Grève à Call Expert, avec un super positionnement des jaunes de la CFDT en condamnation publique de la lutte.
Saint-Christol-lez-Alès : mouvement de grève chez Call Expert :
http://www.midilibre.fr/2013/06/05/mouv ... 711300.php
http://www.objectifgard.com/2013/06/25/ ... ur-patron/CALL-EXPERT Les salariés prêts à se passer de leur patron
Au sortir du très mouvementé comité d’entreprise extraordinaire organisé à Nîmes (Lire ici : http://www.objectifgard.com/2013/06/24/ ... is-heures/), les salariés de la société Call-Expert, ont posé sur le papier les différentes stratégies d’action “pour sauver nos emplois” à l’occasion d’une assemblée générale qui s’est tenue hier.
Premier fait avéré, les salariés ne quitteront pas leur poste de surveillance, http://www.objectifgard.com/2013/06/19/ ... -des-nues/, sur le site de Saint-Christol-lez-Alès avant le 24 juillet, date à laquelle le tribunal de commerce doit se prononcer sur la mise en liquidation judiciaire de l’entreprise de télémarketing aujourd’hui en cessation de paiement. 105 postes sont en jeu et les salariés comptent bien se défendre comme l’explique leur représentante, Émilie Roucaute. “Nous tiendrons jusqu’au bout. Avec les 40 salariés présents sur le site, nous avons voté à la majorité l’élaboration d’un plan d’action pour sauver nos emplois. Nous avons évoqué plusieurs possibilités comme la création d’une SCOP.” Ainsi, les salariés ont réfléchi à l’éventualité de racheter de leur entreprise et de la faire fonctionner. “Nous n’avons encore rien décidé. Nous avons aussi pensé à trouver nous-mêmes un repreneur. Pour élaborer notre plan, nous avons créé des groupes de travail.”
L’Union local Solidaires d'Alès était présente ce matin, lundi 24 juin, à 10 h pour soutenir les salariés qui accompagnaient leurs délégués au Comité d'Entreprise extraordinaire ( étaient également présents l'UL CGT Alès bien sûr, le Front de Gauche avec le Pôle Rouge et vert, le NPA). Alors que les salariés attendaient de voir exposer les conditions de reprise du fonctionnement de l'entreprise promise par le patron à la table ronde du jeudi 20 juin, le patron voyou les informe qu'une liquidation judiciaire est en cours depuis le 14 juin.
Devant la protestation des salariées présentes, le patron continue son chantage: "soit vous acceptez la liquidation judiciaire devant le tribunal début juillet et votre salaire de juin sera versé, soit on attendra la décision de justice mais le mois de salaire ne sera pas versé". Il propose de voir le personnel en Assemblée Générale dans les 20 minutes. C'est le temps qu'il lui fallait pour tenter une dérobade par l'arrière de l'immeuble. C'était mal connaitre les jeunes salariées qui connaissent la duplicité de leur patron. Elles l'ont empêché de fuir et pendant 5 heures lui ont demandé qu'il atteste qu'il était seul responsable de la mise en liquidation de l'entreprise. C'est au moment où les salariées obtenaient cette lettre que le Préfet ordonna l'évacuation du lieu avec brutalité. Le patron voyou pouvait partir sous la protection de la police.
Même si le maintien de l'emploi s'avère compromis avec cette décision, la lutte n'est pas terminée. Nous devons renforcer notre solidarité avec ces courageuses salariées qui ont démontré une combativité exemplaire.
Michel Sala
UL Solidaires Alès
http://www.alternativelibertaire.org/sp ... rticle5395Ali Ourak (syndicaliste à Téléperformance) : « La victoire nous a permis d’être respectés »
Téléperformance est une entreprise française implantée dans plusieurs pays. Les salariés de Tunisie y ont mené une lutte longue et victorieuse, marquée par leur action directe et une pratique syndicale internationaliste concrète. Nous avons demandé à Ali Ourak, secrétaire général du syndicat de base Téléperformance UGTT de Ben Arous de nous raconter ce mouvement.
La multinationale française Téléperformance est implantée depuis quelques années en Tunisie. Peux-tu présenter un peu cette entreprise dans laquelle tu travailles ?
Téléperformance est installée en Tunisie depuis l’année 2001, c’est le leader des centres d’appels dans le pays, avec 5400 salariés sur des sites différents dans les régions de Ben Arous, Tunis et Sousse. Le travail syndical a commencé en 2007 et actuellement y a trois syndicats de base : dans chacune des régions de Tunis, Ben Arous et Sousse.
Vous avez connu un printemps 2013 assez agité puisque vous vous êtes « séquestrés » à l’intérieur des locaux de la direction pendant presque deux mois et avez fait une grève de la faim. Tu peux nous expliquer le déroulement de votre lutte ainsi que vos revendications ?
Le 26 février, la direction générale de l’entreprise en Tunisie a décidé de licencier cinq salariés sans aucune preuve des accusations portées à leur encontre. Suite à ça les représentants des salariés au conseil de discipline et le syndicat de base UGTT ont choisi d’entrer en sit-in, c’est-à-dire d’occuper les locaux. Puis, il y a eu une grève de la faim pendant neuf jours et ensuite une grève de la faim sur tous les sites à tour de rôle pour arriver à une grève de trois jours du 1er au 3 avril. Avant cette grève, durant le FSM, un meeting international s’est tenu en coordination avec les syndicats SUD et CGT, devant le siège de l’entreprise pour mettre de la pression sur la direction du groupe. Nos principales revendications étaient : l’annulation des décisions prises par le conseil de discipline du 26 février 2013 l’amélioration des classifications professionnelles, l’augmentation salariale 2013 et l’application des anciens accords (prime ramadan, fond social, comité de planification …).
Les salariés vous ont soutenu ?
Le soutien des salariés s’est manifesté avec les grèves de la faim, par la participation assez remarquable le 26 mars au meeting-manifestation international et par un taux de participation à la grève d’avril qui a dépassé les 80% sur certains sites ( Ben Arous, Charguia 2, etc.). Lors de notre reprise, une réception a été organisée par les salariés ! Vraiment, le soutien, en fait la participation, durant les cinquante jours de ce mouvement ont été importants.
Le fait que la direction ait abdiqué au bout de tant de semaines rend votre victoire plus belle ?
Certes, le fait que le combat a duré aussi longtemps et que nous ayons obtenu gain de cause, grandit notre victoire ; ça nous a couté beaucoup de temps et d’efforts, mais finalement la victoire des salariés est importante et plus forte que lors de tous les combats menés auparavant.
Cela a changé quelque chose dans le rapport avec l’encadrement dans la vie de tous les jours ?
L’encadrement était toujours du côté de la direction de l’entreprise mais une partie des agents de maitrise, plus proches du terrain, a toujours soutenu nos luttes et nos revendications, car ce sont aussi leurs revendications.
Après la signature de l’accord et notre victoire, même la ligne managériale proche de la direction a changé de comportement. Tout n’est pas résolu bien entendu, mais la dynamique collective créée par la lutte, la force et la détermination dont nous avons fait preuve, nos relais internationaux et le fait que nous ayons fait reculer la direction, amènent à plus de respect vis-à-vis de nous dans la vie quotidienne.
Propos recueillis par un militant du syndicat SUD des centres d’appel
Lasercontact : les grévistes du mois d'août
Pas de trêve estivale sur le front de la lutte sociale à la CGT du centre d'appels Lasercontact, implanté sur la zone du Futuroscope. A l'appel de leur syndicat qui avait lancé un appel à la grève hier de 14 h à minuit, une cinquantaine de salariés ont participé à un rassemblement à proximité du rond-point de l'avenue du Tour de France. Après le rachat par Amratis au 1er juin 2012, « nous constatons qu'encore une fois ce sont les salariés qui sont traités comme des variables d'ajustements, explique le délégué syndical Julien Hémon. Cette grève porte les revendications des salariés mais est aussi l'expression d'un ras-le-bol. » La CGT pointe du doigt notamment la gestion des congés, le gel des salaires, les recrutements en CDD, les conditions de travail, ou encore la gestion des plannings, « tout ceci est la cause de nombreux arrêts maladie, déclaration d'inaptitude à tout poste dans l'entreprise et turnover ». Ce rassemblement a été l'occasion pour la CGT Lasercontact, d'expliciter aux troupes ses principales revendications destinées à la direction, sur la réévaluation des salaires, l'arrêt de l'annualisation du temps de travail en passant sur des semaines à 37 h 30 et 12 RTT…
http://www.cnt-f.org/non-a-la-criminali ... dical.htmlNon à la criminalisation du mouvement syndical !
En 2010, des salariés de Téléperformance se révoltent contre un Plan de fermeture de quatre sites, avec suppression de 600 emplois.
Plus de trois années après les faits, alors que les paniers à salade étaient remplis d’au moins 60 salariés le 1er février 2010 à la sortie de Firmin GILLOT, l’ancien siège de la société de Centre d’appels, seuls trois salariés sont accusés d’avoir renversé la fontaine à eau !
Nous sommes en présence d’une criminalisation du mouvement social
Le syndicat CNT PTT RP appelle à soutenir nos camarades désormais licenciés pour motif économique et sur lesquels notre employeur s’acharne.
Le lundi 14 octobre à 13 h 30 au Palais de justice de Paris
4 boulevard du palais - métro Cité
Soutien actif à Hacene, Chakhi et Salim convoqués au Tribunal correctionnel 13/1°chambre
Syndicat CNT de la Poste, du Courrier, des Colis, des Télécommunications et de la Téléphonie de la Région Parisienne.
33, rue des Vignoles, 75020 Paris - http://www.cnt-f.org/fedeptt
Section Téléperformance
Grève chez Fidélia Assistance : les salariés ne lâchent pas
Les salariés de la plateforme d’assistance aux assureurs du groupe Covéa (GMF, MMA, MAAF) avaient spontanément débrayé pour réclamer de meilleures conditions de travail. En cause notamment : le sous-effectif et le nouveau système de répartition des appels téléphoniques, qui a entraîné une intensification du travail.
Une réunion du comité d’entreprise a eu lieu le mercredi 14 mai. A cette occasion, les salariés en lutte ont appris de la bouche du directeur général que leurs distributions de tracts devant les agences des assureurs prestataires avaient fortement déplu à la direction, qui s’est montrée « menaçante » selon le témoignage d’un salarié.
Le jeudi matin, alors qu’une réunion du comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail devait avoir lieu, une centaine de salariés du site de Tours a interpelé le directeur général adjoint venu sur le site. Face à leurs revendications, la direction n’a proposé que de vagues bricolages techniques du système de répartition des appels. Insuffisant, aux yeux des salariés, qui ont décidé de reconduire leur mouvement.
A Nantes, le même jour, le directeur général mettait la pression sur les salariés, annonçant qu’un des donneurs d’ordre comptait rompre son contrat avec Fidélia Assistance — ce qui, dans le même temps, était démenti à Tours. Les salariés de Nantes n’ont pas reconduit leur action, mais il est clairement apparu que la direction cherchait à diviser les salariés et à leur faire peur pour casser le mouvement.
Le vendredi 16 mai, un appel était lancé pour un débrayage sur les trois sites le lundi suivant, de 9 heures à 11 heures. A Nantes, presque aucun salarié n’a débrayé ; à Saint-Cloud, une dizaine de salariés s’est regroupée ; à Tours, une cinquantaine de salariés restait mobilisée.
Le mouvement ne continue qu’à Tours. Lundi matin, la direction a proposé aux organisations syndicales de négocier une sortie de conflit, mais les salariés ont refusé que les syndicats négocient dans leur dos et à huis clos. Ils ont donc investi la réunion pour faire passer le message et renouveler leurs revendications. Alors que certains syndicats ont cherché à mettre fin au mouvement, les syndicats CGT et FO restent mobilisés aux côtés des salariés.
Un nouveau débrayage, voté par l’assemblée générale des grévistes de Tours, est prévu ce mardi 20 mai, de 9 heures à 11 heures et de 16 heures à 18 heures.
http://iphonespip.sudptt.org/spip.php?article24Teleperformance, futur leader...
de la répression anti-syndicale en centres d’appels.
Cette semaine, deux de nos militants SUD à Teleperformance France subissent l’acharnement de l’entreprise, qui cherche à se débarrasser d’eux. La semaine dernière, c’était une déléguée syndicale CGT de Toulouse qui était reçue en entretien de licenciement. Ce lundi, un militant SUD est convoqué à Toulouse-Blagnac : rassemblement à 10h30 devant le centre.
Et le Jeudi 27 novembre, ce sera au tour de Guillaume, membre du Bureau Fédéral SUD-PTT et Délégué Syndical à Villeneuve d’Ascq, convoqué devant le Comité d’Entreprise qui doit se prononcer sur son licenciement, sans qu’il connaisse réellement les motifs retenus contre lui.
Dès mercredi 26 Novembre, un rassemblement de soutien a lieu devant Teleperformance à Villeneuve d’Ascq, avec une conférence de presse 14 heures : 20 av Halley, 59650 Villeneuve d’Ascq.
Alors que les élections professionnelles auront lieu l’année prochaine dans la filiale française du leader mondial des centres d’appels, la direction semble avoir choisi sa stratégie : étouffer la contestation en faisant tomber des têtes, en utilisant l’arme de son pouvoir disciplinaire.
Tou-te-s les salarié-e-s de Teleperformance subissent au quotidien la pression sur les cadences et les objectifs. Les sanctions sont utilisées régulièrement pour faire régner l’ordre parmi eux. Le prétexte "disciplinaire" leur sert souvent à réduire les effectifs lorsque le carnet de commande commence à se vider... pour ensuite n’embaucher que des salarié-e-s précaires pour absorber les flux d’appels.
Notre syndicat SUD est en première ligne pour contester ces méthodes, et toutes les manoeuvres de blocage des instances représentatives (CE, CHSCT). En s’attaquant à SUD et à ses militant-es, et à tout autre contre-pouvoir syndical, c’est un rempart pour la défense des droits des salarié-e-s qu’elle essaie de faire tomber.
SUD exige l’arrêt de cette politique de répression antisyndicale. Nous appelons tous les salarié-e-s à se mobiliser, et les médias à couvrir ces événements.
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