Pour celles et ceux qui s'intéressent à la chose (Le réseau)
Pour écœurer ceux qui y sont
Pour renforcer ceux qui n'y sont pas
[interne] Sortir du nucléaire, les dessous de l'A.G
Des éclairages intéressants sur les dessous de l'Assemblée générale Sortir du nucléaire à Asnières des 19 et 20 mars.
http://p-plum.fr/?Preparatifs-de-l-AG-de-Sortir-duPour les détail de l'ordre du jour, des motions en présence etc. voir le site de l'AG du réseau :
http://ag.sortirdunucleaire.org/AG-2011-> à relever que les motions proposées par Stéphane Lhomme (interdit de réseau à titre personnel...) et portées par plusieurs associations membres du réseau seront soumises au préalable à un vote de recevabilité !
Préparatifs de l’AG de "Sortir du Nucléaire" du 20 mars 2011 : décriptages
lundi 14 mars 2011, par Frédéric Boutet
A la lecture des documents préparatifs à l’AG, nous constatons que la manipulation des adhérents et des donateurs par le couple CA/Salariés continue. Pendant que tout le monde s’affaire sur les accidents nucléaires au Japon, nous amenons ici des décriptages permettant de comprendre comment cette société de service "Sortir du Nucléaire" est en contradiction permanente avec l’objectif auquel elle doit tendre : au lieu de libérer l’énergie contenue dans chaque citoyen, elle la canalise, la concentre et créée un pouvoir qui est aussitôt la proie des lobbies.
Le rapport moral
Le rapport moral inclut des actions complètement indépendantes du "pôle de Lyon" [1] :
le recours de l’ICEDA du Bugey, qui est une action en justice menée par sept associations complètement déconnectées du couple dirigeant CA/salariés de SDN, ils le récupèrent quand même dans leur rapport moral !
l’action par rapport au démantèlement de Brennilis, en copiant un extrait du communiqué de presse de Sortir du Nucléaire Cornouailles en ajoutant, "le réseau suit cette affaire",
le recours sur les rejets de tritium à Flamanville pour lequel le réseau plagie visiblement le travail du CRILAN.
Mais, l’association de putchistes lyonnaise ne s’est pas accaparé :
le recours contre la gestion calamiteuse des kilos de plutonium qui disparaissent à Cadarache, action menée par la coordination anitnucléaire du Sud-Est non adhérente à la fédération SN,
les mines de Bretagne, dossier suivi par SDN Cornouailles.
Et puis le bouquet avec la petite phrase citée par Roger Nymo de sanurezo : le rapport moral du Réseau "Sortir du nucléaire" nous indique clairement l’étendue de sa magnanimité : « … Nous tenons à réaffirmer aux huit administrateurs sortants de l’AG de février qu’ils ont toujours leur place dans un Réseau qu’ils ont contribués à forger et à faire vivre, et qui est pleinement le leur … ».
Ces gens copient l’industrie nucléaire : après l’oxymore "le nucléaire propre", voici "les exclus bienvenus" ! Il n’y a pas de mots pour décrire leur duplicité et leur veulerie.
Le rapport du comité de médiation
(...)
page trois "Cette démarche peut aboutir à condition que les deux parties aient le désir de dépasser leur désaccord « par le haut », par un accord gagnant-gagnant."
Personnellement, je souhaite un accord "par le bas", sans aucune institution, sans aucun remugle de salarié. "Par le haut" a toujours signifié par la technocratie, par des pouvoirs supérieurs, si possible représentatifs. A chaque fois que Brousse, sa troupe de salariés aux ordres et les administrateurs-luciole [2] ont utilisé "sortir par le haut", ca voulait dire en fait décider seuls entre potes, par une institution créée par eux, de manière technocratique. Tous les hommes politiques adorent cette expression : elle leur donne du pouvoir. Donc, moi je veux un accord "par le bas" !
page trois toujours : "Il se peut aussi que ce processus échoue : les protagonistes doivent alors choisir d’avoir recours aux tribunaux compétents ou de renoncer à ce que justice leur soit rendue si elles se considèrent comme injustement traitées !"
Cette phrase contredit totalement l’objectif du comité : il dit au début qu’il n’a pour but que d’apaiser le conflit et ensuite ici affirme que ceux qui ne veulent pas participer à leur processus "renoncent à ce que justice leur soit rendue" ! Alors le comité de médiation doit rendre justice ou apaiser le conflit ? Faudrait savoir.
page trois encore : "Il a été suggéré d’élargir la compétence du Comité de médiation à celle d’un Comité de conciliation."
Qui a suggéré ? Quand ? Devant qui ?
Qui a répondu ? Quand ? Devant qui ?
Tout ceci est très flou.
page trois enfin : "Leur neutralité est garantie par le fait qu’ils se refusent à prendre parti sur le fond du conflit".
L’élaboration d’un processus de discussion n’est pas neutre du tout. On veut recréer l’instrument judiciaire ici. On passe son temps à recréer des institutions au lieu de militer contre le nucléaire. C’est le résultat de cette volonté de salarier certaines personnes et donc de leur donner un statut privilégié par rapport à tous les autres.
page cinq : "Il faut mentionner aussi le rôle joué par des oppositions politiques sans aucun doute réelles (et légitimes) mais présentées comme irréductibles sur tel ou tel enjeux, à cause de transgressions déjà sanctionnées mais renouvelées."
S. Lhomme a proposé des communiqués de presse "maltraitant" nos "partenaires". Ces CP ont été validé par le CA. Exemple le vote pour le nucléaire à l’UE par le groupe des Verts. S. Lhomme a apporté une analyse, une clarification, aux militants, aux donateurs, il a tenté d’expliquer que cette institution - l’UE - ne résoud pas nos problèmes mais les aggrave.
La manière dont ce comité de médiation parle de ces faits est insupportable : ils prennent position pour les privilégiés qui sont à la solde de cette écologie administrative et technocratique.
page cinq : "À la base des rivalités de « pouvoir », il y a un manque de clarification des limites attachées à l’exercice des responsabilités au service du groupe (statut et contrat) et du pouvoir d’arbitrage et de sanction confié à des instances reconnues."
A la base des rivalités de "pouvoir", il y a surtout le statut de salariés, véritable statut privilégié qui est le siège de toutes les convoitises : un personnage en 2008, à la fois administrateur et postulant au poste privilégié offert par SDN, Philippe Brousse ayant réussi à se faire désigner "DRH", puis s’auto-proclamant "directeur", désignant les profils des privilégiés, puis leur donnant des ordres par la suite. C’est la structure elle-même qui est la source du mal : le comité de médiation est complètement à la rue, totalement à l’ouest, obnubilé par "sauver le réseau = trouver une nouvelle légitimité aux salariés".
page cinq : "Dans une association, cette instance d’arbitrage est par définition le CA et en dernier recours l’AG."
C’est totalement faux : c’est la vision totalitaire actuelle, la gouvernance "par le haut", le pouvoir au couple CA/salariés, Elus/haut-fonctionnaires.
page sept
Au lieu de toute cette paperasse, je propose plutôt de dissoudre le comité de médiation.
Comment les putschistes partent avec plus de 20 voix d'avance pour les votes de l'AG du Réseau Sortir du nucléaire
Mail de Stéphane Lhomme, le 6 mars 2011. Information à connaître avant l’AG du Réseau (19/20 mars)
Les putschistes qui se sont accaparé le Réseau Sortir du nucléaire depuis un an ont des méthodes bien au point. Par exemple, comme démontré ci-dessous, ils ont avant chaque AG un "matelas" de plus de 20 voix lyonnaises.
Or, du fait des pratiques bureaucratiques mises en oeuvre, la base participe de moins en moins aux AG au cours desquelles les décisions sont adoptées avec à peine quelques dizaines de voix. Par exemple, lors de la précédente AG, le rapport moral a été adopté (de justesse d’ailleurs) avec 65 pour (sur 875 voix théoriques puisque sont annoncées 875 associations fédérées, mais il y en a à peine 300 qui cotisent encore)
On comprend donc aisément le poids décisif de la grosse vingtaine de voix dont disposent à l’avance les putschistes lyonnais (brousse et ses séides) Voici des données édifiantes de l’AG de l’an dernier :
LGDB : 1 voix + une procuration = 2 voix LGDB est la structure financière de jacques caclin (le financier opaque du Réseau). Elle est considérée comme une association militante et a donc droit de vote ! Elle est basée dans les mêmes locaux que le Réseau.
HESPUL, structure lyonnaise dont le même caclin fait partie : 1 voix + 1 procuration = 2 voix Note : la procuration est celle du Groupe des ELUS VERTS au Grand LYON (qui ont donc donné procuration aux putschistes !)
LES VERTS RHONE + Procuration du groupe : LES VERTS RHONE-ALPES = 2 voix Sauf erreur (je suis prêt à rectifier s’ils infirment), ils ont voté pour le putsch.
CIMES + la RUCHE de l’écologie : 2 voix + 1 procuration = 3 voix CIMES aussi a son adresse au local du Réseau (!) et a pour contact T. Manceau, qui soutient les putschistes… et qui représentait la RUCHE de l’écologie !
la revue SILENCE + la Ligne d’Horizon : 2 voix + 1 procuration (Maison de l’écologie de Lyon) = 3 voix SILENCE a délégué 2 administrateurs putschistes (Michel BERNARD et J-Marc LUQUET) qui ne sont d’ailleurs resté que le temps de me licencier (c’était leur mission). La voix de La ligne d’Horizon était détenue par…Jean-Marc LUQUET. Quant à la maison de l’écologie de Lyon, elle est historiquement liée à… la revue SILENCE ! Silence est aussi dans les mêmes locaux que le Réseau !
LE P TIT GAVROCHE 1 voix + 1 procuration = 2 voix Cette "association" est animée par E. MONTOYA qui travaille… pour la revue SILENCE !
ENVIRONNEMENT CONSCIENT 1 voix + 1 procuration (LES VERTS DROME) = 2 voix Cette asso, représentée par le putschiste saint-aroman (celui qui exclue actuellement des listes de diff du Réseau toute personne qui ose critiquer le putsch !) n’est pas lyonnaise mais a aussi une procuration de Verts de la région Rhone-Alpes
MERLINOS : 1 voix C’est l’association - basée aussi dans les locaux du Réseau ! - du barde Chetail, le sonorisateur qui, en pleine AG, a coupé le micro à ceux qui se prononçaient contre le putsch. Il est "dédommagé" par la caisse du Réseau et donc redevable aux putschistes.
RHONE ALPES SANS NUCLEAIRE = 1 voix + 2 procurations = 3 voix Il s’agissait de deux procuration détenues par deux administrateurs putschistes (S LAGRANGE et C LUCAS) adhérents de RHONE ALPES SANS NUCLEAIRE . Ne riez pas : RHONE ALPES SANS NUCLEAIRE est bien sûr basée dans les mêmes locaux que le Réseau !
Cela fait donc exactement 20 voix pour une clique d’une dizaines de personnes. A comparer avec les vrais groupes militants qui ont parfois 50 ou 80 adhérents et qui ont droit à une voix…
Qui plus est, ces voix putschistes sont détenues souvent par l’intermédiaire d’associations "fantômes" n’ayant ni adhérents ni activité antinucléaire sur le terrain. Et encore, il existe d’autres assos lyonnaises qui ont voté pour le putsch et dont je ne peux que soupçonner la collaboration avec les dirigeants du Réseau : il est possible, voire probable, que le "matelas" détenu par brousse soit plutôt de 25 voix, voire plus… (c’est d’ailleurs brousse qui collecte les procurations vierges qui arrivent chaque année au siège, et qui les distribue prioritairement à ses complices, bien sûr).
Enfin, je rappelle que, contrairement à ce que tentent de faire croire les putschistes, c’est bien eux que je combats et surtout pas le Réseau. Ils ne sont pas le Réseau, ce sont des imposteurs, des tricheurs, des menteurs. Ils décrédibilisent la lutte antinucléaire.
SL