Grève à Enedis-GrDF : « Service public en danger » à Rehon, Jœuf…« Nous devons travailler avec des moyens de moins en moins importants, nos conditions de travail se dégradent depuis l’ouverture des marchés. Nous voulons une revalorisation des salaires et rappeler notre attachement au service public. C’est la première fois que l’on va avoir 0 % d’augmentation. »
C’est pourquoi, mardi, des salariés du site Enedis-GrDF de Rehon, mais aussi de Jœuf, Jarny, Hayange ou encore Thionville, étaient en grève. Le mouvement national était soutenu par l’intersyndicale de la branche professionnelle française des IEG (industries électriques et gazières). « On travaille de plus en plus avec des personnes en intérim, les emplois ne sont pas pérennisés. Avec l’Europe, on a de plus en plus de procédures à respecter », explique Jérémy Dal-Bon, représentant CGT de Thionville.
Pour Rehon, qui couvre un secteur qui s’étend jusqu’à Longuyon et Aumetz, un employé explique la situation : « Avant nous étions 47, alors qu’il y avait deux autres sites, maintenant nous ne sommes plus que 30, et il ne reste qu’un site… c’est de plus en plus tendu. Ce sont les clients qui vont morfler. »
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http://www.republicain-lorrain.fr/editi ... -en-dangerLe dépôt EDF de la rue de Romainville bloqué depuis mardiLes salariés d’Enedis (ex-ErDF) sont en grève depuis mardi matin, pour protester contre les décisions nationales concernant les salaires et les effectifs.
« Zéro pourcent d’augmentation, c’est une première depuis 1946. » Yves Quignon, de l’Union départementale CGT, et Aurélien Boukelmoune, secrétaire CGT du dépôt Enedis (ex-ErDF) de la rue de Romainville, à Marly, énoncent les motifs de la grève. Ils sont nombreux, liés aux négociations nationales sur les salaires et les conditions de travail. Fermetures d’agences (comme celle qui se trouve en face de la Poste de Valenciennes), suppressions de 1 200 emplois d’ici à 2020, fusion des services…
« La grève a été décidée par les agents, insiste Aurélien Boukelmoune, pas par le syndicat. Nous sommes là pour les soutenir et porter leurs revendications. » La grève a été reconduite ce mercredi matin, après une journée et une nuit de blocage.
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http://www.lavoixdunord.fr/129029/artic ... puis-mardiMarseille : les gaziers mettent la pression Les salariés de l’énergie installent une torchère sur l’échangeur de la Valentine pour exiger un véritable service public. Leur préavis de grève court jusqu’au 31 mars.
Plus de 300 électriciens et gaziers, salariés d’une multitude d’entreprises de l’énergie, se sont réunis devant le cinéma les 3 Palmes de la Valentine, à l’invitation du syndicat CGT énergie. Et après avoir déposé un préavis de grève qui court du 1er au 31 mars et qui concerne CNIEG, EDF, EDF PEI, Elengy, Enedis, Engie, Engie thermique, Engie EPI, GEG, GrDF, GRT Gaz, RTESHEM, Storengy, UFE, Unemig et Uniper France. Ils sont partis en cortège, accompagnés par plus d’une vingtaine de véhicules d’intervention, investir la passerelle de l’échangeur sur l’autoroute Marseille-Aubagne, déployant d’immenses banderoles et ont commencé à fixer une torchère sur la passerelle.
Une action spectaculaire pour dénoncer un mal tentaculaire. Comme tous les travailleurs « à statut », ils subissent des attaques sans précédent sur leurs garanties sociales collectives. Avant c’était simple, l’énergie était un service public et deux établissements, EDF et GDF, se partageaient la production, l’adaptaient aux besoins des consommateurs au plus juste coût. Désormais, le consommateur a affaire à une multitude d’entreprises (157 aujourd’hui), auxquelles s’ajoutent des gestionnaires de réseaux, qui adaptent la production aux prix du marché et sa facture éponge l’explosion.
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http://www.lamarseillaise.fr/marseille/ ... a-pression