GEMENOS : les salariés de Fralib occupent l'usine

Luttes des travailleurs-euses, chômage, précarité.

Re: GEMENOS : les salariés de Fralib occupent l'usine

Messagede Béatrice » 08 Jan 2014, 18:24

FRALIB :1er Production militante des Fralib en lutte ( septembre 2013 ) :



____________________________________________________________________________________________________________________________________________________________


Vendredi 31 janvier 2014 à GEMENOS ( 500 avenue du Pic de Bertagne, 13420 ) à 10h
( du 31 janvier au 1er février 2014 dans les locaux de Fralib occupée )


1ère Rencontre régionale Europe et Méditerranée
Rencontres internationales
L’Économie des Travailleurs

du 31 janvier au 1er février 2014 dans les locaux de Fralib occupée

Vendredi 31 janvier :
10h : Ouverture (par les organisateurs) : Travailleurs de Fralib, Programme de la
Faculté Ouverte (UBA, Argentine), Association Autogestion (France), Réseau
Workers Control, ASPAS, un représentant de l’Espagne, de l’Italie, de la Grèce.
11h : Table 1 : La crise et les réponses à partir de l’autogestion : L’Amérique
Latine. Intervenants : Vanessa Sígolo ou Flávio Chedid (Brésil), Andrés Ruggeri
(Argentine), Dario Azzellini (Réseau Workers Control), Francisco Martínez (Textiles
Pigüé, Argentine), Celia Pacheco Reyes (Mexique).
13h : Pause déjeuné
14h : Table 2 : Les entreprises occupées et récupérées en Europe (expériences en
France, Italie, Grèce, Espagne) : Fralib (Marseille, France), Vio.Me (Thessalonique,
Grèce), Officine Zero (Rome, Italie), Rimaflow (Milan, Italie), Association
Autogestion (France).
16h : Table 3 : Les nouveaux mouvements de résistance face à la crise (Espagne,
Grèce, Turquie, « printemps arabe », Argentine 2001, Occupy Wall Street), Marina
Sitrin (Occupy Wall Street, Etats-Unis), José Luis Carretero Miramar (ICEA,
Espagne), Vanessa Sigolo, Carlos Schmidt ou Flavio Chedid (Brésil), représentant
de AK (Grèce), représentant de Turquie ou Tunisie , représentant d’Italie. Nous
pouvons aussi parler de l’Argentine 2001.
18h : Projection du documentaire « Pazza Idea », sur Officine Zero (Italie).
18h30 : Projection du film « Industria Argentina » de Ricardo Diaz Iacoponi.
20h : Dîner latino-américain

Samedi 1er février :
9h : Visite de l’usine Fralib
10h : Table 4 : Précarité de l’emploi, migrations et chômage en Europe et les défis
du syndicalisme dans le nouveau contexte européen et mondial. RCA (Réseau de
Collectifs Autogestionnaires, Espagne), Patrick Cuninghame (Ecosse/Mexique),
Devi Sacchetto (Padoue, Italie), Lluis Rodrigues Algans (ICEA-CNT), Fralib, CLAP
(Italie).
13h : Pause déjeuné
14h : Présentation de l’espace workerscontrol.net
15h : Commissions de travail : a) Echanges d’expériences ; b) Recherche sur les
entreprises et collectifs autogérés en Europe ; c) Campagne de solidarité avec les
lutes d’autogestion.
18h : Session de clôture

Les 1ères Rencontres Régionales Européennes « L’Economie des Travailleurs », se dérouleront du 31 janvier au 1er février 2014 dans les locaux de Fralib, usine occupée par les travailleurs qui défendent leurs outils de travail.
Ces Rencontres sont une continuité des Rencontres Internationales « L’Economie des
Travailleurs » organisées depuis 2007 à partir de l’expérience des entreprises récupérées et d’autres mouvements pour l’autogestion du travail en Amérique Latine.

Organisation : Comité Organisateur des « Rencontres Internationales L’ Economie des Travailleurs », Programme de la Faculté Ouverte, UBA (Argentine).
Travailleurs de Fralib en lutte.
Association Autogestion (France).
Réseau Workers Control.net.
Co-organisateurs : ICEA (Etat Espagnol)
Adhérents : ASPAS (Association Solidarité Provence / Amérique du
Sud)

Programme
:

http://www.millebabords.org/IMG/pdf/inc ... r_2014.pdf
http://www.millebabords.org/IMG/pdf/enc ... r_2014.pdf
http://www.millebabords.org/IMG/pdf/int ... r_2014.pdf
http://www.millebabords.org/IMG/pdf/ren ... r_2014.pdf

P.-S.
Informations et inscription : economyworkersmarseille2013@gmail.com

http://www.millebabords.org/spip.php?article25162
« Simple, forte, aimant l'art et l'idéal, brave et libre aussi, la femme de demain ne voudra ni dominer, ni être dominée. »
Louise Michel
Béatrice
 
Messages: 2792
Enregistré le: 09 Juil 2011, 20:58

Re: GEMENOS : les salariés de Fralib occupent l'usine

Messagede Béatrice » 16 Jan 2014, 23:23

Le Groupe UNILEVER et la Société FRALIB présentent un PSE pour 14 salariés, à savoir les salariés protégés qui sont toujours à l’effectif, en raison du refus de l’Administration d’autoriser leur licenciement.

FRALIB:Une nouvelle procédure

FRALIB LA LUTTE CONTINUE

Mercredi 15 janvier 2014 a été marqué par le début d’une nouvelle procédure initiée par le groupe UNILEVER (FRALIB saison 4).

En effet après plusieurs tergiversation et recul successif de la direction sur le démarrage d’une nouvelle procédure , laissant imaginer que le Groupe UNILEVER était enfin venu à la raison compte tenu des décisions de justice, la direction a donc décidé de redémarrer une nouvelle procédure pour tenter d’échapper a la décision du juge de l’exécution.

Le Groupe UNILEVER a donc pris la lourde responsabilité de continuer à ne pas respecter les décisions de justice de notre Pays.

En effet le Groupe UNILEVER et la Société FRALIB présente un PSE pour 14 salariés, à savoir les salariés protégés qui sont toujours à l’effectif, en raison du refus de l’Administration d’autoriser leur licenciement.

Or il ressort très clairement aussi bien de l’Arrêt rendu par la Cour d’Appel d’Aix en Provence le 28 février 2013 que du jugement rendu par le Juge de l’exécution du TGI de Nanterre en date du 22 octobre 2013, qu’il a été ordonné à la Société FRALIB SOURCING UNIT de présenter un nouveau PSE pour les 182 salariés de l’entreprise.

C’est un véritable scandale, ils tentent de privés les salariés de FRALIB en lutte de leur droit.

Nous avons d’ores et déjà pris toutes les dispositions nécessaires pour engager toutes les procédures Judiciaires devant l’ensemble des juridictions et administrations compétentes afin de faire respecter le droit Français.

Nous aurons dans les prochains jours l’occasion de revenir sur ce nouvel épisode de notre conflit qui une nouvelle fois ne grandit pas l’image et la réputation du Groupe UNILEVER.


http://cgt.fralibvivra.over-blog.com/
« Simple, forte, aimant l'art et l'idéal, brave et libre aussi, la femme de demain ne voudra ni dominer, ni être dominée. »
Louise Michel
Béatrice
 
Messages: 2792
Enregistré le: 09 Juil 2011, 20:58

Re: GEMENOS : les salariés de Fralib occupent l'usine

Messagede bipbip » 21 Jan 2014, 01:32

Lyon, mardi 21 jan­vier

Projection/débat sur la lutte des Fralib

Vous buvez du thé Lipton ? Vous ne vous êtes jamais demandé qui produisait ce thé Lipton et dans quelles conditions ?

Autour du docu­men­taire « Pot de thé / pot de fer », la réponse arrive direc­te­ment depuis l’usine de Géménos, avec Claude Hirsch (réa­li­sa­teur) et quel­ques Fralib, anciens employés du groupe Unilever.

Ils feront le dépla­ce­ment à Lyon pour parler de la lutte qu’ils ont menée contre la firme inter­na­tio­nale et des pro­jets alter­na­tifs qu’ils por­tent.

La pro­jec­tion est ouverte à toutes et à tous. Elle aura lieu sur le Campus de Bron (amphi­théâ­tre B) mardi 21 jan­vier 2014 à 16h." ( arrêt de tram T2 Parilly - Université)

https://rebellyon.info/?Projection-deba ... -lutte-des
Avatar de l’utilisateur-trice
bipbip
 
Messages: 35413
Enregistré le: 10 Fév 2011, 10:05

Re: GEMENOS : les salariés de Fralib occupent l'usine

Messagede Béatrice » 05 Fév 2014, 11:17

Condamné par la justice à revoir son troisième plan de sauvegarde de l’emploi (PSE) sous peine d’une astreinte financière de 10 000 euros par jour, UNILEVER après avoir présenté un quatrième PSE le 15 janvier pour les 14 salariés protégés, a quelque peu infléchi sa position. Par voie de presse, la multinationale a révélé le montant qu’elle met sur la table pour le lancement de la coopérative soit 2,3 millions : "très insuffisant" selon Olivier Leberquier, délégué CGT.
( pour rappel : sur 182 salarié(e)s , 76 restent mobilisés. Dans le cadre d’une procédure de conciliation lancée au moment du troisième PSE (annulé depuis par la justice), l’entreprise leur a proposé, le 20 janvier, une enveloppe de 90 000 euros chacun pour mettre fin au conflit. Ils ont tous refusé.

Par ailleurs, les salarié(e)s ont reçu la visite d’un industriel qui pourrait rouvrir le carnet de commandesié(e)s au démarrage de la SCOP.

http://www.politis.fr/Les-Fralib-touche ... 25526.html




« Simple, forte, aimant l'art et l'idéal, brave et libre aussi, la femme de demain ne voudra ni dominer, ni être dominée. »
Louise Michel
Béatrice
 
Messages: 2792
Enregistré le: 09 Juil 2011, 20:58

Re: GEMENOS : les salariés de Fralib occupent l'usine

Messagede mimosa rouge » 06 Fév 2014, 05:03

90 000 ! chacun ? et ils ont refusé .... sm 26 chapeau !

j'ai vu qu'unilever a acheté un lien publicitaire en début de liste sur google afin de passer devant cgt fralib ... ainsi si on tape cgt fralib ou fralib le premier lien proposé est celui du patron .
en même temps je suis très critique des copains qui reprennent le nom de leur patron pour lutter , me voila un argument de plus
mimosa rouge
 
Messages: 472
Enregistré le: 10 Sep 2011, 19:13

Re: GEMENOS : les salariés de Fralib occupent l'usine

Messagede Béatrice » 07 Fév 2014, 15:06

Les 31 janvier et 1er février à Gémenos, sur le site occupé par les salarié(e)s, a eu lieu Les Rencontres Internationales :
" L’Économie des Travailleurs " viewtopic.php?f=72&t=5143&p=141787#p141787


Pour sauver leur emploi, ils parient sur l’autogestion

À l’instar des salariés de Fralib, de plus en plus de travailleurs aspirent à sauver leur emploi en reprenant leur activité à leur compte. Reportage au premier forum européen de « l’économie des travailleurs ».


http://www.politis.fr/Pour-sauver-leur- ... 25579.html

Reportage vidéo :







Le silence des machines et la musique de l’espoir : le témoignage de Rim, ouvrière en lutte :

« Les machines vivaient, elles ont comme un cœur. » Rim, ouvrière des Fralibs à Gémenos me conduit a travers l’usine, en ce week-end de rencontres de l’économie ouvrière. Elle a commencé comme intérimaire, six ans durant avant d’être embauchée, pour finalement qu’Unilever détruise l’outil industriel. Six années à enfiler une blouse, des chaussures de sécurité, à badger, à entendre « cette musique » – celle de la chaine. L’usine où ils travaillaient, ils l’ont gardé, rachetée par la Communauté urbaine : « On s’attache à tout, on s’approprie les lieux, parce qu’on nous a exproprié de nos racines », poursuit-elle.

« Les mots ont un sens »

La fin de Fralib Gémenos a commencé avec des réductions de personnel sans autre but que de faire rimer travailler avec trimer. Au temps des tisanes Lipton ou Éléphant, l’hiver était une saison marathon : « On travaillait 24 heures sur 24. Le poste le plus dur c’était le 21h30- 5h30. » Avec le nouveau liquidateur de l’entreprise, M. LLovera, les pointeuses qui étaient à l’entrée de l’établissement sont déplacées vers l’intérieur, devant le bureau des chefs. Quelques minutes gagnées pour les actionnaires, une éternité pour ceux et celles qui faisaient tourner l’usine. « Avec lui, la productivité passait avant tout », c’est-à-dire par une production stable, mais avec moins d’ouvriers. « Les mots ont un sens », claironne Rim me rappelant les directives de la direction.

En trois années, elle et les autres en ont appris sur le Capital de Marx plus que bien des économistes. La première Internationale, dont on fêtera le siècle et demi cette année avait d’ailleurs inscrit dans sa constitution l’autogestion ouvrière. « Avant, me dit Christophe, j’alignais pas un mot, maintenant je peux parler devant n’importe quelle télé ! » La reprise en main de leur outil de travail, les procès, les ventes militantes, toutes ces années les ont formés à une militance active et souveraine. Passant devant la salle de contrôle qualité, Rim raconte son passage comme laborantine : « Au début je ne me rendais pas compte que c’était chimique. » Elle était chargée de goûter la production réalisée avec des extraits synthétiques. Quant au labeur, pour elle qui avait commencé aux palettes, puis qui était passé comme opératrice de machine : « C’était plus valorisant et plus varié. »

« Les experts, c’est nous »
« Sur les lignes, c’est vivant », continue Rim. Des lignes de centaines de mètres qui serpentent dans l’usine sans que l’on comprenne où commence ni où s’achève cet enchevêtrement de rouleaux et d’arbres à cames. Des étiquettes et des boîtes Éléphant avec des parfums menthe, caramel et fruits des bois. C’est ce qu’on appelle du thermoformage. « Une C2000 fait pour nous des sachets carrés, tout est huilé, et elle produit 45.000 à 60.000 boites » toutes les neuf heures. Depuis la fermeture de l’usine, tout est resté en l’état, propre. À croire que tout va redémarrer dans l’instant. Les mécanos veillent au grain. Christophe, venu du Havre avec cinquante-trois autres en 1998, raconte : « Ils imposaient un bilan de compétences aux techniciens pour qu’on soit tous polyvalents, opérationnels sur toute machine. » Un rythme démentiel s‘installe : « C’était de la folie, on faisait n’importe quoi. »

Une accélération des cadences qui n’a trompé personne : « LLovera est venu fermer l’usine. » Je ne suis pas là pour faire du social, avait-il annoncé. « Dire à quelqu’un qui a trente cinq ans de boite qu’il n’est plus capable... », s’étrangle Christophe. Un management offensif s’installe. Une riposte syndicale menée par la CGT y répond. « Les experts, c’est nous », clame Rim devant l’annonce du premier PSE. Des plans qui se succèdent mais qui ne tiennent pas. Tous sont rejetés en justice. Les indemnités de 36.000 euros ne calment personne. « C’est une goutte d’eau par apport à ce que Unilever a gaspillé simplement pour la fermeture, en frais, gardiennage,… » Une goutte d’eau qui fit déborder la rage.

Quatre-vingt salariés réfléchissent au montage d’une Scop pour refaire de la tisane de Provence et du thé, cette fois biologique et local. On peut regretter rétrospectivement que la jonction avec les biscuits bruns – qui de 1944 à 1947 ont été fabriqués à Saint Martin d’Hères par un comité de gestion – ne soit plus possible... Produire, vendre, se payer, comme à LIP en 1973, alors qu’avant « On travaillait quatre mois pour nous, et le reste c’était pour les actionnaires. » « On a vécu sept mois sans salaire », continue Christophe, qui aime son boulot. « Nous c’est pas pour le fric, c’est pour sauvegarder l’emploi. » Aux Prud’hommes, ils ont refusé les 90.000 euros proposés pour la mort de la boîte. Rim enchaîne : « Le nouveau patronat c’est déshumain ! » Ce qu’ils veulent, c’est mettre à bas Unilever et remonter leur usine avec une production locale. Une autogestion mordante.


http://www.regards.fr/web/fralib-le-sil ... es-et,7453
Modifié en dernier par Béatrice le 13 Fév 2014, 19:22, modifié 1 fois.
« Simple, forte, aimant l'art et l'idéal, brave et libre aussi, la femme de demain ne voudra ni dominer, ni être dominée. »
Louise Michel
Béatrice
 
Messages: 2792
Enregistré le: 09 Juil 2011, 20:58

Re: GEMENOS : les salariés de Fralib occupent l'usine

Messagede niouze » 07 Fév 2014, 15:18

bon d'accord c'est attac mais interressant
http://www.lesrequins.org/les-requins-2 ... vera-pas-l
Avatar de l’utilisateur-trice
niouze
 
Messages: 117
Enregistré le: 08 Aoû 2012, 14:55

Re: GEMENOS : les salariés de Fralib occupent l'usine

Messagede Béatrice » 07 Fév 2014, 15:31

niouze a écrit:bon d'accord c'est attac mais interressant
l


Pas que "ATTAC", intéressant c'est sûr, mais cela va bien au-delà ( des "faiseux" ! )
« Simple, forte, aimant l'art et l'idéal, brave et libre aussi, la femme de demain ne voudra ni dominer, ni être dominée. »
Louise Michel
Béatrice
 
Messages: 2792
Enregistré le: 09 Juil 2011, 20:58

Re: GEMENOS : les salariés de Fralib occupent l'usine

Messagede Pïérô » 21 Fév 2014, 01:31

L’usine Fralib, capitale mondiale de l’autogestion ouvrière pendant deux jours
http://www.bastamag.net/L-autogestion-o ... -comme-une
Image------------ Demain Le Grand Soir --------- --------- C’est dans la rue qu'çà s'passe --------
Avatar de l’utilisateur-trice
Pïérô
 
Messages: 22436
Enregistré le: 12 Juil 2008, 22:43
Localisation: 37, Saint-Pierre-des-Corps

Re: GEMENOS : les salariés de Fralib occupent l'usine

Messagede Béatrice » 25 Fév 2014, 18:07

La Filpac CGT solidaire des Fralib :
Le14 février, les imprimeurs de la MOP de Vitrolles ont accueilli une délégation des salariés de Fralib. Ils avaient à leur remettre un chèque en guise de solidarité ainsi qu’un autre issu du Comité du livre CGT pour les enfants des salariés lutteurs. L’occasion pour Gérard et Omar de faire le point sur leur conflit et sur cette solidarité.

« Simple, forte, aimant l'art et l'idéal, brave et libre aussi, la femme de demain ne voudra ni dominer, ni être dominée. »
Louise Michel
Béatrice
 
Messages: 2792
Enregistré le: 09 Juil 2011, 20:58

Re: GEMENOS : les salariés de Fralib occupent l'usine

Messagede Béatrice » 10 Mar 2014, 11:07

Le samedi 15 mars 2014 à AUBAGNE à 14 h 30 :

Grande après-midi de solidarité avec les FRALIB

à la MJC/L’Escale, Les Aires Saint-Michel, 13400

Organisée par les FRALIB et les syndicats employés et cadres CGT territoriaux de la Ville d’Aubagne

à partir de 14h30 • MJC/L’Escale, Les Aires Saint-Michel, AUBAGNE
- 15 h : Théâtre pour enfants « Le Journal de Grosse Patate », par Les Tréteaux du Charrel
- 15 h 30 : projection du documentaire Pot de thé, pot de fer, paroles d’ouvriers
Et aussi...
Théâtre forum animé par Art’Euro sur le thème : Lutter aujourd’hui, est-ce bien raisonnable ?
Des ateliers animés par le Baobab Café des enfants
Exposition « Les Jours heureux » (Conseil National de la Résistance)
Et encore...
A partir de 19h : apéritif musical, spectacle de danse, repas (inscription indispensable), soirée dansante

Tarif : 5 euros, reversés aux FRALIB (gratuit pour les moins de dix ans).
Le ticket donne accès au tirage de la tombola.

http://www.millebabords.org/IMG/pdf/aff ... 3_2014.pdf
« Simple, forte, aimant l'art et l'idéal, brave et libre aussi, la femme de demain ne voudra ni dominer, ni être dominée. »
Louise Michel
Béatrice
 
Messages: 2792
Enregistré le: 09 Juil 2011, 20:58

Re: GEMENOS : les salariés de Fralib occupent l'usine

Messagede Béatrice » 21 Mar 2014, 18:46

De nouvelles avancées pour les 72 salarié(e)s de Fralib en lutte pour la réalisation de leur projet de Scop : un acteur industriel s’y intéresse et les négociations
avec Unilever ont repris.

La coopérative Scop TI portée par 72 salariés de Fralib serait-elle sur le point d’éclore ? Les représentants du personnel qui étaient hier devant la cour d’appel d’Aix pour une énième audience concernant l’indemnisation demandée par 18 salariés et contestée par la CGT notamment, semblent en tout cas confiants au vue des dernières avancées de leur projet.

"Nous avons des contacts depuis fin décembre avec un groupe industriel important qui serait prêt à nous confier des volumes en sous-traitance, en thé et infusion, de 1 000 tonnes dans un premier temps, et jusqu’à 3 000 tonnes au bout de quelques années" explique Gérard Cazorla, secrétaire CGT du comité d’entreprise. Plusieurs cadres de ce partenaire potentiel, dont le directeur technique, ont même visité l’usine, ajoute le syndicaliste "ils ont été impressionnés par le type de machines, que nous avons fait tourner pour l’occasion". La Scop serait ainsi en passe de fournir un prix de facturation à son potentiel client.

Mais la progression du projet de Scop, auquel les 72 salariés ont adhéré, ne s’arrête pas là. Les négociations avec Unilever, rompues il y a quelques mois, et dont le président Bruno Witvoet avait dévoilé le contenu dans nos colonnes, le 20 janvier dernier, auraient repris. "Nous avons remis une contre-proposition auprès des services de l’Etat" poursuit Gérard Cazorla.

Les salariés demanderaient ainsi, outre la prise en charge des cotisations sociales et de retraite entre mai 2012 et mars 2013 puis d’avril 2013 jusqu’à la fin du conflit, grosso modo 2 M€ de plus que ce que le groupe avait proposé pour aider au démarrage de l’activité, soit un total de 4,3 M€. Une avancée visiblement due à l’arrivée de ce mystérieux nouveau partenaire industriel dans le jeu, dont la partie judiciaire demeure l’une de clés.

http://www.laprovence.com/article/econo ... ralib.html
« Simple, forte, aimant l'art et l'idéal, brave et libre aussi, la femme de demain ne voudra ni dominer, ni être dominée. »
Louise Michel
Béatrice
 
Messages: 2792
Enregistré le: 09 Juil 2011, 20:58

Re: GEMENOS : les salariés de Fralib occupent l'usine

Messagede Béatrice » 24 Avr 2014, 19:52

samedi 10 mai 2014 : concert de soutien aux Fralib à 21h à la MJC L’Escale à AUBAGNE
( Les Aires Saint-Michel, 170 Chemin Saint-Michel, 13400 )

Le nouveau combo aubagnais Chocolate Jesus redonne son éclat au rocksteady, un genre apparu en Jamaïque dans les années 60, successeur du ska et précurseur du reggae. Déjà deux EP à son actif et un album en préparation. Ses musiciens jouent ce soir bénévolement pour soutenir les ouvriers de l’usine Fralib à Gémenos en lutte depuis trois ans pour le maintien de leur outil et la sauvegarde des emplois.

Également sur scène, Bushundi Bardaï, la nouvelle formation de Jo Corbeau, chantre du reggae marseillais, et Los Fralibos, un groupe composé de salariés de l’usine.

La totalité des recettes de la soirée sera reversée aux Fralib.

Samedi 10 mai 2014 à 21h. Tarif unique 5€ + adhésion 2€

http://www.mjcaubagne.com/spectacles/mu ... aux-fralib
« Simple, forte, aimant l'art et l'idéal, brave et libre aussi, la femme de demain ne voudra ni dominer, ni être dominée. »
Louise Michel
Béatrice
 
Messages: 2792
Enregistré le: 09 Juil 2011, 20:58

Re: GEMENOS : les salariés de Fralib occupent l'usine

Messagede Béatrice » 23 Mai 2014, 17:51

Los Fralibos - Liberté, fraternité, créativité :

Le 4 avril 2014 au Nomad' Café de Marseille

« Simple, forte, aimant l'art et l'idéal, brave et libre aussi, la femme de demain ne voudra ni dominer, ni être dominée. »
Louise Michel
Béatrice
 
Messages: 2792
Enregistré le: 09 Juil 2011, 20:58

Re: GEMENOS : les salariés de Fralib occupent l'usine

Messagede Béatrice » 27 Mai 2014, 10:17

"Au bout de trois ans de luttes, les salariés ont conclu un accord majeur avec UNILEVER.
Leur SCOP vivra
."

( à la une de la Marseillaise de ce jour )

Coopérative : victoire des Fralib contre le géant Unilever

« C’est une victoire syndicale de grande portée » se réjouissent les Fralib. Au terme de trois années et demi d’occupation de leur usine à thés et de tisanes à Gémenos, dans les Bouches-du-Rhône, les Fralib ont signé à l’unanimité le 25 mai un protocole d’accord avec le groupe Unilever. « Cet accord permet d’ouvrir de réelles perspectives de construction de notre Scop [société coopérative de production] », assurent les représentants CGT qui saluent l’investissement du ministère du Travail « dans la dernière ligne droite ». Les Fralib s’étaient jurés d’obtenir de la multinationale anglo-néerlandaise Unilever qu’elle assume toutes ses responsabilités, après sa décision de fermer l’usine de Gémenos en septembre 2010. Une fermeture qui scellait le sort des 182 salariés. L’enjeu, pour eux, relancer un projet industriel alternatif, local et écologique (voir notre reportage ici). Après de multiples rebondissements devant les tribunaux et une mobilisation sur le terrain bénéficiant d’une solidarité massive, il n’y aurait donc plus d’obstacle au plan de relance de l’activité des salariés.

Selon les Fralib, la multinationale de l’agroalimentaire a consenti à « un soutien financier au démarrage et au développement du plan alternatif des salariés », grâce à une série de « mesures contribuant au développement commercial » de la coopérative. Si la cession de la marque Eléphant n’a pas été acquise, les Fralib ont cependant obtenu de la multinationale « la recherche de débouchés de production, la construction d’une marque, le renforcement de l’appareil commercial et administratif, ainsi qu’une étude de marché et une contribution conséquente au fonds de roulement ». L’accord prévoit également « la participation d’Unilever à la remise en état, au développement et à la diversification de l’outil de travail ». « Les multinationales qui se gavent, c’est fini », avaient promis les « fralibiens ». Une nouvelle étape s’ouvre pour démarrer, développer et pérenniser la production de thés et tisanes naturels par la société désormais coopérative.

http://www.bastamag.net/Scop-la-victoir ... lib-contre


France 3 Provence-Alpes - JT 12/13 Provence-Alpes :
( à partir de 3mn28s )

http://pluzz.francetv.fr/videos/jt_1213 ... 27737.html


Modifié en dernier par Béatrice le 28 Mai 2014, 16:28, modifié 2 fois.
« Simple, forte, aimant l'art et l'idéal, brave et libre aussi, la femme de demain ne voudra ni dominer, ni être dominée. »
Louise Michel
Béatrice
 
Messages: 2792
Enregistré le: 09 Juil 2011, 20:58

PrécédenteSuivante

Retourner vers Monde du travail

Qui est en ligne

Utilisateurs parcourant ce forum : Aucun-e utilisateur-trice enregistré-e et 35 invités