Industrie agro-alimentaire : blocages, grèves, ...

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Le siège de Limagrain toujours bloqué par des manifestants du Loiret

L’usine de pâtisserie Brossard située à Pithiviers (Loiret) fait l’objet d’un mouvement social des salariés depuis le 7 juin. Ce mardi matin, une quarantaine de personnes sous les bannières de la CGT et de FO est arrivée en provenance de Pithiviers au siège de Limagrain, situé à Saint-Beauzire (Puy-de-Dôme). En effet, l’entreprise Jacquet/Brossard appartient à la multinationale Limagrain, 4ème semencier mondial et 1er boulanger- pâtissier en France.

Quatre porte-parole de cette délégation ont été reçus par la direction générale et la direction des ressources humaines de Jacquet Brossard ainsi que par la direction des ressources humaines de Limagrain.

Leurs revendications portaient sur la rémunération et le paiement des jours de grèves. Les avancées suivantes ont été proposées par la direction de Jacquet Brossard : "prime de performance avec système de progressivité; révision de la classification des postes, prise en compte de la polyvalence des postes et proposition de primes associées, sur les jours de grèves...

... http://www.lamontagne.fr/auvergne/actua ... 79294.html

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Haubourdin: grève reconductible contre la suppression de 26 postes chez Cargill

Ce jeudi matin, dès 4 h 30, une centaine de salariés de l’entreprise Cargill ont filtré la circulation, rue du Maréchal-Joffre, devant leur usine. Les manifestants dénoncent un nouveau plan social visant à supprimer 26 postes. La direction les a reçus, écoutés, mais les salariés parlent déjà de grève reconductible.

... http://www.lavoixdunord.fr/region/haubo ... 60n3604068

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Haut-Mauco (40) : les salariés d'Atemax-Soleval en grève contre un licenciement jugé excesssif

L'entreprise d'équarrissage est aussi responsable de la collecte des déchets d'abattoirs. La grève pourrait paralyser une partie des industries agroalimentaires du Sud-Ouest

Depuis ce lundi matin, la majorité des salariés de l'entreprise Atemax-Soleval à Haut-Mauco, près de Mont-de-Marsan, observe un mouvement de grève, par solidarité avec un de leurs collègues, licencié pour faute grave. "Il a été licencié parce qu'il n'avait pas refermé les volets au-dessus de la benne de son camion, alors qu'il transportait des déchets de volailles, explique un délégué du personnel. Ce qui est certes une erreur, mais en aucun cas ne met l'entreprise en danger. Les déchets venaient d'un abattoir, d'animaux non porteurs du virus aviaire. Il n'y avait donc, selon nous, pas de risque de diffusion de la maladie."

... http://www.sudouest.fr/2016/07/12/haut- ... 2-3452.php

[Pïérô]

Germanaud : des travailleurs, pas de la viande

Le journal mensuel de l’Union Départementale CGT 41 Agir Ensemble de juin paru début juillet revient sur la lutte des Germanaud.

Depuis des années, les salariés de l’entreprise GERMANAUD se battent pour préserver leurs emplois et une activité agroalimentaire de qualité dans un département durement frappé par la casse industrielle accompagnée par les pouvoirs publics. Les mêmes pouvoirs publics qui aujourd’hui fustigent les luttes sociales et affichent leur haine des travailleurs en lutte pour leur dignité et contre la loi Travail.

En grève depuis plusieurs semaines pour défendre leurs droits, les salariés dans l’unité d’action ne veulent pas être considérés comme des marchandises par le groupe Financière Turenne Lafayette.

... http://larotative.info/germanaud-des-tr ... -1767.html

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Raynal et Roquelaure : La lutte paie !

Après cinq semaines de lutte, les salariés de l’usine agroalimentaire Raynal et Roquelaure situé à Camaret sur Aigues ont obtenu des augmentations de salaire et une prime de 300€.

Il aura fallu un long conflit et de nombreuses heures de grève pour faire face à une direction méprisante, refusant de négocier et ayant porté plainte contre quatre délégués syndicaux.

Mais la détermination des travailleurs et la solidarité militante ont fini par la faire plier. Un exemple à suivre dans toutes les boites…

http://www.anti-k.org/2016/09/28/raynal ... -0d6Gea21u

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Réorganisation de Nestlé en France. Les syndicats inquiets pour l’emploi

Le géant de l’agroalimentaire Nestlé prévoit de réorganiser l’ensemble de ses métiers en France, sans préciser pour l’heure les conséquences en matière d’emploi, selon des sources syndicales confirmant partiellement une information du quotidien "Les Échos".

Le groupe suisse veut « mettre à plat tous les processus de gestion des entreprises de Nestlé en France », dans le cadre d’un « projet mondial dont l’ampleur a stupéfié les organisations syndicales », écrit la CGT dans un tract publié début janvier.

... http://www.ouest-france.fr/economie/agr ... oi-4755848

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Manifestation de salariés chez Cargill à Saint-Cyr-en-Val : "Il y a des gens qui souffrent"

Ils produisent des aliments à base de poulet mais en ont « marre d'être pris pour des vaches à lait ». Hier midi, une quarantaine de salariés et représentants syndicaux de Cargill étaient rassemblés devant leur usine à Saint-Cyr-en-Val. Une manifestation organisée par la CGT et la CFTC.

« Dans cette entreprise, il y a des gens qui souffrent, qui sont dans la précarité », avise Jacky Zananiri, représentant du personnel CFTC.

... http://www.larep.fr/saint-cyr-en-val/ec ... 81647.html

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Bigard. Les salariés veulent une part du gâteau

Hier matin, une demi?heure après l'ouverture des négociations annuelles obligatoires, une centaine de salariés de chez Bigard ont débrayé, à l'appel de la CGT. Ils veulent une augmentation de leur salaire.

... http://www.letelegramme.fr/finistere/qu ... w5YO7Ud.99

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HESDIN L’ABBÉ
Les salariés licenciés cavalièrement par DMT poursuivent le blocage de leur usine

Depuis 7 h mercredi, entre 20 et 25 salariés bloquent les deux accès à la conserverie de poissons Delpierre Mer et Traditions (DMT). Ce personnel, qui a appris son licenciement sur Facebook, a engagé un bras de fer avec la direction pour négocier les meilleures indemnités de licenciement qui soient.

À 14 h 30 sur la zone de Landacres, les palettes continuent de brûler devant la conserverie de poissons. Les salariés n’ont pas bougé depuis leur coup de force de ce matin à 7 h quand ils ont démarré le blocage de leur usine pour protester contre les licenciements. « La direction veut nous donner 250 € d’indemnités supra-légale, on n’a pas ce cadeau à lui faire, nous on ne bougera pas tant qu’on n’obtiendra pas 500 € » maintient Anne Stadelmann de la CGT.

... http://www.lavoixdunord.fr/125443/artic ... ge-de-leur

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Delpierre : les salariés de Marine Harvest prêtent main-forte aux grévistes

La grève s’intensifie devant l’ancien site DMT et les ex-salariés n’ont pas l’intention de relâcher la pression avant d’avoir obtenu gain de cause.

Toujours pas de nouvelles de la Communauté d’agglomération du Boulonnais (Cab). Personne au bout du fil, même lorsqu’il s’agit du nouveau patron, Pascal Cochez, qui passe le coup de bigo. Ce dernier aurait glissé aux grévistes hier soir qu’il se sentait « abandonné ». Les ex-salariés de Delpierre Mer et Tradition, désormais Petit Pierre, le clament eux aussi. Ils poursuivent leur mouvement ce week-end, se relayant à l’entrée du site. Ils ont également reçu le soutien, ce samedi, d’une quinzaine d’employés de Marine Harvest, solidaires du mouvement.

S’il n’y a personne pour répondre aux sollicitations, c’est peut-être parce qu’il s’agit d’une histoire de gros sous. Pour rappel, pour pouvoir donner les indemnités supra-légales réclamées aux salariés limogés (à raison de 500 euros par année d’ancienneté pour chaque personne), l’enveloppe nécessaire se chiffrerait à 385 000 euros au total. Argent que n’a pas la nouvelle direction, elle s’est donc tournée vers l’agglo pour une « avance ». Sans succès pour le moment.

Les ex-salariés se rassembleront ce lundi à 14 h 30 devant la sous-préfecture de Boulogne pour que les autorités entendent leurs demandes.

... http://www.lepharedunkerquois.fr/boulog ... 8b0n200679

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Chilly-Mazarin : une centaine de salariés de Pomona en grève

« Nous souhaitons une augmentation des salaires et une amélioration des conditions de travail. » Loïc Demilly, représentant syndical CGT dans l’usine Pomona de Chilly-Mazarin est clair. Depuis ce lundi 25 septembre, à 4 heures du matin, environ 80 salariés du site essonnien du grossiste alimentaire se sont mis en grève. Le distributeur de produits emploie près de 400 salariés à Chilly.

La petite centaine de gréviste demande une augmentation générale des salaires de 5 %, une revalorisation des primes d’anciennetés et des quais de chargement supplémentaires pour les chauffeurs… Selon les grévistes, seule une vingtaine de camions sur plus de 80 fonctionnent suite à leur mouvement. « Nous allons continuer tant que nous n’aurons pas une augmentation de salaire pour tout le monde », a assuré le représentant syndical.

http://www.leparisien.fr/chilly-mazarin ... 288770.php

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Communiqué : VICTOIRE des grévistes de Pomona (chauffeurs, préparateurs de commandes, caristes,... ) pour les salaires et l'amélioration des conditions de travail

L'entreprise Pomona, rue de la mare julienne 91 Chilly Mazarin, fournit en produits surgelés, frais et laitiers la zone de Disneyland à Marne la Vallée (parc d'attractions, restaurants, hôtel), la prison de Fleury-Mérogis, nombre d'hôpitaux de la région,...dans des conditions de travail pour les chauffeurs et les préparateurs qui sont de pire en pire.

Après 3 jours de grève du lundi 25 au mercredi 27 septembre d'une centaine de travailleurs unis (chauffeurs, préparateurs de commandes, caristes, un protocole de fin de conflit a pu être signé. Les revendications des salariés ont été satisfaites sur les points suivants :

Sur les conditions de travail

- 2 quais de déchargement supplémentaires

- un système de relevé des heures supplémentaires paraphé par le salarié et son responsable.

- 1 visite médicale annuelle pour les + de 55 ans / priorité pour le matériel électrique de déchargement.

- fourniture d'une tenue par préparateur surgelé titulaire en CDI tous les ans / fourniture par l'entreprise de tout le matériel nécessaire à la réalisation de l'activité (cutter, gants, chaussures,...).

Sur la rémunération

- versement d'une prime pérenne sur 12 mois (y compris jours fériés, RTT et CP).

- 135 EUR brut par mois pour les employés/ouvriers au lieu de 35 EUR auparavant.

- 100 EUR brut par mois pour les télévendeuses.

- engagement de la direction inscrite au protocole d'accord de ne pas modifier la prime de façon unilatérale. La prime ne pourra être ni modifiée ni annulée par accord d'entreprise sauf si cet accord est plus favorable.

- possibilité de poser à postériori une journée de CP sur 1 des 3 jours de grève.

Brigitte GABRIEL

Secrétaire Générale de l'Union Locale CGT de Massy et des environs

https://fr-fr.facebook.com/luttesinvisibles/

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Dans les abattoirs, 50 000 forçats de la viande

La journaliste Olivia Mokiejewski a publié en mai dernier Le Peuple des abattoirs, une enquête de trois ans sur les conditions de travail dans les abattoirs. Elle met un coup de projecteur sidérant sur ces travailleurs de l’ombre, transformés en machines à produire de la viande.

Chaque jour, 50 000 ouvriers tuent et découpent 3 millions d’animaux dans l’un des 917 abattoirs de France et les transforment en steaks ou en côtelettes. Loin des vidéos choc de l’association L214 sur la maltraitance animale, Olivia Mokiejewski a donné la parole aux salariés. Pour mieux appréhender leur métier, elle a aussi travaillé avec eux à la chaîne durant dix jours.

... http://www.force-ouvriere.fr/dans-les-a ... -la-viande

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Doux. 130 licenciements, peu de reclassements

La reprise de Doux par le consortium emmené par LDC s’annonce douloureuse : au total, entre le siège et l’usine, 130 personnes seront licenciées. Ce jeudi, ils se sont vu présenter le contrat de sécurisation professionnelle. Les syndicats dénoncent des propositions de reclassement quasi inexistantes.

« On comptait énormément sur les reclassements pour limiter le nombre de licenciés, expliquent Patrick Moigne et Yannick Guéhenneux, de la CGT (Confédération générale du travail). Mais les profils des salariés de Doux ne correspondent pas aux postes ». Sur les 74 personnes concernées à l’usine de Châteaulin, « seules trois ont pu retrouver un poste au sein du groupe LDC », précisent les membres du syndicat. Soit, avec les 59 licenciements concernant le siège, un total de 130 personnes remerciées sur le bassin de vie de Châteaulin. Car il faut aussi compter avec les sites de Plouray (Morbihan) et ceux de Vendée.
© Le Télégramme https://www.letelegramme.fr/finistere/c ... H6jgTLD.99

Encore plus de précarité

« Derrière les nombres, il y a de l’humain. Ce n’est pas juste un matricule et puis point barre », s’offusque Nadine Hourmant, déléguée Force Ouvrière de Doux. « Ça a été très mal accepté : d’abord, il y a le licenciement, puis on affirme aux salariés qu’il existe des postes à pourvoir mais qu’ils ne pourront pas y accéder. C’est un second coup de massue qui arrive ! Pour nous, il y a de l’écœurement : on ne s’attendait pas à ce qu’il y ait autant de licenciements ».

© Le Télégramme https://www.letelegramme.fr/finistere/c ... H6jgTLD.99

... https://www.letelegramme.fr/finistere/c ... 004235.php

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A Sablé-sur-Sarthe, des salariés de LDC témoignent de « burn out »

Le syndicat Sud dénonce les conditions de travail chez LDC à Sablé-sur-Sarthe. Quatre salariés témoignent.

Le syndicat Sud ne désarme pas pour dénoncer les conditions de travail chez LDC à Sablé-sur-Sarthe.

Quatre salariés ont décidé de témoigner. A l’unité dindes un salarié parle de « manque de matériel, de cadences qui augmentent en même temps que les maladies professionnelles ».

Au service dindes, une autre dénonce des harcèlements.

« Je travaille chez LDC depuis 19 ans, j’ai été en arrêt suite à un accident du travail. On m’a traité de tire-au-flanc et de bon à rien. Derrière, j’ai fait une dépression ».

... https://actu.fr/pays-de-la-loire/sable- ... mmy4wOyjQM