J'avais pas encore pris le temps de lire le truc de la cnt ait, mais c'est vrai le sub paris a raison il est écrit qu'il faut un retour en arrière...
C'est pourtant bien la tactique syndicale du sabotage qui est utilisée mais pas le sabotage de la production ! C est celui de de la santé des salariés qui est envisagé en l'occurrence.
Plusieurs revendications peuvent être avancées. La première serait la réduction des cadences. Ce serait un mirage. Les patrons diront peut être oui dans un premier temps, mais ils feront remonter progressivement la pression, et les cadences reviendront à ce qu’elles étaient.
donc on s'organsie pas pour réduire les cadences, mais on s'organise pour revenir en arrière ....
Sinon c'est vrai que la sécurité par les patrons dans le btp c'est de l'arnaque, de l'arnaque à l'assurance maladie en fait, car c'est beaucoup de poudre aux yeux et une sur consommation de la sous traitance pour contourner les règles.
Et puis la gazelle c'est pas une protection collective et son utilisation intensive sert à casser les équipes et disqualifier toujours un peu plus le travail en binôme ou plus, et donc ça enferme dans des situations comme celles décrites par la cnt-ait
Et puis faut pas en faire non plus un outil qui permet de respecter les règles de l'art même correctement monté et utilisé, un véritable échafaudage est préférable a une PIR on y travaille mieux, plus sereinement. Sur chantier j'ai vu des PIR de plus de 2 mètres, des trucs de fou furieux
(remarque on fait bien des escabeaux de cette taille aussi
)
C'est comme si sur un toit on ne travaillait qu'avec un harnais sans jamais installer de garde corps... Oui ça va plus vite et sa économise du personnel, mais c'est très dangereux à terme.
En fait c'est la plupart des équipements individuels quand ils sont préféré a ce qui peut exister en version "collective" qui sont a proscrire.
Quand on voit l'usage intensif de la PIR même en pleine exécution d'un lot de gros ou de second œuvre, là ou il n'y a pas trop d'improvisation (voir pas du tout) ou on peut prévoir échafaudages, plancher provisoires,plateforme, escaliers, toutes protections collectives a tenir etc ... on voit des flottes entières d'escabeaux de PIR et d’échelles ... Et la dedans la PIR est présenté comme le "progrès".
. A la limite c'est a la finition de chaque lot (et encore ) que cela se justifierais .
D'ailleurs c’est absent des revendications de ce "collectif" qui ne jure que part l'outil individuel on dirait.
Il reste l'utilisation du droit de retrait, le problème c'est que c'est impossible dans une telle dynamique (un collectif sur le net) d'appliquer en vrai son droit de retrait, il faut passer outre le droit idéaliste qui nous invente une "procédure orale" alors que le droit français est construit autour de l'écrit. Il faut donc des témoins et qui peuvent supporter la pression patronale, des sortes de salariés protégés ... des délégués du personnel donc et préparer le jour ou cela sera utile en trouvant les coordonnées de section de l'inspection dont dépend le chantier si il n'y a pas la possibilité d'avoir de délégués, en ayant de quoi écrire faire un petit rapport sur un courrier a envoyer le jour même au patron et a l'inspecteur écrit à la main sur un coin de table c'est le mieux en fait ... on peut pas être accusé d'avoir eu le temps de l'écrire après coup dans un sens qui nous est favorable mais attention ce n'est pas une information préalable ou pire une demande d'autorisation . Non c'est un rapport pour mettre par écrit ce qu'on a constaté et comment cela à été réglé par le patron. Et bien sur l’écris, sur un chantier du bâtiment il y en a peu qui le maitrise, ça aussi ça se prépare et ça se règle par l'entraide et la formation collective.
Et puis il y a le
registre d'observation qu'il ne faudra pas oublier de mentionner dans le courrier si il n'est pas accessible . Et puis il est possible de créer des chsct dans les petites boites de moins de 50 du BTP. bref tout ça c'est du contrôle ouvrier, c'est exigeant mais utilisé dans un cadre collectif en coordination avec le reste de la profession (surtout nous sur les chantiers, la sécurité et on le voit bien a travers les témoignages dans le texte de la campagne "ni PIRL ni gazelles", c'est pas une question qui se traite chacun dans sa boite, le matériel de sécurité peut etre dangereux quand une autre équipe d'une autre boite laisse trainer ses gravats ou ses matériaux) et de la classe, c'est notre façon de nous défendre et d'apprendre a gérer nos affaires (notre santé en l’occurrence), c'est un pas de plus vers l'autonomie de notre classe. On ne sous traite plus ni au patron ni a l'administration d’État.
Évidemment en cas de tentative de faire respecter ses droits tout seul, sans délégués le patron tentera de licencier, cela pourra ensuite servir pour contester le licenciement. mais sans section syndicale déclarée c'est impossible de faire respecter le droits du travail en entreprise. il faut redoubler d'efforts collectif pour prendre les patrons en tenaille et être efficace.
Bref il faut plus qu'un collectif d'individualiste, il faudra construire de la solidarité concrète autour d'une véritable sociabilité de classe du quotidien.
C’est vrai qu’utilisées comme indiqué sur la notice, ces échelles d’un autre type offrent une plus grande stabilité.
c'est pas des echelles plus stable !!
on ne travaille pas sur une échelle et utiliser une PIR comme moyen d’accès c'est plus dangereux encore qu'une échelle !
Un truc rigolo encore une fois, un syndicat, "révolutionnaire" s'aligne sur les revendications "réformistes" ... Que le collectif (dont je doute qu'il soit réellement "collectif" et réellement géré par des travailleurs non syndiqué a la cnt, bref un cache sexe...) soit large et n'ai pas de discours révolutionnaire, je le comprend bien. Mais que la CNT relaie cela dans son journal et n'ai pas un mot sur la révolution sociale, le communisme "libertaire" si ils veulent allez va , et s'aligne sur des revendications de base. Par exemple c'était le moment de parler de l’incompétence des administrations quand elle ne sont pas poussé au cul par les travailleurs organisé, ou encore que "peut être bien que les patrons vont sans cesse revenir sur les acquis et qu'il ne faut pas s’arrêter a imposer la baisse des cadences mais au contraires contester la gestion capitaliste de la production et les exproprier des moyens de productions, reprendre la gestions des chantiers en mains ...."
Mais c'est vrai qu'un "collectif" sur le net et une "confédération" affinitaire c'est un peu légers pour rendre ce discours crédible au yeux des collègues .
La farce de la Confédération révolutionnaire qui justifie l'existence de plusieurs appareils montre encore une fois ses limites dans les vrais luttes de la classe