Une opération d'extraction de gaz naturel qui a été interrompue après un tremblement de terre de magnitude 4,6, survenu la semaine dernière en Colombie-Britannique, a été liée au plus gros tremblement de terre de la province attribué à la fracturation hydraulique.Progress Energy, qui appartient à l'entreprise malaisienne Petronas, a suspendu ses opérations après le séisme du 17 août. L'entreprise a réagi tard mercredi, disant que la cause du séisme n'avait pas encore été établie.
Le pied des montagnes du nord-est de la Colombie-Britannique est un endroit «sismiquement actif» qui enregistre plus de 6000 événements sismiques par année, a affirmé Progress Energy, ajoutant que 99 d'entre eux ne sont même pas ressentis à la surface de la Terre.
La société a «volontairement» installé 17 stations de surveillance sismique dans la région où elle mène ses activités, a indiqué le porte-parole Dave Sterna.
Or, la Commission du pétrole et du gaz de la Colombie-Britannique avait déjà conclu que des opérations de fracturation hydraulique de la même entreprise avaient déclenché un tremblement de terre de magnitude 4,4, qui avait été ressenti à Fort St-John et Fort Nelson, en août 2014.
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