Page 1 sur 10

Luttes dans les transports des personnes, Bus, tramway ...

MessagePosté: 20 Jan 2009, 16:55
de Nico37
En dehors même du métro marseillais et des bus bisontins en grève pour des raisons de sécurité (agressions multiple) des travailleurs, il semble qu'il y ait une série de conflits dans les transports.


Essonne : la grève des bus pourrait se poursuivre
19.01.2009, 19h31

Le trafic était quasi-nul lundi sur le principal réseau de bus de l'Essonne, en raison du mouvement de grève d'une partie des machinistes qui revendiquent des améliorations concernant la sécurité et les conditions de travail.

Selon la direction, confortée par un courier de l'Inspection du travail en ce sens, ce mouvement est illégal, car le préavis, déposé par Sud et FO, l'a été hors délai légaux.
Le fait que l'Inspection du travail se soit prononcée en ce sens est «rarissime», a déclaré à l'AFP Stéphane Beaudet président de TICE (Transports intercommunaux du centre-Essonne).

Pour Mamadou Camara, délégué Sud, qui défend la légalité du mouvement, 45 chauffeurs sur 65 étaient en grève lundi matin au dépôt de Bondoufle, d'où partent la quasi-totalité des bus. La direction parle, elle, de 20% de grévistes, seuls 17 d'entre eux -sur une centaine de salariés- bloquant le dépôt et ayant été comptabilisés lundi matin par huissier. 75 000 voyageurs utilisent quotidiennement ce réseau, qui compte 17 lignes.

Selon M. Camara, les grévistes protestent contre le changement des roulements et accusent la direction de «mettre la pression» sur les conducteurs, notamment pour qu'ils roulent plus vite.

De son côté, Stéphane Beaudet, président de TICE et maire UMP de Courcouronnes, a dénoncé sur son blog la «méthode» employée par Sud, «issue d'une volonté politique de nuire et d'exister à n'importe quel prix».

La direction a déposé un référé, qui doit être examiné demain après-midi, mardi, au tribunal de grande instance d'Evry, pour faire débloquer le dépôt si la situation perdure alors que le mouvement pourrait être reconduit mardi.


Le trafic était quasi-nul lundi sur le principal réseau de bus de l'Essonne, en raison du mouvement de grève d'une partie des machinistes qui revendiquent des améliorations concernant la sécurité et les conditions de travail.

Selon la direction, confortée par un courier de l'Inspection du travail en ce sens, ce mouvement est illégal, car le préavis, déposé par Sud et FO, l'a été hors délai légaux.
Le fait que l'Inspection du travail se soit prononcée en ce sens est «rarissime», a déclaré à l'AFP Stéphane Beaudet président de TICE (Transports intercommunaux du centre-Essonne).

Pour Mamadou Camara, délégué Sud, qui défend la légalité du mouvement, 45 chauffeurs sur 65 étaient en grève lundi matin au dépôt de Bondoufle, d'où partent la quasi-totalité des bus. La direction parle, elle, de 20% de grévistes, seuls 17 d'entre eux -sur une centaine de salariés- bloquant le dépôt et ayant été comptabilisés lundi matin par huissier. 75 000 voyageurs utilisent quotidiennement ce réseau, qui compte 17 lignes.

Selon M. Camara, les grévistes protestent contre le changement des roulements et accusent la direction de «mettre la pression» sur les conducteurs, notamment pour qu'ils roulent plus vite.

De son côté, Stéphane Beaudet, président de TICE et maire UMP de Courcouronnes, a dénoncé sur son blog la «méthode» employée par Sud, «issue d'une volonté politique de nuire et d'exister à n'importe quel prix».

La direction a déposé un référé, qui doit être examiné demain après-midi, mardi, au tribunal de grande instance d'Evry, pour faire débloquer le dépôt si la situation perdure alors que le mouvement pourrait être reconduit mardi.


Le trafic était quasi-nul lundi sur le principal réseau de bus de l'Essonne, en raison du mouvement de grève d'une partie des machinistes qui revendiquent des améliorations concernant la sécurité et les conditions de travail.

Selon la direction, confortée par un courier de l'Inspection du travail en ce sens, ce mouvement est illégal, car le préavis, déposé par Sud et FO, l'a été hors délai légaux.
Le fait que l'Inspection du travail se soit prononcée en ce sens est «rarissime», a déclaré à l'AFP Stéphane Beaudet président de TICE (Transports intercommunaux du centre-Essonne).

Pour Mamadou Camara, délégué Sud, qui défend la légalité du mouvement, 45 chauffeurs sur 65 étaient en grève lundi matin au dépôt de Bondoufle, d'où partent la quasi-totalité des bus. La direction parle, elle, de 20% de grévistes, seuls 17 d'entre eux -sur une centaine de salariés- bloquant le dépôt et ayant été comptabilisés lundi matin par huissier. 75 000 voyageurs utilisent quotidiennement ce réseau, qui compte 17 lignes.

Selon M. Camara, les grévistes protestent contre le changement des roulements et accusent la direction de «mettre la pression» sur les conducteurs, notamment pour qu'ils roulent plus vite.

De son côté, Stéphane Beaudet, président de TICE et maire UMP de Courcouronnes, a dénoncé sur son blog la «méthode» employée par Sud, «issue d'une volonté politique de nuire et d'exister à n'importe quel prix».

La direction a déposé un référé, qui doit être examiné demain après-midi, mardi, au tribunal de grande instance d'Evry, pour faire débloquer le dépôt si la situation perdure alors que le mouvement pourrait être reconduit mardi. Leparisien.fr avec AFP



Dernière minute Caen
15:49 - lundi 19 janvier 2009

Grève des Bus verts du Calvados et sur les autres lignes Keolis, lundi

Lundi, une grève touchera l’ensemble du réseau des Bus verts du Calvados. Dans le cadre de la loi sur la continuité du service public, l’entreprise Keolis a donné la priorité aux lignes régulières qui irriguent le département. Voici les lignes qui devraient fonctionner en service minimum (arrivée au terminus Caen, Bayeux ou Lisieux à 8 h et départ de ces mêmes lieux à 18 h) : 3, 20, 32, 35, 50 et 70.
Circule partiellement : le réseau Bybus de Bayeux. Circulent normalement : les lignes scolaires 30s, 31s, 33s, 34s, 54s, 57s, 59s, 61s, 62s, 80s et 81s.
Ne circulent pas : les autres lignes de Bus verts, le réseau Hobus de Honfleur, le réseau Lexobus de Lisieux et la ligne 62 de Twisto.
La société Keolis devrait fournir plus de détails au 0 810 214 214 ou sur ses sites Internet http://www.busverts.fr et http://www.lexobus.fr


Grève des transports à Besançon
AFP
18/01/2009 | Mise à jour : 17:32 | Commentaires 11 | Ajouter à ma sélection

Un chauffeur de bus a été agressé hier soir à Besançon par deux individus, qui l'ont menacé avec une arme de poing, frappé et volé sa caisse, entraînant une grève des transports bisontins lundi, a-t-on appris aujourd'hui auprès de la compagnie de transport Keolis.

A l'issue d'une réunion ce matin des représentants du personnel, des syndicats et de la direction de Keolis, la compagnie des transports de Besançon, une grève pour la journée de lundi a été décidée. Aucun bus ne circulera dans l'agglomération.

Le bus circulait vers son terminus dans le quartier de la Planoise avec plusieurs passagers à bord quand deux jeunes individus, dissimulés par leurs capuches, sont montés et ont menacé le chauffeur avec une arme de poing. Ils l'ont frappé d'un coup de crosse avant de dérober les 180 euros de la caisse et quinze tickets de bus, a indiqué une source judiciaire. Blessé, le conducteur a dû recevoir cinq à six points de suture, selon le procureur de Besançon.

La caméra réglementaire installée dans le bus fonctionnait au moment de l'agression, a-t-on indiqué. A la suite de cette agression, le trafic des bus a été interrompu samedi soir dans le quartier de la Planoise. La sûreté départementale du commissariat de Besançon chargé de l'enquête recherchait ce soir activement les agresseurs.


Le métro marseillais de nouveau en grève suite à l'agression de deux de leurs collègues par un homme armé d'un couteau.
Rédigé par aghanim1987 hier à 13h59

Si cette grève ne concerne que le métro, les bus et les tramways, eux, circulant normalement, c'est la deuxième agression en 4 jours sur le réseau de la Régie des transports de Marseille (RTM).

C'est depuis se matin 7h30 que les lignes de métro marseillaise sont à l'arrêt, l'agression de leurs collègues a amenée les chauffeurs des lignes à arrêter leurs services.

Selon les services de police, l'agression c'est produite se matin vers 5h15, un homme armé d'un couteau a menacé un contrôleur et un chauffeur de bus. L'homme souhaitait apparemment les racketter mais a finalement pris la fuite. Le fait s'est déroulé à la station de métro Chartreux dans le 4éme arrondissement de la ville.

Re: Série de grève dans les transports des personnes

MessagePosté: 27 Mai 2009, 17:09
de Nico37
Nouvelle série de grève

Préavis de grève d'une journée sur le réseau tram et bus (Bordeaux)

Un préavis de grève a été déposé pour mardi par les organisations syndicales du réseau tramet bus de la CUB. Des perturbations sontà prévoir et les prévisions de circulation seront diffusées dès aujourd'hui sur http://www.infotbc.com. De nombreuses lignes de bus circuleront normalement : 13, 37, 49, 58, 59, 70, 77, 78, 83, 90, 91, 92, 93, 94, 95, Navettes Electriques, S2, S3, S4, S5, S6, S7, S8, S13, S14 et Créabus Saint-Médard-Saint-Aubin-Le Taillan. Retour à la normale dès mercredi matin.

Réunions de concertation sur le futur réseau de transport en commun

Quatre nouvelles réunions de concertation portant sur la 3e phase de développement des transports en commun de l'agglomération sont programmées cette semaine :
- Ce soir, à Bordeaux à 19 h 45 (Athénée municipal), à propos de la desserte nord-ouest (ligne D).
- Demain soir, à Mérignac à 19 h (maison des associations, avenue du Maréchal de Lattre de Tassigny), au sujet de la desserte Mérignac- Quatre-Chemins, zone de l'aéroport.
- Mercredi à Villenave-d'Ornon à 18 h (salle George Méliès) pour la liaison Bègles Terres Sud-Villenave-d'Ornon, au-delà de la rocade.
- Jeudi à 18 h à Ambarès (salle Evasion, place de la République) pour la desserte de la presqu'île d'Ambès.


LILLE : La grève des conducteurs de bus paralyse les lignes lilloises

Publié le samedi 23 mai 2009 à 06h00

C'est le dépôt de bus de Sequedin, fief du syndicat SUD, qui a été le plus touché hier par la grève des conducteurs de bus de Transpole : un mouvement qui s'est durci au fil de la journée avec une dizaine de lignes de bus lilloises à l'arrêt.

La circulation sur le réseau des bus lillois a été très perturbée hier. Le résultat d'une grève lancée par le syndicat SUD des conducteurs de bus, mécontents de la négociation menée avec la direction à la fois sur les augmentations de salaires et la prime vacances. Dès 4 h 30, un piquet de grève s'est mis en place au dépôt de Sequedin (près de Loos), en présence d'une centaine de conducteurs. Si la circulation du métro, tramway et autocars n'a pas été gênée, celle des lignes de bus lilloises a elle été sévèrement touchée. « Sur 130 bus du dépôt de Sequedin, seulement 35 sont sortis ce matin (hier, ndlr) », a noté le délégué syndical de SUD, Patrick Landry. Et le mouvement de grève s'est encore aggravé dès 14 h, avec la relève de l'après-midi. La direction de Transpole n'a pu que constater la paralysie quasi totale de la circulation des bus à Lille : « Une dizaine de lignes n'ont plus du tout fonctionné dès 14 h et le reste du secteur a été moins perturbé, même si l'on a globalement enregistré de forts retards », a indiqué un responsable de Transpole.
Le but du mouvement des conducteurs de SUD et même non-syndiqués, était hier d'obtenir une augmentation de salaires de + 3 % ainsi que 500 E de prime vacances au lieu des 215 E brut actuels. « Mais deux syndicats, la CGT et la CGC, ont signé mercredi un accord avec la direction », regrette Patrick Landry.


Nouvelle grève lundi

Avec d'autres conducteurs, y compris ceux de la CGT, le délégué de SUD espère encore s'unir avec FO et la CFDT « pour dénoncer l'accord » et obtenir la réouverture des négociations. Selon la direction de Transpole, aucun mouvement de grève ne devrait par contre toucher le réseau ce samedi.
En revanche, dès lundi prochain et à l'appel de FO, un nouveau préavis de grève illimitée a été déposé pour les heures de pointe, de 16 h 30 à 18 h 30. Et ce nouveau mouvement risque de fortement perturber la circulation des bus sur Roubaix, Tourcoing et Villeneuve d'Ascq.

CHRISTELLE JEUDY


TRANSPOLE : nouvelle grève des conducteurs de bus sur Roubaix, Tourcoing et Villeneuve d'Ascq

Publié le dimanche 24 mai 2009 à 14h25

Ce lundi, à l'appel de FO, un nouveau préavis de grève illimitée a été déposé pour les heures de pointe, de 16 h 30 à 18 h 30
Ce nouveau mouvement risque de fortement perturber la circulation des bus sur Roubaix, Tourcoing et Villeneuve d'Ascq.
La grève n'aura, par contre, aucune répercussion sur le trafic des autobus lillois, ni sur celui du métro, des autocars et du tramway


[url="http://www.lavoixdunord.fr/Locales/Metropole_Lilloise/actualite/Secteur_Metropole_Lilloise/2009/05/26/article_la-greve-lancee-hier-par-fo-est-recondui.shtml"]La grève lancée hier par FO est reconduite[/url]

mardi 26.05.2009, 05:03 - La Voix du Nord
| TRANSPOLE |

Depuis hier, les salariés de Transpole qui ont répondu à l'appel du syndicat FO débraient 59 minutes par jour. Une grève de 17 h à 17 h 59 annoncée comme reconductible qui fait suite à des réclamations salariales.

FO l'avait annoncé dans le dépôt de son préavis de grève il y a une quinzaine de jours. Depuis hier, les salariés, majoritairement conducteurs, du réseau de bus Transpole débrayent de 17 h à 17 h 59, et ce, pour « une durée illimitée ». En cause : un désaccord entre le syndicat (majoritaire chez les conducteurs) et la direction sur une série de revendications : la renégociation annuelle obligatoire des salaires, le montant de la prime vacances, et plus généralement les conditions de rémunération. Hier, Transpole évaluait le réseau de bus touché à « 30 % dans la métropole lilloise, principalement à Roubaix, Tourcoing et Villeneuve-d'Ascq, avec un bus sur deux ». Un débrayage d'une heure qui a ralenti le trafic deux heures. « Les conducteurs grévistes, qui commençaient un peu plus tôt, ont vu leur bus bloqué au dépôt pour éviter qu'il ne s'arrête au milieu de sa course avec des passagers », annonçait la direction.

Francis Boittelle, secrétaire général FO et délégué syndical Transpole, « espère que le mouvement va prendre de l'ampleur ». « Les salariés n'ont pas les moyens de perdre de l'argent. Mais on peut tenir une heure sur vingt jours. » La mobilisation est reconduite aujourd'hui. Demain, FO devrait déposer avec SUD - qui avait appelé à la grève vendredi dernier - une demande de rénégociation d'accord auprès de la direction.


La grève des bus CIF encore possible ce matin
La pression monte aux Courriers d’Ile-de-France. Hier, 46 % des conducteurs des dépôts de Dammartin et Saint-Soupplets étaient en grève. Des négociations devaient débuter hier soir.

Georges Blond | 26.05.2009, 07h00

Tout dépendra du déroulement des négociations salariales que la direction des Courriers d’Ile-de-France (CIF) a décidé d’avancer de demain à hier soir. Si les délégués syndicaux et les responsables de l’entreprise n’arrivent pas à se mettre d’accord, les Seine-et-Marnais pourraient être, ce matin encore, au régime sec du côté des lignes de bus.

Hier en milieu d’après-midi, Hervé Cailliau, délégué syndical CFTC, n’avait aucune idée de comment serait faite la matinée de ce mardi. « Tout dépendra des propositions qui nous seront présentées par la direction », expliquait-il.
En ce qui concerne la journée d’hier, la directrice du dépôt de Dammartin-en-Goële, Françoise Bonniel, annonçait avoir « assuré 40 % du trafic habituel avec les véhicules de Dammartin et de Saint-Soupplets puisque ces dépôts n’ont pas été bloqués par les grévistes. Nous avons réparti les 54 % de non-grévistes sur les lignes les plus fréquentées, celles où circulent le plus d’actifs et de scolaires. Je ne pense pas que la grève se poursuive à Dammartin, demain matin (NDLR : ce matin) car les grévistes d’ici voulaient simplement montrer à la direction qu’ils ne sont pas d’accord avec les propositions annoncées pendant la négociation salariale ».
Même si Dammartin décide de reprendre le travail aujourd’hui, une partie du département serait encore pénalisée si le mouvement dure à Tremblay-en-France (Seine-Saint-Denis), dépôt où la CGT prédomine. C’est de cette base que les CIF gèrent une dizaine de lignes qui desservent le département, dont les réseaux urbains de Mitry-Mory et de Villeparisis.

Tout dépendra du déroulement des négociations salariales que la direction des Courriers d’Ile-de-France (CIF) a décidé d’avancer de demain à hier soir. Si les délégués syndicaux et les responsables de l’entreprise n’arrivent pas à se mettre d’accord, les Seine-et-Marnais pourraient être, ce matin encore, au régime sec du côté des lignes de bus.

Le Parisien

Re: Série de grève dans les transports des personnes

MessagePosté: 07 Juin 2009, 09:23
de Nico37
Lille : SUD rejoint FO dans le mouvement de grève

Jeudi 04.06.2009, 04:48 - La Voix du Nord


Le conflit social chez Transpole va changer de dimension et se durcit. SUD a en effet rejoint FO, hier, dans le mouvement de grève. Un renfort de poids qui devrait accroître les perturbations dans les transports.


SUD rejoint FO dans la grève à partir de lundi. C'est la décision prise, hier, par le syndicat à l'issue d'une consultation de la « base ». Un courrier sera adressé à la direction, aujourd'hui. « FO et SUD, on représente 48 % des salariés. On espère durcir le mouvement », indique Jean-Marie Wikart, délégué SUD.

Les deux syndicats demandent à la direction la renégociation d'un accord salarial paraphé le 20 mai par la CGT et la CGC. Ils l'estiment « caduc » car, selon eux, « la CGC n'est pas représentative pour signer ». Et la CGT seule n'atteindrait ainsi pas le seuil requis de 30 % de représentativité du personnel. FO, qui veut la nomination d'un médiateur, et SUD réclament notamment une plus importante augmentation de salaire et de la prime de vacances : « On est très loin du niveau de Lyon, Paris ou Bordeaux... », précise Jean-Marie Wikart.

La nouvelle du renfort de SUD ravit Francis Boitelle, délégué FO : « On est content. Je suis satisfait dans l'intérêt des salariés. Ça motive les conducteurs. On ne va pas baisser les bras. » Depuis le 25 mai, FO menait seul sa grève quotidienne de 17 h à 17 h 59. Avec des perturbations à Roubaix, Tourcoing et Villeneuve-d'Ascq, car le syndicat est fortement implanté dans les dépôts de bus desservant ces secteurs. Les tramways ont, en revanche, été rarement touchés. Et dès lundi, les lignes de bus de Lille seront aussi affectées. Car le fief de SUD, c'est le dépôt de Sequedin. Le conflit va donc s'amplifier, avec une dynamique de la contestation en cours. • B. DU.


TRANSPOLE Sud rejoint la grève : perturbations en vue à Lille

Publié le samedi 06 juin 2009 à 06h00

Depuis le 25 mai, une grève lancée par Force ouvrière perturbe les bus sur Roubaix, Tourcoing et Villeneuve d'Ascq entre 17 et 17 h 59. Sud rejoint le mouvement lundi, avec un impact sur les bus lillois.

La situation ne s'améliore pas à Transpole. Le syndicat Sud appelle à son tour lundi les agents à cesser le travail entre 17 h et 17 h 59. Sud est majoritaire au dépôt de Sequedin, conséquence : les bus pour de Lille-centre, Lille-sud, Lomme ou Seclin devraient être fortement perturbés dès le début de la semaine. « La direction ne s'alarmait pas des débrayages sur Wattrelos, mais là, c'est son image de marque qui va être touchée » , pavoise Patrick Landry, délégué syndical Sud-Transpole au dépôt de Sequedin. Depuis 13 jours déjà, les agents de Transpole débraient 59 minutes par jour à l'appel du syndicat Force ouvrière, bloquant partiellement les dépôts de Wattrelos et de Faidherbe (50 % de grévistes hier sur les deux dépôts) avec des conséquences sur la circulation sur Roubaix, Tourcoing et Villeneuve d'ascq. Et il n'y a pas que les conducteurs de bus qui sont en grève, mais aussi à la marge les agents de sécurisation du réseau de métro ou les conducteurs de tram.
L'objet de la colère ? L'accord de négociation annuel obligatoire signé par la CGT et la CGC qui prévoit une augmentation de 2,2 % et une prime vacances à 400 E. Un accord que FO et Sud dénoncent, estimant que la CGC n'est pas représentative de tous les agents de Transpole. « Nous demandons 3 % d'augmentation, 500 E et une augmentation des coefficients de 5 points », détaille Francis Boitelle, secrétaire général de FO Transpole.

Dans un communiqué, UFC Que choisir s'agaçaient hier que « les usagers des bus et tramways servent de monnaie d'échange et soient les otages de la carence du dialogue social chez Transpole ». Patrick Landry réplique : « On aurait pu débrayer le matin, mais on n'a pas voulu pénaliser la clientèle, les jeunes qui passent des examens. C'est moins problématique d'arriver en retard chez soi le soir que le matin au travail » . Les usagers apprécieront...
V.M.

Re: Série de grève dans les transports

MessagePosté: 13 Sep 2009, 16:39
de Nico37
La grève, ça repart
Des perturbations sont attendues dans le réseau tramway ce vendredi sur T1 et T2.
Mis à jour 10-09-2009 23:40 (Metro France, Lyon)

Bientôt tout autre mode de transport sera vraiment conseillé pour circuler dans Lyon.

Une grève de 24h pour dénoncer les sanctions contre des salariés de la maintenance. Une grève plus dure de 24h reconductible s’annonce à compter du 24 septembre… jusqu’au 1er janvier 2010.

Il va falloir s’y faire. Ce vendredi, c’est le réseau tramway qui va subir quelques perturbations. Mais c’est un amuse bouche à côté de ce qui se prépare à partir de jeudi prochain où une grève de 24h reconductible sur une période de trois mois, peut déboucher sur de sérieuses difficultés pour les usagers, malgré le service minimum.
Depuis que la direction a adopté les accords en juillet, sans l’aval des syndicats, sur la refonte des acquis sociaux, le bras de fer se durcit. «On n’a plus rien à perdre», explique Jacky Albrand, délégué Cgt. «Fin octobre, Keolis nous supprime de façon unilatérale nos acquis sociaux.». Pour le syndicaliste, qui a déposé le préavis de grève ce lundi aux côtés des autres syndicats (Autonome, FO-CFTC et CFA-CGC), l’entreprise ne cherche pas la négociation.
«On nous reçoit lundi prochain, soit, trois jours avant le conflit, la direction souhaite casser le mouvement.» Les syndicats dénoncent la disparition des acquis sur l’organisation du travail, la compensation des samedis dimanche, et jours fériés travaillés.
La Direction estime que les principales revendications ont été prises en compte et que les négociations se poursuivent. Un courrier a été adressé hier aux salariés, jugeant «excessif» ce nouveau mouvement.

Nombre de jour de grève aux TCL
2009 : 41*
2008 : 18
2007 : 108
2006 : 152
2005 : 40
*Au 31 août. Le chiffre comprend les grèves de 59 minutes par jour

Re: Série de grève dans les transports

MessagePosté: 08 Nov 2009, 17:11
de Nico37
Samedi 07 Novembre 2009

SOCIAL. La moitié des conducteurs était en grève hier pour dénoncer le système des bus de substitution

Grève des bus à Bordeaux : la grosse colère des « sub »


Devant le local qui abrite la réunion du CHSCT, les conducteurs grévistes affichent une gravité qui témoigne de leurs préoccupations. (PHOTO CLAUDE PETIT)

En ce vendredi matin, un groupe de conducteurs d'autobus stationne devant le bâtiment du dépôt de Lescure, où se réunit le CHSCT (1) extraordinaire de Keolis. Les visages sont graves et la tension palpable. Un gréviste interpelle vigoureusement un agent de maîtrise. Ce conflit n'est pas comme les autres, car il y a eu mort d'homme.

Jacques Berlureau, 55 ans, a été victime d'une crise cardiaque fatale juste après avoir garé son bus de substitution aux Quinconces, après une panne intervenue sur la ligne C du tram.

Aidé par les passagers

Deux heures plus tôt, il avait croisé un collègue de la ligne 9 qui, comme lui, était susceptible ce jour-là d'intervenir en cas de pépin. Son témoignage (anonyme) prend d'autant plus de poids que ce « réserviste de sub » (expression interne aux conducteurs) a été sollicité quasiment en même temps et sur le même parcours que Jacques Berlureau, prélevé quant à lui sur la ligne 31 : « Quand j'ai été appelé par radio, il m'a fallu demander à tous mes passagers de descendre, afin que je me rende tout de suite au Grand Parc, car le tram est prioritaire. Allez déjà faire comprendre ça. À la station de tram, j'ai trouvé des gens énervés qui m'ont signifié qu'ils débauchaient et voulaient rentrer au plus vite chez eux.

« Ne pouvant emprunter la ligne du tram, je me suis lancé à travers le quartier du Grand Parc, que je ne connais pas avec mon bus articulé. On m'avait dit ce que j'avais à faire mais manque de chance, une avenue que je devais emprunter (Ndlr, le cours de Luze) était barrée par des travaux. Alors, je suis parti dans des rues, guidé par des passagers qui connaissaient les lieux. Mais il est arrivé un moment où je ne pouvais plus passer. Il était hors de question pour moi d'abîmer le bus et les voitures en stationnement. Des passagers sont descendus pour me guider dans mes manoeuvres.

« Finalement, je me suis retrouvé dans la rue David-Johnston et après, je connaissais, j'étais sauvé. Bien entendu, pendant ce parcours, on ne ramasse personne sur la ligne, bien trop préoccupé qu'on est à chercher son chemin et à essayer de passer avec le bahut. Je peux vous dire que j'étais mal, lâché ainsi dans la nature. Moi, encore, je suis jeune, je suis solide, mais je comprends qu'un gars plus âgé craque dans ces conditions. Quand je suis arrivé aux Quinconces, une cliente a dit à mon chef qu'il ne fallait pas qu'il m'engueule, que j'avais fait le maximum. Heureusement, les usagers ont été super avec moi. J'étais parti à 18 h 2 et je me suis retrouvé à 19 h 30 à la gare, sur ma ligne normale. »

Ce mercredi-là, cinq interventions de substitutions ont été commandées. Jacques Berlureau et son collègue savaient en prenant leur service qu'ils étaient susceptibles d'être appelés à tout moment : « Quand le tram a eu des problèmes avec l'alimentation par le sol, il y avait une équipe réservée spécialement pour intervenir pendant les pannes, mais cela a été abandonné », rappelle le délégué CGT Alain Thomas. Après discussion avec la direction, un système comparable devrait être installé à titre transitoire (lire ci-contre).

Pour lui, le décès de Jacques Berlureau « a été la goutte qui fait déborder le vase, car il y a un moment que les chauffeurs se plaignent de ces substitutions qui interviennent pratiquement tous les jours ». Le délégué syndical se refuse néanmoins à associer directement l'accident cardiaque du chauffeur à ce système palliatif : « Mais si on ne peut pas dire que cela a causé sa mort, on ne peut pas non plus affirmer que cela n'est intervenu en rien. Il y a quelques années, on avait une visite médicale tous les ans où on examinait à la fois les yeux, les oreilles, le coeur et que maintenant, cette visite s'effectue tous les deux ou trois ans, ce n'est pas assez. »

Le nouveau réseau inquiète

Reste que ce mouvement spontané est aussi alimenté par les inquiétudes des chauffeurs sur le nouveau réseau prévu pour février : « Moi, je sais que ma ligne 9 ne bougera pas. Mais c'est l'une des rares et beaucoup n'ont aucune idée d'où ils vont échouer », glisse le conducteur anonyme cité plus haut.

Beaucoup d'entre eux se sont retrouvés hier après-midi aux obsèques de leur collègue. Il faudra sans doute un peu de temps avant que l'émotion ne retombe.

(1) Comité d'hygiène, de sécurité et des conditions de travail.

Auteur : HERVÉ MATHURIN h.mathurin@sudouest.com


Bus : reprise normale du trafic demain après la grève d'aujourd'hui


Le réseau de bus est perturbé en ce 6 novembre suite à un mouvement de grève (Photo Eric Despujols)

LIRE AUSSI
» Grève des bus à Bordeaux : la grosse colère des « sub »

17h58 : A la suite d'un accord entre la direction de Keolis et la CGT, les bus reprendront normalement leur service demain après un arrêt de travail suivi à 50% par les conducteurs, suite au décès de l'un des leurs mercredi soir.

-------------------

15h30 : Kéolis Bordeaux communique sur l'état de son réseau

Demain, samedi 7 novembre, tous les Tram et Bus circuleront normalement.

Etat du réseau vendredi 6 novembre à 17h

------------------

Hier en début de soirée, la CGT a lancé un appel à cesser le travail aujourd'hui sur le réseau TBC. Un mouvement de grève sans préavis qui fait suite au décès d'un des chauffeurs mercredi soir. Jacques Berlureau, âgé de 55 ans, 22 ans de service à son actif, est décédé d'un arrêt cardiaque alors qu'il était en fin de service. Alain Thomas, délégué CGT raconte : « Tous les jours, des bus de substitution sont mis en place pour remplacer les trams en panne. Ils sont prélevés sur les lignes de bus. Notre collègue est intervenu dans ce cadre-là. Il s'est perdu à plusieurs reprises. En arrivant au terminus, il est décédé. »

Le stress des chauffeurs

Il s'agirait d'un arrêt cardiaque. L'opérateur radio qui procédait à son guidage a appelé les secours, sentant que l'état du chauffeur se dégradait. Ils n'ont pu le ramener à la vie. La section CGT tram et bus de la CUB en fait une affaire exemplaire sur le thème des services de substitution « vecteurs de stress pour les chauffeurs », poursuit Alain Thomas.

Le syndicat réclame la mise en place d'un service spécifique pour palier les pannes de tramway. Le délégué syndical estime qu'il y a un lien de causalité entre les conditions de travail et le décès. L'avis n'est pas partagé par la direction de Keolis, qui l'a exprimé au cours du Comité d'hygiène, de sécurité et des conditions de travail d'hier.

La CGT a claqué la porte avant de diffuser un communiqué appelant à cesser le travail. Des piquets de grève seront installés dès ce matin quatre heures devant les différents dépôts de la ville. Les grévistes ne devraient pas bloquer la circulation des bus et des tramways mais le trafic devrait toutefois connaître des perturbations.


Trafic très perturbé sur le RER A et B ce lundi
Par LEXPRESS.fr avec AFP, publié le 08/11/2009 14:44 - mis à jour le 08/11/2009 15:16

Le trafic sera très perturbé lundi sur les lignes A et B du RER, en raison de préavis de grève, avec, pour les tronçons RATP, un train sur dix aux heures de pointe sur la ligne A et un sur cinq sur la ligne B.
Le trafic sera très perturbé lundi sur le RER, sur la plus grande partie de la ligne A et la totalité de la ligne B, en raison de préavis de grève à la RATP et, dans une moindre mesure, à la SNCF.
Sur le RER A, un train sur dix seulement roulera aux heures de pointe sur les tronçons gérés par la RATP, les plus nombreux (de Saint-Germain-en-Laye, à l'ouest, à Chessy/Marne-la-Vallée et Boissy-Saint-Léger à l'est). En compensation, le trafic sera renforcé sur les lignes de métro 1 et 14, a indiqué la RATP dans un communiqué.
Le trafic sera normal sur le tronçon SNCF (de Nanterre-préfecture à Cergy-le-Haut ou Poissy), a indiqué la compagnie ferroviaire, mais les trains auront pour terminus ou origine la gare Saint-Lazare, l'interconnexion avec le réseau RATP étant interrompu à Nanterre-préfecture.

Sur le RER B, un train sur cinq circulera aux heures de pointe sur le tronçon RATP (au sud de la gare du Nord en direction de Robinson et Saint-Rémy-les-Chevreuse) et un sur deux sur le tronçon SNCF (au nord, en direction de Roissy-Charles de Gaulle et Mitry-Claye).
Les trains venant du sud auront pour terminus Denfert-Rochereau, et le trafic sera renforcé sur les lignes de métro 4 et 6, a précisé la RATP.
Le trafic sera normal sur la ligne D du RER et notamment sur sa portion entre gare du Nord et Châtelet.
La ligne A du RER est l'une des plus chargées au monde avec plus d'un million de passagers par jour. La ligne B, qui transporte chaque jour près de 800 000 Franciliens

Le mouvement porte sur "l'organisation du travail"

A la RATP, les préavis ont été déposés par CGT, CFDT, CFTC, FO, Indépendants, Sud et Unsa pour la ligne A, et par CGT, FO et Sud pour la ligne B. A la SNCF, il n'y a un préavis de grève que pour le RER B.
Selon la CGT, le mouvement porte sur "l'organisation du travail". D'après FO, les agents du RER B sont insatisfaits des primes liées à la mise en place de l'interopérabilité en gare du Nord, c'est-à-dire la conduite des trains par un même conducteur SNCF ou RATP de bout en bout.
Dans un communiqué, le syndicat Sud-Rail de la région Paris Nord a souligné que "bon nombre de problèmes subsistent" dans l'interopérabilité alors que lundi doivent être supprimées les "relèves" (changements) de conducteurs en gare du Nord.
Selon Sud, qui "refuse de se voir opposer constamment la sacro-sainte rentabilité", "la région a imposé aux deux entreprises" de "réaliser au plus vite cette interopérabilité" mais "face à leur incapacité à s'entendre et à travailler ensemble, la région via le Stif doit intervenir".

Re: Série de grève dans les transports

MessagePosté: 27 Déc 2009, 22:30
de Nico37
Petite brève sur la situation tourangelle (je la mettrais à jour si j'ai d'autres éléments) :

A Tours, c'est Kéolis (comme à Lyon) qui gère les transports privés : Fil bleu pour l'agglo mais aussi Cariane (les cars SNCF) ou encore (pour partie) Fil Vert. D'ailleurs l'entreprise avait pour tradition de réunir ses conductrices/conducteurs pour un repas semestriel, remplacé ce noël ci par... un bon d'achat de 90€. Si Fil Vert et Cariane sont peu marqués par les luttes sociales (quelques très rares grèves carrées de 24h), ce n'est pas que le climat social soit supportable, bien au contraire mais bien lié au morcellement du réseau et au turn over des agents de conduite (qui candidatent à Fil bleu dès que possible). Pourtant la réorganisation à Fil vert du ramassage des élèves handicapés (service du conseil général) employant des tiers temps a méchament fait grincé des dents : sous prétexte d'aligner tout le monde sur le même horaire, les conducteurs/trices se retrouvent à devoir changer régulièrement de parcours pour pouvoir équilibrer le temps de travail. A Fil bleu, c'est pas mieux avec la réorganisation du plan des lignes afin de préparer l'arrivée du futur tramway (2013) : à croire que le réseau a été fait pour casser le collectif de travail sous prétexte évidemment d'améliorer les zones desservies (ce qui est pas vraiment le cas). Bilan ? Des lignes calculées au plus juste (merci le GPS) qui ne permettent pas aux agents de rattraper le moindre retard, même à 50 km/h en ville ce qui réduit d'autant (voire supprime) la pause au terminus. D'où une forte augmentation du stress car en plus est demandé une forte régularité de passage sur chaque ligne. Ce nouveau réseau est de plus handicapé par un manque de véhicules qui n'ont jamais été achetés car non financés par Tours+ (l'agglo) et les municipalités suite à la crise financière d'où une pression sur les mécanos pour maintenir le parc un tantinet vieillissant au top. D'où aussi des bus bondés car le nombre de bus articulés est insuffisant... Tout ça pour... 150€ de prime pour les roulants et... 3.000€ (!) pour les cadres ! Comme le dit un Cédétiste, si Lyon craque, nous on coule en parlant de sa crainte que les pressions sur la réorganisation du collectif de travail finisse par passer "car la CGT bouffe avec le patron". C'est pourquoi FO semble en progression dans la boîte dans un contexte lourd mais marqué par l'absence de grève (la dernière remontant au printemps 2009) tandis que les OS (SUD est absent de Kéolis) se préparent fébrilement aux élections professionnelles 2010.

Re: Série de grève dans les transports

MessagePosté: 18 Sep 2013, 23:05
de Pïérô
Les transports en Commun de Nîmes et agglo poursuivent un mouvement de grève.

Quelques liens d'articles sur la lutte :
. http://www.objectifgard.com/2013/09/09/ ... e-a-nimes/
. http://www.midilibre.fr/2013/09/17/vals ... 758096.php
. http://www.midilibre.fr/2013/09/10/nime ... 754982.php

Souscription pour alimenter la caisse de grève.
Les chèques doivent être adressés à l'ordre de l'Union syndicale Solidaires du Gard (mettre au dos la mention « Solidarité TCN ») et envoyés à : Solidaires 30, 6 rue Porte d'Alès, Nîmes, 30 000.
L'argent recueilli sera remis à SUD-TCN puis dispatché auprès des grèvistes.


Interview de Damien, délégué SUD-TCN, pour le bulletin interpro Solidaires 30.

GRÈVE DANS LE RÉSEAU TANGO : « SUD-TCN EST PRÊT AU COMBAT ! »

Jeudi 5 septembre, la quasi-totalité des 400 conducteurs et conductrices du réseau Tango étaient en grève. Résultat : aucun bus Tango en circulation à Nîmes et son agglomération. Un mouvement de mécontentement qui s’est poursuivi la semaine suivante et qui est loin d’être terminé. Damien Guttierez (délégué de SUD-TCN et porte parole de l’intersyndicale SUD-CGT-CFDT-CGC) revient sur la grogne syndicale.

Damien quelles sont les raisons de ce mouvement de colère ?

Nous sommes effectivement en grève et je pense que cela va durer pour un bout de temps. Le groupe Kéolis a une politique de destruction des acquis sociaux et de répression du personnel.

Ils essaient de s’attaquer à notre réseau qui est réputé comme étant un des plus dur syndicalement. Il est clair qu’il est hors de question que nous laissions faire cela chez nous. Nous avons commencé cette action en tant que SUD-TCN. Puis nous avons amené tous les autres syndicats à venir nous rejoindre. Aujourd’hui Kéolis se retrouve face à une intersyndicale et un mouvement de grève qui est suivi à 99%.

On aurait dû avoir des négociations salariales au début de l’année 2013, repoussées en raison de l’appel d’offres auquel l’entreprise devait répondre. C’est chose faite. Maintenant on attend ces négociations.

Depuis deux ans, on nous demande sans cesse des efforts, on a joué le jeu : on revient travailler sur nos jours de congés et en retour, rien.

En revanche, on entend tous les jours la colère des gens. Avec la suppression de 300 000 kilomètres, depuis que le groupe Kéolis a remporté l’appel d’offres, comment voulez-vous que les conditions de transports ne soient pas dégradées ?

Quelles sont concrètement vos revendications ?

En interne, le climat social est complètement détérioré. Comme on l’a expliqué dans les médias nous demandons 2% de revalorisation des salaires. Jusqu’alors la direction a parlé de 1,6%. En fait, c’est 0,55 sur l’année. Nous réclamons l’octroi des tickets restaurant au nombre de jours travaillés et non pas 110 comme actuellement, l’augmentation du nombre de conducteur travaillant sur le tram-bus, la mise en place d’un PERCO et une égalité de traitement car pour 20 ans d’ancienneté suivant que tu ais 50 ans ou moins tu n’as pas le même coefficient.

Les lettres pleuvent sur les conducteurs et les conductrices avec des sanctions. Les conditions de travail se sont dégradées. Toujours plus de productivité est le maître mot. La Direction nous demande de faire rouler les bus plus vite pour augmenter le nombre de rotation. Plus aucun reclassement n’est autorisé. Le matériel n’est pas entretenu ce qui détériore notre état de santé.

En parallèle, à notre réalité, celle des cadres et de l’entreprise est toute autre. Les dix cadres qui ont travaillé à la réorganisation du réseau en cette rentrée se sont partagés 300 000 euros. Les bénéfices de Kéolis en 2012 sont de 4 milliards d’euros et TCN est une société en participation dont 80% remonte au groupe.

Tu es optimiste sur l’issue de votre mouvement ?

Malgré une grève plus que massive, nous n’avons même pas été reçus par la Direction. Voilà la considération dont faite preuve l’entreprise envers ses salarié-es.

En attendant, on reste mobilisés. Tous les matins on se retrouve au dépôt entre 6h et 8h30 pour une AG de grévistes avec une centaine de conducteurs et conductrices. 90% des salarié-es des transports en commun débrayent.

Nous sommes en train de mettre en place un système de grève qui va les mettre à genou pécuniairement car pour eux l’argent est le nerf de la guerre. Il est sûr qu’ils vont nous traîner devant les tribunaux.

L’équipe militante de SUD TCN est prête au combat et cela ne se fera pas sans casse. Nous pouvons nous le permettre car nous n’avons jamais sympathisé avec la Direction, ce qui n’est pas le cas de tout le monde.

Propos recueillis par Jérémie (Solidaires 30)

Luttes dans les transports des personnes

MessagePosté: 25 Sep 2013, 00:12
de Pïérô
Texte tract
Une grève de nantis ???

Alors que le conflit en cortrs à la STCN arrive au terme d'une deuxième semaine d'arrêts de
travail quotidien, et que ta gêne occasionnée aux nîmois ne semble émouvoir aucun des
décideurs en charge des transports publics de Nîmes Métropole (Agglo et groupe Keolis),
nous nous devons d'expliquer aux nîmois les tenants et les aboutissants d'une telle situation.

En premier lieu, cette grève est le résultat d'une situation conflictuelle larvée qui s'est
instailée dans l'entreprise au terme de la négociation de notre nouvelle convention de DSP,
laquelle a abouti à la reconduction du groupe Keolis, notre employeur, pour un nouveau
contrat de l0 ans.

Ce nouveau contrat, issu d'une négociation très serrée, entérine une diminution de la
contribution forfaitaire de Nîmes Métropole de près 3,5 M€ par an assorti d'un encadrement
très serré de I'évolution de la masse salariale de I'entreprise. Sa traduction immédiate est la
réduction de l'offre de transport sur le réseau Tango et ce dès ce mois de septembre 2013, de
plus de 600000 km, soit une diminution de près 7Yo par rapport à l'offre de transport arurueile
de 2012. Cette rationalisation imposée par l'agglomération se concrétise par des coupes
sombres grossières qui mettent à mal la cohérence du réseau sur des secteurs importants de la
ville, et induisent un redéploiement de l'ofke privilégiant une productivité accrue. Le résultat
de la mise en æuvre de cette nouvelle convention, salariés et usagers des transports publics en
mesure d'ores et déjà pleinement les incohérences sur le service public de transport.

Ces choix, voulus par Nîmes Métropole et contractualisés par Keolis se sont faits sans la
moindre concertation, ni avec les utilisateurs des TU et les relais associatifs, ni avec les
organisations représentatives du personnel de la STCN. Pourtant, loin de nous f idée de nous
dérober en refusant d'assumer une prise de conscience sur les enjeux à venir, ni sans avoir le
souci d'une juste économie des deniers publics. Nous avons proposés dans ce contexte
d'autres choix mais n'avons jamais été écoutés sérieusement.

Ces choix, outre qu'ils sont marqués sous le sceau d'un manque absolu de créativité et de
réflexion participative sur les transports, aboutissent à ce que les salariés soient ravalés une
fois de plus au rôle d'exécutants spectateurs passifs et soumis à des choix arbituaires. Des
choix absurdes pour économiser d'un côté ce que l'on dépense sans compter de l'autre, pour
des projets mal pensés, mal pilotés et ruineux. Citons le TCSP dont l'investissement, les
difficultés techniques, et le coût d'exploitation délirant font frémir au regard des attentes de
modernisation sur l'ensemble du réseau. Citons encore le SAEIV dont personne ne sait quelle
sera l'addition finale et la date de livraison. Citons l'absence d'amélioration de la vitesse
commerciale liée au trop faible nombre de couloirs réservés. Citons encore l'absence
systématique de prise en compte des transports publics dans la conduite des grands projets
urbains (Jean Jaurès, AEF) qui nuit à f insertion du réseau et à son attractivité dans des zones
stratégiques pour la poiitique de déplacement en liaison avec les autres modes de transport.

Ce mode de gouvernance de Nîmes Métropole a plus que montré ses limites et nous appelons
à ce qu'une remise en question profonde soit opérée par les politiques en charge du transport
pour que des correctifs rapides soient réalisés dans les domaines évoqués.

Et Ie rôle de Keolis dans cette affaire ?

Dans ce nouveau contexte contractuel, on aurait attendu du groupe Keolis et de notre
Direction d'entreprise, plus de décence.
L'encre de la nouvelle convention était tout juste sèche, que l'on nous bassinait déjà sans
cesse depuis des mois sur le nouvel environnement très tendu dans lequel l'entreprise allait
évoluer dans son futur ; environnement hostile qui nécessitait une maîtrise des coûts de
production et des dépenses, qui obligeait à la modération salariale absolue pour préserver le
pacte social de l'entreprise sur la durée du nouveau contrat.

Les négociations salariales actuelles de 1'entreprise commencées depuis février s'enlisaient
déjà dans l'intransigeance de la Direction à nous demander de faire ceinture, et c'est alors que
nous découvrîmes à l'occasion de l'examen des comptes sociaux 2012 et du prévisionnel
2013 que la réalité était toute autre, et que si l'environnement avait effectivement déjà changé
pour les salariés et les usagers, la Direction n'avait pas concédé quoi que ce soit sur la marge
bénéficiaire de l'entreprise, bien au contraire. Après un résultat 2012 déjà très encourageant,
2013 allait crever le plafond. Cerise sur le gâteau, dans un contexte dit d'économie et de
vaches maigres un ensemble de primes représentant un montant 310000 € avait aussi été versé
à un nombre très limité de personnes !l!

La coupe était pleine et son débordement n'a pu qu'aboutir au conflit que nous vivons
actuellement. Il est manifeste que le silence auquel nous sommes confrontés depuis le début
atteste-de la volonté de Iaisser s'enliser le conflit pour jouer le pourrissement, en présentant
une indifférence de façade, par laquelle on cherche à obtenir la lassitude des salariés et
l' exaspération des usagers.

Il faut que les nîmois sachent que dès la fin de la première semaine, nous avons interpellé
notre Direction pour proposer les bases d'un rapport de force construit en respectant la
continuité du service public, telle que l'instauration de la gratuité sur le réseau durant la
totalité de la semaine de la mobilité. On nous a opposé une fin de non-recevoir, préférant ainsi
que les nîmois pâtissent directement des conséquences d'un tel conflit dans leur vie
quotidienne.


Re: Luttes dans les transports

MessagePosté: 29 Sep 2013, 12:29
de Pïérô
De l''intersyndicale SUD - CGT- CFDT - CGC/CFE
Pourquoi sommes-nous en grève ?

Nous avons demandé :
1) +2% d'augmentation sur la valeur du point.
2) Augmentation du nombre de ticket restaurant au nombre de jours travaillés ... (ce qui se pratique dans le groupe Kéolis).
3) Prime de supplément d'intéressement de 150€.
4) Un abondement sur le Perco de 30% ramené à 15% suivant les efforts consentis par l'entreprise
5) Elargissement de la trame BHINS à un plus grand nombre de conducteur
6) L'application du même coef pour les personnes ayant 20 ans d'ancienneté qu'elles aient 50 ans ou 45 ans
7) La reconnaissance du travail du personnel atelier suivant des capacités acquises par une simple reconnaissance d'échelon qui n'ouvre droit à aucune rémunération supplémentaire
8) Une étude du coût pour la prise en charge de la carence en cas d'hospitalisation et après un arrêt de travail précédent
9) L'étude d'un plan accidentologie au sein du CHSCT

La réponse de la direction est d'appliquer 0.55% sur l'année réparti 0,6% en juin 0.6% en septembre.
Nous sommes loin du compte sachant qu’une dizaine de cadres se sont repartis une prime de 311000€ pour avoir travaillé sur l'appel d'offre. Cette prime correspond à 1.3% de la valeur du point pour l'ensemble du personnel.

Que dire de la participation qui nous a été volée par une provision pour les médailles du travail dont la méthode de calcul aurait changé au sein du groupe Kéolis, dont on est incapable de nous expliquer le bien fondé ni même la méthode de calcul.

Nous avons déjà consenti depuis 2 ans des efforts considérables sous prétexte d'une nouvelle DSP sans que nous n'ayons de retour (pas d'embauche, travail sur des jours de repos dû au flux tendu personnel, et disparition de certains postes). Pendant ce temps-là nous avons eu droit à des lettres d'avertissement pour des motifs futiles, et des dégradations de nos conditions de travail de plus en plus importantes avec de plus en plus de responsabilité Le nouveau roulement mis en place où la commission graphique n'a pu travailler étant donné qu'elle n'est réuni que 2 heures démontre encore une fois l'incompétence de certains et les directives données à d'autres afin de faire toujours plus de profit. La conséquence en est une vitesse accrue, des relèves qui ne se font pas, des pauses qui ne peuvent être prise où à des endroits comme Valmy avec des usagers qui restent 20 minutes dans le bus et donc se voient amputé de ce temps pour leur trajet et on vient nous dire que l'usager est au coeur du réseau. Foutaise !!!

D'autres problèmes sont à déplorer à l'instar du recrutement Handigo !!
Sur quel critère celui-ci a été fait mystère ou plutôt nous ne le comprenons que trop bien !!! L'ancienneté qui était un critère de sélection et qui permettait d'être certain de l'évolution dans l'entreprise n'a pas été appliqué et cela peut avoir des conséquences lourdes. Sans enlever au mérite de ceux qui eux ont fait leur demande et ont été pris sachons que cela va amener à réduire encore une fois des individus au silence sous peine de rester plus longtemps sans évolution interne. Il est hors de questions que les syndicats laissent faire tout et n'importe quoi à la seule volonté d'un ou deux individus dont l'intérêt n'est pas le nôtre.

La venue de plus en plus importante de personnel du groupe Kéolis contribue à faire de plus en plus de remontée au groupe qui déjà par le jeu de la société en participation récupère 80% de notre bénéfice et empêche l'évolution interne. En plus si l'on en croit les chiffres nous serions largement plus performant qu'eux étant donné que la où nous avions un individu pour faire le travail il y en a maintenant 3 et un quatrième en prévision. Nous nous opposerons donc à cette politique du toujours plus. D'autant plus que l'on voit très bien se profiler la politique du groupe qu'ils veulent mettre en place avec une comptabilité expatrié dans une autre ville afin que nous n'ayons plus toutes tes données comptables, Des chefs de groupe qui ne serons plus dédiés qu'à des tâches administratives de sanctions du personnel roulant. La personne Kéolis devant intégrer l'entreprise veut nous faire adhérer au projet d'entreprise comprenez nous presser comme des citrons car quelle serait notre motivation alors que participation et intéressement sont systématiquement le terrain de jeu de leur expert- comptable afin de trouver comment nous en priver.

Alors disons leur haut et fort que nous ne sommes pas dupes, car ce mouvement est les conditions que nous rencontrerons pendant 10 ans, c'est la première fois depuis longtemps où tous les syndicats confondus vous font part de l'urgence de la mobilisation car c'est bien de notre avenir que nous sommes responsable en étant là et surtout de nos futurs conditions de travail et de rémunération.

Pour vaincre, Restons unis !



Appel à soutien pour les salarié-es de Kéolis (Groupe SNCF) des Transports en Commun Nîmois, en grève depuis le 5 septembre 2013

- Cela fait des mois que la direction connaît les demandes de nos collègues : elles étaient déjà transmises pour les négociations annuelles obligatoires de février 2013 … qui n’ont toujours pas eu lieu, du seul fait de la direction de KEOLIS, c’est-à-dire des patrons du Groupe SNCF.

- Cela fait plus de deux semaines que les débrayages quotidiens sont suivis par 95% du personnel. Leurs revendications peuvent être satisfaites sans souci par la direction du Groupe SNCF. A titre d’exemple :

- Ils et elles demandent une augmentation des salaires de 2%. Ce ne serait pas possible, alors que le Groupe SNCF veut acheter les Chemins de fer pour les privatiser ?

- Ils et elles demandent des tickets-restaurant pour chaque jour travaillé. Ce ne serait pas possible, alors que le Groupe SNCF veut construire le TGV brésilien ?
http://www.autrefutur.net/Appel-a-souti ... es-salarie

Re: Luttes dans les transports

MessagePosté: 02 Oct 2013, 00:19
de Pïérô
Nîmes : manifestation spectaculaire des chauffeurs de bus Tango

Ils observent des débrayages chaque jour depuis le 5 septembre dernier pour demander hausse de salaires et amélioration de leurs conditions de travail.

Ce lundi matin, de 7 à 8 heures, une soixantaine de chauffeurs de bus du réseau Tango, en grève depuis le 5 septembre dernier pour demander à leur direction l'amélioration de leur condition de travail et de leur salaire, ont mené une action coup de poing. Ainsi, ils ont stationné en file indienne leur véhicule sur la voie dévolue au Trambus et cela sur un kilomètre entre la voie ferrée, au bas du lycée Camargue, et le secteur du stade des Costières.

Agglo sollicitée

Puis, les grévistes se sont réunis devant le Colisée, siège de la communauté d'agglomération Nîmes Métropole afin de remettre un courrier résumant leur revendication aux élus. Les représentants du personnel demandent une rencontre avec ces derniers pour débloquer la situation sociale très tendue. En effet, le groupe Kéolis, qui exploite le réseau Tango, et l'agglo, ont renouvelé la délégation de service public et ce pour dix ans en juin dernier, avec des conditions qui ne conviennent pas aux salariés. Mardi, à 13 heures, un piquet de grève est programmée à nouveau par les employés de Tango au dépôt de la Société des transports en commun nîmois qui dépend du groupe Kéolis.

http://www.midilibre.fr/2013/09/30/acti ... 763468.php

Re: Luttes dans les transports

MessagePosté: 04 Oct 2013, 01:11
de Pïérô

Re: Luttes dans les transports

MessagePosté: 10 Oct 2013, 14:50
de Pïérô
Les Transports en commun nîmois entrent dans leur cinquième semaine de grève. La direction a assigné les syndicats...
. http://www.midilibre.fr/2013/10/08/le-c ... 767293.php
. http://www.midilibre.fr/2013/10/09/tang ... 767567.php

Re: Luttes dans les transports des personnes

MessagePosté: 04 Déc 2013, 14:03
de Pïérô
Article dans Alternative Libertaire de novembre sur cette lutte
Transports en commun de Nîmes : 99 % de grévistes, 100 % de victoire

Pendant six semaines, les salarié-e-s des Transports en Commun de Nîmes (TCN) étaient en grève tournante pour le respect de leurs droits et la satisfaction de leurs revendications. Réalités et enseignements de ce mouvement victorieux.

Le 3 septembre 2013, c’est la rentrée des classes. Du côté des chauffeurs et chauffeuses de bus TCN (société du groupe Kéolis), ca sera la lutte des classes avec la grève surprise qui touche, dès le début, 99 % des salarié-e-s. La cause  : lors des Négociations Annuelles Obligatoires (NAO), la Direction a refusé les demandes pourtant légitimes de l’intersyndicale SUD-CGT-CFDT-CGC qui demandait 2 % de revalorisation salariale, des tickets restaurant pour chaque jour travaillé, l’augmentation du nombre de conducteurs et de conductrices de tram-bus et enfin l’égalité de traitement avec le même coefficient de rémunération pour la même ancienneté. Cette grève s’inscrit dans un contexte de grogne, aussi, du coté des usagers  : Kéolis ayant supprimé de nombreuses dessertes autour des quartiers populaires de Nîmes.

Tous les jours et durant six semaines, les salarié-e-s en lutte se retrouvent au petit matin pour une assemblée générale et reconduisent le mouvement. Le principe d’une grève tournante, est adopté avec choix de l’heure à laquelle la grève du lendemain devient totale.

Tâche d’huile

Ce dispositif est complété par des actions «  coup de poing  » de blocage de circulation, aux points stratégiques de Nîmes. Afin de populariser leur mobilisation, les grévistes diffuseront un tract en direction des usagers expliquant les raisons de leur mouvement. Fait admirable, la quasi-totalité des salarié-e-s (95 à 99 % des chauffeuses et des chauffeurs selon les jours) est impliquée à l’exception des cadres. Sous le rôle moteur de SUD et de la CGT, l’intersyndicale tiendra malgré les nombreuses tentatives de division exercées par la Direction notamment en assignant en justice les délégués syndicaux pour «  grève illicite  ». La requête sera rejetée quelques jours plus tard.

Tout au long de la grève, les TCN en lutte ont pu compter sur le soutien actif de structures syndicales locales, départementales voire fédérales. Depuis les délégations de l’UL CGT Nîmes et de Solidaires 30 pour aller à la rencontre des grévistes, en passant par des soutiens d’autres délégués syndicaux des transports (de Montpellier et Paris), en passant par une solidarité financière via une caisse de grève, tous les leviers auront été employés pour soutenir la détermination des grévistes et cela s’est finalement révélé payant. Kéolis attendra néanmoins la sixième semaine de grève pour céder aux revendications de peur que l’exemple des TCN ne fasse tâche d’huile dans les autres villes dont les transports urbains sont gérés par ce groupe.

Cette victoire est une vraie leçon en faveur d’un syndicalisme rassemblé en ces temps où nombreux sont ceux et celles qui doutent de l’intérêt des luttes collectives.

L’entraide plus forte que la xénophobie

C’est aussi une victoire heureuse et pleine d’espoir, pour des salarié-e-s de TCN qui dernièrement avaient été stigmatisés comme étant l’exemple de la pénétration des idées xénophobes du Front national dans le milieu ouvrier gardois  ; lorsqu’au printemps dernier, deux délégués CGT de TCN s’était vu retirer leurs mandats par l’UL CGT Nîmes pour avoir posté sur leurs pages facebook des dessins islamophobes tout en revendiquant ouvertement leur appartenance au parti de Marine Le Pen. Ce scandale qui avait eu le don de rendre particulièrement irrespirable l’ambiance en interne de l’entreprise. Cette ambiance délétère s’est diluée (à défaut de disparaître) par la force de la grève, et par la prise de conscience que l’entraide des salariés, quelles que soient leurs origines, contre leurs vrais ennemis demeure plus fort que les préjugés racistes.

Jérémie Berthuin (AL Gard)

http://www.alternativelibertaire.org/sp ... rticle5581

Re: Luttes dans les transports des personnes

MessagePosté: 28 Mai 2014, 23:48
de Pïérô
À Versailles, lutte chez Phébus : 15ème jour de grève !
https://paris-luttes.info/a-versailles- ... hez-phebus

Re: Luttes dans les transports des personnes

MessagePosté: 21 Juin 2014, 16:03
de Pïérô
Tours,
Après les négociations annuelles, direction et syndicats de Fil bleu n’ont pu trouver un accord. L’intersyndicale appelle à la grève ce samedi.
... http://www.lanouvellerepublique.fr/Indr ... di-1954619




Lyon,
Grève des conducteurs de tramways !
... http://rebellyon.info/?Greve-des-conduc ... e-tramways