Actions à Lyon pour le Lyonpenhague
Voilà, le sommet de Copenhague a commencé du 7 au 18 décembre , les dirigeants des états organisent à grand coût d'émission de carbonne un grand sommet de l'environnement ...le 15e du nom de puis 1992 !
Ils célèbrent les DIX ANS de non application des accords de Kyoto.
Accaparés par cette mascarade, ils restent sourds et aveugles aux urgences économiques et sociales :
- dérèglement climatique,
- effondrement de la biodiversité,
- pollution généralisée de l'environnement
- épuisement des ressources naturelles.
Et , comme l'opulence des uns entraîne l'indigence des autres :
- banalisation et augmentation des inégalités,
- précarité et misère,
- malnutrition et famines qui se multiplient.
Nos modes de vie...
....génèrent des crises écologiques, économiques et sociales entravant la paix et menaçant l'humanité.
Ah ! Le beau monde occidental !
Sacro-sainte consommation, productivisme. Nos sociétés nous ont mené à plus d'individualisme et à un immense gaspillage. Cela nous oppose , nous divise, tout en asphyxiant la planète. Resterons–nous des victimes consentantes ? Voulons–nous encore cautionner la politique désastreuse à l'origine de ces crises?
Il est confortable de nous contenter des discours préconisant une « consommation verte » ou un « capitalisme responsable ».
Le fameux « développement durable » s'inscrit encore dans la logique du « toujours plus ! » mais seul les riches peuvent en profiter sans jamais se soucier des dommages causés à l'environnement.
Il faut arrêter la marchandisation de tous les biens matériels eaux, terre, arables, et des rapports entre les hommes .
Refusons que notre vie soit une marchandise.
La planète et ses merveilles sont le bien commun de toute l'humanité.
A nous de poser les bases d'une démocratie réelle et directe.
Plutôt que nous soumettre à des décisions qui n'ont rien à voir ni avec la paix, ni avec la justice, ni avec la liberté et encore moins avec le bonheur, prenons collectivement nos destins en mains !
Approprions–nous ce débat ! Agissons pour la justice climatique !
Changeons la société , pas le climat !
Halte à l’idéologie de la croissance !
Quelles alternatives à la machine à polluer capitaliste ?
Après le sommet de Copenhague, une véritable rupture écologique est nécessaire
Réunion publique le Mercredi 16 Décembre 2009 à 18h30, Centre PMF de l’Université Paris-1, 90 rue de Tolbiac, Paris 13e Salle B1307 (13e étage, ascenseurs rouges)
Le réchauffement climatique menace l’avenir de notre planète, et donc des hommes et des femmes qui y vivent. Face à la peur engendrée, les chefs d’Etats ou d’entreprises font semblant de s’intéresser au problème. Ils essaient de prouver leurs bonnes intentions à coup de grands discours.
Mais les actes ne suivent pas la parole. On l’a vu, et on le verra encore au Sommet de Copenhague (7-18 décembre) : chaque pays rivalise pour fixer au plus bas les objectifs de réduction des gaz à effet de serre (20% en 2020 pour l’Union Européenne, et 5% pour les Etats-Unis, alors que les climatologues estiment les besoins à au moins 40%).
Pourquoi ? Parce que dans le système actuel, chaque pays cherche à sauvegarder sa « croissance », son rang dans la « compétition » internationale. Les profits sont-ils plus importants que l’air que l’on respire ? Le responsable de cette crise écologique, c’est donc le système économique dans lequel nous vivons. Et ce qu’il engendre : productivisme, délocalisations, absence de contrôle démocratique sur la production…
> La loi du profit est-elle compatible avec la préservation de notre environnement vital ? Produire moins cher ailleurs augmente les profits pour les actionnaires, mais le coût social (licenciements) et écologique (transports) est énorme !
> Un « capitalisme vert » peut-il exister ? Ou n’est-ce qu’une façon de dire qu’une poignée de capitalistes pourraient se faire beaucoup d’argent dans les énergies renouvelables ?
> Pour nous, l’urgence climatique impose de changer de système économique et de société. Produire moins et mieux. Relocaliser la production de certaines branches. L’orienter vers la satisfaction des besoins.
> Produire localement, c’est moins de transport et donc moins de pollution…
… mais c’est aussi rendre possible un contrôle direct de la production par tous et toutes.
C’est travailler moins tout en vivant mieux.
Soutenu par des organisations membre du collectif Urgence Climatique Justice Sociale : Sud-Etudiant, ATTAC-Campus, les Alternatifs, Alternative Libertaire, NPA, les Verts.
Copenhague : Entre écologie de facade et hypocrisie capitaliste
Personne n’aura pu y manquer, le sommet international pour l’écologie se tient du 7 au 18 décembre à Copenhague en présence des grands de ce monde qui décideront quelles voies suivront notre économie et donc notre planète pour les années à venir.
Comme Kyoto en son temps, nul bouleversement majeur ne saurait sortir de cette réunion des tenants -et bénéficiaires- de l’ordre établi. Quinze fois déjà depuis Rio en 1992 en passant par Kyoto en 1998, les gouvernants des pays industrialisés ont promis de moraliser leur économie pour freiner les cataclysmes écologiques qu’elle provoque, avec le peu de succès que l’on sait.
Mais le protocole de Kyoto, sur lequel la plupart des gouvernements se sont mis d’accord (hors USA) témoignait déjà d’une vision biaisée de l’écologie : le dogme capitaliste de primauté du marché économique avait alors poussé les participants à mettre en place un « marché du carbone » organisé autour de la vente et l’échange de « droits de quotas d’émissions de gaz à effet de serre » censés freiner la production des dits gaz. Deux idées sous-tendaient cette mesure inefficace, premièrement celle que la loi du marché est toujours bénéfique (sic !) et est donc à même de faire face à ce problème toute seule, deuxièmement celle que même face à la crise écologique sans précédent qui touche la planète il y a toujours du bénéfice à faire… Le capitalisme devrait simplement s’adapter à la nouvelle donne sans rompre avec ses principes fondamentaux. Et la nouvelle conférence ne devrait pas en cela différer des précédentes puisque son action écologique est toujours liée profondément aux institut i o n s économiques, et en premier lieu la Banque Mondiale et les autres structures liées à la convention-cadre des nations unies sur les changements climatiques.
Mais c’est bien la logique intrinsèque du capitalisme qui est incompatible avec l’environnement : la logique de profit oblige à une production toujours plus importante et à une recherche accrue d’une croissance que ni les hommes ni la planète ne sont capables de soutenir pour le simple plaisir des actionnaires et autres puissants. Créer des besoins, produire, vendre, rejeter, la roue du capitalisme ne fonctionne qu’en détruisant.
Et pendant qu’ils discutent sous les feux des caméras de la valeur de leurs actions-carbone et de la façon d’empêcher les pays du Sud de polluer comme eux, l’environnement souffre toujours autant de leur économie : déforestations, extinctions, pollutions diverses, accidents chimiques, etc… Sans compter l’humain qui, déjà sacrifié comme rouage de l’économie, voit son cadre de vie et l’environnement dans lequel il s’insère s’effondrer peu à peu. Et même si un méfait écologique ou un autre venait à être mis à bas, les grandes multinationales accaparent des brevets sur les énergies dites propres et entrainent la marchandisation du vivant pour s’adapter à ce nouveau marché.
Seul la rupture avec cette machine économique peut amener à sauver la planète et les hommes qui la peuplent alors même que le point de non-retour s’approche. La prise en main de nos besoins, de nos ressources et d’une place que nous avons à avoir dans l’environnement, et non pas en parallèle, peuvent avoir raison de ces logiques. Si nous ne prenons pas nos responsabilités en agissant nous mêmes pour abattre ce système, il continuera à fonctionner indéfiniment, et dans ce cas ce ne sont pas les petits actes individuels qui seront à même de sauver la planète. Enfin organiser nous même la production : quoi, pour qui, pour quoi, comment ?
Parce que ce n’est qu’en agissant à la base pour nos intérêts collectifs que nous pouvons changer les choses, n’attendons plus de croire le mensonge de nos gouvernants, Do It Yourself !
Pour continuer la réflexion, lire aussi : Pour une écologie sociale, égalitaire et libertaire !, Texte extrait du journal de la CGA69
Une Manifestation qui fera date.
De 30 000 à 100 000 manifestants selon les sources. De l’avis de tou-te-s, beaucoup plus de 50 000. La place du lieu de départ était bondée, impossible de bouger. L’ensemble du cortège a mis plus d’une heure à s’élancer alors que nous partions sur une avenue large de 40 mètres minimum. C’est une manifestation qui fera date. Copenhague 2009 marque l’arrivée massive des mouvements sociaux dans la bataille climatique. C’est décisif. Il y aura un avant et un après Copenhague 2009.
(...)
Comme beaucoup d’observateurs ont pu l’affirmer, le cortège était très festif et les dépêches, très alarmistes et inquiétantes, ne reflètent pas l’énergie de cette manifestation, et notamment des paysans, activistes, indigènes, syndicalistes des pays du Sud. Oui, quelques vitres ont été cassés et quelques pavés lancés, mais rien de bien méchant, et la police, et ses robocops surarmés et tendus, étaient bien les plus agressifs. Les gouvernements répressifs de nos pays (voir les dernières mesures répressives votés au Danemark) démontrent une nouvelle fois leurs refus de supporter une opposition démocratique et populaire aux politiques qu’ils mènent depuis des années et qui renforcent les dérèglements climatiques et les inégalités sociales.
16 déc : « Peoples Assembly to reclaim power »
Suite à l’immense succès de la manifestation de samedi – manifestation qui fera date et qui marque l’arrivée massive des mouvements sociaux dans la bataille climatique, depuis dimanche, les mouvements sociaux et écologistes maintiennent la pression sur les négociations en multipliant les actions de rue et interventions au Bella Center. Aujourd’hui mardi 15 décembre, sera dénoncé l’agrobusiness qui participe fortement au réchauffement climatique sans résoudre la faim dans le monde et tout en enrichissant quelques riches propriétaires et multinationales.
Le 16 décembre, à partir de 8h, organisée par les coalitions Climate Justice Action et Climate Justice Now !, l’initiative « Peoples Assembly to reclaim power » mêlera des actions de rue au plus près du Bella Center et des interventions à l’intérieur même des négociations. L’objectif sera de bousculer les négociations officielles en créant un espace IN-OUT afin de faire entendre celles et ceux qui sont ne sont jamais écouté-e-s et pour imposer notre propre agenda et nos solutions : pas de solutions basées sur le marché, laisser les ressources fossiles dans le sol, contrôle démocratique des populations sur les ressources naturelles, relocalisation des productions, réduction des surconsommations notamment du Nord, reconnaissance de la dette écologique contractée auprès des pays du Sud, reconnaissance des droits des populations indigènes.
Des militant-es des organisations du collectif français Urgence Climatique Justice Sociale y participeront, aussi bien à l’intérieur du centre de négociations qu’à l’extérieur.
Copenhague ne doit pas se transformer en sommet des fausses solutions au changement climatique.
Pour que toutes les voix dissidentes puissent encore se faire entendre !
De 5000 à 10 000 manifestants ont participé à l’action non-violente et légale « Reclaim Power » ce mercredi 16 décembre. Compte-tenu de la psychose sécuritaire régnant à Copenhague et des provocations multiples des autorités danoises vis-à-vis de cette initiative portée par les coalitions Climate Justice Action et Climate Justice Now, c’est une nouvelle réussite, après l’immense manifestation du 12 décembre qui fera date.
Comme l’on pouvait s’y attendre, la police danoise a réagi de manière violente et complètement disproportionnée en multipliant les arrestations arbitraires, dont celle d’un Français, Nicolas Haeringer, membre du comité de rédaction de Mouvements et porte-parole du Mouvement pour une Alternative Non-Violente. C’est intolérable. Nous exigeons des autorités qu’elles cessent ces provocations incessantes. L’action Reclaim Power visait à bousculer les négociations officielles en créant un « Forum des Peuples » pour faire entendre celles et ceux qui sont ne sont jamais écouté-e-s et pour imposer notre propre agenda et nos solutions.
Copenhague : reclaim the power, la manifestation durement réprimée
Organisée par la coalition Climat Justice Action (CJA), la manifestation "reclaim the power" a rassemblé des milliers de personnes à partir de 7 heures du matin aujourd’hui à Copenhague. C’est aux cris de "c’est le système qu’il faut changer, pas le climat" ou "nous voulons la justice climatique" que les manifestants - danois, français, allemands italiens espagnols...- ont convergé, dans une ambiance très solidaire, vers le siège de la négociation internationale alors que les négociations sont au stade de la confusion la plus totale.
L’objectif était simple : passer les grilles de protection du centre officiel des négociations climatiques pour faire du Bella Center le lieu d’une assemblée populaire afin de "reclaim power". Les moyens étaient humains : organiser plusieurs fronts. Après 2 heures de marche sous la neige, plusieurs milliers de manifestants sont arrivés à quelques deux cent mètres de la zone rouge, symbolisée par des grilles de protection. Autorisé, le rassemblement a été déclaré illégal par la police " au nom de la reine" (sic) dès l’instant où les manifestants sont arrivés devant les grilles. Décidé à résister, le cortège essuya charges nombreuses et particulièrement violentes, gaz, matraques et chiens policiers, pas très sensibles aux saucisses que leurs lançaient quelques personnes, tout ça sous la surveillance des hélicoptères infatigables depuis une semaine.
Comme à son habitude depuis une semaine, la police a encerclé la foule, arrêtant tout ce qui bouge. Il est difficile à ce stade de connaître le nombres des gardes à vue, toutefois le chiffres de 200 ne paraît pas improbable. Depuis une semaine ce sont plus de 1800 personnes qui ont connu la garde à vue dans ce que l’on appelle maintenant la "climat Jail" c’est à dire le centre spécial de détention mise en place pour les mobilisations.
Au delà de l’action de la police, il se passe à Copenhague quelque-chose de neuf, on sent l’énergie, l’expertise et l’envie que nous avions connu dans le mouvement altermondialiste au début des années 2000, reste à savoir si nous saurons politiquement en faire quelque chose....
A suivre...
Fred à Copenhague pour hns-info.net
chaperon rouge a écrit:Est-ce que Copenhague aura l'effet qu'a eu Seattle sur le mouvement altermondialiste? Si oui, le mouvement pourrait prendre un nouveau virage dans la prochaine décennie.
abel chemoul a écrit:chaperon rouge a écrit:Est-ce que Copenhague aura l'effet qu'a eu Seattle sur le mouvement altermondialiste? Si oui, le mouvement pourrait prendre un nouveau virage dans la prochaine décennie.
Dans ce cas, à quoi va ressembler ce mouvement?!
Seattle a été un moment antimondialisation violent qui a engendré un mouvement altermondialiste guimauve et réformiste dans sa grande majorité. Alors Copenhague, moment capitaliste-vert dans sa majorité, va donner naissance à quoi? C'est pas très rassurant pour l'écologie!
Quand on voit que même les témoins de Jéhova manifestent à Copenhague, on peut craindre pour la planète!
"Et le démon pollueur CO2 s'approcha du Paradis vert et l'archange Gabriel le foudroya de sa lance éco-responsable!" Merci les Témoins de Jéhova!
Copenhague : l’accord de la honte
Après plus de quinze jours de négociations le sommet des Nations Unies sur les changements climatiques va se clore dans la plus grande confusion alors que les dirigeants des pays riches ont repris l’avion laissant les représentants des pays du sud faire un dernier baroud d’honneur cette nuit en séance.
Texte négocié à seulement 28 pays, non contraignant, c’est à dire sans obligation juridique, déclaration d’intention visant à limiter à 2°C le réchauffement climatique sans aucune mesure permettant d’y arriver ni même échéancier, vague montant chiffré pour aider les pays du sud à surmonter le péril climatique... voilà les termes de l’accord de la honte négocié par les pays riches sur le dos du reste de la planète. Par une pirouette, très onusienne, le texte "consensuel" sans consensus, c’est hillarant mais c’est comme ça, vient d’être adopté par l’Assemblée, avec en annexe une liste des pays en désaccord !
La conclusion du sommet se traduit donc par un échec cuisant à la fois, et d’abord, pour le climat mais surtout pour ceux, dont la France, avait promis dans un délire d’arrogance de sauver le climat. Le Story telling de l’Elysée est mort à Copenhague !
Les négociations vont donc se poursuivre dans le plus grand des pessimismes en juin à Bonn puis à Mexico pour la cop 17.
Décidément la seule bonne nouvelle en provenance de la capitale danoise réside dans l’émergence d’un mouvement planétaire écolo qui s’est mis en place à Copenhague. Nous sommes en mouvement !
Fred pour hns-info.net
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