de hausse des cours, cela nous sera payé au prix du marché. Si en revanche, le cours tombe à 3,50 €, il nous les paiera 3,83 €. La sécurisation est totale et absolue pour nous », argumente Bruno Bunisset.

« Garder la plus-value sur le territoire »
Autre bonne nouvelle pour l’activité locale, tous ces veaux seront abattus à Ussel. « Ça représente 600 tonnes de viande par an. Ça va nous apporter 15 % d’activité en plus », se félicite Bruno Bunisset, également président des abattoirs d’Ussel. Ces veaux seront abattus halal puisqu’ils sont destinés au marché de la Méditerranée. Chaque semaine, 25 veaux devraient être tués. À l’autre bout du système, ce sont autant d’animaux qui rentreront en quarantaine.

Manuel Caillaud


http://www.lepopulaire.fr/limousin/actu ... 37214.html
Trouvé par hasard, à ma connaissance personne n'en parle...
"Si les abattoirs avaient des vitres, tout le monde deviendrait végétarien ! ", Paul McCartney
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Re: Contre projets agro-industriels démentiels et fermes usi

Messagede Pïérô » 09 Déc 2014, 02:55

FERME-USINE DES 1000 VACHES, ACHARNEMENT CONTRE LES PAYSANS, SUITE...
Laurent Pinatel convoqué vendredi 12 décembre au commissariat de Roche La Molière...
Rassemblement de soutien à 10h place de la Mairie
http://www.reseauxcitoyens-st-etienne.o ... ticle=2985
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Re: Contre projets agro-industriels démentiels et fermes usi

Messagede Pïérô » 11 Déc 2014, 12:17

1000 vaches : Acharnement contre la Conf’ !

Ce vendredi 12 décembre à 10h a Roche la Molière pour soutenir Laurent Pinatel et la Conf’ Paysanne

Trois gardes à vue, des condamnations injustes, un procès en appel à venir…
Tout cela ne suffit pas à faire taire la Conf’ et, par conséquent, la série continue : Laurent Pinatel, le porte-parole, est convoqué au commissariat de Roche-la-Molière, à côté de chez lui, vendredi matin ! *
Pour le faire venir une quatrième fois s’expliquer devant les forces de l’ordre, il a tout de même fallu trouver une raison, quelle qu’elle soit.
Le 12 septembre 2013, suite à la première action menée sur le site des 1000 vaches, les paysans de la Conf’, et quelques centaines de soutiens, ont occupé le siège social de Ramery, près de Lille. Dans la bousculade, une vitre s’est brisée. Voila qui sert de prétexte à l’ouverture d’une nouvelle procédure !

Il s’agit clairement d’un acharnement contre le porte-parole de la Conf’, donc contre la Conf’ dans son ensemble. Mais, soyons clairs, pour que cessent les manifestations, les actions coup de poing, les revendications tranchées, il faudrait que nos gouvernants respectent enfin la Conf’ et mettent en œuvre une réorientation franche des politiques agricoles !

*1) Rassemblement le vendredi 12/12/14 *au Commissariat de Roche-la-Molière, place de la mairie à 10h.
Prévoyez le pique-nique pour midi et votre gobelet pour le vin chaud

*2) Interpellez les élus de la majorité. *Ils doivent prendre position vis-à-vis de cet acharnement à l’égard de la Conf’ et interpeller le gouvernement

Signer la pétition
*« Stop à l’acharnement contre la Conf’ » http://www.cyberacteurs.org/cyberaction ... php?id=865

*La Confédération paysanne ne rentrera pas dans le rang et continuera à se mobiliser tant que les politiques agricoles continueront à détruire les paysans, leurs emplois et l’environnement ! *
Le secrétariat de la Confédération paysanne.

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Re: Contre projets agro-industriels démentiels et fermes usi

Messagede Pïérô » 13 Déc 2014, 14:32

La justice s’acharne sur la Confédération paysanne. Un paysan assume : « Voilà pourquoi j’ai démonté les Mille vaches »

Pour la quatrième fois, le porte-parole de la Confédération paysanne, Laurent Pinatel, est convoqué devant la gendarmerie, ce vendredi à La Roche Molière (Haute-Loire). Il est poursuivi pour... une vitre cassée.

Cet archarnement vise à casser la résistance à l’industrialisation de l’agriculture. Un paysan qui a lui aussi été condamné pour avoir démonté la salle de traite de la ferme-usine des Mille vaches, Olivier Lainé, s’explique.

... http://www.reporterre.net/spip.php?article6505
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