Goodyear en lutte
Posté: 22 Mai 2009, 18:17
Probablement un nouveau site en bagarre dans pas long
Goodyear Amiens: un nouveau plan social annoncé en juin
Un nouveau plan social concernant l'usine Goodyear d'Amiens-Nord, deux fois plus important que le précédent annoncé en mai 2008 et qui prévoyait 402 suppressions d'emplois, devrait être dévoilé au cours de la première quinzaine de juin, a-t-on appris vendredi de source syndicale.
© AFP Denis Charlet
LILLE (AFP) - Un nouveau plan social concernant l'usine Goodyear d'Amiens-Nord, deux fois plus important que le précédent annoncé en mai 2008 et qui prévoyait 402 suppressions d'emplois, devrait être dévoilé au cours de la première quinzaine de juin, a-t-on appris vendredi de source syndicale.
La direction, invoquant une dégradation supplémentaire de son activité due à la crise économique, avait fait savoir en mars qu'un millier de postes de l'activité pneumatiques tourisme étaient menacés, en annonçant aux syndicats le retrait du précédent plan.
Au total, 870 postes sur les 1.400 que compte le site d'Amiens-Nord, seraient supprimés, a indiqué à l'AFP Virgilio Mota da Silva, délégué Sud.
La production de pneus agricoles, pour laquelle travaillent environ 400 personnes, ne serait pas concernée. Une centaine d'emplois seraient également supprimés sur le site de Montluçon (Allier), qui produit des pneus motos et camionnettes, selon M. Mota da Silva.
Sollicitée par l'AFP, la direction n'a pas souhaité réagir vendredi aux affirmations des syndicats concernant l'avenir d'Amiens-Nord, mais a catégoriquement démenti l'existence d'un projet de suppression d'emplois à Montluçon.
Selon M. Mota da Silva, le groupe devrait faire connaître ses intentions "au cours de la première quinzaine de juin", après la mise en place du comité central d'entreprise issu des élections professionnelles d'avril.
Ce comité central, initialement prévu le 26 mai, devrait être différé pour ne pas interférer avec la journée nationale de grève qui se déroule le même jour.
"C'est la punition, ça fait 15 ans que la direction n'investit plus à Amiens et deux ans et demi qu'elle nous met la pression, qu'elle nous fait du chantage. La crise n'a fait qu'accélérer la décision. On ne peut plus lutter", a estimé M. da Silva.
Alors qu'elle produisait près de 23.000 pneus tourisme par jour il y a encore deux ans, l'usine d'Amiens-Nord n'en produit plus aujourd'hui que 9.000 et les salariés sont contraints au chômage partiel une semaine par mois depuis six mois, a-t-il rappelé.
La CGT n'a pas souhaité réagir sur le fond, évoquant des "rumeurs".
En juillet 2008, Goodyear-Dunlop avait décidé de mettre en oeuvre un plan de réduction de la production d'Amiens-Nord (ex-Goodyear) annoncé en mai, après la décision de la CGT, majoritaire, de refuser une réorganisation du travail en quatre équipes au lieu de cinq.
L'usine d'Amiens-Nord tourne au ralenti depuis jeudi en raison d'une grève portant sur la suppression de primes de productivité, selon les syndicats. La grève est suivie à 60-65%, selon Sud, 80-90%, selon la CGT.
L'usine d'Amiens-Sud (ex-Dunlop), dont salariés et syndicats avaient accepté la réorganisation en quatre équipes, n'est de son côté pas menacée à l'exception des 77 salariés ayant refusé de signer un avenant à leur contrat de travail modifiant les horaires.
© 2009 AFP
Goodyear Amiens: un nouveau plan social annoncé en juin
Un nouveau plan social concernant l'usine Goodyear d'Amiens-Nord, deux fois plus important que le précédent annoncé en mai 2008 et qui prévoyait 402 suppressions d'emplois, devrait être dévoilé au cours de la première quinzaine de juin, a-t-on appris vendredi de source syndicale.
© AFP Denis Charlet
LILLE (AFP) - Un nouveau plan social concernant l'usine Goodyear d'Amiens-Nord, deux fois plus important que le précédent annoncé en mai 2008 et qui prévoyait 402 suppressions d'emplois, devrait être dévoilé au cours de la première quinzaine de juin, a-t-on appris vendredi de source syndicale.
La direction, invoquant une dégradation supplémentaire de son activité due à la crise économique, avait fait savoir en mars qu'un millier de postes de l'activité pneumatiques tourisme étaient menacés, en annonçant aux syndicats le retrait du précédent plan.
Au total, 870 postes sur les 1.400 que compte le site d'Amiens-Nord, seraient supprimés, a indiqué à l'AFP Virgilio Mota da Silva, délégué Sud.
La production de pneus agricoles, pour laquelle travaillent environ 400 personnes, ne serait pas concernée. Une centaine d'emplois seraient également supprimés sur le site de Montluçon (Allier), qui produit des pneus motos et camionnettes, selon M. Mota da Silva.
Sollicitée par l'AFP, la direction n'a pas souhaité réagir vendredi aux affirmations des syndicats concernant l'avenir d'Amiens-Nord, mais a catégoriquement démenti l'existence d'un projet de suppression d'emplois à Montluçon.
Selon M. Mota da Silva, le groupe devrait faire connaître ses intentions "au cours de la première quinzaine de juin", après la mise en place du comité central d'entreprise issu des élections professionnelles d'avril.
Ce comité central, initialement prévu le 26 mai, devrait être différé pour ne pas interférer avec la journée nationale de grève qui se déroule le même jour.
"C'est la punition, ça fait 15 ans que la direction n'investit plus à Amiens et deux ans et demi qu'elle nous met la pression, qu'elle nous fait du chantage. La crise n'a fait qu'accélérer la décision. On ne peut plus lutter", a estimé M. da Silva.
Alors qu'elle produisait près de 23.000 pneus tourisme par jour il y a encore deux ans, l'usine d'Amiens-Nord n'en produit plus aujourd'hui que 9.000 et les salariés sont contraints au chômage partiel une semaine par mois depuis six mois, a-t-il rappelé.
La CGT n'a pas souhaité réagir sur le fond, évoquant des "rumeurs".
En juillet 2008, Goodyear-Dunlop avait décidé de mettre en oeuvre un plan de réduction de la production d'Amiens-Nord (ex-Goodyear) annoncé en mai, après la décision de la CGT, majoritaire, de refuser une réorganisation du travail en quatre équipes au lieu de cinq.
L'usine d'Amiens-Nord tourne au ralenti depuis jeudi en raison d'une grève portant sur la suppression de primes de productivité, selon les syndicats. La grève est suivie à 60-65%, selon Sud, 80-90%, selon la CGT.
L'usine d'Amiens-Sud (ex-Dunlop), dont salariés et syndicats avaient accepté la réorganisation en quatre équipes, n'est de son côté pas menacée à l'exception des 77 salariés ayant refusé de signer un avenant à leur contrat de travail modifiant les horaires.
© 2009 AFP