Luttes dans le secteur raffinage/pétrochimie

Luttes des travailleurs-euses, chômage, précarité.

Luttes dans le secteur raffinage/pétrochimie

Messagede Pïérô » 01 Mar 2010, 21:28

TOTAL : appel national à comité de soutien

APPEL NATIONAL A COMITE DE SOUTIEN

La grève des salariés de TOTAL à Dunkerque a démarré le 12 janvier à l’appel des
syndicats SUD, CGT et FO de la Raffinerie des Flandres. Cette grève ne doit pas, ne peut
pas rester isolée. Le conflit TOTAL est devenu un conflit emblématique du combat contre le
chômage et les licenciements.

Ce que les actionnaires de TOTAL veulent ; c’est la fermeture de cette raffinerie, c’est le
chômage, la misère, pour les 380 salarié-e-s de l’usine pour les centaines de salariés travaillant
pour la sous-traitance. Ils veulent préserver et accroitre les 20 milliards de bénéfice record,
accumulés en 2008 et 2009, ils veulent préserver les dividendes des milliardaires qui sont
propriétaires d’une des plus grandes multinationales du monde.

Depuis le 15 février la raffinerie TOTAL des Flandres est occupée suite à l’ultimatum de
l’intersyndicale SUD, CGT, FO à la Direction, lui demandant de relancer l’activité de la raffinerie
pour le 15 février : « passée cette date nous prendrons possession des lieux ».

La grève nationale du groupe TOTAL n’a pas permis d’apporter de réponse à la question
posée depuis le 12 janvier : le redémarrage de l’entreprise pour permettre sur le site de
Dunkerque la préservation de tous les emplois de la Raffinerie des Flandres mais aussi de
toute la sous-traitance.

Dans l’unité à l’appel de SUD, CGT, FO le combat continue !

Nous salariés, employés, retraités, étudiants. Nous syndicalistes, militants associatifs,
élus, membres d’un parti. Nous organisations signataires, appelons toute la population
et l’ensemble du mouvement populaire à construire un mur de solidarité autour de ce
conflit.


Les salariés de TOTAL Dunkerque montrent la voie.
Avec eux battons nous pour que les salariés
ne paient pas la crise !


Chaque jour, un peu, chacun, à sa mesure nous pouvons aider à ce combat. Ensemble nous sommes plus forts.

Nous appelons dores et déjà à un grand rendez vous à Paris le 8 Mars 2010 jour du CCE TOTAL où doit être annoncée la décision des patrons de Total.

Texte adopté par l’intersyndicale TOTAL, le 25 février 2010.

Participons à toutes les initiatives, popularisons leur lutte,
soutenons les financièrement !


Chèques à l’ordre de : Intersyndicale RF TOTAL Adressé à : Intersyndicale TOTAL
SUD – CGT - FO Raffinerie des Flandres. Route du Fortelet Mardyck 59279 BP 26.

PREMIERS SIGNATAIRES
Intersyndicale Total raffinerie des Flandres : Wullens Philippe (SUD Chimie Total),
Pigeon Marc (CGT Total), Leclaire Patrice (FO Total),
Organisations région Nord Pas de Calais signataires :
Syndicats : Intersyndicale SUD-CGT-FO TOTAL RF Dunkerque, SUD Industrie 59/62, région métallurgie CGT, FSU 59/62, Syndicat de lutte des travailleurs Arcelor Mittal Dunkerque, Solidaires 59/62, SUD sante-sociaux 59/62, SUD Mairie Dunkerque, SUNDEP 59/62, SUD FPA 59/62, , Ferc sup CGT Lille 3,
Associations : La ligue des Droits de l’Homme 59, Collectif des sans papiers CSP 59, Ligue des Droits de l’Homme Dunkerque, ATTAC Villeneuve d’Ascq, collectif Univers Cité Lille3, ATTAC Roubaix Tourcoing,
Association franco chilienne CORDILLERA,
Partis : Les Alternatifs 59, Parti de Gauche 62, NPA 59 62

Organisations nationales signataires :
Alternative libertaire, AC (agir contre le chômage), APEIS (Association Pour l’Emploi et l’Information), ATTAC (Association pour la Taxation des Transactions financières et pour l’Action Citoyenne), CGT Ferc secteur associatif, Fédération SUD PTT , Fédération SUD Collectivités-Territoriales, FSE (fédération syndicale étudiante), Fédération pour une alternative sociale et écologique (FASE), Fédération SUD-RAIL, Fédération SUD-étudiant, Front syndical de classe, Les Alternatifs, Nouveau parti Anticapitaliste (NPA), Parti de Gauche, Respect conscience musulmane, Solidaires Industrie, SUD Chimie-Pharma, SUD recherche EPST, Union syndicale Solidaires, Union Solidaires Transports.

Premiers signataires au niveau national :
Antoine ALEXIS (CGT ex Mollex), Didier BERNARD (CGT et comité de lutte Continental Clairoix),
Olivier BESANCENOT (NPA), Annick COUPE (Union syndicale Solidaires), Guillaume DAVRANCHE
(Alternative libertaire), Jean-Pierre DELANNOY(métallurgie CGT), Marc DELEPOUVE ( SNESUPFSU),
Philippe ENCLOS (SNESUP-FSU), Georges GASTEAUD (PRCF), Christian MAHIEUX,
(Union syndicale Solidaires), Xavier MATHIEU (CGT et comité de lutte Continental Clairoix), Jean-Luc
MELENCHON (Parti de Gauche PG),, Pierre PAREYS (union syndicale de la psychiatrie), Evelyne
PERRIN(réseau stop précarité), François TEYSSIER (syndicat national SUD Chimie-pharma)., Aurélie
TROUVE (co-présidente d’ATTAC)…

Pour tout contact et signature : pfloury@laposte.net
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Re: TOTAL : appel national à comité de soutien

Messagede Pïérô » 07 Mar 2010, 13:04

Film de 6 minutes réalisé par Canal Marches dans le cadre de la lutte actuellement menée à la raffinerie des Flandres de TOTAL à Dunkerque :

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Re: TOTAL : appel national à comité de soutien

Messagede Pïérô » 09 Mar 2010, 00:08

Mis en ligne sur le site du collectif contre les patrons voyous et licencieurs, http://www.collectifcontrelespatronsvoy ... article164 :

Total : colère et refus des salariés

L’arrêt de la raffinerie de Dunkerque confirmée lundi par la direction de Total provoque la colère des salariés

Une grande banderole "Non à la fermeture de la raffinerie des Flandres" était déployée au pied de la tour Total, tandis que des salariés d’autres entreprises confrontées à des plans sociaux comme Philips Dreux, Teleperformance ou Goodyear, mais aussi des cheminots, des postiers, des délégations de Continental, Renault ou PSA étaient venus soutenir le personnel des raffineries Total.

Plusieurs centaines de manifestants, certains en bleu de travail, ont tenté de forcer l’entrée et ont été refoulés par les policiers. Leur colère a débordé, avec des bris de vitres.

Les syndicats parlent de provocation

Pour la CGT, "le projet de la direction d’aujourd’hui est une véritable provocation". Le syndicat, majoritaire dans le groupe, menace de saisir la justice car Total aurait "créé les conditions pour nous mettre devant les faits accomplis" d’arrêt de l’activité.

Pour le syndicat Sud, majoritaire à Dunkerque, "on ne veut pas de ces nouvelles activités, on est des raffineurs". Une assemblée générale des salariés de la raffinerie est prévue mardi.

Selon FO, "un avenir industriel pour la France, comme le veut le gouvernement, ce n’est pas un centre de formation ou de l’assistance technique".

Pour l’Unsa, "le gouvernement est en partie responsable puisque avec sa fiscalité sur les carburants il a favorisé le gazole et l’outil de raffinage n’est plus adapté".

L’amertume des salariés

"Les annonces de Total, c’est zéro", a estimé un syndicaliste CGT venu manifester lundi à la Défense, résumant le sentiment général chez les salariés de Total. "Tout ce qu’ils proposent, c’est une plateforme technique avec environ 200 emplois", a précisé Thierry Dufresne.

"Tout ce qu’on veut, c’est bosser et on a encore des moyens de pression pour les faire plier", a estimé pour sa part David Lenglet, 32 ans, en charge de la sécurité des installations à Dunkerque.

"L’école de formation, on nous a déjà dit ça le 1er février, mais on n’est pas des formateurs nous, on est des raffineurs", s’exclame Joël Bouret, 27 ans d’ancienneté au compteur de Total. "Et le centre technique, cela veut dire passer 70% de notre temps en déplacement, loin de nos familles, on ne veut pas de ça", poursuit-il.

On sent certains de ses collègues prêts à craquer. Comme Vincent Wiesbecker, "très en colère" et qui ne mâche pas ses mots. "On se fout de notre gueule depuis six mois, jusqu’ici on a rien cassé, on respecte notre entreprise, mais vu comme on nous traite, on va changer de ton". "Ce qu’on veut c’est un vrai projet industriel pérenne, comme l’a garanti le ministre (de l’Industrie) Christian Estrosi".

La raffinerie de Dunkerque sera fermée et reconvertie

La direction de Total a confirmé lundi la fermeture de la raffinerie des Flandres à Dunkerque, tout en assurant que les 370 emplois seraient maintenus.

"Total ne licencie personne", a affirmé le directeur du raffinage Michel Bénézit, en précisant le groupe n’avait pas d’obligation légale vis-à-vis des 400 à 450 salariés des sous-traitants.

La raffinerie elle-même serait reconvertie autour de trois activités : un centre d’assistance technique aux opérations de raffinage (180 personnes), un centre de formation (25 personnes) et un dépôt logistique (15 personnes).

En outre, 80 postes seront proposés aux salariés dans d’autres raffineries du groupe, 30 dans d’autres structures de Total et 20 personnes pourront bénéficier d’une "fin de carrière anticipée".

Annonces faites alors qu’un comité central d’entreprise se tenait au siège de Total, concernant la fermeture de sa raffinerie des Flandres, que les syndicats, craignant pour les emplois, menaçaient d’une nouvelle grève. La réunion, initialement prévue le 29 mars après les élections régionales, avait été avancée à lundi sous la pression conjuguée fin février des salariés et du gouvernement.

En ce qui concerne le terminal méthanier, le projet sera porté par EDF, Total s’associant à hauteur de 10%, sur un un milliard d’euros, selon le quotidien Le Télégramme. Il permettrait la création "d’une cinquantaine d’emplois directs" à l’horizon 2014, selon la direction de Total.

Appel à la formation d’un comité de soutien national

L’intersyndicale a lancé dimanche un appel à former un comité de soutien national, qui a reçu plusieurs centaines de signatures, dont celles de Carême Damien, maire PS de Grande-Synthe, Jean-François Caron, maire (Europe écologie) de Loos-en-Gohelle, ou Michelle Demessine, sénatrice PCF du Nord.

Le conflit Total est devenu "emblématique du combat contre le chômage et les licenciements", affirme le texte.

Les employés de Dunkerque, dont l’activité est en arrêt provisoire depuis septembre, sont en grève depuis près de deux mois, et occupent les locaux administratifs du site depuis le 16 février. En soutien, les salariés de l’ensemble de la branche raffinage, inquiets d’un possible "désengagement" du groupe pétrolier de l’activité en France, étaient entrés le lendemain en grève durant une semaine.

"Si nous faisons le constat que les engagements pris par Total et le gouvernement pendant le mouvement ne sont pas respectés, alors la grève redémarrera", a prévenu Charles Foulard (CGT).

(...)

france2.fr 08/03/2010
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Re: TOTAL : appel national à comité de soutien

Messagede Pïérô » 04 Juil 2010, 19:35

COMMUNIQUE DE PRESSE, Syndicats SUD-CHIMIE, Raffineries TOTAL de Flandres Normandie :

Appel à la mobilisation pour le redémarrage de la raffinerie Total des Flandres

La cour d’appel de Douai vient d’ordonner à Total, dans son jugement du 30 juin 2010, la reprise de l’activité de raffinage sur le site de Dunkerque, et ce dans un délai de 15 jours sous astreinte de 100 000 euros par infraction constatée..

Cette décision confirme le jugement du tribunal de Grande Instance de Dunkerque saisi par la Comité d’Etablissement de la raffinerie des Flandres, les syndicats SUD et CGT de l’Etablissement et le CCE de l’UES Aval (sur décisions des élus SUD et CGT)..

La cour d’appel complète cependant le jugement de première instance qui, lui, n’avait fait que constater le non respect des prérogatives des instances, sans demander le redémarrage des installations industrielles..

Cet arrêt de la cour d’appel intervient après la clôture par Total de sa procédure d’information consultation (close le 24 Juin dernier)..

Lors des dernières réunions (CCE le 17 Juin et CE le 24 Juin), seuls les élus SUD avaient refusé d’émettre un avis, et ce conformément à ce qui avait été débattu et décidé en assemblée générale sur le site..

Ce refus de formuler un avis s’appuyait sur plusieurs raisons :

. attente du jugement de la cour d’appel ; il paraît en effet logique qu’un syndicat qui conteste une procédure ne s’y plie pas avant que le droit ait été dit.
. Dossiers économiques imprécis, voire vides sur certains projets d’activités vaguement évoqués par Total (port méthanier, maintien des activités ETBE, implantation d’un pilote biodiesel…).

Il faut croire que SUD avait vu le vent venir, puisque quelques jours après la fin de la consultation, EDF s’est empressé d’annoncer que le projet de terminal méthanier allait être revu, différé, voire annulé….

Depuis des mois, le Syndicat SUD-CHIMIE est resté à l’écoute et au côté des salariés de la raffinerie des Flandres, s’est fortement impliqué dans la mobilisation dans les autres raffineries et a été le seul à appeler à la poursuite de l’action le 24 février (sans succès, hélas, puisque tous les autres syndicats ont appelé à la reprise)..

Les salariés de Flandres, comme ceux de l’ensemble du raffinage, vont maintenant faire preuve d’une grande vigilance et observer comment Total va exécuter cette décision de justice dans les délais impartis..

SUD appellent l’ensemble du personnel à se tenir prêt pour une mobilisation générale, avec , pour SUD, le même objectif : redémarrage de la raffinerie pour un cycle de 6 ans, et mis à profit de ces 6 ans pour mettre en place de vraies activités industrielles permettant de conserver tous les emplois (sous-traitants et salariés Total.)
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Luttes dans le secteur raffinage/pétrochimie

Messagede altersocial » 18 Déc 2013, 08:51

Le Havre: la grève chez Total prolongée pour 24 heures

«Certes deux organisations (CFE-CGC et CFDT, lundi soir, NDLR) ont validé au niveau national le projet d’accord, mais cela ne change rien à notre détermination. Les propositions de la direction ne correspondant pas du tout aux attentes des salariés, le mouvement perdure et est voué à s’amplifier. »

Depuis la Défense, entre deux réunions de coordination des syndicats CGT raffinage et pétrochimie réclamant plus de partage des bénéfices du groupe, Christian Votte, délégué central de la plate-forme Total de Gonfreville-l’Orcher, suit l’évolution locale du conflit. Elle se traduisait dès hier 13 heures, à la prise de quart de l’après-midi, par un prolongement de 24 heures du mouvement de grève alors que le planning d’arrêt d’unités désormais lancé continue à se dérouler. « On ne demande rien d’autre que la réouverture des négociations. Désormais, on n’échangera avec la direction que toutes les 24 heures. Ce qui nous amène à nous revoir qu’après l’assemblée générale de tous les syndicats CGT du groupe », reprenait sur place le délégué syndical Marc Heno.

La situation de blocage semble se confirmer tandis que la CGT bénéficie toujours, après la signature de la CFDT, de l’appui de SUD par la voix de son délégué syndical Michaël Cortino dénonçant une direction « nous poussant vers un mouvement rude au cours duquel on posera tout sur la table même si deux organisations ont déjà validé le projet d’accord. »

Les salariés grévistes, de l’ordre de 65 % chez les postés de Gonfreville hier après-midi selon la CGT, contestent l’annonce par la direction d’une enveloppe globale d’augmentation de 2,7 % proposée dans le cadre de la négociation annuelle obligatoire (NAO). Sur l’ensemble du territoire, sont concernés par le mouvement les cinq raffineries du groupe (Gonfreville-l’Orcher, Martigue et Feyzin à l’arrêt, Donge, et Grandpuits) et les deux usines d’Oudalle et des Flandres.

Pétition des non-grévistes

Hier matin en comité d’entreprise extraordinaire, Gérard Roussel, directeur général de la plate-forme de Gonfreville-l’orcher tenait à préciser « qu’en ajoutant l’augmentation générale de 1,5 % à celle sur l’ancienneté et la prime de quart, on atteignait pour un opérateur une augmentation de l’ordre de 3 %. » Démonstration qui n’aura pas porté son effet. Plusieurs organisations syndicales quittaient la table de la consultation, le dirigeant annonçant qu’il se devait d’assurer la diffusion d’une pétition de salariés non-grévistes « afin de permettre l’expression équitable pour tous car mon souci, au-delà de la sécurité des installations, demeure de maintenir la cohésion de notre communauté de travail. »


Trois raffineries de Total sont en grève:

À quelques jours des vacances de Noël, les automobilistes doivent-ils s'attendre à une pénurie de carburants? La question se pose après qu'un mouvement de grève s'est développé depuis le début de la semaine dans les raffineries Total en France. Le conflit porte sur des revendications salariales: la CGT refuse de signer l'accord soumis par la direction et qui prévoit - pour les 19.000 salariés du groupe - «une enveloppe d'augmentations générale et individuelles d'au moins 2,7 %». En revanche, deux organisations, la CFDT et la CFE-CGC, ont ratifié un projet qui sera mis en œuvre dès le 1er janvier, précise l'entreprise, car ces deux syndicats pèsent plus de 30 % des effectifs syndiqués - le seuil prévu par la loi pour qu'un accord puisse s'appliquer.
Des schémas de remplacement

Les cinq sites par Total - sur les huit raffineries qui existent en France - ne sont pas alignés de la même façon sur ce dossier. À Donges (Loire-Atlantique), la fin de la grève a été votée dès lundi après-midi. À Grandpuits (Seine-Maritime), où l'installation n'a jamais été complètement arrêtée, les personnels se sont prononcés mardi pour un retour à la normale, effectif dans la soirée. En revanche, les trois raffineries de Normandie (Gonfreville-l'Orcher), Provence (la Mède) et Feyzin (Rhône) poursuivent le mouvement. «Reste à voir dans quelle mesure il va se durcir, ou non», souligne un observateur.

Image

«Pour le moment, la situation est sous contrôle, précise Jean-Louis Schilansky, président de l'Union française des industries pétrolières (Ufip). Plus de la moitié des raffineries en France fonctionnent, de même que les dépôts pétroliers.» L'Ufip, qui ne nie pas «des tensions dans la chaîne des approvisionnements», indique que «des schémas de remplacement sont déjà sur les rails».

Il s'agit de modifier certains circuits de distribution, de manière à allouer des livraisons supplémentaires dans les zones concernées par les mouvements de grève. «Par ailleurs, nous pouvons compter sur les importations très importantes de gazole», poursuit Jean-Louis Schilansky. Dans ces conditions, l'Ufip ne voit aucune raison pour que les automobilistes se rendent prochainement dans les stations-service pour effectuer des achats de précaution. Tout en restant très vigilante sur l'évolution de la situation.

Actuellement, il s'écoule en France environ 140.000 m3 de carburants, pour un total annuel de 50 millions de m3. Le pays s'appuie parallèlement sur un réseau de 200 dépôts dont les capacités de stocks dépassent les 500 m3. La dernière fois que la distribution de carburants a été impactée de manière significative remonte à 2010, lors des mouvements sociaux contre la réforme des retraites. Pendant cette période, l'ensemble des raffineries s'étaient interrompues pendant plusieurs semaines. Les dépôts de carburants s'étaient également mis en grève, au point de paralyser le pays. L'Ufip est formelle: la situation actuelle n'est en rien comparable à cette époque qui laisse de très mauvais souvenirs aux automobilistes. Ainsi qu'aux pouvoirs publics, qui savent combien ce type de mouvements joue sur l'opinion publique.
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Re: Luttes dans le secteur raffinage/pétrochimie

Messagede bipbip » 14 Mai 2016, 16:05

Donges
Loi travail : grève annoncée à la raffinerie Total

L’activité de la raffinerie de Donges devrait être sérieusement perturbée la semaine prochaine.

La section CGT annonce un mouvement de grève reconductible de 24h mardi 17 mai et de 32h jeudi 19 mai. Soit jusqu’au lendemain 13h.

Une décision prise ce jeudi “par les salariés réunis en assemblée générale, et votée à 92%, contre la loi travail et le déni de démocratie exercé par le gouvernement en place pour passer en force un texte régressif envers les droits des salariés”, avance la CGT.

“Aucune goutte de carburant ne sortira de la raffinerie et aucune station service ne sera approvisionnée durant ces journées de grève.”

http://www.lechodelapresquile.fr/2016/0 ... rie-total/
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Re: Luttes dans le secteur raffinage/pétrochimie

Messagede bipbip » 12 Mai 2017, 16:02

Raffinerie Total de Feyzin : la grève se poursuit

Au lendemain d'une rencontre entre syndicat et direction lundi 8 mai, le mouvement de grève initié la semaine dernière à la raffinerie Total de Feyzin se poursuit donc. Ainsi en ont décidé les salariés, à l'issue d'un rassemblement mardi matin.

... http://france3-regions.francetvinfo.fr/ ... 50281.html
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Re: Luttes dans le secteur raffinage/pétrochimie

Messagede bipbip » 20 Mai 2017, 19:31

Lyon solidarité

Appel à soutien aux grévistes de la raffinerie Total à Feyzin

(C'était aujourd'hui, mais pour info)

L’assemblé de lutte de Lyon appel a venir a un rassemblement de soutient aux grévistes.
Samedi 20 mai a 16h aux terreaux à la suite de la marche contre Monsanto.

La lutte et la grève sont nos armes !

Solidarité avec les grévistes de la raffinerie de Feyzin.

Depuis le 9 Mai, les travailleurs et travailleuses de la raffinerie de Feyzin sont en grève contre leur direction pour l’amélioration de leurs conditions de travail : Ils/elles usent leur santé pour produire et distribuer le pétrole, carburant et autres dérivés, que nous utilisons au quotidien. On va jusqu’à leur refuser une infirmier.ère !

48 millions offerts par le gouvernement entre 2013 et 2014 (Crédit d’Impot pour la Compétitivité et l’Emploi).150 milliards de chiffre d’affaire, et 12 (milliards) de bénef’ et Total continue de mépriser celles et ceux qui créent la richesse.

95% des ouvriers et ouvrières postés ont choisis la grève malgré une direction et un pouvoir politique intransigeant.
Au terme de leur A.G. de cet après-midi (jeudi 18/05), les salarié.e.s de la raffinerie TOTAL à Feyzin ont décidé de reconduire la grève jusqu’à mercredi prochain.

Ce combat local n’est pas qu’une lutte locale, mais le chemin que nous devons toutes et tous emprunter si nous voulons améliorer nos conditions d’existence.

Dans l’agglomération lyonnaise, l’Assemblée de lutte entend promouvoir la grève et la solidarité pour qu’un Front Social émerge et nous permette de riposter à l’offensive Macron/Patrons.


https://rebellyon.info/soutient-au-grev ... erie-17842
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Re: Luttes dans le secteur raffinage/pétrochimie

Messagede bipbip » 23 Nov 2017, 19:35

Jeudi 23 novembre à 10h30 : plusieurs raffineries en grève

Les sites de Total Flandres, Esso Fos, Inéos Lavera, Total Grandpuits et Total La Mède sont en grève depuis le début de matinée, avec « coupure des expéditions » et « baisse des débits de production », indique la CGT. En Normandie, Total Normandie à Gonfreville-l’Orcher et la CIM au Havre devraient entrer en grève vers 13h, avec Lyondell Basel Berre l’Étang. À Notre-Dame-de-Gravenchon, le mouvement n’est pas suivi à Exxonmobil, « faute d’un nombre suffisant de grévistes ». Tout comme à Total Donges et Total Feyzin.

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Re: Luttes dans le secteur raffinage/pétrochimie

Messagede bipbip » 14 Déc 2017, 20:26

Débrayage à la raffinerie de Feyzin : 150 salariés en grève pour réclamer plus que des “miettes”

Suite à une proposition d'accord jugé "honteux" par les organisations syndicales lors des négociations annuelles obligatoires, des débrayages sont organisés ce jeudi et vendredi 14 et 15 décembre à la raffinerie de Feyzin. 150 salariés de Total ont cessé le travail durant 1h ce matin.

Une heure de débrayage ce jeudi 14 décembre. Une autre déjà programmée, demain vendredi. Une cinquantaine de salariés de Total a suivi ce mouvement de protestation ce matin, en sortant du site de la raffinerie de Feyzin. Entre les salariés adhérents d'un syndicat, les techniciens et les cadres, en tout, ils sont 150 à s'être déclarés grévistes ce jeudi matin.

La cause de cette grogne : l'accord proposé par la direction de Total dans le cadre des négociations annuelles et obligatoires, portant sur les salaires.

L'accord est jugé "honteux" par l'ensemble des organisations syndicales, qui ont refusé de le signer et répondu par cet appel unitaire au débrayage afin que le personnel puisse exprimer son "indignation" et son "ras-le-bol" vis-à-vis d'une direction dont les propositions salariales "ne sont pas à la hauteur des efforts faits par le personnel depuis plusieurs années".

... https://france3-regions.francetvinfo.fr ... 84677.html
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Re: Luttes dans le secteur raffinage/pétrochimie

Messagede bipbip » 25 Nov 2018, 18:24

6 des 7 raffineries françaises en grève. Les « gilets jaunes » en appui aux blocages

Dans le cadre des négociations annuelles obligatoire (NAO), six des sept raffineries de l'hexagone sont entrées en grève. Dans le même temps, des « gilets jaunes » sont venus en appui, bloquant aux côtés des grévistes la raffinerie de la Mède dans les Bouches du Rhône. Dans quatre d'entre elles, la grève est d'ores et déjà reconduite à demain.

Le mercredi 21 novembre, la grève était de mise dans 6 des 7 raffineries de l’hexagone, à l’occasion des négociations annuelles obligatoires (NAO). Un mouvement supposé durer à l’origine deux jours, mais qui semble se poursuivre. En effet, ce vendredi 23 novembre, la raffinerie de Grand Puits est totalement bloquée et 4 raffineries ont d’ores et déjà appelé à poursuivre le mouvement.

La question de la convergence avec le mouvement des gilets jaunes est évidemment brulante à la veille de la manifestation nationale du 24 novembre à Paris. La convergence des intérêts est évidente entre les grévistes et les gilets jaunes. Plusieurs d’entre eux sont allés prêter main forte aux salariés pour bloquer la raffinerie de la Mède dans les Bouches du Rhône.

... http://www.revolutionpermanente.fr/6-de ... x-blocages
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Re: Luttes dans le secteur raffinage/pétrochimie

Messagede bipbip » 27 Nov 2018, 23:19

Seine-et-Marne. Depuis cinq jours, aucun camion ne sort de la raffinerie Total de Grandpuits

Une grève interne à la raffinerie Total de Grandpuits-Bailly-Carrois bloque les expéditions de carburants depuis le jeudi 22 novembre.

Ce lundi, la CGT a vôté en assemblée générale la seconde reconduction pour 24h minimum de la grève des exportations de carburants débutée le jeudi 22 novembre à la raffinerie Total de Grandpuits-Bailly-Carrois.

... https://actu.fr/ile-de-france/grandpuit ... b5jZ2AzdB0


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Re: Luttes dans le secteur raffinage/pétrochimie

Messagede bipbip » 30 Nov 2018, 19:32

Raffineries : les pétroliers ne cèdent pas, les grévistes non plus !

Lundi 26 novembre, différentes raffineries ont décidé la poursuite de la grève qui avait débuté mercredi soir 21. Au départ, ce devait être une journée, à l’appel de la CGT, pour appuyer les négociations salariales et conventionnelles annuelles de la branche Pétrole.

À la raffinerie Total de Feyzin, près de Lyon, bien que FO soit majoritaire et n’y ait pas appelé, mais ne s’y soit pas non plus opposée, la grève a été très suivie chez les postés. C’était le cas aussi dans d’autres raffineries et sur des sites pétroliers.

Dans ces négociations, les patrons du Pétrole n’ont proposé que 1,5 %, comme relèvement des salaires minimums conventionnels. Et ils ont réaffirmé leur volonté de faire sortir les primes de quart (d’équipe), d’ancienneté et de panier, du socle non-dérogeable de la convention collective. Ainsi, les entreprises qui voudraient les baisser ou les supprimer pourraient désormais le faire. Cela ne manquera pas d’arriver, dans cette période où le patronat est à l’offensive pour pressurer les salariés, y compris les patrons du Pétrole malgré leurs profits mirobolants, comme Total qui s’apprête à annoncer 16 milliards de dollars de bénéfices pour 2018.

Toutes les organisations syndicales ont refusé de signer, et FO s’est jointe à la CGT pour appeler à la poursuite de la grève jusqu’au lundi 26 novembre, où les assemblées générales devaient décider de la suite.

À Feyzin, jusqu’à lundi, la grève a continué à être très suivie chez les postés, y compris des intérimaires. Les installations sont donc restées au minimum technique, et il n’y a plus de produits livrés.

Lundi 26, les 300 présents à l’assemblée générale ont largement exprimé leur colère, beaucoup disant que, si les primes disparaissent ou diminuent, ce ne sera plus la peine de travailler en équipe et d’y sacrifier sa vie familiale. Ils ont été unanimes à reconduire la grève sous la même forme jusqu’à jeudi 29, lendemain des négociations salariales avec Total, qui ont été avancées de deux semaines. Total, qui est le principal pétrolier en France, affirme qu’il maintiendra les primes tout en refusant de le mettre par écrit. Cela, évidemment, n’inspire aucune confiance aux grévistes.

La grève se poursuit donc, ainsi qu’à La Mède, Lavéra, Grandpuits. À Gonfreville en Normandie, les installations sont même complètement arrêtées.


https://journal.lutte-ouvriere.org/2018 ... 15285.html
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Re: Luttes dans le secteur raffinage/pétrochimie

Messagede bipbip » 30 Nov 2018, 21:29

Total. Plusieurs dépôts et raffinerie en grève reconductible depuis 7 jours

Après l'entrée en grève, il y a un peu plus d'une semaine, des salariés du dépôt pétrolier de la raffinerie de la Mède, près de Marseille, dans une volonté de jonction avec les Gilets Jaunes, plusieurs sites de Total sont désormais en grève.

... http://www.revolutionpermanente.fr/Tota ... is-7-jours
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