blocage de convoi nucléaire.

Hier, 5 novembre, un train de déchets radioactifs passait en gare de Caen.
A l'appel des réseaux citoyennistes écologistes - réseau sortir du nucléaire, Europe écologie, NPA, Greenpeace - un rassemblement était prévu en gare de caen. Ce rassemblmemnt ne devait pour eux-elles ne donner aucunement lieu à un blocage du train.
Par ailleurs à l'initiative de l'AG intercatégorielle de lutte et de l'AG étudiante, une tentative de blocage du train devait avoir lieu dans la perspective d'un blocage économique autour des luttes sociales en cours.
En gare 100 à 150 personnes. Un tract des organisteur-trice-s et du CRAN distribué. Il y a possibilité d'entrer en gare lorsque le rassemblement débute. Mais le train n'est toujours pas parti de Valognes. Bloquer alors, c'est le meilleur moyen de se faire rapidement et violemment dégager par les nombreux flics sur place : la section d'intervention, la BAC, 12 cars de mobiles au parc au train, etc.
Vers 15h à l'approche du train nous rentrons massivement dans le hall. La section d'intervention bloque l'accès au voies. Ca gueule : "société nucléaire, société policière", ni cvil , ni militaire, arrêt du nucléaire", "le nucléaire c'est de s emplois dans les cimetierre et les commissariat", "société nucléaire, société policière". Ca bouscule. les voyageurs sont bloqués par des flics obtus (pléoname).
A 15h40 nous apprenons que le GANVA a bloqué le train au niveau de la Cavée. Un cortège s'ébranle pour soutenir les compagnon-ne-s enchainé-e-s aux voies. A la cavée une soixantaine de personnes s'aventurent sur les voies, y disposent des parpaings. Il-elle-s sont rapidement et sans violence evacués par les gendarmes mobiles sur place. On croise un hélicos, plusieurs cars de mobiles, la nationale et des pompeirs. A ce moment, deux militantes du GANVA sont évacuées et placées en garde à vue. 5 autres miltant-e-s sont encore chainées aux voies. Il faudra 3 heures trente pour débloquer. Deux enchaines sont blessés lors de leur désincarcération, dont l'un avec des points de suture.
Les compagnon-ne-s ont passé la nuit au comissariat de Caen.
En soirée le train redémarre. A son passage un compteur Geiger révèle qu'à 20 m du convoi le taux de radioactivité est 12 à 14 fois supérieur à la radioativité naturelle. Ce qui nous a consollé c'est que les gardes mobiles étaient bien plus près !
A noter la présence en soirée d'un des élus Europe ecologie s'étant il y a quelques années abstenu sur une motion pro-EPR au Conseil régional de Basse- Normandie permettant à cette motion pro-nucléaire de gauche de passer: il y en a qui manque de la plus élémentaire des décences...
Les compagnon-ne-s vont être poursuivies. Dès aujourd'hui, il nous faut organiser la solidarité financière et politique.






Photos : résistances.
A l'appel des réseaux citoyennistes écologistes - réseau sortir du nucléaire, Europe écologie, NPA, Greenpeace - un rassemblement était prévu en gare de caen. Ce rassemblmemnt ne devait pour eux-elles ne donner aucunement lieu à un blocage du train.
Par ailleurs à l'initiative de l'AG intercatégorielle de lutte et de l'AG étudiante, une tentative de blocage du train devait avoir lieu dans la perspective d'un blocage économique autour des luttes sociales en cours.
En gare 100 à 150 personnes. Un tract des organisteur-trice-s et du CRAN distribué. Il y a possibilité d'entrer en gare lorsque le rassemblement débute. Mais le train n'est toujours pas parti de Valognes. Bloquer alors, c'est le meilleur moyen de se faire rapidement et violemment dégager par les nombreux flics sur place : la section d'intervention, la BAC, 12 cars de mobiles au parc au train, etc.
Vers 15h à l'approche du train nous rentrons massivement dans le hall. La section d'intervention bloque l'accès au voies. Ca gueule : "société nucléaire, société policière", ni cvil , ni militaire, arrêt du nucléaire", "le nucléaire c'est de s emplois dans les cimetierre et les commissariat", "société nucléaire, société policière". Ca bouscule. les voyageurs sont bloqués par des flics obtus (pléoname).
A 15h40 nous apprenons que le GANVA a bloqué le train au niveau de la Cavée. Un cortège s'ébranle pour soutenir les compagnon-ne-s enchainé-e-s aux voies. A la cavée une soixantaine de personnes s'aventurent sur les voies, y disposent des parpaings. Il-elle-s sont rapidement et sans violence evacués par les gendarmes mobiles sur place. On croise un hélicos, plusieurs cars de mobiles, la nationale et des pompeirs. A ce moment, deux militantes du GANVA sont évacuées et placées en garde à vue. 5 autres miltant-e-s sont encore chainées aux voies. Il faudra 3 heures trente pour débloquer. Deux enchaines sont blessés lors de leur désincarcération, dont l'un avec des points de suture.
Les compagnon-ne-s ont passé la nuit au comissariat de Caen.
En soirée le train redémarre. A son passage un compteur Geiger révèle qu'à 20 m du convoi le taux de radioactivité est 12 à 14 fois supérieur à la radioativité naturelle. Ce qui nous a consollé c'est que les gardes mobiles étaient bien plus près !
A noter la présence en soirée d'un des élus Europe ecologie s'étant il y a quelques années abstenu sur une motion pro-EPR au Conseil régional de Basse- Normandie permettant à cette motion pro-nucléaire de gauche de passer: il y en a qui manque de la plus élémentaire des décences...
Les compagnon-ne-s vont être poursuivies. Dès aujourd'hui, il nous faut organiser la solidarité financière et politique.






Photos : résistances.