Menace d'expulsion des salariés ( sous huit jours ) qui occupent le site , suite à l'ordonnance en référé du TGI de Marseille .
http://tempsreel.nouvelobs.com/societe/ ... -site.html
LA JUSTICE FOULÉE AUX PIEDS
Dans notre précédente déclaration du 25 octobre 2011, nous n’avions pas manqué de souligner le caractère inacceptable de l’ordonnance rendue le 24 octobre par le Juge des Référés du TGI de Marseille, qui permettait l’accès dans l’entreprise à des milices privées et armées accompagnant le Directeur du site ; et ce alors même que nous avions présenté des constats d’Huissier faisant ressortir cette réalité et que à travers une précédente décision du 28 septembre 2011 le Tribunal avait interdit l’«accès au site de toute personne porteuse de tout objet quel qu’il soit, qui serait susceptible d’être utilisé pour porter atteinte à l’intégrité physique ou morale et à la sécurité des personnes ».
Nous venons de recevoir une nouvelle ordonnance datée du 25 octobre de « rectification d’erreur matérielle ».
Si, dans cette ordonnance, il est bien précisé que le délai « avant expulsion est de 8 jours à compter de la signification de la décision… », il est aussi question, dans le paragraphe qui justifie la rectification, de « délai accordé aux défendeurs pour quitter le site », nouvelle disposition grave et en contradiction avec l’ordonnance du 24 octobre.
Dans la première ordonnance, il n’a jamais été question pour les salariés de quitter les lieux, mais de laisser libre accès à l’entreprise.
La société Fralib elle-même, dans son assignation, ne demandait l’expulsion des salariés qu’au besoin et dans la mesure où ils entraveraient le libre accès à l’usine et la liberté de circulation et de travail.
Peut-être se prépare t-on à nous envoyer les forces de l’ordre, alors que nous agissons dans la légalité et que nous avons déclaré publiquement que nous entendions nous conformer scrupuleusement aux termes de la décision rendue le 24 octobre, comme nous avions déjà respecté la précédente ordonnance rendue le 28 septembre 2011.
Nous interpellons le gouvernement et le préfet pour exiger le strict respect des décisions de justice rendues. Nous appelons tous ceux qui soutiennent notre lutte à en faire de même et à poursuivre l’action et la solidarité à nos côtés pour exiger le respect des droits des travailleurs et l’organisation de la table ronde nationale que nous réclamons depuis des mois.
Syndicats CGT / CGC Fralib Gémenos
LA LUTTE CONTINUE
Nous avons déjà reçu nombre de retours d’interpellation du préfet et des ministères pour exiger le respect des travailleurs et l’organisation de la table ronde nationale.
Il est important de continuer à le faire.
De notre coté, nous avons pu obtenir dès ce matin une rencontre en préfecture.
Suite aux dernières décisions de justice inacceptables qui ont été rendues les 24 et 25 octobre, nous avons déposé un courrier accompagné d’un dossier complet comprenant les différentes ordonnances, nos constats d’Huissier, de nombreux documents et une vidéo prouvant nos dires et justifiant notre décision de faire appel.
Monsieur CELET, Secrétaire Général de la Préfecture nous a, pour sa part, confirmé qu’il lui revenait de décider ou pas de l’intervention des forces de l’ordre, qu’à ce jour il n’avait pas été saisi et que ce n’est donc pas d’actualité.
Nous avons également abordé, avec le Directeur du Travail présent à la rencontre, la question des retenues de salaire complètement illégales et inacceptables, auxquelles ont procédé la société Fralib et le groupe Unilever.
Cet après-midi, nous avons remis le même dossier et courrier au Procureur de la République.
Vous trouverez le courrier qui a accompagné ces dossiers : http://dl.free.fr/vQa3taafO
Encore et toujours :
continuons le Boycott de LIPTON
NOUS NE LAISSERONS PAS PARTIR LE THE DE L’ELEPHANT DE PROVENCE
Le thé de l’Eléphant est né il y a 119 ans à MARSEILLE,
L’Eléphant est Français en Provence il doit rester.
Denise a écrit:J'ai l'impression que la CGT a sa responsbilité dans la defaite ici. Ils savaient depuis le début que la délocalisation aurait lieu mais n'ont mobilisé que mollement, et toujours aux frais des travailleurs (vacances, violences..). est-ce qu'il n'aurait pas fallu que la CGT soit plus "aggressive" sur ce coup la?
Mais la solidarité et la fraternité ont permis malgré tout à ce que celle-ci puisse être menée jusqu'à son terme ,
c'est hélas une exception , mais aussi un exemple à suivre ...
Armonia a écrit: Mais la solidarité et la fraternité ont permis malgré tout à ce que celle-ci puisse être menée jusqu'à son terme ,
quelle qu'en soit sa finalité .
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