Sept ans de malheur nucléaire à Fukushima
Si vous voulez aller vers des choses positives, je vous y encourage. Cultivez vos passions, mangez sainement, évitez les personnes toxiques, soyez optimistes, profitez des petits bonheurs de chaque jour, faites-vous plaisir. Mais si vous n’êtes pas en forme en ce moment, ne lisez pas cet article, ne fréquentez pas ce blog, car il donne la vérité toute crue sur Fukushima et le nucléaire en général, des choses dont on entend peu parler malgré leur gravité. En créant ce blog il y a sept ans, je ne visais pas autre chose que de présenter des infos qui ont du mal à circuler. Car elles dérangent, elles ne vont pas dans le sens que l’on aimerait, elles font mal, elles interrogent, elles remettent en question des connaissances que l’on croyait acquises. Car le nucléaire, qui a été présenté à l’origine comme la solution à tous les problèmes de la terre, est un enfer. Un enfer pour les populations civiles qui ont subi le feu nucléaire en 1945, un enfer pour les gens contaminés dans et autour des mines d’uranium, un enfer pour les populations malades sur d’immenses territoires suite aux essais atmosphériques et aux catastrophes nucléaires, sans que l’OMS ne s’en occupe, un enfer pour les gens qui ont des cancers à cause du fait qu'ils vivent près d’une centrale nucléaire prétendument propre, un enfer pour les milliers de travailleurs de Tepco qui « gèrent » au mieux les ruines de la centrale de Fukushima Daiichi, un enfer pour les réfugiés nucléaires que le gouvernement japonais incite à revenir vivre dans des territoires contaminés.
Voilà sept ans que la catastrophe de Fukushima a eu lieu, sept ans de malheurs que les auteurs de ce blog vous ont contés. Et pourtant, la catastrophe ne fait que commencer. Car la pollution nucléaire se compte en centaines, en milliers, en millions d’années selon les radionucléides. Il faudra faire avec désormais. C’est pourquoi, si l’on veut penser un tant soit peu aux générations futures, il est important de sortir du nucléaire pour arrêter de produire des déchets dont on ne sait que faire et surtout, avant qu’une nouvelle catastrophe, possiblement fatale pour l’avenir de l’humanité, ne se produise.
Pierre Fetet
Le nombre de cancers de la thyroïde augmente sans cesse
La seule enquête épidémiologique existante au Japon en rapport avec la catastrophe nucléaire de Fukushima concerne un diagnostic réalisé pour environ 380 000 jeunes, mineurs au moment de la catastrophe. Avant 2011, l’incidence du cancer de la thyroïde des enfants au Japon était de 0,35 cas par an pour 100 000 enfants ; un seul nouveau cas de cancer de la thyroïde de l’enfant chaque année devait donc advenir dans la préfecture de Fukushima. Or, à ce jour, 160 cas de cancer thyroïdien sont confirmés et 35 enfants sont en attente d’une opération. Malgré ce résultat significatif, l’Université de Médecine de Fukushima affirme que la catastrophe nucléaire de Fukushima n’a pas eu d’influence sur l’augmentation des cancers de la thyroïde des enfants. Cherchez l’erreur.
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