Ubérisation en luttes

Luttes des travailleurs-euses, chômage, précarité.

Re: Ubérisation en luttes

Messagede bipbip » 20 Mai 2017, 19:54

Deliveroo : Les forçats du bitume relèvent la tête
Entretien. Vous les croisez régulièrement juchés sur leurs vélos avec leur container sanglé sur le dos, mais leur présence en tête de récentes manifestations parisiennes, comme celle du « Premier tour social » et du 1er Mai, brandissant des drapeaux noirs à l’effigie de la compagnie, a de quoi surprendre : ce sont les livreurs de Deliveroo et compagnie qui se sont réunis dans le CLAP (Collectif des livreurs autonomes de Paris). Nous avons demandé à Étienne1 de nous en dire davantage.
... http://www.anti-k.org/2017/05/11/delive ... vent-tete/


Jérôme Pimot, ex-livreur à vélo : "ça fait déjà quatre ans que je vis sous Macron"
L’un des symboles du travail selon Macron, c’est ce que l’on a appelé l’Uberisation. Un système qui permet à des plateformes, souvent localisées hors de France de recruter leurs employés avec un statut d’auto entrepreneurs. Jérôme Pimot ex livreur à vélo a été l’une des victimes de ce sous-salariat déguisé qu’il combat aujourd’hui.

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Re: Ubérisation en luttes

Messagede bipbip » 24 Mai 2017, 07:36

Le CLAP : les livreurs à vélo parisiens contre-attaquent

« On est les victimes les plus visibles de la politique d’Emmanuel Macron puisqu’elle nous affecte directement »

Ils sont en première ligne sur le front de l’ubérisation et ont décidé de l’ouvrir. Les prolétaires à deux roues de la start-up nation montent un collectif.

Tenues fluorescentes brandées, vélos enfourchés, visages masqués, banderoles déployées et géolocalisation coupée. Le 8 mai dernier, une dizaine d’entre eux étaient présents en tête de cortège lors du rassemblement parisien du Front Social. Pour l’équipe du tout nouveau Collectif des livreurs autonomes de Paris(CLAP), l’anonymat est particulièrement requis les jours de manifestation. Se faire repérer par les algorithmes de Deliveroo ou Foodora place de la République au mauvais moment, c’est risquer de se voir "désactivé" de l’application du jour au lendemain. On ne compte plus les lettres de rupture de contrat aux prétextes douteux : « Nous avons constaté que vous avez manqué à plusieurs reprises à vos obligations contractuelles, notamment en ne respectant pas les pratiques vestimentaires de Deliveroo," disait celle d’Arthur Hay, fondateur de la CGT coursiers de Bordeaux, un des premiers à avoir essayé d’organiser les coursiers en France, après sa désactivation de la plate-forme de livraison turquoise en mars 2016. Notre époque a transformé la bicyclette en sport de combat.

... https://lundi.am/Le-CLAP-les-livreurs-a ... -attaquent
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Re: Ubérisation en luttes

Messagede Pïérô » 03 Juin 2017, 18:44

Radio : Le CLAP et les livreurs à vélo en lutte
Emission AFPDR du 16 mai 2017

Le magazine Jef klak organisait une rencontre avec le CLAP (Collecif Autonome des Livreurs Parisiens) à l’occasion de la sortie du nouveau numéro de cette revue.
Dans cette discussion que l’équipe d’Au fond près du radiateur a pu enregistrer, des travailleurs de foodora, déliveroo ou take it easy nous parlent de leurs conditions de travail et de leur lutte contre le système d’exploitation mis en place par ces nouvelles plateforme numériques.

à écouter : http://www.aufondpresduradiateur.fr/?p=4322#new_tab
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Re: Ubérisation en luttes

Messagede Pïérô » 08 Juin 2017, 16:03

Take Eat Easy : le combat des livreurs à domicile pour devenir officiellement des salariés

Ce mercredi doit s’ouvrir à Paris un nouveau procès de l'entreprise Take Eat Easy. Une vingtaine d’anciens livreurs à vélo rennais demandent un dédommagement à la plateforme.

... https://www.franceinter.fr/justice/et-s ... s-deguises
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Re: Ubérisation en luttes

Messagede bipbip » 14 Juil 2017, 18:29

Ubérisation : l’immense peloton des livreurs à vélo se lance dans la course pour le respect de leurs droits

Ils acheminent des repas à domicile, en bicyclette, pour le compte des nouvelles applications de livraison sur smartphone : Deliveroo, foodora ou UberEATS. Ils seraient 10 000 à circuler, à toute allure, dans les villes de France. Depuis quelques mois, des coursiers à vélos se révoltent, dans le sillage de la lutte des chauffeurs VTC. Mis en concurrence, payés à la tâche, soumis à des cadences infernales, exposés aux dangers routiers... Comment surmontent-ils leur condition de travailleurs ultra-précarisés, pour se mobiliser collectivement ? Les coursiers à vélos ouvrent une étape vers de nouvelles formes de résistance au travail à l’ère de l’ubérisation. Enquête.

... https://www.bastamag.net/Uberisation-l- ... ourse-pour
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Re: Ubérisation en luttes

Messagede Pïérô » 30 Juil 2017, 01:01

Les coursiers de Deliveroo devront pédaler plus pour gagner plus

Exit le forfait horaire pour des centaines de livreurs à vélo de Deliveroo : l’entreprise britannique veut faire passer tous ses bikers français au paiement à la livraison. Les coursiers bordelais, qui redoutent d’importants manques à gagner, engagent un bras de fer.

C’est un appel de Londres qui les aurait poussé à entrer en résistance. Ce vendredi, une quinzaine de livreurs à vélo se réunissent devant les locaux de Deliveroo à Bordeaux. Ils disent avoir reçu la veille un coup de fil du siège, implanté dans la capitale britannique (en fait, l’appel provenait des bureaux français), pour leur signifier la fin de leur contrat.

Le syndicat CGT des coursiers à vélo de la Gironde a aussitôt appelé à un rassemblement devant les bureaux de « pour contester cette décision et la gestion globale que Deliveroo fait de ses coursiers », tous auto-entrepreneurs.

Ceux dont les contrats sont remis en cause sont rémunérés 7,5 euros de l’heure, plus 2, 3 ou 4 euros la course (en fonction d’ « audits » sur leurs performances, relations avec la clientèle et les restaurants, etc., audits qui aujourd’hui n’existent plus). S’ils acceptent de continuer à travailler pour Deliveroo, ils seront désormais payés simplement à la course, au tarif unique de 5 euros.

... http://rue89bordeaux.com/2017/07/coursi ... gner-plus/
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Re: Ubérisation en luttes

Messagede bipbip » 02 Aoû 2017, 02:01

Bordeaux : les livreurs engagent un bras de fer avec Deliveroo

L’entreprise de livraison à domicile entend changer le contrat de certains coursiers à vélo. Eux pointent une dégradation de leurs conditions de travail. Première mobilisation vendredi.

... http://www.sudouest.fr/2017/07/29/les-l ... 5-2780.php
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Re: Ubérisation en luttes

Messagede bipbip » 04 Aoû 2017, 10:59

À Lyon, la colère gronde chez les coursiers Deliveroo

Les livreurs de la plateforme ont rencontré hier les responsables du bureau lyonnais, décidés à faire valoir leurs droits face aux abus de la plateforme. L’entreprise a en effet annoncé à ces autoentrepreneurs que leur rémunération allait diminuer.

Après une manifestation à Bordeaux, ce sont les coursiers lyonnais qui se sont mobilisés ce mardi. Ils étaient une vingtaine à partir de la place des Terreaux hier dans l'après-midi pour rejoindre les bureaux de Deliveroo, où ils ont réussi à obtenir "un rendez-vous forcé avec le responsable local et un responsable de Paris, sûrement venu car il devait être au courant de notre rassemblement", détaille un coursier qui souhaite rester anonyme. En cause : une baisse annoncée il y a quelques jours de leur salaire : "Jusqu'ici, on était payés 7,50 euros de l'heure, avec une prime de 2 euros par course, qui pouvait passer à trois ou quatre si on était assez rapide et s'il n'y avait pas de retour négatif. Et là, on reçoit un mail qui nous informe que la rémunération va passer à 5 euros par course et qu'ils mettront fin à nos contrats si ça ne nous convient pas." Une annonce que ces livreurs n'ont pas appréciée, d'autant plus que la rupture de contrat dans le cadre d'une revendication professionnelle des travailleurs indépendants serait illégale, au regard de l'article L. 7342-5 du Code du travail. Le livreur dénonce par ailleurs "une annonce faite alors que la plupart des travailleurs sont en vacances". Autrement dit, une manière d'éviter la grogne des principaux intéressés. Alors même qu’“on a eu des réunions plusieurs fois, s'étonne-t-il, et [qu']ils nous ont toujours dit qu'ils ne toucheraient pas à nos rémunérations".

... http://www.lyoncapitale.fr/Journal/Lyon ... -Deliveroo
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Re: Ubérisation en luttes

Messagede bipbip » 05 Aoû 2017, 17:11

Ubérisation. « On veut un pouvoir de négociation »
Deliveroo a l’intention de modifier les contrats de ses coursiers pour les payer à la tâche. À Bordeaux, la CGT oppose une résistance inédite à une décision unilatérale.
Quelle est l’origine du mouvement ?
arthur hay Jeudi, une centaine de coursiers à Bordeaux et un millier en France ont reçu un coup de téléphone de la part de Deliveroo pour leur dire que leur contrat allait être modifié par un avenant qui change notre mode de rémunération. On passe de 7,50 euros de l’heure à 5 euros par course.
... https://www.humanite.fr/uberisation-veu ... ion-639819


Deliveroo : les livreurs s’organisent contre le paiement à la course
La direction de la société de repas à domicile va généraliser et imposer pour les « bikers » le payement à la course, de quoi s’inquiéter pour les coursiers d'une drastique perte de rémunération. Depuis l'essor de l'ubérisation à la course, les conditions de travail et surtout de rémunération n'ont pas cessé de se dégrader.
La startup britannique travaille avec quasiment 7500 coursiers sur le territoire français, définis comme « livreurs auto-entrepreneurs » (pour mieux vendre du rêve) l’entreprise souhaite imposer aux travailleurs ce qu’elle appelle la « convergence à la tarification ». Il s’agit de simplifier le mode de rémunération des coursiers. A l’heure actuelle il existe deux types de tarification : ceux qui avaient commencé après septembre 2016 sont payés 5€ à la course et les dits « anciens » (ceux qui ont débuté avant cette date) qui sont près de 600, selon Deliveroo bénéficieraient d’un mode de rémunération fixe à 7,50€ de l’heure auxquel s’ajoute un complément de 2 à 4 euros selon la qualité du service offert. L’objectif de la startup est de faire passer tout le monde au même tarif, alors que l’entreprise s’était engagée à respecter la tarification des anciens et de laisser au libre choix ceux qui veulent en changer. Mais actuellement, ceux qui n’ont pas signé le contrat de tarification sous les nouvelles conditions reçoivent un mail les sommant de le faire, sous menace de les mettre à la porte, se plaignent les coursiers.
... http://www.revolutionpermanente.fr/Deli ... -la-course
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Re: Ubérisation en luttes

Messagede bipbip » 11 Aoû 2017, 15:42

Mobilisation des livreurs de Deliveroo Vendredi 11 août 2017

Contre le processus de précarisation accrue des livreurs de Deliveroo, un rassemblement aura lieu vendredi 11 août Place de la République à 19h (par le collectif des livreurs autonomes autonomes de Paris - CLAP, Sud commerces et la CGT commerces et services).

On le sait, ces personnes sont obligées de se déclarer auto-entrepreneur-euses pour travailler avec Deliveroo, et ne bénéficient donc pas des quelques protections qu’apporte le statut salarié (cotisations patronales notamment, et reconnaissance de la relation de subordination avec l’employeur). Depuis 2 ans déjà, les livreurs et livreuses arrivé-e-s après août 2015 étaient payé-e-s non plus à l’heure, mais à la course. Cela leur demande encore plus de rapidité, et donc de mise en danger personnelle. Aujourd’hui, Deliveroo veut généraliser ce système à tous-tes les livreur-euses, ce qui aboutira en plus à des pertes de salaire (pardon, de chiffre d’affaires...) pour les "livreurs-partenaires".

Soyons nombreux-ses au rassemblement. Solidarité avec les travailleur-euses précaires !

https://paris-luttes.info/mobilisation- ... rs-de-8540
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Re: Ubérisation en luttes

Messagede bipbip » 14 Aoû 2017, 12:06

Retour sur...
Mobilisation des livreur-euses du 11 août 2017

Quelques photos de la manifestation parisienne :
https://www.solidaires.org/Mobilisation ... -aout-2017
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Re: Ubérisation en luttes

Messagede bipbip » 14 Aoû 2017, 15:33

Déclaration de Laurent Dégousée (Sud Commerce) à propos de la lutte des livreurs de Deliveroo

LA GREVE DES DELIVEROO : UN MIRACLE SOCIAL

Le 11 août dernier était organisée la première grève d’ampleur chez Deliveroo. Parti de Bordeaux fin juillet, le mouvement de contestation s’est rapidement étendu à Lyon puis à Paris et suscite un large intérêt médiatique.

La société Deliveroo, créée en Angleterre en 2013, est devenu le leader de la FoodTech ˗ sa valorisation dépasse désormais le milliard de dollars ˗ et compte désormais 7.500 livreurs dans vingt villes françaises. La réussite de ces plate-formes, dont le développement nécessite des levées de fond importantes, est avant tout liée au fait que ces livreurs sont systématiquement embauchés sous le statut d’auto-entrepreneur. Cela leur permet en particulier de s’affranchir du versement des cotisations patronales, alors que cette activité constitue, pour un nombre croissant de ces livreurs, un travail à part entière pour peu de ne pas compter ses heures de travail.

Une prise de conscience qui vient de loin

La faillite de la plate-forme belge Take Eat Easy en juillet 2016, qui aura laissé sur le carreau des milliers de coursiers français là où, en tant que salariés, ils auraient eu droit à la prise en charge de l’AGS, a constitué un déclic pour les travailleurs de ce secteur. Aussi, après quelques grèves sporadiques à Marseille et à Nice en début d’année, ils commencent à s’auto-organiser avec la création d’associations ou de collectifs comme Les Flèches Vertes à Lyon ou le CLAP à Paris mais également à se syndiquer : outre la création en mars 2017 d’un syndicat CGT des coursiers à vélo de la Gironde, quelques bikers parisiens ont commencé à rejoindre la CGT et SUD Commerce.

La France rattrape également son retard social alors que l’ébullition est de mise depuis 2016 au niveau européen où les bikers de plusieurs pays, le plus souvent épaulés par des syndicats alternatifs, ont déjà fait l’expérience de la mobilisation. Ainsi, la justice anglaise est saisie d’une affaire de requalification du contrat d’un livreur indépendant en travail salarié et les livreurs espagnols étaient eux aussi en grève pas plus tard que le mois dernier.

Les raisons de la colère

On ne sera donc pas surpris que l’annonce, en plein été, de la modification unilatérale des contrats des livreurs embauchés avant septembre 2016 a été la goutte d’eau qui fait déborder le vase : concrètement, le millier de livreurs, actuellement payés 7 euros de l’heure auquel vient s’ajouter une prime à chaque course comprise en deux et quatre euros, sont sommés, sous peine de déréférencement, de passer le mois prochain au paiement à la course à 5 euros (5,75 euros sur Paris) ce qui va occasionner pour eux une perte de revenu de 8 à 33 % en fonction de leur temps de travail.
En réponse, ils défendent la revendication unifiante de 7,50 euros par course avec un minimum garanti de deux courses par heure ce que Deliveroo, à ce jour, se refuse à négocier bien que la pression médiatique l’ait obligé à leur répondre officiellement.

Plus rien ne sera comme avant

A République, c’est près d’une centaine de livreurs parisiens, anciens comme nouveaux contrats, qui se sont rassemblés vendredi soir, rejoints par certains d’autres plate-formes (Foodora, Stuart et UberEATS). Ce nombre peut paraître dérisoire mais en plein mois d’août et pour une initiative montée en quelques jours, ses organisateurs parlent d’une réussite. Des dizaines de militants CGT, CNT, Solidaires et du Front social étaient aussi venus les soutenir ainsi que de rares politiques (le socialiste Gérard Filoche et Julien Bayou d’EELV). Outre des prises de parole de Jérôme Pimot, ancien coursier, et d’autres membres du CLAP, une représentante des grévistes de Bordeaux ainsi que le secrétaire général de l’union départementale CGT de Paris et un responsable de SUD Commerce se sont aussi exprimés.

Une manifestation sauvage s’est ensuite ébranlée aux cris de « au trou le kangourou (l’emblème de la compagnie) » ou « Deliveroo, t’es foutu, les bikers sont dans la rue », en direction de plusieurs restaurants dont certains ont accepté de bloquer leurs commandes en signe de solidarité (à Lyon, une quarantaine de livreurs ont fait de même). La prochaine date de mobilisation a été fixée au 28 août, date d’entrée en application des nouveaux contrats. D’ici là, les livreurs compte bien élargir, avec l’aide de leurs soutiens, la participation à la mobilisation à davantage de collègues et de villes ainsi qu’internationaliser leur lutte en faisant de cette date une journée internationale de grève contre Deliveroo.

Quelle que soit l’issue de leur combat, le courage des livreurs, qui peuvent être remerciés simplement en appuyant sur un bouton, a déjà changé beaucoup de chose : outre le regard porté sur eux, ils ont tordu le cou à la fatalité qui voudrait que des travailleurs « indépendants » soient incapables d’actions collectives. Le mythe de l’ubérisation heureuse, vendu entre autre par Macron, est aussi mis en mal. Plus encore, alors que ce dernier, à travers sa loi Travail XXL, veut généraliser à l’ensemble du monde du travail ce modèle « social », où la loi cède le pas au contrat, leur détermination est un formidable encouragement à lutter le 12 septembre et après.

Laurent Degousée (SUD Commerce)


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Re: Ubérisation en luttes

Messagede bipbip » 16 Aoû 2017, 17:29

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Re: Ubérisation en luttes

Messagede bipbip » 23 Aoû 2017, 13:45

les 27 et 28 août, une manifestation nationale est organisée par les coursiers Deliveroo contre l’entreprise britannique qui veut imposer un changement dans leur mode de rémunération.

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https://www.solidaires.org/Greve-livreu ... liveroo-et
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Re: Ubérisation en luttes

Messagede Pïérô » 24 Aoû 2017, 23:27

Les « bikers » de Deliveroo ne décolèrent pas

À partir du 28 août, tous les livreurs à vélo de Deliveroo seront uniquement payés à la course : finie la rémunération fixe à l’heure. Mobilisés depuis plus d’un mois, les coursiers organisent pour la première fois une mobilisation dans toute la France, ces 27 et 28 août.

Chez Deliveroo, un changement dans le contrat s’impose sur simple coup de fil. Et ne se négocie pas. Fin juillet, la plateforme britannique de livraison sur commande a téléphoné à ses « bikers » pour leur annoncer qu’à partir de septembre, ils seraient uniquement payés à la course. « Ce mode de rémunération existe déjà depuis un an. Ce que l’on dénonce, c’est la méthode avec laquelle ils l’imposent aux livreurs qui n’y étaient pas encore soumis », précise Jérôme Pimot, un des porte-paroles du Clap (Collectif des livreurs autonomes de Paris).

... https://www.politis.fr/articles/2017/08 ... pas-37445/
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