Nucléaire, alertes et dangers

Nucléaire, OGM, projets inutiles, ZADs ...

Nucléaire, alertes et dangers

Messagede Roro » 09 Juil 2008, 00:33

France: incident dans une centrale nucléaire, pas de risque immédiat

MARSEILLE (France) - Un rejet accidentel de 30 m3 d'effluents contenant 12 gr d'uranium par litre s'est produit mardi à Bollène (sud) sur le site de la centrale nucléaire du Tricastin, mais il ne présente pas de risque sanitaire immédiat, selon les autorités nucléaires.

"Cet incident a été déclaré niveau 1 par l'exploitant en liaison avec l'autorité de sûreté" nucléaire, au bas de l'échelle des incidents nucléaires qui va de 0 à 7, a déclaré à l'AFP Catherine Dalverny, directrice de la communication du site du Tricastin.

Toutes les mesures de protection ont été prises, ont assuré à la fois les autorités nucléaires et les préfets des départements du Vaucluse et de la Drôme, dans laquelle se trouve une autre partie du site.

Les mesures de précaution prises mardi resteront en vigueur jusqu'à une nouvelle évaluation prévue mercredi matin, ont indiqué dans la soirée les deux préfets.

Une partie de la solution a été récupérée par la société Socatri, où a eu lieu le rejet, une autre s'est largement diluée dans les cours d'eau et la troisième n'a pas atteint la nappe phréatique, a expliqué à l'AFP le directeur de la sûreté des usines à l'Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN), Thierry Charles.

"L'enjeu n'est pas immédiat, c'est maintenant un enjeu de surveillance (de la nappe phréatique) au fil du temps", selon M. Charles.

"C'est la première fois qu'un tel incident se produit", a assuré à l'AFP Gilles Salgas, responsable de la communication de Socatri (groupe Areva). L'usine fonctionne depuis 1975.

Le rejet s'est produit à 06h30 (04h30 GMT) pendant une opération de nettoyage d'une cuve.

Il y a eu un déversement sur le sol ainsi que dans le canal adjacent, une partie des effluents polluant ensuite les rivières La Gaffière et L'Auzon.

Des mesures de précaution ont été prises, interdisant notamment la consommation d'eau potable issue de captages privés sur trois communes, ainsi que l'arrêt de l'irrigation agricole issue des rivières concernées.

Parallèlement, la pêche et la consommation de poisson sont interdites.

L'organisation écologiste Sortir du Nucléaire a contesté dans un communiqué "les avis rassurants des autorités", jugeant "en effet impossible qu'un tel rejet, contenant de l'uranium, n'ait pas de conséquences importantes sur l'environnement et peut-être sur la santé de riverains".

(©AFP / 08 juillet 2008 23h29)
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Re: Nouvel incident nucléaire

Messagede unknown » 09 Juil 2008, 03:00

Comme d'habitude j'ai l'impression qu'on nous ment.
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Re: Nouvel incident nucléaire

Messagede happilhaouer » 09 Juil 2008, 10:38

30 m3 c'est 30000 litres, donc en tout 360Kg d'uranium dans les eaux :shock: :gratte:
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Re: Nouvel incident nucléaire

Messagede poolpikan » 09 Juil 2008, 17:58

:gratte: aussi :/
Le problème n'est pas gauche-droite. Il est haut-bas.
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Re: Nouvel incident nucléaire

Messagede poolpikan » 13 Aoû 2008, 01:06

Le problème n'est pas gauche-droite. Il est haut-bas.
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Re: Nouvel incident nucléaire

Messagede angularsound » 14 Aoû 2008, 03:50

Ouep ! Les tarbats : l'Etat a tout intéret a privilégier le nucléaire car il faut du personel hautement qualifié pour faire tourner cette industrie et que ça leur permet de stabiliser le nombre de personnes dépendantes ( que ça soient ceux qui y taffent ou bien ceux qui consomment l'énergie ainsi produite) de l'Etat tout en étendant les surfaces géographiques sous sa mainmise ainsi que la durée sous laquelle elle resteront sous son emprise
Et comme ça Sarko peut diminuer les effectifs dans l'administration et l'armée (des êtres humains peuvent se rebeller, mais pas une centrale nucléaires et une centrale nucléaire produit quelque chose de très précieux pour tous/ les militaires et les bureaucrates sont tout sauf cela eh! he!) tout en accroissant son contrôle de la population.

Fuck them
angularsound
 

Re: Nouvel incident nucléaire

Messagede Maximus » 23 Aoû 2008, 00:39

Maximus
 

Re: Nouvel incident nucléaire

Messagede D2N » 27 Aoû 2008, 10:32

Salut,

un site local recense les infos relatives à ces fuites radioactives et à leurs suites:
www.fa-30-84.org
rubrique "Fuite à Tricastin" à gauche

D2N
D2N
 

Re: Nouvel incident nucléaire

Messagede Pïérô » 30 Aoû 2008, 15:58

Réseau "Sortir du nucléaire" - Fédération de 830 associations
Communiqué de presse du 29 août 2008
Contact presse : 06.64.100.333
http://www.sortirdunucleaire.org/

Belgique, Espagne, Allemagne, Autriche, Slovénie, Ukraine, France…
L'Europe frappée par des accidents nucléaires

Interdiction aujourd'hui de consommer des légumes et du lait à Fleurus en Belgique !


La France, qui a passé un été très radioactif avec de multiples évènements en particulier au Tricastin, est loin d'être le seul pays d'Europe frappé par les incidents et accidents nucléaires. Des scandales de grande ampleur font même la UNE actuellement dans certains pays.

En Belgique, un accident de niveau 3 s'est produit le 24 août à l'Institut des radioéléments (IRE) de Fleurus. Comme d'habitude dès qu'il s'agit de nucléaire, l'alerte a été donnée en retard, les conséquences ont d'abord été minimisées par l'Agence fédérale belge de Contrôle nucléaire (AFCN), mais on apprend aujourd'hui que la fuite radioactive est plus importante qu'annoncé au départ et que la consommation des légumes du jardin et du lait est maintenant interdite, en attendant peut-être de nouvelles révélations...

En Espagne, un important incendie s'est déclaré, le 24 août aussi, à la centrale nucléaire Vandellos II (Catalogne) qui est arrêtée depuis. Une trentaine d'incidents ont eu lieu depuis le début de l'année dans les centrales espagnoles. En avril dernier, on a appris qu'une fuite radioactive avait eu lieu 6 mois plus tôt (!) à la centrale d'Asco I (Catalogne) dont l'exploitant encourt de lourdes sanctions.

En Allemagne à Asse, la population a appris fin juin qu'une contamination de grande ampleur était en cours depuis des années dans une mine de sel ou 126 000 fûts de déchets nucléaires ont été stockés. La mine était présentée comme "stable depuis 70 millions d'années" et "quasi-imperméable", mais les déchets baignent aujourd'hui dans un véritable lac souterrain dont la contamination menace de grandes nappes phréatiques.

En Autriche, un incident s'est produit dans la nuit du 2 au 3 août dans les laboratoires de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), à 35 km de Vienne. Ce n'est que par chance qu'un accident grave n'a pas eu lieu.

En Ukraine, une fuite d'eau radioactive a provoqué l'arrêt d'un réacteur à la centrale nucléaire de Rivné (ouest de l'Ukraine) le 10 juin.

En Slovénie, une fuite radioactive le 4 juin à la centrale nucléaire de Krsko a entraîné une alerte européenne (les 26 autres pays de l'Union ont été contactés en urgence) avant que la gravité de la situation ne soit minimisée, sans que personne ne sache vraiment ce qui s'était passé.

La France, enfin, a été frappée cet été par de multiples incidents à la Socatri-Areva (Bollène, Vaucluse ; grave fuite d'uranium le 7 juillet), à la FBFC-Areva (Romans-sur-Isère, Drôme ; découverte le 18 juillet de contaminations par une canalisation rompue depuis des années), à la Centrale nucléaire EDF du Tricastin (Drôme ; 100 salariés contaminés le 23 juillet) et à celle de St-Alban (Isère ; 15 salariés contaminés le 20 juillet), à nouveau à la Socatri-Areva (aveu le 6 août de rejets illégaux depuis des semaines de carbone 14 radioactif) et à la Comurhex-Areva (Pierrelatte, Drôme ; aveu le 21 août de contaminations par une canalisation rompue elle aussi depuis des années).

Le Réseau "Sortir du nucléaire " appelle l'opinion publique internationale à prendre conscience de la gravité des contaminations déjà occasionnées par l'industrie nucléaire, et de la possible imminence d'une véritable catastrophe nucléaire dont les conséquences seraient incommensurables. Il ne faut pas faire confiance aux diverses "autorités de sûreté", qui contribuent à cacher la vérité, et il faut fermer les installations nucléaires avant que le pire ne se produise.
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Re: Nouvel incident nucléaire

Messagede gyhelle » 30 Aoû 2008, 16:03

'tain c'est l'été des fuites nucléaires
gyhelle
 

Scandale dans le nucléaire français

Messagede Pïérô » 12 Jan 2009, 11:40

Communiqués de presse du réseau "sortir du nucléaire" : http://www.sortirdunucleaire.org/

URGENT -
Scandale de très grande ampleur dans le nucléaire français : les laboratoires de toutes les centrales nucléaires EDF ont perdu leurs agréments !


- Défaillance généralisée des mesures de rejets radioactifs dans l'environnement : les laboratoires de toutes les centrales nucléaires EDF ont perdu leurs agréments !

- Le Réseau "Sortir du nucléaire" demande à M Borloo des explications immédiates




Le Réseau "Sortir du nucléaire" rend publique aujourd'hui une information de la plus grande importance et qui doit interpeller la totalité des citoyens français, menacés de façon chronique par les rejets radioactifs liquides et gazeux opérés dans l'environnement par les installations nucléaires.

Les laboratoires de toutes les centrales nucléaires françaises, censés faire en continu des mesures autour des installations en question, sont défaillants : leurs agréments sont actuellement suspendus ou refusés par le biais de quatre Décisions de l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN), datées du 16 décembre 2008. (Voir liens ci-dessous)

On ne peut d'ailleurs qu'être stupéfait du silence total de l'ASN à propos de ses propres décisions qui, de par leur importance, méritent au contraire la plus grande publicité. Et ce d'autant que des questions graves se posent. Les autorités françaises doivent y répondre de toute urgence et le Réseau "Sortir du nucléaire" interpelle aujourd'hui même par courrier à M Borloo (voir ci-dessous), ministre en charge de l'énergie :

- alors que les laboratoires des centrales nucléaires EDF ne sont plus agréés, qui réalise actuellement les mesures exigées par les arrêtés autorisant EDF à exploiter ces centrales ? Si ces mesures ne sont pas faites, les centrales doivent être immédiatement arrêtées.

- quelles sont précisément les défaillances des laboratoires des centrales nucléaires EDF, et depuis quand ces défaillances existent-elles ?

- quelle peut être l'ampleur des rejets effectués depuis des années par les centrales nucléaires au-delà des limites légales (qui, pourtant, sont déjà fort laxistes) ?

- comment les citoyens peuvent-ils faire confiance aux "responsables" d'une industrie aussi dangereuses et qui s'avèrent incapables de mesurer leurs rejets radioactifs opérés l'environnement ?

Il est déjà choquant que, en France, ce soient les exploitants, en l'occurrence EDF, qui effectuent eux-mêmes la surveillance de l'environnement autour de leurs installations nucléaires : il est légitime de se méfier de l'industrie nucléaire qui est habituée à cacher ou travestir la vérité.

Mais la situation est en réalité encore plus intolérable puisque les contrôles opérés par EDF sont défaillants et permettent très probablement des rejets radioactifs supérieurs aux limites légales, pourtant déjà fort laxistes.

Le Réseau "Sortir du nucléaire" rappelle que, fin 2007, une étude de l'université de Mayence (Allemagne) a montré que, parmi les enfants de moins de cinq ans grandissant à moins de cinq kilomètres d'une centrale nucléaire, les cas de leucémie sont deux fois plus fréquents que dans d'autres régions.

Une fois de plus, l'industrie nucléaire montre qu'elle est très loin d'être irréprochable alors que les conséquences et les risques qu'elle fait peser sur l'environnement et la santé des populations sont incommensurables et incomparables à tous les autres. Il est plus que temps de sortir du nucléaire.


Image . . . . . . . . . . . . Image

ce réseau regroupe plus de 800 associations, dont AL et la FA pour le mouvement libertaire, et a des goupes ou contacts dans de nombreux départements. http://groupes.sortirdunucleaire.org/spip.php?rubrique2
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nucléaire, alertes et dangers

Messagede Pïérô » 12 Fév 2011, 11:20

communiqué de presse du Réseau "Sortir du nucléaire", 11 février :

ALERTE : grave défaillance de sûreté sur 34 réacteurs nucléaires français

Le Réseau "Sortir du nucléaire" tire la sonnette d'alarme et demande à l'ASN de jouer son rôle et d'exiger d'EDF la fermeture préventive des réacteurs concernés

"Découverte" récente d'une inquiétante "anomalie" de série sur 34 réacteurs


La nouvelle est restée discrètement enfouie au fond du site de l'Autorité de Sûreté Nucléaire (ASN) : suite à de récentes études, EDF vient de "découvrir" une inquiétante "anomalie" de série sur 34 de ses réacteurs. Sur tous les réacteurs de 900 MW, en cas de fuite importante du circuit primaire, le circuit d'injection d'eau de sécurité pourrait s'avérer incapable d'empêcher la fusion du coeur.
L' Autorité de Sûreté Nucléaire (ASN) avertit ainsi : "en situation accidentelle, pour certaines tailles de brèche du circuit primaire principal, l’injection de sécurité à haute pression pourrait ne pas permettre de refroidir suffisamment le cœur du réacteur" (i).

Le système d'injection d'eau de sécurité est le seul dispositif qui permette de retarder une fusion du coeur nucléaire lors d'une fuite importante d'eau du circuit primaire. Son rôle est d'injecter massivement de l'eau borée (ii) dans ce circuit pour étouffer la réaction nucléaire et refroidir le coeur. Or EDF découvre, alors que les premiers réacteurs 900 MW tournent depuis plus de 30 ans (iii) , qu'elle est incapable de mesurer si l'eau injectée par ce système se répartit uniformément dans les trois boucles du circuit primaire de ces réacteurs ; de l'aveu de l'ASN, cela "pourrait ne pas permettre de refroidir suffisamment le cœur du réacteur" (iv).

EDF a donc laissé tourner 34 réacteurs nucléaires pendant un quart de siècle avant de s'assurer de l'efficacité du système principal de prévention de fusion du coeur nucléaire. Pourquoi cette découverte survient-elle si tardivement ? Il est extrêmement inquiétant qu'un problème d'une telle ampleur soit resté si longtemps ignoré par EDF...

Les centrales concernées sont les suivantes : Blayais (Gironde), Bugey (Ain), Chinon (Indre-et-Loire), Cruas (Ardèche), Dampierre (Loiret), Fessenheim (Haut-Rhin), Gravelines (Nord), Saint-Laurent des Eaux (Loir-et-Cher), Tricastin (Drôme). Soit l'ensemble des 34 réacteurs nucléaires 900 MW, dont certains atteignent déjà les 30 ans de fonctionnement.
EDF a ainsi mis tous ses oeufs dans le même panier, multipliant les risques au passage...

En vertu du principe de précaution, le Réseau "Sortir du nucléaire" demande la fermeture des réacteurs concernés

Un accident provoqué par ces "anomalies" aurait des conséquences catastrophiques. Dans un contexte où les problèmes de sûreté se multiplient depuis quelques années (v), cette éventualité doit impérativement être prise en compte. D'autant plus que 21 des réacteurs concernés fonctionnent au MOX, un combustible à base de plutonium.

Plus que jamais, la découverte de ces défaillances fait apparaître de manière criante la nécessité d'une décision politique de transition énergétique la plus rapide possible, pour sortir enfin du risque nucléaire imposé aux Français depuis des décennies.

Au vu de ces défauts de sûreté, le Réseau "Sortir du nucléaire" demande à l'ASN de jouer son rôle, et d'exiger d'EDF, en vertu du principe de précaution (vi), la fermeture sans délai des 34 réacteurs concernés.

--------------------------------------------------------------------------------

NOTES :

i. Lien vers l'avis de l'ASN sur ce défaut majeur de sûreté :
http://www.asn.fr/index.php/Les-actions ... e-securite

ii. L'eau borée a pour fonction de modérer les réactions nucléaires dans le coeur.

iii. Le tout premier des réacteurs de 900 MW a été connecté au réseau électrique en avril 1977, à la centrale de Fessenheim (Alsace). Le dernier des 34 réacteurs 900 MW a été connecté au réseau électrique en novembre 1987 à la centrale de Chinon (Indre-et-Loire).

v. Rapport « Le point de vue de l'IRSN sur la sûreté et la radioprotection du parc électronucléaire français en 2009 »

vi. Le principe de précaution a valeur constitutionnelle depuis l'intégration de la Charte de l'Environnement dans la Constitution en 2005.


http://www.sortirdunucleaire.org/actual ... hp?aff=759
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Re: nucléaire, alertes et dangers

Messagede Pïérô » 20 Fév 2011, 13:50

Nouvelle découverte d’anomalies de série.

Avalanche d’anomalies de série sur 19 des plus anciens réacteurs français : rien ne va plus !

Nouvelle découverte par EDF d’anomalies de série compromettant la sûreté nucléaire sur 19 réacteurs...

Probablement échaudée par l’alerte lancée vendredi dernier par le Réseau « Sortir du nucléaire » sur une grave anomalie sur le système principal de prévention de fusion du cœur en cas de fuite importante du circuit primaire(i), EDF se voit obligée de révéler une nouvelle anomalie qui met en péril la sûreté nucléaire (ii).

Il s’agit d’une usure prématurée des « coussinets » des groupes électrogènes de secours, usure qui peut entraîner leur défaillance. Ces groupes électrogènes sont censés prendre le relais en cas de perte d’alimentation électrique extérieure, pour continuer à assurer les « fonctions vitales » de la centrale. La perte d’alimentation électrique d’un réacteur est un facteur de risque d’accident nucléaire majeur. C’est la deuxième génération de coussinets qui pose des problèmes depuis 2009. Comme EDF n’a pas encore conçu de nouveaux coussinets, elle est condamnée à remplacer les coussinets usés prématurément par d’autres coussinets au défaut d’usure similaire (iii).

Ce défaut concerne 19 réacteurs de 900 MW déjà fragilisés par l’anomalie non résolue sur les systèmes de refroidissement de secours. Le problème a été classé au niveau 1 de l’échelle INES sur les centrales du Blayais (Gironde), Bugey (Ain), Chinon (Indre-et-Loire), Cruas (Ardèche), Dampierre (Loiret), Gravelines (Nord), Saint-Laurent des Eaux (Loir-et-Cher). Au Tricastin (Drôme), l’anomalie a été classée au niveau 2, tous les groupes électrogènes des réacteurs 3 et 4 étant concernés, ainsi que celui de la centrale (iv). Tous ces réacteurs sont donc doublement vulnérables au risque de fusion du cœur.

Rafistoler à grands frais ou fermer pour de bon ?

Plus que jamais, le parc nucléaire français se révèle un colosse aux pieds d’argile. Malgré les déclarations rassurantes d’EDF, ce cocktail explosif d’accumulation de défauts de sûreté, dans un contexte de vieillissement des réacteurs, fait froid dans le dos. Combien de défauts graves pour la sécurité restent encore à découvrir ?

Les centrales concernées par l’anomalie atteignent leurs 30 ans. Montrant des signes évidents d’usures, elles font l’objet de vastes projets de rafistolage généralisé. Chaque défaut générique constaté a un coût significatif, qui se rajoute à celui d’une grande campagne de renouvellement des générateurs de vapeurs vieillissants (v) ; le tout aura inévitablement des répercussions sur le prix de l’électricité nucléaire.

En repoussant la fermeture de réacteurs vieillissants et à la sûreté défaillante, les autorités imposent à la population un risque inacceptable. La première priorité est d’enclencher dès maintenant un plan de sortie du nucléaire, pour doter enfin la France d’énergies vraiment propres et vraiment sûres. Le Réseau « Sortir du nucléaire » réclame donc à nouveau la fermeture préventive des réacteurs concernés, à commencer par les réacteurs 3 et 4 du Tricastin, et la mise en œuvre au plus vite d’une transition vers un avenir sans nucléaire.


(i) http://www.sortirdunucleaire.org/actual ... hp?aff=759

(ii) http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2011/0 ... eaires.php

(iii) voir la note technique de l’ASN sur ce sujet : http://www.asn.fr/index.php/content/dow ... 170211.pdf

(iv) http://www.asn.fr/index.php/S-informer/ ... -Tricastin

(v) http://www.google.com/hostednews/afp/ar ... dd7ff0.5b1

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Re: nucléaire, alertes et dangers

Messagede Nico37 » 07 Mai 2011, 12:55

La France doit accepter de se préparer à des accidents nucléaires "complètement inimaginables" 05/05/2011 6:45 pm PARIS (AFP)

La France doit accepter de se préparer à des accidents nucléaires "complètement inimaginables", qui représentent le plus grand danger pour ses installations, comme le prouve la catastrophe de Fukushima, a estimé jeudi le directeur général de l'IRSN, Jacques Repussard.
"Il faut accepter de se préparer à des situations complètement inimaginables parce que ce qui nous menace le plus, ce n'est pas un accident +standard+", a déclaré le responsable de l'Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN) lors d'une audition parlementaire.
En France, avec EDF, "nous avons un des opérateurs nucléaires parmi les plus compétents au monde, il est donc d'autant moins vraisemblable que nous soyons confrontés à un accident +standard+", a estimé M. Repussard.
"Si un accident se produit, le moins invraisemblable est que ce soit un accident absolument extraordinaire, lié par exemple à des effets dominos avec d'autres installations voisines, des aléas naturels ou des actes de malveillance. Il faut se préparer à ce type de scénarios", a averti le responsable de l'IRSN.
A la lueur de l'accident survenu dans la centrale nucléaire japonaise de Fukushima, le gouvernement français a décidé de lancer un audit sur la sûreté des installations nucléaires de l'Hexagone prenant en compte des cas de figure extrêmes, jusqu'alors écartés par les opérateurs ou les experts chargés de la sûreté.
"Pour les Japonais, ce n'était pas réaliste ce tsunami de 15 mètres de haut" alors que la digue protégeant la centrale de Fukushima n'avait été rehaussée que de 5,7 mètres, a relevé Jacques Repussard.
"Il faut faire des scénarios réalistes dans un contexte qui n'est pas réaliste pour notre imagination, c'est ce qui s'est produit au Japon", a-t-il conclu.
Le directeur de l'IRSN s'exprimait dans le cadre d'une audition de la mission parlementaire sur la sûreté des installations nucléaires, créée après la catastrophe de Fukushima et confiée à l'Office parlementaire d'évaluation des choix scientifiques et techniques (OPECST).
"Personne ne peut garantir qu'il n'y aura jamais d'accident nucléaire en France", a répété le président de l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN), André-Claude Lacoste, auditionné lui aussi.
Il revient "aux exploitants, aux autorités de contrôle, au gouvernement, de faire ce qu'il faut pour réduire cette probabilité. A nous tous de faire ce qu'il faut pour en réduire les conséquences, mais à l'évidence il faut que nous soyons capables de les gérer", a-t-il insisté.
L'audition parlementaire ouvrait un séminaire international consacré à la gestion post-accidentelle des crises nucléaires, organisé par l'ASN jusqu'à vendredi dans les locaux de l'Assemblée nationale.
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Re: nucléaire, alertes et dangers

Messagede bipbip » 04 Juil 2011, 01:22

rien de grave à la centrale nucléaire du Tricastin pour EDF

Spectaculaire incendie d’un transformateur de la centrale nucléaire du Tricastin

Un incendie a touché samedi après-midi le transformateur d'une unité à l'arrêt de la centrale nucléaire du Tricastin, dans la Drôme, laissant s'échapper de gros panaches noires de fumée.

L'incendie, qui s'est déclenché vers 15 heures pour une raison inconnue, "s'est déroulé dans la partie non nucléaire des installations et n'a aucune conséquence radiologique sur l'environnement et la population", a précisé EDF dans un communiqué.

Le transformateur sert à évacuer la production d'électricité vers le réseau électrique national. Les flammes ont été rapidement maîtrisées et il n'y a pas eu de blessés. L'unité de production N°1 était en arrêt pour sa maintenance annuelle.




Un transformateur de la centrale nucléaire du Tricastin (côté Saint-Paul-Trois-Châteaux - Drôme), a explosé samedi 2 juillet 2011 vers 15h30 et entraîné l'arrêt provisoire de la centrale. Une importante fumée noire s'est dégagée dont ont été témoins de nombreux riverains et routiers. Les accès au site ont été verouillés et les sapeurs-pompiers sont intervenus quelques instants plus tard. Déjà en 2007 l'Autorité de Sureté Nucléaire (ASN) indiquait à l'exploitant EDF que "le site devait encore progresser sur la gestion de la formation, la réalisation des permis de feu et les délais d'intervention en cas d'incendie qui demeurent trop longs". En juin et en septembre 2008 des rejets de carbone avaient lieu et en juillet 2008 la centrale provoquait une fuite d'uranium retentissante. 1600 citoyens de la région adressent ce jour à l'ASN et aux pouvoirs publics une pétition exigeant la fermeture des 4 réacteurs du Tricastin.

http://www.coordination-antinucleaire-sudest.org/


Communiqué de Presse du Collectif antinucléaire Vaucluse - CAN84

Après les manifestations et actions organisées depuis 2 ans par le Collectif antinucléaire 84,le ton monte dans la région. Plus de 1600 habitants et résidents de Vaucluse viennent de signer une pétition (1) exigeant la fermeture définitive des réacteurs nucléaires du site du Tricastin, tous vieux de 30 ans. Dans le même temps, ils demandent l'arrêt immédiat, inconditionnel et définitif du nucléaire en France.

Il est impossible de se voiler la face : le principe de la destruction atomique à la base du nucléaire militaire et civil est un crime contre l'humanité et une mise en danger délibérée de la vie sur la planète. Three Miles Island aux USA (1979), Tchernobyl en Russie (1986), Fukushima au Japon ,encore pire et toujours en cours, (toujours en cours et pire que tout) sont responsables de (nous jettent à la figure des ) centaines de milliers de victimes de cancers, de leucémies, de malformations, de nouveau-nés mort-nés, d'atteintes neurologiques et cardiaques, de morts, de populations expulsées de chez elles, de territoires contaminés à tout jamais . Jamais le nucléaire ne pourra être sécurisé, ni économiquement rentable ni propre mais accumulera et laissera (tout en accumulant et laissant) à nos enfants des millions de m3 de déchets radioactifs pour 100 000 ans. Il faut tourner la page définitivement et sans attendre.


Un jour de plus est un jour de trop

S'entêter dans la voie du nucléaire pour 10 ans, pour 20 ans, pour 30 ans ou plus est une soumission à des intérêts économiques et à des stratégies politiciennes qui s'opposent (n'ont rien à voir avec) à l'urgence sanitaire et de santé publique d'en sortir. Maintenir un jour de plus en fonctionnement les centrales nucléaires c'est menacer l'ensemble de la population, c'est jouer avec la vie des habitant-e-s de la région, de la France, du monde entier. Nous ne pouvons l'accepter plus longtemps : halte à la terreur quotidienne! Halte à la délinquance des nucléocrates et de leurs relais politiques de tous bords.

11 pays européens viennent de se regrouper contre le nucléaire (2) alors que la France et la région Paca qui soutient le sinistre projet nucléaire Iter (socialistes, droite, europe-écologie, gauche unie) continuent de manipuler l'opinion publique pour retarder à tout prix l'inéluctable et tenter pour certains de récupérer et dévoyer l'exigence citoyenne de la fin immédiate de cette énergie du passé.

Il ne s'agit pas d'attendre le développement des énergies renouvelables pour arrêter immédiatement les 17 centrales nucléaires françaises âgées de plus de 30 ans et qui, au quotidien, sont menaçantes. Plus de 1000 incidents nucléaires ont eu lieu en France l'année dernière. Ce samedi 2 juillet 2011un transformateur de la centrale nucléaire du Tricastin a explosé et entraîné l'arrêt de la centrale. La semaine dernière un nouvel incident nucléaire à eu lieu à Marcoule au cœur même de l'unité de production du sinistre Mox (le combustible de la centrale de Fukushima et de plusieurs centrales française). INACCEPTABLE ET CRIMINEL !


On peut fermer près de la moitié du parc nucléaire français en 18 mois

Dès à présent, il est possible de relancer les centrales thermiques existantes fermées à tort par EDF et améliorer leur rendement, augmenter les capacités hydro-électriques existantes, arrêter de faire tourner des réacteurs pour l'exportation-business et pour l'auto-fonctionnement du cycle nucléaire : on peut ainsi fermer près de la moitié du parc nucléaire français en 18 mois.

La construction d'unités thermiques gaz, fuel, charbon-décarboné (3) dans la période de transition vers les énergies renouvelables en géothermie, hydraulique, bio-masse, solaires, mini-éolien, …(4) autorise la sortie définitive du nucléaire en France en 3 ans.

L'arrêt et le démantèlement des installations nucléaires, le développement des énergies renouvelables, les travaux d 'économie d'énergie sont la garantie du maintien et du développement des emplois dans ces secteurs tout en positionnant le pays et notre région comme des leaders mondiaux du démantèlement des installations nucléaires. Il est donc criminel de refuser l'Arrêt Immédiat, inconditionnel et définitif du nucléaire.

Les citoyen-e-s regroupés dans le Collectif antinucléaire 84 dénoncent donc les tentatives de récupération politicienne et de mainmise sur leur lutte et leurs actions par Europe-Écologie (5) qui font le jeu du lobby nucléaire. Pour le Collectif antinucléaire de Vaucluse il est hors de question que l'horreur nucléaire et l'opposition citoyenne au nucléaire serve des intérêts partisans et négociations d'arrière cours en vue des élections présidentielles et législatives de 2012.

Le Collectif antinucléaire de Vaucluse appelle la population à exprimer son indignation et son unité face au nucléaire mortifère et donne rendez-vous à la population le 7 juillet à 19h place du Palais des Papes pour une contre-inauguration du Festival d'Avignon, et le 9 juillet à 15h Place de l'Horloge pour exiger l'arrêt immédiat et définitif du nucléaire en Provence et en France.



(1) pétition encore signable sur le site http://www.coordination-antinucleaire-sudest.org et surhttp://www.petitions24.net/nucleaire ... _tricastin
(2) les 11 pays européens regroupés contre le nucléaire : Autriche, Chypre, Danemark, Estonie, Grèce, Irlande, Lettonie, Liechtenstein, Luxembourg, Malte, Portugal
(3) EDF installe avec succès à l'étranger de tels unités de production électrique
(4) EDF vient d'inaugurer une centrale solaire... au Brésil (qui produit 20% de l'électricité consommée dans la ville de Rio et alimente près de 2 millions de personnes avec réduction des émissions de CO2 de 250 tonnes par an)
(5) Les députés européens Europe-Écologie (à l'exception de J.Bové) ont voté l'an dernier au parlement européen un texte considérant le nucléaire comme une solution à l'effet de serre.
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