Contre l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes (44), 24 mars

Nucléaire, OGM, projets inutiles, ZADs ...

Contre l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes (44), 24 mars

Messagede bipbip » 22 Fév 2012, 00:06

Appel à grande manifestation le 24 mars

24 MARS 2012 - NANTES / NAONED
MANIFESTATION POUR L'ARRÊT IMMÉDIAT
DU PROJET D'AÉROPORT A NOTRE-DAME DES LANDES


A l’appel de tous les opposant-e-s au projet d’aéroport

LE 24 MARS, PRENONS NANTES

3 CORTÈGES POUR RENTRER DANS LA VILLE

Au Nord :
Tracteurs, vélos : rdv 12h au Cardo
Piétons : rdv 12h30 rond point de Rennes

A l’Est :
Tracteurs, vélos : rdv 12h à la Haluchère
Piétons : rdv 12h30 rond point de Paris

Au Sud :
Tracteurs, vélos, piétons : rdv 12h à Pirmil

MANIFESTATION DANS LE CENTRE VILLE
Départ de la manifestation
13h30 Place pont Morand (devant la préfecture)
OCCUPATION PLACE DU CIRQUE A PARTIR DE 15h00



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Re: Contre l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes (44), 24 mars

Messagede bipbip » 13 Mar 2012, 11:19

Pour un cortège anticapitaliste

Communiqué

Suite à une initiative de différents groupes et organisations libertaires de la grande région nantaise, un collectif s’est constitué pour l’organisation d’un cortège anticapitaliste, au sein de la manifestation contre l’aéroport de Notre-dame-des-Landes, le 24 mars à Nantes. Comme le dit l’appel commun « ni ici ni ailleurs » les projets de ce genre « servent en premier lieu les intérêts de banques, d’actionnaires de multinationales et de politiciens. Ils s’imposent par la force quand les simulacres de concertation (débats, enquêtes ...) n’ont pas suffi à faire taire les oppositions. » Selon nous, ce projet, soutenu à droite comme à gauche par les grands partis de gouvernement, n’est pas une simple aberration économique, ni le délire d’élus désireux d’inscrire leur nom dans la pierre de projets pharaoniques. C’est un projet qui s’inscrit parfaitement dans la logique de redéploiement capitaliste, destiné à remodeler l’espace pour le plus grand profit des classes dominantes et des puissances d’argent. Ce projet d’aéroport s’inscrit dans une conception du monde que nous combattons : « Contre l’aéroport et son monde, autogérons nos vies ! ». Si notre but immédiat est bien l’arrêt du projet, celui–ci s’inscrit dans un engagement plus global contre le capitalisme et pour une société sans classe ni Etat. C’est là le sens de notre présence dans le cortège et nous appelons tous ceux et toutes celles qui le partagent à nous y rejoindre.


Collectif pour un cortège anticapitaliste

groupe libertaire Lochu et Ferrer, Vannes Lorient (FA)
oclnantes@free.fr
nantes@alternativelibertaire.org
scalpnaoned@samizdat.net
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notre-Dame-des-Landes, manifestation antes 24 mars

Messagede JPD » 13 Mar 2012, 18:42

Contre l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes
Manifestation Nantes 24 mars
Pour un cortège anticapitaliste


Un communiqué

Une affiche

Un "4pages"



Communiqué


Suite à une initiative de différents groupes et organisations libertaires de la grande région nantaise, un collectif s’est constitué pour l’organisation d’un cortège anticapitaliste, au sein de la manifestation contre l’aéroport de Notre-dame-des-Landes, le 24 mars à Nantes.
Comme le dit l’appel commun « ni ici ni ailleurs » les projets de ce genre « servent en premier lieu les intérêts de banques, d’actionnaires de multinationales et de politiciens. Ils s’imposent par la force quand les simulacres de concertation (débats, enquêtes ...) n’ont pas suffi à faire taire les oppositions. »
Selon nous, ce projet, soutenu à droite comme à gauche par les grands partis de gouvernement, n’est pas une simple aberration économique, ni le délire d’élus désireux d’inscrire leur nom dans la pierre de projets pharaoniques. C’est un projet qui s’inscrit parfaitement dans la logique de redéploiement capitaliste, destiné à remodeler l’espace pour le plus grand profit des classes dominantes et des puissances d’argent. Ce projet d’aéroport s’inscrit dans une conception du monde que nous combattons : « Contre l’aéroport et son monde, autogérons nos vies ! ».
Si notre but immédiat est bien l’arrêt du projet, celui–ci s’inscrit dans un engagement plus global contre le capitalisme et pour une société sans classe ni Etat. C’est là le sens de notre présence dans le cortège et nous appelons tous ceux et toutes celles qui le partagent à nous y rejoindre.

Collectif pour un cortège anticapitaliste


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Re: Contre l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes (44), 24 mars

Messagede leo » 15 Mar 2012, 20:24

Un appel à un cortège anticapitaliste lors de la manifestation de Nantes du 24 mars a été lancé par divers groupes, collectifs et organisations libertaires
Il nous semble important que la mobilisation ne soit pas restreinte à la seule région nantaise et qu'elle trouve un écho et une participation bien au delà. Un texte, parmi d'autres, commence à circuler dans ce sens.
Merci de le relayer ou du moins de vous inspirer de cette démarche et de cette volonté pour informer et mobiliser autour de vous.


APPEL À UN CORTEGE ANTICAPITALISTE
A NANTES LE 24 MARS CONTRE LE PROJET D'AÉROPORT



Communiqué

Suite à une initiative de différents groupes et organisations libertaires de la grande région nantaise, un collectif s’est constitué pour l’organisation d’un cortège anticapitaliste, au sein de la manifestation contre l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes, le 24 mars à Nantes.

Comme le dit l’appel commun « ni ici ni ailleurs » les projets de ce genre « servent en premier lieu les intérêts de banques, d’actionnaires de multinationales et de politiciens. Ils s’imposent par la force quand les simulacres de concertation (débats, enquêtes…) n’ont pas suffi à faire taire les oppositions. »

Selon nous, ce projet, soutenu à droite comme à gauche par les grands partis de gouvernement, n’est pas une simple aberration économique, ni le délire d’élus désireux d’inscrire leur nom dans la pierre de projets pharaoniques. C’est un projet qui s’inscrit parfaitement dans la logique de redéploiement capitaliste, destiné à remodeler l’espace pour le plus grand profit des classes dominantes et des puissances d’argent. Ce projet d’aéroport s’inscrit dans une conception du monde que nous combattons : « Contre l’aéroport et son monde, autogérons nos vies ! ».

Si notre but immédiat est bien l’arrêt du projet, celui–ci s’inscrit dans un engagement plus global contre le capitalisme et pour une société sans classe ni Etat. C’est là le sens de notre présence dans le cortège et nous appelons tous ceux et toutes celles qui le partagent à nous y rejoindre.

Collectif pour un cortège anticapitaliste


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= = = = = = = = =

Pourquoi il est important de se mobiliser à Nantes le 24 mars.

Le 24 mars à Nantes, nous descendrons dans la rue pour exiger l'arrêt définitif du projet d'aéroport de NDDL.

Ce projet vieux de quarante ans constitue la clé de voute d'un schéma plus large de réorganisation d'une métropole Nantes-Saint-Nazaire du futur. Voies rapides, ponts, TGV, zones industrielles nouvelles se déploieront autour. Dans l'agglomération nantaise même, zones d'habitation et d'activité devront être réaffectées. Bien sûr les populations concernées, en premier celles de la zone d'aménagement différé – ZAD – prés de Notre Dame des Landes, n'ont pas leur mot à dire, si ce n'est une pseudo concertation de « la démocratie participative » vantée par les pouvoirs socialistes (villes, département et région), ou les enquêtes-alibi d'utilité publique, « consultatives ».

La justification officielle d'une telle infrastructure évoque successivement le survol intempestif de Nantes, le danger et le bruit interdisant un redéploiement urbain, alors que des modifications mineures y pourvoiraient. Ou bien la saturation de l'actuel aéroport, en fait sous utilisé. Mais il ne s'agit surtout pas de désigner les bénéficiaires réels d'une telle opération : actionnaires de banques et de multinationale, puisque Vinci a emporté le marché sous la forme d'un Partenariat Privé Public très juteux, avec une marge bénéficiaire garantie si besoin par les collectivités locales !

L'aéroport de NDDL comme les lignes grande vitesse, le nouveau réacteur nucléaire EPR ou le tunnel du Val de Suse, la centrale à gaz de Brest, etc., sont autant de projets dont nous pouvons nous passer mais dont le capital a besoin pour se redéployer au XXIème siècle et remodeler l'espace au profit des classes dominantes et des puissances d'argent.

L'opposition au projet, portée depuis trente ans par les habitant-e-s, s'est renforcée par l'arrivée d'occupant-e-s des terrains en friche sur la ZAD, tout en restant très légaliste. Aujourd'hui certains partis (EELV, MODEM, FG, NPA) soutiennent la lutte, tout en siégeant dans les institutions locales avec le PS... Mais les rencontres d'autres combats – LGV, EPR/ THT, Val de Suse,...- ont amené un approfondissement des critiques, et en juillet la coordination anti-aéroport organisera sur le site un forum social européen contre les grands projets.

Le cortège anticapitaliste dans la manifestation du 24 mars affirmera trois points:
- ce projet, loin de ne toucher que les habitant-e-s proches, conditionne au contraire l'avenir des populations de tout l'estuaire, les Nantais-es et les habitants de toute l’agglomération doivent s'approprier la lutte.
- par les enjeux capitalistes qu'il représente et qu’illustrent aussi les autres grands projets, ce nouvel aéroport est l'exemple même d’une infrastructure visant la reproduction du capital pour lui-même, et signalant son inutilité sociale première pour le plus grand nombre et les destructions occasionnées par sa construction
- enfin, ce projet, martelé dans les esprits par la toute la machine de propagande institutionnelle et soutenu par les deux grands partis gestionnaires de droite et de gauche, influera sur l'avenir de tou-te-s, sans concertation réelle. Il s'agit bien de refuser de se faire imposer des projets inutiles, coûteux, destructeurs, de prendre nos affaires en main, de poser concrètement la question de la vraie démocratie – directe – et de ne pas laisser les politiciens, les capitalistes du BTP, du pétrole, de l’aviation et de quelques autres secteurs, décider pour nous et hypothéquer notre avenir.

Deux banderoles non signées marqueront le cortège : « Aéroport = capitalisme, arrêt immédiat », « aéroport, TGV, THT, TAV, nucléaire = société totalitaire » ; un ou des tracteurs porteront des banderoles sur d'autres thèmes (foncier, répression, etc.), ainsi qu'une sono embarquée ; les différentes collectifs et organisations parties prenantes amèneront leur matériel. Le parcours commencera au rond-point de Rennes à 12H30, en se joignant au cortège arrivant du nord.

Après une déambulation en ville avec tracteurs et vélos, chevaux, vaches et piétons, nous nous installerons au centre de Nantes pour rencontrer les Nantais-es, expliquer la lutte, picniquer (buvettes et cantines sont prévues), tenir des tables de presse, planter des arbres et des potagers, aménager la campagne au cœur de la ville puisque la ville veut déménager la campagne... L'installation se prolongera selon les envies et le nombre.

Au-delà de l’agglomération nantaise, cette lutte nous concerne tous car elle s’inscrit dans une démarche d’ensemble qui refuse que nos manières de vivre, nos relations sociales et les territoires que nous habitons soient façonnés par une logique de la rentabilité, de la marchandisation, de la vitesse, de l’urbanisation à outrance dans des mégapoles régionales, par des projets de développement du capital visant à satisfaire les désirs d’une minorité aisée et bourgeoise, par la surconsommation et le gaspillage énergétique, entre autres choses.

C’est pourquoi cet appel s’adresse aussi à tous ceux et celles qui, en dehors de Nantes et même du département de Loire Atlantique, se reconnaissent et se retrouvent dans les raisons de cette colère et de cette résistance populaire.

Nous sommes solidaires de ce combat, parce qu’il est le nôtre, où que nous soyons.

Dans un certain nombre de villes et de régions, des personnes et des collectifs ont fait savoir qu’ils et elles voulaient venir manifester à Nantes le 24 mars. Essayons d’élargir et d’amplifier cette mobilisation. Relayons les appels à manifester. Organisons des départs groupés.


Non à l’aéroport de Notre-Dame des Landes !

Toutes et tous à Nantes le 24 mars !

Quelques camarades de l’OCL (Région nantaise et Sud-ouest)


Informations complémentaires ici :

http://nantes.indymedia.org/article/25227

http://lutteaeroportnddl.wordpress.com/

http://24marsnantes.noblogs.org/

= = = = = = = = =

PREMIERS DEPARTS COLLECTIFS ANNONCES

Vendée

Un covoiturage est organisé pour un départ groupé pour la manif du 24/03 à Nantes. Rendez vous le samedi 24, à Fontenay le comte, place Viet, à 10 heures.
Merci de prévenir de votre présence. Histoire de s’organiser et de n’oublier personne.
L’union locale des syndicats CNT de Vendée.

Dijon

Suite à la réunion publique du 27 février, un départ collectif s’organise
depuis Dijon, en covoiturage, mini-bus ou autocar, suivant le nombre de
participant.e.s.
Écrire à Nantes24M CHEZ brassicanigra.org

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Re: Contre l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes (44), 24 mars

Messagede JPD » 17 Mar 2012, 06:37

la banderole de tête pour le cortège anticapitaliste :
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Re: Contre l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes (44), 24 mars

Messagede JPD » 23 Mar 2012, 03:53

la banderole de queue du cortège anticapitaliste (Nantes samedi)

RV 12h 30 Rond point de Rennes
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Re: Contre l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes (44), 24 mars

Messagede Nico37 » 25 Mar 2012, 16:32

EN IMAGES. A Nantes, des affrontements après la manifestation anti-aéroport 24.03.2012

Des incidents ont éclaté à Nantes après une manifestation contre le projet d'un nouvel aéroport. Plusieurs centaines de jeunes restés après la dissolution de la manifestation ont été chargés à 19h00 par les forces de l'ordre, arrivées en force, avec plusieurs dizaines de véhicules de police et de gendarmerie et plus d'un millier d'hommes qui ont fait usage de lacrymogènes.

Plusieurs interpellations ont été opérées.

Les jeunes, parmi lesquels des militants anarchistes qui avaient aussi manifesté contre l'aéroport, ont été repoussés vers le nord de la ville, évacuant le Cours des 50 otages, une des principales artères nantaise, qu'ils occupaient depuis la fin de la manifestation et où d'importantes dégradations avaient été commises. Après la dissolution vers 17h00 de la manifestation qui s'est déroulée dans une ambiance bon enfant, un important feu de palettes avec de nombreux pétards a été allumé à 18h00 par des jeunes anarchistes. Des jeunes ont ensuite commencé à lancer des projectiles en direction des forces de l'ordre qui ont répliqué.

Les manifestants anti-aéroport, au nombre de 3000 selon la préfecture et 10 000 selon les organisateurs, dont certains sur quelque 200 tracteurs, avaient défilé dans le calme de 13h00 à 16h00 avant de tenir meeting au milieu du Cours des 50 otages. Pour parer à tout débordement, compte tenu de la présence de plusieurs centaines de militants anarchistes venus d'autres régions et d'Europe, la préfecture avait mobilisé plus d'un millier d'hommes ainsi qu'un hélicoptère de surveillance et des canons à eau.
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Re: Contre l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes (44), 24 mars

Messagede Nico37 » 27 Mar 2012, 00:16

Le centre-ville passe aux heurts d'été 26/03/2012 Guillaume Frouin

La manifestation, qui avait réuni 170 tracteurs, a été suivie d'incidents causés par des militants d'extrême-gauche.
Notre-Dame-des-Landes Des incidents ont éclaté après la manifestation contre l'aéroport

Malgré un impressionnant dispositif de sécurité, le centre-ville de Nantes n'est pas ressorti indemne de la manifestation, samedi, contre le projet d'aéroport de Notre-Dame-des-Landes. Environ 500 anarchistes en ont en effet profité pour taguer des commerces et vandaliser des arrêts de bus. Des brasiers ont aussi été mis à feu sur le cours des Cinquante-Otages, dont une partie des pavés ont été déscellés. Les forces de l'ordre ont également été la cible de jets de projectiles lors de l'évacuation du centre-ville, au-dessus duquel tournoyait un hélicoptère en vol stationnaire. Au final, cinq individus ont été placés en garde à vue. Trois ont été relâchés, et deux devraient être jugés ce lundi en comparution immédiate.
Jusqu'alors, la manifestation avait été une réussite pour les organisateurs : elle a réuni 10 000 personnes selon eux (4 000 d'après la police). Près de 170 tracteurs et 300 vélos, selon les autorités, avaient aussi fait le déplacement. « C'est un immense succès, que nous n'imaginions pas », assure Marcel Thebault, secrétaire de l'Adeca (Association des exploitants concernés par le projet d'aéroport). Un « succès » qu'il espère rééditer lors du « Forum social européen contre les grands projets inutiles », qui se tiendra à Notre-Dame-des-Landes du 7 au 11 juillet.
En attendant, les débordements des anarchistes n'ont pas manqué de susciter des réactions politiques. François Pinte a ainsi fustigé « l'irresponsabilité » des élus Europe Ecologie-Les Verts, qui « encouragent par ces initiatives les incivilités et les dégâts malheureusement prévisibles ». Dans son viseur, François de Rugy, son adversaire aux prochaines législatives. « Ma permanence rue Paul-Bellamy a également été taguée par des anars en marge de la manifestation : ils connaissent leurs adversaires ! » a réagi le député (EE-LV) sur Twitter. L'extrême-gauche reproche en effet aux élus écologistes d'avoir conclu un accord électoral avec le PS, sans avoir obtenu l'abandon du projet. La construction du futur « aéroport interrégional du grand Ouest » doit débuter en 2014, pour une mise en service prévue en 2017.
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Re: Contre l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes (44), 24 mars

Messagede Skh » 27 Mar 2012, 21:46

Un résumé un peu plus complet et revigorant que celui des médias ignares.
Et au cas où ceci serait l'oeuvre d'une "minorité résolue à une posture jouant de la seule radicalité par le verbe et incapable de construire l'alternative" (à peu de choses prêt), un commentaire intéressant à la suite.
Des photos dispo un peu partout.

Nantes, le temps d’une poignée d’heures, une poignée de révolutionnaires ont libéré le secteur de la place du Cirque de l’occupant capitaliste par la destruction des outils de l’État et du Capital ainsi que le maintien en respect des flics.

Nantes, un 24 mars, des anarchistes révolutionnaires sont venus par centaines de toute l’Europe pour prêter main forte à la lutte locale et rurale contre le projet d’urbanisation capitaliste par l’implantation forcée d’un aéroport aux profits de la classe bourgeoise. Malgré la logique, et malgré tout ignoble, désolidarisation officielle des organisateurs et petits-chefs auto-décrétés (les écolos de gouvernement et les stals essentiellement) de cette lutte populaire en phase de radicalisation contre « les étrangers venus tout casser avec qui on n’a rien à voir » en justifiant le dispositif répressif « d’exception », à savoir entre 1500 et 2000 porcs de toute sorte (CRS, gendarmes mobiles, BACceux, ainsi que toutes les polices locales à disposition) appuyés par hélicoptère et blindés canons à eau, les révolutionnaires ont pu prendre et occuper la rue, et la libérer temporairement de l’ennemi capitaliste.

Nantes, un jour de printemps, les gens sont sortis de chez eux, ont hué les forces répressives d’État en intervention, se sont parfois sauvagement attroupés avant d’être violemment gazés par spray au visage, se sont promenés ensuite au milieu des ruines de leur monde le sourire aux lèvres, avec l’idée en germe qu’il suffirait de faire cela soi-même, et tous les jours…

Nantes, tactiques de guérilla et libération de territoire contre l’État et le Capital

La lutte populaire contre le projet d’urbanisation capitaliste par l’implantation forcée d’un méga-aéroport, au service exclusif de la classe bourgeoise et provoquant la menace d’une expulsion stricte et militaire des habitants locaux, dure et se trouve en phase de radicalisation. On compte déjà de nombreuses actions et batailles, avec une tactique d’occupation du terrain de Notre-Dame-des-Landes, devenue Zone À Défendre.

Le 24 mars, la riposte contre l’ennemi opte pour une nouvelle tournure, très judicieuse : ils veulent nous expulser sur notre terrain, expulsons-les eux-mêmes dans la ville ; ils menacent en permanence d’interventions militarisées contre les occupants et les résistants du terrain, intervenons directement au cœur du centre urbain et devenons nous-mêmes menace ; plutôt que d’attendre qu’ils viennent se confronter à nous, allons nous confronter directement à eux. Extension de l’outil tactique d’occupation à la ville métropolitaine capitaliste de Nantes, extension de l’outil de libération du territoire contre l’ennemi capitaliste du terrain en question au centre urbain agresseur et les rouages d’État de la ville. En somme : ils veulent bitumer le terrain, arrachons le bitume de la ville.

Pour cela, les organisateurs et petits-chefs auto-décrétés appellent à deux grands cortèges partant de l’Est et du Sud de Nantes pour converger vers le centre-ville et l’occuper. Les anarchistes révolutionnaires appellent à un troisième cortège, anticapitaliste, partant du Nord (du Rond-Point de Rennes), afin de converger également vers le centre à la place du Cirque. En face, pas moins de 1500 flics lourdement équipés et appuyés par de nombreux véhicules quadrillent et occupent militairement la ville prise en état de siège pour la journée. La population se voit contrainte de slalomer entre les murs anti-émeute et sous la pression menaçante d’un hélicoptère.

Une bataille sans combat, une Commune forte mais sans lendemain

12H30, chacun des cortèges s’ébranle, regroupant entre 6 et 10’000 manifestants. Dans le cortège anticapitaliste, plus de 1000 personnes dont un minimum de 500 combattants. Entre 200 et 250 tracteurs appuient les manifestants, chargés de terre et de verdure.

Durant tout le parcours, en notant que celui anticapitaliste avait le sien propre en dehors des cadres et SO de partis, les camarades ont su se coordonner pour une force de frappe la plus offensive possible : masques à gaz, lunettes anti-gaz, bouclier collectif, banderoles renforcées, chars de cortège avec matériel varié (pochoirs, bombes de peinture, fumigènes, banderoles, projectiles à peinture, extincteurs pour aveugler les flics, extincteurs de peinture, affiches, matos d’affichage, équipements plus lourd pour dépaver, masques de carnaval retravaillés pour se protéger des caméras, pinces coupantes, etc.), char de cortège de cuisine autogérée, chars de cortège crachant du son (notamment du rap ClassWar), etc. Ainsi, durant le long parcours jusqu’à la finale place du Cirque, le moindre bâtiment capitaliste et d’État est recouvert de peinture, de terre ou de bouse, le moindre mur et la moindre vitrine sont recouverts de slogans bombés et d’affiches révolutionnaires nombreux et variés contre l’ennemi, avec à chaque fois une coordination des banderoles renforcées pour une protection rapprochée des éléments actifs du cortège. Sécurisation à l’avant du cortège par bouclier collectif et banderoles renforcées, moins cependant sur les côtés, et le cortège se resserrait spontanément de manière compacte à chaque menace policière directe.

Convergence des luttes, les slogans, scandés, peinturés ou affichés, renvoient aux luttes anticapitalistes à Val di Susa, à la Syrie, à la Grèce avec le désormais international « flics porcs assassins », etc. Les drapeaux No Tav sont présents.

Le cortège révolutionnaire arrive finalement place du Cirque, où tous les manifestants sont déjà regroupés, pour beaucoup à écouter les chiens ennemis de partis Europe Écologie, Front de Gauche et autres saloperies. Pour les camarades, l’heure est à l’occupation réelle : sécurisation des points les plus vulnérables où ont pris position l’ennemi policier (essentiellement un escalier où les porcs gendarmes mobiles se sont positionnés, barricadé par grilles d’arbre et terre, et barré par une grande banderole renforcée, provoquant quelques jets de projectile de rigueur), destruction des caméras (une caméra sur pilier au toit d’un grand hôtel de 6 étages voit son câble sectionné à la pince par un camarade sous les acclamations des révolutionnaires), attaques à la peinture et saccage sans casse directe de toutes les instances de l’État et du Capital (banques, sièges d’assurance, sièges patronaux, sièges de parti, commerces capitalistes, etc.), affichage et taguage massif et maximum, dépavage de la place avec protection rapprochée par banderoles contre l’hélicoptère, obstruction et blocage de la rue et des voies de tram par déplacement systématique de ce qu’ils appellent « mobilier urbain », chasse physique et immédiate des groupes de RG et BACceux infiltrés, positionnement des camions, accrochage de banderoles un peu partout, etc.

Occupation active de la place transformée en Commune, nombreuses sont les personnes venant participer à la libération du territoire contre l’occupant capitaliste, dans une ambiance joyeuse et combattante. Même si le saccage reste de surface et minimal, nous avons « détruit » ce qui nous détruit et créé ce qui nous construit, dans une position claire de guerre de classes.

En face, l’ennemi est étonnamment passif, préférant certainement éviter une répression trop brutale en période électorale. Il semble que par la mixité rassemblant et mélangeant combattants et personnes non combattantes, les flics ne pouvaient se permettre de réprimer sans pouvoir isoler au préalable les révolutionnaires afin de les cibler en particulier. La question en ce cas, étant donné la première phase de fascisme actuelle en France : quand vont-ils se permettre politiquement de réprimer globalement en tapant dans le tas sans distinction ? Même si, en vérité, ils l’ont déjà fait et à plusieurs reprises, notamment lors de la journée du samedi 4 avril contre le sommet de l’OTAN à Strasbourg. Et même en ce 24 mars à Nantes, c’est ce qu’ils feront d’une certaine manière en gazant les passants.

Il aurait été intéressant, étant donné cette rare opportunité de la passivité de l’ennemi, de sécuriser réellement et entièrement le périmètre libéré, par barricades systématiques aux endroits les plus stratégiques, ne serait-ce que sur les deux voies d’entrée axiale de la place. Cette sécurisation par barricades aurait permis de préparer une défense de la Commune, et d’avoir une capacité à tenir contre l’ennemi. Ceci aurait été d’autant plus pertinent que nous étions un samedi en plein centre-ville, avec un évident attroupement de « badauds » tout autour de la zone, plus ou moins spectateurs, sympathisants et favorables pour une certaine partie. Des habitants Nantais sont même venus nous prévenir que des dizaines de BACceux se préparaient à intervenir, en se regroupant et s’équipant de casques, cagoules, matraques et flashball. Au lieu de cela, beaucoup de combattants semblaient « attendre » l’intervention des flics pour en découdre sans se donner les moyens d’une résistance maximale, ce qui est regrettable étant donné l’équipement, la coordination et la réactivité de tous les groupes.

16h30-17h, les soc-dem et autres réformistes quittent la place, ainsi que les tracteurs. Ne restent que les camarades du cortège anticapitaliste. Les flics prennent de nouvelles positions et resserrent l’étau. L’occupation continue.

Vers 18h, nous voilà pour la plupart assez surpris : alors qu’il restait un bon millier de camarades et combattants, ainsi que de nombreuses personnes sympathisantes, un imposant tas de grandes et volumineuses palettes en bois et de morceaux de troncs d’arbre est soudainement et brutalement enflammé… au milieu de la place et de toutes les personnes en présence (!). C’est alors un déluge de flammes pendant une grosse demi-heure, de nombreux engins à pression et bouteilles de gaz sont balancés dans le brasier qui détonne en de nombreuses et violentes explosions avec imposants retours de flamme. Les choses s’accélèrent aussitôt, les flics se mettent en position pour intervenir en force. Pour la grande majorité des combattants, c’est la perplexité : quelle utilité à cela ? Les flics encerclent en force, avec tout le déploiement de blindés, pouvons-nous résister ? Faut-il rester sur place à « attendre » la répression ou partir en cortège (un ou plusieurs) mobiles ? Restons-nous sur la défensive ou partons à l’offensive ? Retraite groupée ou isolée ? Rester ou se retirer ?

Pas de concertation entre les groupes, et l’initiative reste douteuse. La question n’est pas de flamber ou non, mais de sa pertinence tactique. Pour le coup, non seulement cette initiative en a aucune mais est même a contrario totalement contre-stratégique : pourquoi l’avoir fait au milieu de la place et des personnes en présence dont un millier de combattants et pas devant les flics ? Pourquoi ne pas avoir étalé tout le matériel accumulé de ce volumineux tas de palettes et de troncs pour ériger une ou plusieurs barricades ? Pourquoi ne pas avoir gardé les feux d’artifice et autres outils de combat comme munitions de résistance ?

On peut penser à certains jeunes combattants en impatience d’affrontement et de carnage en tant que tel pour le provoquer sans se donner les moyens de constituer un rapport de terrain et de combat intéressant, et même au contraire ont disloqué toute la force de combat effective alors possible. Car évidemment, les combattants sentent le piège de l’urgence, et préfèrent se disloquer. Au final, ce seront près de ¾ des combattants anarchistes révolutionnaires qui évacueront le secteur, et de manière dispersée. Toute la force de frappe offensive potentielle s’est disloquée en 20mn. Au final, les 200 combattants qui décident de rester pètent quelques abribus, avant que les forces répressives d’État interviennent, à 19h. Grenades lacrymogènes et gazage, charges de centaines de CRS, appuyés par blindés canons à eau et cars. Et ce ne sera qu’une course-poursuite avec une faible résistance face aux flics, qui durera une heure ou deux avant la dislocation finale. Reprise du terrain par les flics et, nous pouvons le dire, sans combat. Les affrontements qui eurent lieu n’avaient aucunement l’impact de terrain et la force de frappe offensive alors possible. Les combats ont été étrangement évité.

Ceci est d’autant plus regrettable que lors du début de l’intervention des flics, les gens se sont spontanément attroupés pour les huer et même leur jeter un ou deux projectiles, provoquant un violent et soudain gazage au spray dans les ruelles passantes, entraînant un moment de panique dans une rue commerçante, avec des enfants et personnes âgés brièvement asphyxiés. Les passants n’ont pas compris et un relan de colère et de rage anti-flic a commencé à gronder, sans écho puisque les derniers 200 combattants étaient déjà chassés loin de la zone, traqués.

Peu après l’intervention et la charge militaire des flics, des centaines de personnes se rendent à la place du Cirque, par curiosité, et se mettent à… occuper à leur tour la place, commentant collectivement les dégâts et les slogans révolutionnaires. Des enfants jouent entre les débris enflammés, des jeunes sautent au skateboard au-dessus des obstacles enflammés, les gens se prennent en photo, discutent, rient ou s’indignent, applaudissent ou s’effraient, sourient ou grimacent, se confrontent, occupent. Les flics, de fait, encadrent toujours la place et surveillent cette affluence imprévue. C’est cette deuxième « phase » de la Place du Cirque qui aurait pu être décisive en cas de combat préparé pour une défense directe et coordonnée de la Commune. Pour des raisons étrangement « inutiles », cela n’aura pas été possible. Or, ceci était possible, même nécessaire avec la force que nous avions numériquement et matériellement, et la Commune aurait pu durer, comme une mini Place Tahrir.

C’est ce qui est sans doute à regretter en cette journée, qui reste une belle journée…

Guerre à l’État et au Capital.
Liens:: https://juralib.noblogs.org/2012/03/26/ ... du-cirque/


Tout d'abord, merci aux camarades venus de loin en nombre, ça fait chaud au cœur.

Je vais essayer d'éclairer certains points, enfin de mon point de vue.

Comme l'indique l'article « 24 mars 2012 : Notre-Dame-Des-Landes s'invite à Nantes » (https://nantes.indymedia.org/article/25339), le 24 mars, c'est le champ de tensions qui se déplace, c'est Notre-Dame-des-Landes qui s'invite à Nantes.

Il n'y avait pas d'un côté "des organisateurs et petits-chefs auto-décrétés" appelant à deux grands cortèges partant de l’Est et du Sud de Nantes et de l'autre "les anarchistes révolutionnaires" appelant à un troisième cortège, anticapitaliste, partant du Nord.
La préparation du 24 mars s'est faite conjointement entre la Coordination des Opposants à l'Aéroport et des individu-e-s occupant-e-s ou non la ZAD. L'appel au cortège anticapitaliste ne s'est pas rajouté aux 2 autres cortèges, il a eu lieu pour se rassembler et coordonner nos forces en se joignant au cortège arrivant du nord.

"Le cortège révolutionnaire arrive finalement place du Cirque, où tous les manifestants sont déjà regroupés, pour beaucoup à écouter les chiens ennemis de partis Europe Écologie, Front de Gauche et autres saloperies. Pour les camarades, l’heure est à l’occupation réelle."
Sur la tribune y avait aussi des camarades de la ZAD, des habitant-e-s résistants qui étaient là pour expliquer l'importance de la lutte sur le terrain, squatter, résister aux expulsions et surtout appeler les manifestant-e-s (combattant-e-s ou non) à être présent lors de la manif de réoccupation.

L'objectif de perturber Nantes la bourgeoise dans son activité habituel fut atteint. Nombre de commerce ont fermé leur porte ou ont vu leur gain baissé dû à la difficulté de se rendre dans le centre ce samedi 24. Il est vrai que prendre Nantes en tenaille avec 3 cortèges allaient à coup sûr perturber la circulation, si on rajoute les 200-250 tracteurs en plus, ça en impose.
Comme tu le rappelles "le moindre bâtiment capitaliste et d’État est recouvert de peinture, de terre ou de bouse, le moindre mur et la moindre vitrine sont recouverts de slogans bombés et d’affiches révolutionnaires nombreux et variés contre l’ennemi".
Bref, Nantes était vivante, pas aseptisé comme l'impose habituellement les décideurs.
Symboliquement, le coup du « Métropole » collé sur les panneaux de signalisation représentait bien ce qu'on essayait de communiquer au nantais-e-s. La métropole nantaise veut annexer Notre-Dame-des-Landes et bien nous refusons qu'ils poursuivent cette logique de développement.

On a su être inventif et solidaire - une pensée pour les camarades qui viennent de prendre 2 mois de sursis en essayant d'empêcher une interpellation.
Inventif parce que beaucoup de choses qu'on ne voyait pas ou peu à Nantes : ce coup des chaussures suspendus au réseau du tramway, les caméras neutralisés, le dépavage pour laisser place aux plantes, ...

"Vers 18h, nous voilà pour la plupart assez surpris : alors qu’il restait un bon millier de camarades et combattants, ainsi que de nombreuses personnes sympathisantes, un imposant tas de grandes et volumineuses palettes en bois et de morceaux de troncs d’arbre est soudainement et brutalement enflammé… (...)Au final, ce seront près de ¾ des combattants anarchistes révolutionnaires qui évacueront le secteur, et de manière dispersée. Toute la force de frappe offensive potentielle s’est disloquée en 20mn. "

J'ai aussi été surpris que tout crame d'un coup. Mais pour ma part, ce n'est pas que le matériel ait été sacrifié pour la confrontation avec les forces de l'ordre, mais plutôt que ça sonnait la fin de l'occupation de la place qui me semblait être l'objectif alors. Rester, occuper, être visible pour partager avec les nantais-e-s et les inviter à rejoindre la lutte.
La Coordination avait déjà appelé à la dislocation de la manif, ce qui m'a surpris puisqu'on devait rester tous ensemble jusque dans la nuit dans une ambiance plutôt festive.
Bien sûr, les flics n'attendaient que ça, l'ordre de dislocation des citoyennistes pour augmenter la pression sur les anticapitalistes. Le feu n'a fait que précipiter cela.
Mais là ou je me dissocie de ton interprétation c'est sur "la force de frappe offensive potentielle".
Je pense que si les ¾ des anticapitalistes ont préférés se disloquer c'est moins du "piège de l'urgence" mais parce qu'ils n'étaient pas là pour la confrontation directe. En tout cas pas ce jour-ci, gardons cela pour le terrain, à Notre-Dame-des-Landes, parce qu'on n'a plus d'autres choix et que seul la résistance offensive permettra de les faire reculer.
Des heures de confrontation directe aurait été ravageur pour la suite de la mobilisation au niveau local. On a besoin de rester souder pour que cette résistance offensive se face TOUS ENSEMBLE - anticapitalistes et citoyennistes.

Malgré la pression de la préfecture, à jouer sur la peur des nantais-e-s, à coup de grande propagande dans la presse locale, reportage sur france 3, pour tenter d'éviter une mobilisation de grande ampleur, on l'a eu notre belle journée. Une chose est sûr, même à distance de la manif on ne pouvait pas l'ignorer quand on était en ville.
Merci à tous, venus de près ou de plus loin !!!
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Re: Contre l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes (44), 24 mars

Messagede JPD » 28 Mar 2012, 03:17

Ci dessous un texte autrement plus intéressant que les élucubrations fantasmatiques et militaros du texte signé guerre au capital et à l'Etat. Outre les erreurs multiples signalées à juste titre par le texte qui le suit on y retrouve tout ce qui fut détestables jadis chez les maos de la GP en France et en Italie chez les brigadistes italiens.

Ainsi" le temps d’une poignée d’heures, une poignée de révolutionnaires ont libéré le secteur de la place du Cirque de l’occupant capitaliste par la destruction des outils de l’État et du Capital ainsi que le maintien en respect des flics." Ben couillon si t'as vécu ça c'est que t'as de la merde dans les yeux. C'était, oui, un super moment mais de là à le transformer en" moment de libération du capitalisme" il y a un grand pas à franchir !

Le texte, emporté par son lyrisme, n'hésite pas devant les contradictions : "1000 personnes dans le cortège anticapitaliste... dont 500 combattants". et comme par ailleurs il y avait "des anarchistes révolutionnaires venus par centaines de toute l'Europe", on se demande bien combien il en restaient... du cru ! On notera en outre le terme "combattant" qui fleure bon la ringardise militariste à plein nez. Bientôt l'armée rouge (et noire) camarade ?
Ainsi donc les anarchistes révolutionnaires ont appelé à un cortège anticapitaliste, c'est vrai coco, mais en partie seulement car des non anars avaient appelé aussi et c'était bien là l'objectif. Car non seulement tu es fasciné par le côté "militaro" mais aussi car les "ismes"idéologiques. Et puis, et puis, si tu savais qui a été à l'initiative de ce cortège, à mon avis tes boyaux se tordraient pour te faire gerber.

Les tracteurs sont décrits comme appuyant les manifestants. Drôle de vision ! le cœur de la manifestation et ce qui en a fait le succès ce sont précisément les tracteurs et non "les centaines d'anarchistes européens" (tu vois plus que double camarade !). Et quoique tu en penses ces tracteurs - donc ces paysans ) sont très loin d'être tous aux côtés des "combattants" (ce mot qui revient en boucle) ni des anarchistes fussent-ils révolutionnaires. Si tu avais un tant soit peu participé à la préparation de la manif et aux réunions tu t'en serais rendu compte.

Si tu considère avoir « détruit ce qui nous détruit et créé ce qui nous construit, dans une position claire de guerre de classes", tant mieux pour toi, la poésie aide à vivre. Nous, nous dirions plus simplement que nous avons vécu un moment festif, contrôlé, qui doit être compris comme une étape vers un élargissement de la lutte qui passe essentiellement par la mise en mouvement d'un nombre toujours plus grand de "locaux" et beaucoup moins par la venue d'un peu partout de quelques centaines de combattants.

Bref un texte totalement nombriliste et autiste dépourvu de toute vision politique sur l'avenir de la lutte et qui aurait pu être écrit (les lieux mis à part) après n'importe quelle manifestation un peu radicale, n'importe où.
Un prêt-à-penser qui se revendique d'une "position claire de guerre de classe" mais qui ne dis rien des analyses de classe dans cette lutte. A moins qu'il n'y ait que deux classes, les combattants et le reste de la société.

Enfin, croire que ce jour-là, nous avons maintenu les flics en respect relève de la méthode Coué. Les flics nous en tenu en respect, oui, même si nous avons su, cette fois être un peu plus malin, ce qui n'est déjà pas si mal ! Pas la peine de faire du triomphalisme (ce qu'avait fait d'ailleurs un autre texte, plus intéressant celui-là !) qui annonçait "plusieurs dizaines de milliers de manifestants" quelques jours avant le 24 !
Il suffisait d'être dans le coup de ce qui se passe dans la région pour savoir que c'était impossible!
Les troupes anarchos-insurrectionnalos-totos n'ont pas besoin d'être galvanisées par des chefs à coups de slogans poétiques et d'envolées triomphalistes comme des poilus gavés de gnôle avant l'assaut.

L'ennui avec ce genre de texte est que, par la magie d'internet et de l'anonymat, il peut paraître dans le monde entier comme non seulement un point de vue, mais comme un compte-rendu plus ou moins objectif. L'ennui alors c'est qu'on peut légitimement, quand on a soi-même vécu les événements, douter de ce qui se publie ici ou là sur tels ou tels autres événements (comme en Grèce) que l'on a pas soi-même vécu. Mais le doute est révolutionnaire. Et il est dommage que des sites, par ailleurs pluriels, adoubent ces élucubrations.



Mais voici le texte annonce au début :

discours collectif des habitants qui résistent, lu au podium à la fin de la manif
Collectif qui avait choisi de manifester dans le cortège anticapitaliste


Amis d’ici, amis d’ailleurs

ce qui se joue à Notre-Dame-des-Landes n’est pas une simple affaire politique. Elle est humaine, elle parle de notre avenir commun sur cette terre, elle est le choix entre une vie digne d’être vécue, et la mort. On peut très facilement être mort, et se lever pourtant le matin pour aller au travail. Des millions de gens malheureux en font l’expérience...

La destruction ici projetée vise un petit morceau de la France, planté à un jet de pierre de Nantes, fief d’un grand féodal socialiste, Jean-Marc Ayrault. Comment est-il possible d’être si lâche ? Comment peut-on s’asseoir sur tant de proclamations ? Sur tant de phrases creuses prononcées depuis vingt ans par cette gauche bien élevée, au nom du soi-disant « développement durable » ? Jean marc Ayrault ne pense pas, il règne. Incurable défenseur des intérêts industriels, comme son maître-candidat,Francois Hollande. Et ce grand seigneur d’opérette sait reconnaître la puissance quand il la croise. Certes, c’est l’État qui a donné le chantier de Notre-Dame-des-Landes à l’entreprise Vinci, mais il n’y a pas l’épaisseur d’un papier à cigarette entre le maire de Nantes et celui qui au nom de tous pousse à la construction, c’est-à-dire François Fillon, Premier ministre en titre.

Les socialistes ne sont pas seuls en cause, et nous n’oublierons pas de sitôt leurs complices. Nous voulons parler de ces écologistes de salon, toujours prêts à vendre leur pauvre âme tremblotante en échange de quelques places. Comment osent-ils, les Duflot, Magnen,De Rugis , qui sont pourtant venus chez nous clamer leur opposition au nouvel aéroport ? Comment osent-ils - après nous avoir tant promis -, capituler en rase campagne autour d’une table de Monopoly ? Imaginez comment une telle trahison aurait été accueillie à l’époque du Larzac, en 1972, voici quarante ans. Imaginez comment auraient été reçus des écologistes d’alors, pactisant avec l’armée dans le dos des paysans.

En réalité Ces gens de droite et de gauche ne connaissent que la puissance, et la puissance de l’argent. Pour l’eau, voyez Veolia ou Suez. Pour l’énergie, EDF ou Aréva. Et pour le BTP, Bouygues, Eiffage, Vinci. Ces trois derniers connaissent toutes les chansons du répertoire. Tout le monde ici, , comprend ce que cela veut dire…,Parlons de Vinci qui a vertueusement triomphé dans l’appel d’offre pour Notre-Dame-des-Landes,. :

Vinci est concessionnaire du projet d’autoroute Moscou Saint-Petersbourg, qui menace la forêt moscovite de Khimki. Savez-vous que l’opposant au projet Mikhaïl Beketov a été si gravement tabassé qu’il demeure, quatre ans après les faits, lourdement handicapé ? Que Konstantin Fetissov, un autre militant, a été attaqué à coups de batte de base-ball ? Que tant d’autres sont menacés chaque jour ? Ô bien entendu, les beaux messieurs de Vinci ne sont pour rien dans de telles horreurs. Pensez donc. Mais il est bon de garder certains faits dans un coin de la tête.

Comme l’exemple du désastre général des aéroports de province espagnols. Une nouvelle fois, qui veut savoir, sait. Il existe là-bas, en partie grâce aux amis locaux d’Ayrault, socialistes comme lui, une cinquantaine d’aéroports, le plus souvent gérés par des structures publiques. Le bilan en est infernal.. Huesca, dans les Pyrénées ? Vide. Lérida, Cordoue ? Vides. Ciudad Real, qui devait concurrencer Madrid-Barajas ? Un désert qui aura coûté pour commencer 500 millions d’euros.. Castellon, à 50 kilomètres de Valence ? Pas un chat, mais un coût de 150 millions d’euroS. Voilà ce qui se prépare à Notre-Dame-des-Landes.

Un politicien du passé, Ayrault, , veut nous lancer dans une aventure stupide, morbide. Pour faire décoller des avions qui ne décolleront pas, il entend faire disparaître 2 000 hectares d’une terre miraculeusement préservée, où les animaux et les hommes qui la peuplent ne demandent rien à personne. En défendant un mode de vie criminel, qui permet à une infime minorité d’utiliser un engin destructeur du climat. Nous ne pouvons lui pardonner. Nous ne pardonnerons pas, ni aujourd’hui, ni demain, ni jamais à tous ceux qui osent soutenir, de près ou de loin, cette terrible agression contre la beauté de la vie.

En attendant la victoire, que nous espérons de toutes nos forces, nous pleurons un endroit qui pourrait disparaître. Si les machines finissent par gagner la partie, les larmes de crocodile couleront à flots. Il est si bon de pleurer sur le sort des Indiens de l’Amazonie ou des Bushmen du Kalahari. Les bonnes consciences n’hésitent jamais à donner de la voix pour faire croire qu’elles pensent aux autres. Mais nous, nous refusons leur sainte pitié. Nous réclamons la solidarité. Nous appelons au combat. Nous voulons vivre ici. Le soutien de nos compagnons de lutte venus de tout horizon nous donne la force de nous battre. Qu’ils en soient ici remercier. La bataille continue, et nous nous ne pouvons pas la perdre. Seulement, il faut se lever. Et pas à moitié. Il faut s’unir, et sortir nos étendards . Il faut empêcher la construction de cet aéroport de la mort.
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Re: Contre l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes (44), 24 mars

Messagede Skh » 01 Avr 2012, 00:01

Ce texte n'était pas de moi mais je l'ai posté parce que c'est le moins relou que j'ai trouvé, ça change de "C'est des cons, des gens de l'extérieur", il avait le mérite de relater des faits et leur utilité stratégique du moment et une ambiance bien plus plaisante que n'importe quelle manif quémandeuse. Après je te rejoins sur le côté militariste.

Je trouve par contre que tu as dépensé pas mal d’énergie à le démonter, avec énervement qui plus est, en postant toi aussi ton lot de contradictions.

Pour n'en citer qu'une :

JPD a écrit:Nous, nous dirions plus simplement que nous avons vécu un moment festif, contrôlé, qui doit être compris comme une étape vers un élargissement de la lutte qui passe essentiellement par la mise en mouvement d'un nombre toujours plus grand de "locaux" et beaucoup moins par la venue d'un peu partout de quelques centaines de combattants.


Les troupes anarchos-insurrectionnalos-totos n'ont pas besoin d'être galvanisées par des chefs à coups de slogans poétiques et d'envolées triomphalistes comme des poilus gavés de gnôle avant l'assaut.


Si les militant-es ayant droit à toute sorte d'adjectif privés de leur sens collés les uns aux autres avec des "o" pour la forme, et ayant choisit une forme d'action leur permettant de lutter au sein de la lutte contre l'emmerdement n'ont effectivement pas besoin de guide suprême mais peuvent apprécier un essai de compte-rendu d'une certaine ambiance, l'ensemble des personnes, essentiellement des "cons de l'extérieur" peuvent aussi avoir envie de réfléchir à leur propre manière de réappropriation de l'espace un moment donné, et ce bien entendu sans perdre de vue l’intérêt de la lutte, mais sans cours sur la manière dont il faut percevoir le mouvement. Pas de "cons de l'extérieur", pas de manif.

C'était, effectivement, une belle journée.
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Re: Contre l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes (44), 24 mars

Messagede Pïérô » 01 Avr 2012, 00:16

Skh a écrit:Si les militant-es ayant droit à toute sorte d'adjectif privés de leur sens collés les uns aux autres avec des "o" pour la forme, et ayant choisit une forme d'action leur permettant de lutter au sein de la lutte contre l'emmerdement (...)

Skh a écrit:et ce bien entendu sans perdre de vue l’intérêt de la lutte

Il pourrait être intéressant que tu puisses justement expliquer le lien, parce que je n'en vois pas d'avantage malgré ce que tu sembles vouloir affirmer. Que penses-tu de l'avant gardisme et du substitutisme ?
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Re: Contre l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes (44), 24 mars

Messagede Skh » 01 Avr 2012, 00:48

en paradant seulement là encore


Je sais pas trop pour qui tu te prends Pïérô, à juger un tel ou un tel sur la manière dont il peut s'exprimer sur ce forum, et sur la pertinence des interventions, à coller des étiquettes, puisque je ne semble pas être le seul ayant droit à ce traitement, que ce soit ici ou ailleurs. Pourtant j'ai essayé d'employer un ton virtuel, auquel tu sembles très attaché, assez neutre, et puis plus que parader je répondais à l'attaque précédente sur un texte, en paradant bien moins que son auteur. J'ai essayé d'apporter des éléments, que tu ne les comprennes pas ou que tu les méprises c'est une chose, mais tu finis par m'emmerder avec ce rôle que tu te donnes, et ça on peut bien l'appeler une posture.

Du reste, sur la dernière discussion en date (qui date un peu je te l'accorde, il y a beaucoup de choses à faire dehors), j'ai aussi essayé d'expliquer mon point de vue et que je voyais d'autres angles d'attaque.

Le lien, tout intello que tu es, n'a pas lieu d'être direct. Ce que je disais, c'est qu'on peut très bien varier les actions au sein d'un évènement pour une lutte. Voir un mouvement spontané et collectif pour défendre des camarades contre les BACeux par exemple, ben ouais, ça n'a strictement aucun rapport avec la lutte, mais ça fait plais', non ? Alors ouais ça a pas été discuté pendant des heures en AG, et c'est pas aussi glamour d'un drapeau AL flottant au vent, mais ça fait partie de ce que j'appelle "l'ambiance". Il y aussi eu des affiches collées abondamment contre les taules et la surveillance, de l'action directe même contre cette surveillance, ce qui a permis de se sentir un peu moins suffoquer, il y a eu des actions contre la TAN, du lancé de chaussures pour saboter les lignes aux appels massifs à la fraude, il y a eu des "ateliers peinture" contre EDF contre la ligne THT, il y a eu plein de trucs. Le lien ? Je n'ai pas parlé de lien. J'ai simplement dit que les deux n'étaient pas incompatibles. Et que le temps de quelques heures, libérés de tout guide (ce qui, je peux le comprendre, peut t'emmerder), on s'est senti un peu plus libres. Parce que l'action collective et l'autogestion peuvent s'expérimenter ailleurs que dans un local.

Une parade, c'est le fait de se promener dans la rue comme un bon chien en affichant ses couleurs pour se faire de la pub. Une parade, c'est multiplier les communiqués pour annoncer des serrages de main, mais sans la photo sinon c'est trop gros et ça fait pas révolutionnaire. C'est encore se donner le rôle d'arbitre sur un forum.

Je m'en carre que ça ne te plaise pas. Mais ça me fait beaucoup rire de vous voir, toi et tes potes, cracher sur une certaine forme d'action en même temps que les médias et les condés.

EDIT :

Et puisque tu as l'honnêteté de préciser lorsque tu édites un message, l'avant-gardisme d'une certaine manière était bien palpable dans le texte posté, mais je me suis déjà exprimé sur ce j'en pensais. De la même manière, les affiches DIY hautement intellectuelles des appellistes m'ont tout au plus fait décrocher un sourire. Je n'aime pas ça, et c'est tout. Mais venant de toi je prends cette question comme un véritable foutage de gueule, toi qui te permets de juger de la bonne orientation des arguments et des discussions. Quant à l'autre mot vachement compliqué que tu as utilisé, j'imagine qu'il relève de la littérature que seule l'avant-garde justement a eu le loisir d'étudier, puisque qu'il n'apparaît même pas dans le dico. J'ai l'impression que là aussi, ça n'a pas vraiment de rapport avec mes propos, mais si tu m'en expliques le sens je pourrai peut-être t'éclairer.
Modifié en dernier par Skh le 01 Avr 2012, 01:27, modifié 2 fois.
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Re: Contre l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes (44), 24 mars

Messagede Pïérô » 01 Avr 2012, 01:26

Skh a écrit: Je m'en carre que ça ne te plaise pas. Mais ça me fait beaucoup rire de vous voir, toi et tes potes, cracher sur une certaine forme d'action en même temps que les médias et les condés.
Sonnez trompettes !
Si t’es pas avec nous t’es un collabo !
Avant gardisme, substitutisme, et évidemment attitude stalinienne qu’affectionnent les petits maos en culottes courtes.
Si tu prenais le temps, au lieu de jouer le roquet, tu te serais apercu que j'avais réédité mon post tout de suite après l'avoir posté, pour enlever cette aspérité. Je t'ai envoyé un MP pour te le dire lorsque j'ai vu que tu avais repiqué ce qui n'existait plus, mais tu as le nez dans le guidon et tu ne l'a toujours pas vu. Tant pis.
Il pourrait pourtant y avoir dans ton post des éléments de réponses et éventuellement de débat si tu enlevais l'agressivité qui fait ta marque de fabrique, et çà pourrait être un débat presqu'interessant. Du coup “l’aspérité” serait là un peu justifiée maintenant à continuer de te lire. Et je ne suis pas un intello, andouille, sinon çà se verrait sur le forum. Je vois qu’apparemment tu t’es fait plaisir avec tes potes, mais je ne vois pas réponse réelle à la question. De fait çà vient quand même un peu conforter la critique qui est faite plus haut par JPD et que je partage.
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Re: Contre l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes (44), 24 mars

Messagede Skh » 01 Avr 2012, 01:28

La mise en scène théâtrale, c'est bien de ton côté qu'elle se situe.

Et puisque tu as l'honnêteté de préciser lorsque tu édites un message, l'avant-gardisme d'une certaine manière était bien palpable dans le texte posté, mais je me suis déjà exprimé sur ce j'en pensais. De la même manière, les affiches DIY hautement intellectuelles des appellistes m'ont tout au plus fait décrocher un sourire. Je n'aime pas ça, et c'est tout. Mais venant de toi je prends cette question comme un véritable foutage de gueule, toi qui te permets de juger de la bonne orientation des arguments et des discussions. Quant à l'autre mot vachement compliqué que tu as utilisé, j'imagine qu'il relève de la littérature que seule l'avant-garde justement a eu le loisir d'étudier, puisque qu'il n'apparaît même pas dans le dico. J'ai l'impression que là aussi, ça n'a pas vraiment de rapport avec mes propos, mais si tu m'en expliques le sens je pourrai peut-être t'éclairer.

Où tu as vu que j'y ai participé ?

La réponse, tu l'as eu.
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