Paris
Il y aura une manif le 13 octobre pour l’arrêt immédiat du nucléaire devant l’ambassade du Japon à Paris, elle n’est évidemment pas organisée par le Réseau Sortir Du Nucléaire, ou par EELV, ou par Greenpeace, etc... mais par un ensemble de comités, de groupes ou d’individus dit "radicaux" car pour l’arrêt immédiat, voir l’annonce ci-dessous du rassemblement de samedi.
Solidairement,
Infonucléaire.
http://www.dissident-media.org/infonucleaire/
Non au redémarrage du nucléaire au JaponArrêt Immédiat partout ailleurs !
SOLIDARITE AVEC LA REVOLUTION DES HORTENSIAS
En solidarité avec ceux qui au Japon se révoltent contre le redémarrage des réacteurs et prévoient un week-end de mobilisation les 13 et 14 octobre, pour tous ceux qui résistent à l’ordre nucléaire et demandent l’arrêt immédiat, inconditionnel et définitif de cette industrie :
Rassemblement le samedi 13 octobre 2012 à 15h,
devant l’ambassade du Japon,
7 avenue Hoche, 75008 Paris
Au mépris des conséquences dramatiques et permanentes de la catastrophe de Fukushima toujours en cours, le gouvernement japonais persiste à promouvoir un mix énergétique incluant le nucléaire au moins jusqu’en 2030, et a donné son accord pour le redémarrage de deux réacteurs de la centrale de Ohi.
Depuis des mois, toutes les semaines, les Japonais se mobilisent. Le mouvement, maintenant connu sous le nom de Révolution des hortensias, s’intensifie et ce 29 juillet 2012 c’est environ 200 000 personnes qui se sont rassemblées à Tokyo pour s’insurger contre cette décision et demander l’arrêt définitif du nucléaire.
Vivre avec un dosimètre autour du cou, soupçonner la nourriture et finalement se résoudre à l’ingérer quand même, ne pas boire l’eau du robinet sans peur, éviter de circuler sous la pluie porteuse de particules radioactives, ne plus pouvoir emmener les enfants jouer dehors, tout cela est insupportable, inacceptable.
Au Japon, comme en ex-URSS, et dans toutes les zones contaminées, le plus banal des actes quotidiens devrait dorénavant et pour toujours être soumis au contrôle de la radioactivité, ou pire, sera laissé à l’auto-contrôle permanent qui transfère la responsabilité des conséquences du crime à celui qui n’a d’autre choix que de les subir.
Pour les Japonais qui se révoltent contre le nucléaire et pour nous tous qui refusons d’être les victimes de la prochaine catastrophe, le mot « vie » a encore un sens.NI SILENCE, NI OUBLI, NI RESIGNATION !
Soyons nombreux* : des bougies, des percussions, des hortensias... pas de logos…
* Nous sommes des individus indépendants qui souhaitons agir en solidarité avec les antinucléaires japonais et en écho à leurs actions. Notre premier rassemblement, le 10 mars 2012 à Paris, répondait à l’appel du groupe japonais Frying Dutchman « Human Error : One Milllion Person Parade » http://fryingdutchman.jp/eng.php
http://erreurhumaine.wordpress.com - https://www.facebook.com/humaine.erreur
solidaritefukushimaparis [at] yahoo.fr
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Lyon
Le samedi 13 Octobre aura lieu à Lyon un rassemblement contre le nucléaire, sur le quai Augagneur près de la Fosse aux Ours.
Luttant pour un arrêt immédiat de cette industrie de mort, nous seront présents pour porter une critique radicale du nucléaire et de la société qui va avec (tract ci-dessous).
Nous vous invitons donc à nous rejoindre à partir de 14h, vers la Fosse aux Ours (M° Guillotière), à côté des banderoles « Le nucléaire c’est le capitalisme, arrêt immédiat » et « Ni rose, ni vert, arrêt immédiat du nucléaire ».
Contre le nucléaire, rien ne sert de fuir !
Un seul objectif : arrêt immédiat
Alors que les centrales vieillissent et souffrent d’incidents à répétitions, que le chantier du nouvel EPR accumule les problèmes, l’industrie nucléaire continue son avancée destructrice. Au Japon, deux réacteurs ont été remis en marche malgré l’opposition toujours plus forte de la population. Et si, en France, les accords électoraux entre le PS et EELV vont probablement aboutir à la fermeture de la centrale de Fessenheim (Alsace), la « plus vieille du pays », il ne s’agit que de poudre aux yeux pour masquer la poursuite du programme nucléaire : mise en service de la nouvelle usine d’enrichissement Georges Besse 2 (Drôme), centre d’enfouissement à Bure (Aube), projet de réacteur au plutonium ASTRID (Gard), installation de conditionnement et d’entreposage de déchets activés (ICEDA) à Saint-Vulbas (Ain).
Nous ne pouvons que nous réjouir de l’arrêt de ces deux réacteurs, mais cela est très loin d’être suffisant. Dans la vallée du Rhône, les réacteurs de la centrale du Bugey ne valent pas mieux, de même que ceux de Saint-Alban, Cruas et du Tricastin. Et les réacteurs les moins anciens (Chooz, Civaux), s’ils ont peut-être moins de problèmes, ne sont de toute façon pas à l’abri d’un accident majeur.
L’arrêt progressif du nucléaire demandé par les Verts et d’autres lobbies n’a pas pour but d’en finir le plus vite possible avec cette industrie de mort, mais permet à celle-ci de continuer à faire tourner toutes ses usines de fabrication, d’enrichissement, de traitement des déchets (l’usine de la Hague pollue énormément plus que toutes les centrales françaises cumulées...), pour engranger de l’argent. De plus, la sortie progressive laisse le temps aux grands capitalistes de l’atome de se reconvertir afin de sauvegarder leur pouvoir et leurs bénéfices : ainsi AREVA veut devenir le premier constructeur d’éoliennes industrielles et d’usines de cogénération (gigantesques, elles consommeront des forêts entières) ; Bouygues et Vinci iront couler du béton pour d’autres grands travaux liés à la sur-consommation d’électricité tels les TGV, les THT et les centres touristiques.
Pour les « anti-nucléaires » pas pressés, il s’agit surtout de ne pas remettre en cause cette société capitaliste et autoritaire. Nous pensons au contraire que l’arrêt définitif du nucléaire ne saurait attendre, et que la critique de cette industrie catastrophique va de pair avec celle du système qui l’a engendré et qu’elle contribue en retour à renforcer. Le problème n’est pas tant de produire un peu moins d’électricité, ou autrement, mais bien de remettre en cause plus radicalement le monde dans lequel nous sommes, pour en finir avec la folie atomique.
En effet le nucléaire n’est pas qu’une énergie, c’est un projet de société. Société policière pour mater par la force celles et ceux qui refusent le nucléaire, puis pour surveiller les travailleu(se)rs et les populations, au nom de leur sécurité. Société militaire aussi, car c’est par la bombe que l’atome est entré dans nos vies, et c’est par l’état de guerre qu’il risque de finir. En effet, en cas de catastrophe nucléaire avérée, c’est l’armée qui viendra trier les individu(e)s, mettre au pas les populations et mitrailler les récalcitrant(e)s. Société d’expert(e)s, qui seul(e)s ont droit à la parole, aux débats, et participent aux décisions, au nom de leur savoir et de notre « ignorance ». Nous sommes ainsi dépossédé(e)s de nos conditions d’existence et la réappropriation de nos vies est rendue très difficile. Société néo-coloniale, car l’uranium est exploité par Areva au Niger, dans des conditions sociales inacceptables et avec des dommages écologiques considérables dont sont victimes les populations locales. Société capitaliste enfin, car le Capital a besoin de toujours plus d’énergie pour produire ses engins de mort et ses marchandises inutiles.
Pour combattre et arrêter l’industrie nucléaire et le monde qui l’a engendrée, organisons-nous de façon autonome et horizontale.Arrêt immédiat du nucléaire civil et militaire !
Sortie définitive du capitalisme !
Signataires : Organisation Communiste Libertaire-Lyon, Coordination des Libertaires de l’Ain, Groupe Libertaire de Saône et Loire, Groupe la Vache Noire (FA), des anti-nucléaires de Saône et Loire
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Laval (53)
Le 13 octobre, entrons en fusion contre le nucléaire
Ce que nous voulons c’est l’arrêt immédiat de toutes les centrales nucléaires et pas seulement de celle de Fessenheim qui ne serait qu’un os à ronger pour les écologistes. La décision d’abandonner cette industrie reste un choix politique et l’exigence d’un arrêt immédiat, total et définitif est donc le seul mot d’ordre qui vaille, surtout après la catastrophe de Fukushima et l’incident à Fessenheim. Le nucléaire ce n’est pas une affaire d’énergie pour satisfaire nos besoins, c’est avant tout une affaire industrielle liée à un mode de production.
Les nucléocrates jouent sur la peur ! Ils nous disent que sans le nucléaire nous reviendrions à la bougie et mènerions une vie misérable ! Or, c’est cette organisation sociale et économique qui permet les catastrophes tel que Tchernobyl et Fukushima...
L’arrêt immédiat des centrales est techniquement possible sans que cela change grand-chose aux modes de vie actuels. Si les capitalistes y étaient obligés par la multiplication des catastrophes ou par une diminution drastique des bénéfices escomptés, ils trouveraient tout seul le moyen d’arrêter le nucléaire en remettant en marche des centrales thermiques et hydroélectriques. Car ce qui compte pour eux ce n’est pas de nous rendre service en maintenant un mode de vie supposé élevé ou merveilleux, mais bien de faire des bénéfices ! Ce qu’ils veulent en prolongeant le nucléaire, c’est amortir leurs investissements et toucher les dividendes... et pour ça peu importe les catastrophes et les morts (les capitalistes se sont toujours foutus des dégâts collatéraux comme les guerres, ils se foutent aussi des explosions nucléaires).
Luttons donc pour l’arrêt de la machine nucléaire, contre le système qui l’a produit et qui nous offre chaque jour les preuves de la nécessité de l’abattre. Les mesures d’austérité annoncées pour « recapitaliser » les banques toucheront salaires et retraites, mais pas les milliards engloutis par cette industrie qui remplit les poches des grosses entreprises et de leurs actionnaires. Ceux qui, à droite comme à gauche, demandent une sortie du nucléaire en 20, 30 ou 40 ans ne font qu’offrir aux grands groupes capitalistes comme Bouygues, AREVA, Vinci et autres les moyens de faire encore plus de bénéfices et de leur offrir le délai nécessaire pour rentabiliser au maximum leurs investissements passés et pour faire du solaire, de l’éolien, de la géothermie, un gisement de profit aussi juteux que le fut le nucléaire dans les années 70. Si l’industrie nucléaire est une folie meurtrière le système qui l’a mis en place l’est tout autant.
Par ailleurs, la stratégie nucléariste s’est toujours accompagnée d’une volonté de développement de grands travaux qui sont eux aussi un vecteur du redéploiement capitaliste. Trains à grande vitesse (LGV Poitiers-Limoges, TAV dans le Val Susa...), méga aéroports (Notre Dames des Landes), Lignes à très haute tension (lignes Cotentin-Maine), autoroutes (terriennes et de la mer), bétonnage généralisé, projet de forages pour l’extraction du gaz de schiste etc. Ces projets ne sont utiles qu’aux élites, aux industriels du tourisme et du transport, et aux projets visant à redessiner et à marchandiser un peu plus encore nos espaces et nos vies en vue de profits à réaliser.
À l’opposé, certain(e)s dans les luttes actuelles soumettent l’idée que la solution passe par la réappropriation et la redéfinition collective des besoins et des moyens de production d’énergies au niveau local.
Les luttes qui se mènent actuellement ne sauraient être récupérées à des fins politiciennes par des responsables de partis qui participent au pouvoir qui les met en œuvre. Elles appartiennent à celles et ceux qui luttent. C’est pourquoi le « Copain » considère qu’être antinucléaire c’est lier ces combats entre eux et en être partie prenante.Tous à Laval le 13 octobre, pour former un bloc anticapitaliste et porter un message clair,
Ni rose, ni vert, arrêt immédiat du nucléaire !
COPAIN
(COllectif Poitevin pour l’Arrêt Immédiat du Nucléaire)
copain [arrobase] riseup [point] net