Michelin en lutte

[Pïérô]

Michelin Joué-lès-Tours : Une prime qui passe mal

Neuf mois après le mouvement de contestation du plan social qui a conduit à la suppression de 706 postes à l'usine de Joué-les-Tours, les salariés de Michelin n'en finissent pas de grincer des dents. Dernier épisode en date, les syndicats ont récemment appris et dénoncé en CE une prime qui a été versée aux chefs d'équipe et d'ateliers.

Cette prime allant de "150 euros à 2000 euros par individu" selon les syndicats est allouée aux chefs d'ateliers et d'équipe "pour avoir eu une bonne attitude et avoir bien géré la situation lors des grèves de l'automne dernier" explique un représentant syndical. C'est bien ce motif qui fait tousser les salariés, qui se sont battus pendant des semaines pour avoir plus de reconnaissance de la part d'une direction jugée méprisante à leurs égards.

Pendant la grève, il est vrai que ces "petits chefs" ont servi de tampons pour la direction qui était à l'époque portée disparue de l'usine. En remerciements, cette dernière a ainsi décidé de leur verser quelques milliers d'euros en fonction du degré se serviabilité à en croire les syndicats : "C'est parce que tous n'ont pas eu la même prime et que certains s'en sont plaints que nous avons été mis au courant. Ceux qui ont été les plus serviables avec la direction ont eu les plus belles primes". Un bel exemple de plus, de l'esprit de famille tant loué par la direction de Michelin.



Le point sur les départs des salariés

Les salariés qui sont concernés par les suppressions de postes ont commencé depuis maintenant trois mois à quitter l'usine jocondienne. Parmi ceux qui avaient choisi la mobilité interne (mutation dans une autre usine), quasiment tous ont dorénavant rejoint leur nouvelle affectation. Pour ceux qui ont choisi la mobilité externe (départ de l'entreprise), ils sont actuellement pris en charge dans les ateliers de transition professionnelle (ATP) inscrits dans le plan social. Selon les syndicats ces derniers se passent "pas trop mal dans l'ensemble". Les ATP se déroulent sur le site de l'ancienne usine Mame à Tours. "Un lieu pas idéal" selon les syndicats. "Tout est en travaux, l'électricité courante n'est pas encore là, elle est amenée par un groupe électrogène, les toilettes ne sont pas toujours fonctionnelles..." pointent-ils comme autant autant d'exemples du manque de décence dans le choix de ce lieu retenu par Michelin et les collectivités.

http://matfanus.blogspot.fr/2014/07/mic ... e-qui.html

[Pïérô]

A Joué-lès-Tours, Michelin embauche... un médecin du travail

La médecine du travail est souvent critiquée pour son manque d’indépendance et son inefficacité mais, lorsqu’elle est intégrée à l’entreprise [1], c’est souvent bien pire. Et à Michelin c’est une mauvaise série B qui n’en finit jamais, entre pression, démission et collusion...

http://larotative.info/a-joue-les-tours ... auche.html

[Pïérô]

L’émission du 29 octobre 2014 de "Demain Le Grand Soir" avec les Michelin Joué-Lès-Tours (syndicat SUD), en forme de bilan de la lutte.
à écouter : http://demainlegrandsoir.org/spip.php?article1329

Une première partie sur les évènement du Testet, la violence d'Etat..., et une fin en forme d'ouverture partagée par tous les présents sur la nécessaire convergence des luttes, pour dépasser un syndicalisme de "sauvetage des meubles" (et même pas car les meubles vont partir ailleurs, là où la main d'œuvre est moins chère, il ne s'agissait que de monnayer le pécule de départ pour les humains) site par site, dans lequel on s'enferme nous aussi.

[Pïérô]

[Pïérô]

Appel à grève ce mercredi 17 décembre

Michelin : une politique salariale 2015 au rabais !

Mercredi 17 décembre aura lieu la réunion annuelle de « négociation » des salaires, mini-garantis et avenants. La précédente réunion de novembre ne laisse rien augurer de bon pour 2015. En dépit de l’insistance de Sud Michelin pour faire entendre à la Direction que l’ensemble des salariés doit bénéficier de l’excellente situation financière de l’entreprise (car ce sont eux qui l’ont rendue possible, pas les actionnaires) et qu’un geste important doit être fait vis-à-vis des plus bas salaires, Michelin fait comme à son habitude, il trouve encore une bonne excuse pour minimiser les augmentations 2015 : les résultats sont en baisse.

Certes, les ventes nettes et donc le résultat sont en légère baisse. Mais ce n’est pas le seul chiffre à prendre en compte pour décider de l’avenir des salariés. Le taux d’endettement de l’entreprise est extrêmement bas, son « cash flow libre » atteint des sommets malgré des investissements en hausse constante et les capitaux propres ne font qu’augmenter depuis 5 ans. Pour simplifier, Michelin a les poches qui débordent, mais il ne compte pas en faire bénéficier ses salariés !

A l’appel du syndicat Sud Michelin, le mercredi 17 décembre 2014, jour des « négociations salaires », on fait grève !

http://www.sud-michelin.org/actualite/n ... -au-rabais

[Pïérô]

Saint-Doulchard

Débrayage à l'usine Michelin pour réclamer hausse des salaires et fin des contrats précaires

Une hausse des salaires et la fin des contrats précaires, c'est ce que réclament les salariés de l'usine Michelin de Saint-Doulchard. Une cinquantaine ont débrayé mercredi 4 février, de 9 à 10 heures pour appuyer leurs revendications.

"On demande 350 euros net par mois d'augmentation, explique Éric Bellet, secrétaire CGT (le mouvement est à l'appel de l'intersyndicale composée de la CGT, Sud, FO et la CFTC). C'est pour compenser ce qu'on a perdu depuis des années." Les salariés réunis mercredi devant l'usine dénoncent une participation et un intéressement en baisse et de trop faibles hausses des salaires. "La production augmente de 10 à 20 % chaque année, mais pour les salariés...

L'autre revendication concerne l'emploi. "Il y a quatre-vingt-dix CDD ou intérimaires qui travaillent tous les jours. Michelin touche pour ces contrats des aides à l'embauche, pour la formation. Ce sont vos impôts qui servent à financer ces embauches !"

"On a décidé de reconduire le mouvement chaque jour, précise Éric Bellet. Et si il faut, on augmentera." Trois débrayages d'une heure sont prévus chaque jour, un pour chaque équipe, à 9 heures, 17 h 30 et 1 h 30.

Une rencontre avec la direction a eu lieu dans la foulée du débrayage de mercredi, à 10 heures. "On a réaffirmé nos efforts sur les salaires, avec 2,1 % d’augmentation en moyenne pour les ouvriers en 2015, largement au-dessus de l’inflation, explique Guillaume Bouquant, directeur du site. Et on va certainement avoir une quarantaine de CDI en plus en 2015. Passer l’intégralité en CDI, ce n’est pas faisable."

Le discours n’a pas convaincu : le mouvement a été reconduit pour jeudi 5 février.

Une journée d'action est prévue sur le site berrichon et trois autres (Le Puy-en-Velay, Vannes et Montceau-les-Mines), avec les mêmes revendications, le jeudi 12 février.

Rémi Cazamea

http://www.leberry.fr/cher/actualite/20 ... 7179.html#

la grève est reconduite lundi 9 février.

[Pïérô]

Troyes

Michelin : débrayage pour les salaires

Une douzaine de salariés du site troyen de l’entreprise Michelin ont débrayé pendant une heure hier matin. Ils ont ainsi suivi un mouvement né sur le site de Bourges, où les débrayages sont quotidiens depuis une dizaine de jours.

Plusieurs autres usines du groupe se seraient jointes à l’opération selon les représentants syndicaux. L’intersyndicale CFTC-CGT revendique une augmentation des salaires. «Elle s’élève à seulement 0,6 % en 2015, car elle s’aligne sur l’indice Insee, qui ne représente pas l’augmentation réelle des charges pour les foyers. On nous rétorque qu’il y a des augmentations individuelles, mais elles servent à augmenter les bas salaires et pas à récompenser les personnes méritantes» . D’après les représentants syndicaux, le salaire moyen pour un ouvrier chez Michelin est de 1 650 €.

Le fabricant de pneumatiques français a publié hier un bénéfice net de 1,03 milliard d’euros pour 2014, en baisse de 8,5 %.

http://www.lechatnoir51.fr/2015/02/mich ... aires.html

[Pïérô]

Le compte n'y est pas !
tract intersyndical

[bipbip]

Les mobilisations sur les salaires se poursuivent à Michelin Blavozy

Depuis maintenant plus de deux mois, des mouvements de grève, débrayages et manifestations sont menés dans les usines du groupe Michelin, notamment à Blavozy, pour exiger de la direction des revalorisations de salaires. Ce mécontentement s’est encore plus ancré suite à la baisse importante du montant de la participation dérogatoire décidée par la gérance, qui se traduisait par une ponction de 1 200 € en moyenne pour chaque salarié.

... http://www.zoomdici.fr/actualite/Les-mo ... 43373.html

[mimosa rouge]

si quelqu'un sait ce qu'est la "participation dérogatoire", merci d'avance de m'éclairer ...

[Pïérô]

Zut, j'avais mis ça de côté dans ma petite tête pour demander à un camarade SUD Michelin, j'en ai croisé un hier et j'ai zappé.



Participation : Michelin cède face aux salariés et à l'intersyndicale !!!

L'ensemble des Organisations Syndicales a interpelé la Direction sur le niveau anormalement bas de la participation dérogatoire (9,3 millions € versés en avril 2015 contre 23 millions € en 2014 et 37 millions € en 2013).
La baisse en 2015 était en grande partie due à une provision de 51 millions € pour risque de redressement suite à un litige entre l'entreprise et l'URSSAF. Pourquoi les salariés devraient-ils assumer financièrement les choix litigieux de leur employeur ?

Suite à la mobilisation des salariés et des Organisations Syndicales (au travers de grèves et de rencontres avec la Direction France), Michelin a accepté de revoir sa copie en versant les 7,7 millions € initialement retenus sous forme d'une prime d'intéressement exceptionnel en septembre 2015.

... http://www.sud-michelin.org/actualite/n ... rsyndicale

[Pïérô]

Michelin : les promesses des patrons n’engagent que ceux qui les écoutent

Alors que la direction du groupe Michelin supprimait 700 postes dans son usine de Joué-lès-Tours à l’automne 2013, elle annonçait en parallèle l’implantation d’un centre d’expertise qui allait créer environ 200 emplois.

... http://larotative.info/michelin-les-pro ... -1080.html

[Pïérô]

la balade !

Joué-lès-Tours : Michelin tient-il ses promesses ?

Après l’annonce de la suppression de 706 emplois, Michelin s’était engagé à aider à la recréation d’autant d’emplois en Touraine d’ici à 2018. Premier bilan.

... http://www.lanouvellerepublique.fr/Indr ... es-2525454

[bipbip]

Plus de précarité pour plus de profit

Accords chez Michelin : ce que préfigure la loi travail

Accords locaux négociés, le couteau sous la gorge des employés, chantage à l’emploi, travail de nuit accru et travail le dimanche, le tout sur fond de profits monstres et de délocalisations. Les « accords de réactivité et de compétitivité » signés ces derniers temps chez Michelin dans deux de ses usines françaises préfigurent ce qui sera à l’avenir le quotidien de tous les salariés du privé si la loi travail passe.

... http://www.revolutionpermanente.fr/Acco ... oi-travail

[Pïérô]

Des ex-Michelin contestent leur licenciement

Trois ans après le plan social, cinquante-sept anciens salariés de l’usine de Joué-lès-Tours réfutent le motif économique devant les prud’hommes.

Les chiffres sont têtus : les quelque 720 suppressions de postes annoncées en juin 2013 à l'usine de Joué-lès-Tours ne sont pas tombées dans les oubliettes. Le site, qui fabrique désormais les éléments d'enveloppes avec 200 personnes, achève sa démolition sur les deux tiers de son emprise. Et c'est devant les prud'hommes que cinquante-sept des 168 salariés licenciés ont choisi de livrer une dernière bataille.

Y avait-il péril de compétitivité ?

A l'audience, leur avocate, Me Marsault, commence par lire le contenu de leur lettre de licenciement. L'employeur avance « la chute des volumes, l'érosion des marchés, un péril de compétitivité ». Spécialisé dans la confection des pneus poids lourd depuis 2005, le site de Joué s'était doté de lignes capables de dépasser le million d'unités. En 2012, il n'en produisait que 564.000. Michelin avait, en six ans, injecté 105 millions d'euros dans la modernisation de ces lignes. En pure perte ! Mais Me Marsault conteste le motif économique des licenciements : « Il est vrai que, devant une telle conjoncture, une entreprise doit se réorganiser. Mais le rapport d'expertise comptable ne démontre pas les périls de compétitivité au niveau mondial et européen au moment du plan social. D'ailleurs aujourd'hui, le taux de marge est annoncé à la hausse. »

... http://www.lanouvellerepublique.fr/Indr ... nt-2848426