GEMENOS : les salariés de Fralib occupent l'usine

[Béatrice]

Appel à rassemblement devant le Tribunal des Prud'hommes de Marseille le jeudi 18 octobre à 8h30 où le cas de 12 délégué(e)s du personnel ne percevant plus de
salaires depuis le mois de mai dernier, sera débattu :

http://cgt.fralibvivra.over-blog.com/

[Béatrice]

Ce matin, s'est tenue l'audience au Tribunal des Prud'hommes de Marseille concernant les retenues injustifiées de salaires de 12 représentant(e)s du personnel.
Leurs camarades en lutte "bénéficiant " de rémunérations dans le cadre du dernier PSE, y étaient largement présents pour les soutenir ( hormis celles et ceux
qui devaient assurer leur tour de garde sur le site de Gémenos ).
La décision sera prise en délibéré le 8 novembre prochain.





( Alors, à la lecture de ce topic viewtopic.php?f=69&t=6525&p=79184#p79184, nul doute que la préhension du mot "lutte" est bien
loin d'être acquise pour certains ! Un "petit" ou "grand" détour pour aller à la rencontre de salarié(e)s qui luttent depuis plus de deux ans, pourraient leur en
apprendre davantage que tous autres discours, fussent-ils éminemment pertinents dans la lecture "libertaire" ! Car la prise en direct d'une réalité sociale vécue fait
quelque peu "évoluer" le sens donné au mot "lutte".)

Demain, Gérard Cazorla et Olivier Leberquier sont à nouveau convoqués à la gendarmerie d'Aubagne, suite à la plainte déposée par l'ancien directeur de Fralib:
viewtopic.php?f=72&t=5143&start=15#p64920

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Des salariés de Fralib de nouveau devant les prud'hommes

Publié le jeudi 18 octobre 2012 à 08H53




Au tribunal.

Photo M.-C.B.

Douze salariés de Fralib, entreprise de Gémenos, sont devant le tribunal de Prud'hommes de Marseille ce matin. Ils demandent au groupe Unilever de leur payer leurs salaires non versés depuis plusieurs mois.

Devant le conseil la multinationale avait indiqué qu'elle considérait ces 12 salariés comme grévistes ou ne remplissant pas les obligations de leur contrat de travail, à la suite de l'occupation du site de Gémenos depuis des mois.

Me Ghenim et Cohen, avocats des salariés, estiment qu'il ne peut en aucun cas être question de grève puisque le site est fermé depuis plus d'un an.

http://www.laprovence.com/actu/leco-en- ... prudhommes

[Béatrice]

Une centaine de personnes étaient présentes devant la gendarmerie d' Aubagne pour accompagner et soutenir Gérard Cazorla et Olivier Leberquier,
convoqués tous deux pour des affaires antérieures aux motifs "d'entrave concertée et avec violence ou voix de faits à la liberté du travail".
D'autres convocations du même type sont prévisibles :

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[Béatrice]

Sur l'initiative de la Fédération FNAF CGT, des camarades d'entreprises en lutte ( Continental Nutrition, Pilpa, Pic'Or Graincourt, Chocolaterie de Dijon...)
sont venu(e)s rencontrer le 26 octobre dernier les salarié(e)s de Fralib, ceci dans le cadre d'une journée de travail ayant pour thème: "Luttes pour l'emploi
et le potentiel agroalimentaire national."
Hier, s'est tenue la première réunion du " Comité d'Engagement" à la préfecture de Marseille, initié lors de la table ronde du 3 octobre dernier, où les
représentants des salarié(e)s de Fralib ont défendu leur projet alternatif.

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[Béatrice]

La prochaine réunion du Comité d'Engagement ( chargé de l'étude de tous les projets concernant le site de Gémenos et principalement le projet
alternatif porté par les salarié(e)s ), se tiendra le 6 décembre prochain à la préfecture de Marseille.
Hier, le Tribunal correctionnel de Nanterre devait statuer sur le jugement concernant la plainte déposée par UNILEVER contre Gérard Cazorla ( secrétaire du CE ).
Un report d'audience a été fixé au 2 avril 2013, suite à de nouvelles pièces ajoutées au dossier et communiquées par UNILEVER.
Enfin demain matin, , le Tribunal des Prud'hommes de Marseille rendra sa décision au sujet des retenues de salaires depuis mai dernier, concernant 12 délégué(e)s
du personnel.

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[Béatrice]

Salaires impayés des douze délégué(s) du personnel : la décision des prud'hommes est reportée au 22 novembre prochain !

Salaires impayés à Fralib: décision des prud'hommes le 22 novembre

Publié le 08.11.2012, 12h33

Le conseil de prud'hommes de Marseille, qui devait trancher jeudi une affaire de salaires impayés pour 12 salariés de l'usine Fralib de Gémenos (Bouches-du-Rhône), a prorogé son jugement au 22 novembre, a-t-on appris auprès de l'intersyndicale.
Ces douze salariés protégés, des élus du personnel des syndicats CGT et CFE-CGC de Fralib, ont assigné en référé (jugement en urgence) leur direction, lui reprochant de ne pas les avoir payés depuis mai.

"Cela commence à être long et à peser, il nous manque cinq mois de salaires et toujours pas de décision après trois audiences. On ne comprend pas", a déclaré à l'AFP Gérard Cazorla, secrétaire du comité d'entreprise de Fralib, l'un des salariés concernés.
Selon lui, la direction de Fralib, une filiale à 100% du groupe Unilever, leur a indiqué qu'elle les considérait comme grévistes, alors même qu'elle avait suspendu l'activité sur le site en prévision de sa fermeture. En lutte contre la délocalisation de la seule usine en France à produire les thés Lipton et les infusions Eléphant, ces salariés et une centaine de leurs collègues avaient réoccupé, en mai, le site de Gémenos.
A l'audience le 18 octobre, l'avocate d'Unilever, Me Lyne Klibi, avait estimé que les salariés s'étaient "soustraits à notre subordination et (avaient) bloqué le site à partir du mois de mai". Selon elle, la situation a changé depuis le 5 septembre. "Le site n'appartenant plus à Unilever, nous avons demandé aux salariés de faire des formations et de se mettre en crédit d'heure total", avait expliqué l'avocate, les salaires étant à nouveau payés pour les 12 salariés.
Le 5 septembre, les terrains, bâtiments et machines de l'usine avaient été acquis par la communauté urbaine Marseille Provence Métropole. Mais la CGT ne comprend pas en quoi la situation était différente avant et après pour justifier des retenues de salaires.
Selon le représentant du syndicat, Olivier Leberquier, un 13e salarié protégé, conseiller prud'homal à Marseille et dont le cas n'a pas pu être examiné par cette juridiction - il doit l'être prochainement par les prud'hommes d'Aix-en-Provence - est toujours privé de salaire.

http://www.leparisien.fr/marseille-1300 ... 303851.php

[Béatrice]

Lors de l'audience du 18 octobre dernier au Conseil des Prud'hommes, UNILEVER et la société Fralib ont déclaré qu'ils allaient rétablir le
paiement des salaires aux douze délégué(e)s du personnel à compter du 5 septembre dernier.
Le cas d'un 13ème salarié, conseiller prud'hommal à Marseille privé lui aussi de salaire depuis le mois de mai dernier, n'a pas encore été examiné.

( certains "patentés" anars et autres devraient se la "jouer modeste" et surtout pas en "donneurs de leçons" devant la force et la détermination de ces
salarié(e)s en luttes depuis plus de deux années déjà ! )


http://cgt.fralibvivra.over-blog.com/

[Béatrice]

Rectificatif de mon précédent post :
Les douze délégué(e)s du personnel perçoivent désormais leurs salaires, dans le cadre du dernier PSE depuis fin octobre dernier ( avec rappel à compter
du 5 septembre ).
Seul, un 13ème salarié, conseiller prud'hommal à Marseille et dont le cas n'a pas encore été examiné, ne perçoit aucun salaire depuis le mois de mai dernier.

( c'était une faute d'inattention de ma part : modif faite sur mon précédent post ).

Reste néanmoins l'attente de la décision des prud'hommes qui sera rendue le 22 novembre prochain, concernant les salaires non payés par UNILEVER à 12 salarié(e)s,
( de mai à septembre derniers ), car les considérant comme "grévistes" durant cette période.

[Béatrice]

Le Tribunal de Police d'Aubagne a rendu sa décision ce jour suite aux événements survenus le 7 novembre 2011 :
viewtopic.php?f=72&t=5143&start=15#p64920
Il a estimé que l'infraction de violences volontaires étaient partagées ( entre vigiles et salarié(e)s ).




Demain, Benoit Hamon ( ministre de l' Economie Sociale et Solidaire ) rencontrera les représentants du personnel à la préfecture des Bouches-du-Rhône
à Marseille :

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[altersocial]

Le Tribunal de Police d'Aubagne a rendu sa décision ce jour suite aux événements survenus le 7 novembre 2011 :
viewtopic.php?f=72&t=5143&start=15#p64920
Il a estimé que l'infraction de violences volontaires étaient partagées ( entre vigiles et salarié(e)s ).

Tous les vigiles incriminés étaient présents à l'audience ? Aucun ? Quelques uns (ceux venus de Paris) sont en cours d'identification par des militants, on en reparlera plus tard, j'attends des réponses ...

[Béatrice]

Tous les vigiles incriminés étaient présents à l'audience ? Aucun ?

Je l'ignore,( n'y étant pas présente ).

Quelques uns (ceux venus de Paris) sont en cours d'identification par des militants, on en reparlera plus tard, j'attends des réponses ...

Oui, plus tard...

[Béatrice]

Les délégué(e)s syndicaux ont bien rencontré hier Benoît Hamon ( ( ministre de l' Economie Sociale et Solidaire ) à la préfecture des Bouches-du-Rhône
à Marseille. Ce dernier "semble" avoir reconnu la responsabilité pleine et entière de UNILEVER qui oppose cette dernière aux salarié(e)s de Fralib en lutte
depuis plus de deux ans. Il a également affirmé que tous les services de l'Etat dans le département étaient mobilisés pour voir la concrétisation du projet
alternatif ( SCOP ) porté par les salarié(e)s...

Déclaration de Benoît Hamon à sa sortie de préfecture sur LCM :
( à 8min39 )

http://www.lcm.fr/fr/emissions/id-4-le-journal-de-19h30

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[altersocial]

Je ne serai pas disponible ce soir là mais j'invite les FARistes du coin à s'y rendre :

vendredi 23 novembre 2012 à 20h30

Projection-débat « de Fralib à PSA,
défendons-nous contre les suppressions d'emplois! »
UL Solidaires Paris 5e-13e / Ivry


2010, la multinationale Unilever décide de fermer l'usine de thé et de tisane Fralib à Gémenos près de Marseille (marques Lipton et Elephant). Cette usine est la dernière en France. La production doit être délocalisée en Pologne. Unilever, c'est un groupe dont les bénéfices se chiffrent en milliards d'euros tous les ans, ce qui ne l'empêche pas de mettre 150 personnes au chômage et de priver ces salarié-e-s de tout avenir.

Mais les salarié-e-s de Fralib ne se laissent pas faire. Ils/elles résistent, occupent leur usine, appellent au boycott de Lipton, et ils font tout pour garder leur droit de travailler, vivre et décider. Leur lutte continue encore aujourd'hui, avec l'idée de la reprise de l'usine en coopérative par les travailleurs/ses.

Au-delà de leur lutte, ce qui se passe à Fralib pose des questions qui nous concernent tous et toutes. Comment résister face à la vague de plans sociaux que multiplient le patronat (PSA, Sanofi…) et l'Etat (RGPP et ses suites) ? Comment défendre un travail et un revenu pour vivre dignement? Qui produit les richesses ? Quelles alternatives face à ce désastre social ?

C'est pour débattre de toutes ces questions importantes, que l'UL Solidaires Paris 5e-13e et Ivry co-organise le : vendredi 23 novembre, a 20h30, au cinema le Luxy

Une projection du film de Claude Hirsch : "Pot de thé / pot de fer", suivi d'un débat, avec la participation d'un-e intervenant-e de Solidaires Industrie.

Tarif de la séance : 3 euros 50.

Cette projection-débat est co-organisée avec le cinéma municipal le Luxy (http://luxy.ivry94.fr/) et le Centre d'art contemporain d'Ivry - le Crédac, La Manufacture des Œillets, 25-29 rue Raspail, 94200 Ivry-sur-Seine (http://www.credac.fr), dans le cadre de l'exposition sur le monde du travail et les travailleurs/ses au Crédac : "L'Homme de Vitruve".

[Béatrice]

Une projection du film de Claude Hirsch : "Pot de thé / pot de fer", suivi d'un débat, avec la participation d'un-e intervenant-e de Solidaires Industrie.

Tarif de la séance : 3 euros 50.

Cette projection-débat est co-organisée avec le cinéma municipal le Luxy (http://luxy.ivry94.fr/) et le Centre d'art contemporain d'Ivry - le Crédac, La Manufacture des Œillets, 25-29 rue Raspail, 94200 Ivry-sur-Seine (http://www.credac.fr), dans le cadre de l'exposition sur le monde du travail et les travailleurs/ses au Crédac : "L'Homme de Vitruve".

A qui profitera les "gains" récoltés pour cette projection ?

Car en ce qui concerne les gains issus de la vente des DVD du film de Claude Hirsch : Pot de thé / Pot de fer, ils vont alimenter la caisse de soutien des salarié(e)s
de Fralib en lutte.

[altersocial]

A qui profitera les "gains" récoltés pour cette projection ?

Il n'y a peut être aucun gain juste les frais de location de salle , mais dans ce cas il aurait été judicieux de relever le tarif pour faire profiter les vrais intéressés. Pour plus d'info contacte les directement
Sinon sur le fond la thématique est intéressante.