Luttes dans la restauration

Luttes des travailleurs-euses, chômage, précarité.

Re: Luttes dans la restauration

Messagede bipbip » 12 Oct 2016, 17:28

Lyon
Grève à Subway Ampère contre les heures non payées, les sanctions et les conditions de travail indignes

Les employés de la sandwicherie d’Ampère étaient en grève le lundi 10 octobre 2016.

Une vingtaine de personnes s’étaient mobilisées aux côtés des employés du Subway, ce lundi, au 54, rue Victor-Hugo, à Lyon 2 e.

« Ça fait un an qu’on subit ça ! », s’exclame Karen, 22 ans, salariée depuis un an dans l’établissement. Sur les sept salariés que compte le Subway Victor-Hugo, six d’entre eux (le manager n’est pas inclus), en temps partiel, dénoncent les pratiques de leur employeur, Romain Prat.

Des heures modulables non désirées

« Les heures effectuées au-delà de notre temps de travail sont justifiées par la “variation saisonnière”. Mais nous ne somme ne sommes pas vendeurs de glaces. Des sandwichs, on en vend toute l’année », explique Corentin B., 19 ans, également employé. Or, la pratique des heures modulables est légale à condition qu’il y ait « un consensus au sein de l’établissement », précise la Convention collective de la restauration rapide.

Ils se sont donc réunis, ce lundi midi, à l’heure de pointe, pour que leurs « heures supplémentaires soient payées. Il en profite, nous sommes des petits jeunes, on signe sans réfléchir pour pouvoir travailler », explique Karen. « Moi je suis là parce qu’on me doit encore 40 à 50 heures de cet été. Je voulais augmenter mon contrat en heures, mais ça m’a été refusé… », s’offusque encore Corentin B.

Le groupe dénonce également la gestion des pauses. Trente minutes sont décomptées de leur temps de travail. « Il nous demande de rester présents pour servir les clients, commente Corentin. Lorsque l’un des salariés a voulu prendre sa pause la dernière fois, il s’est pris un avertissement pour “non-travail”. »
Une relation gérant-salariés très tendue

Une situation conflictuelle qui s’est confirmée, ce lundi. Postés devant le restaurant, les trois salariés présents étaient accompagnés de membres de la CGT, contactés pour leur donner un coup de main afin de faire valoir leurs droits. Romain Prat, le gérant, a refusé de s’entretenir avec eux et, pressé par le temps, n’a pas pu répondre à nos questions. Afin de faire partir les militants de sa franchise, l’homme a contacté la police. Arrivés sur place, les deux policiers ont simplement pris note de l’action menée par le groupe, avant de repartir. Karen, Corentin B. et Corentin N. ont tout de même réussi à lui laisser leur “cahier de revendications”. En attendant une rencontre.


https://rebellyon.info/Greve-a-SUBWAY-A ... ures-17009
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Re: Luttes dans la restauration

Messagede bipbip » 20 Oct 2016, 12:49

Le Subway Ampère-Victor Hugo en lutte

Depuis lundi dernier, nous sommes uni⋅e⋅s dans la grève face aux pratiques de la direction du Subway Ampère. Aujourd’hui, et malgré les tentatives d’intimidation de notre employeur, nous continuons le mouvement ; en attendant une négociation !

Dans un secteur hyper précaire, sans perspective d’évolution de salaire, la direction du Subway Ampère a réussi à trouver un moyen de nous payer moins tout en nous en demandant plus : la modulation du temps de travail ! C’est-à-dire que les heures effectuées au-delà de notre volume horaire ne sont pas payées comme des heures supplémentaires, mais sont censées se compenser arithmétiquement avec des semaines où l’on travaille moins que notre volume horaire… sur un an !

La direction justifie cette mesure par la variation saisonnière de l’activité, mais c’est un mensonge : on travaille autant quelle que soit la période de l’année ; ouverture à 9h30 et fermeture à 22h30 ! La réalité de ce dispositif, c’est qu’il permet de ne pas embaucher : chaque semaine, on fait notre volume horaire, et chacun⋅e un petit bout d’un contrat manquant ! Nous avons contesté ce dispositif par une lettre que nous avons tou⋅te⋅s signé, puisque la modulation des temps partiels est illégale en l’absence d’un accord complémentaire (de branche ou d’entreprise), qui n’existe pas dans notre cas.

La seule réponse de la direction : des avertissements, adressés aux salarié⋅e⋅s grévistes, pour des motifs bidons que nous contestons. Nous travaillons tou⋅te⋅s ici depuis un an, et nous recevons notre premier avertissement en période de conflit social ! Aujourd’hui, notre place est menacée par le simple fait que nous demandons l’application de la loi !

Nous revendiquons également de meilleures conditions de travail : nous n’avons aucune salle de pause, aucun vestiaire alors que nous devons nous changer quotidiennement pour mettre les vêtements Subway, ce que nous sommes contraints de faire dans la cuisine. Notre employeur nous interdit de sortir pendant nos pauses, alors que la loi prévoit très clairement qu’il est en réalité possible de quitter son lieu de travail pendant la pause ! De même, il nous arrive de travailler seuls pendant des périodes parfois très longues, allant jusqu’à 7h : comment prendre notre pause si personne d’autre n’est là pour assurer le service ? Résultat : des pauses non-rémunérées qui sont en réalité du temps de travail effectif, puisque interrompues dès lors qu’un client vient commander !

La réserve se situe dans le grenier avec une échelle détériorée qui s’est déjà rompue à plusieurs reprises, la trappe permettant d’y accéder remonte parfois toute seule alors que nous sommes dans la réserve, nous obligeant à appeler un⋅e collègue pour la redescendre : que faire si on est coincés là-haut pendant un service seul ?

Les procédures nous font utiliser des produits nocifs (asthme, irritation de la peau) où sont indiqués au dos l’utilisation obligatoire de gants et d’un masque pour des raisons de sécurité. Mais l’employeur ne les met pas à disposition !

Notre travail a permis d’augmenter considérablement le chiffre d’affaire de la boîte ; nous étions surmenés pendant l’Euro 2016, assurant parfois des rushs à 2, à deux pas de la Fan Zone de Bellecour. Pendant un mois, nous avions des rushs quasi-continus. Nous étions fatigués physiquement et psychologiquement. La direction a bien ramassé l’argent mais nous, pas un seul centime. On nous a promis une soirée financée par la direction à hauteur de 25 euros ! Pour notre travail, nous revendiquons également une prime d’intéressement sur le chiffre d’affaires, et une augmentation de salaire de 100€ net !

Lundi 10 octobre, nous avons débuté le mouvement en grande pompe, CGT et journaliste du Progrès sur place. Notre supérieur a appelé les flics qui sont arrivés, ont discuté, ont noté un numéro de téléphone, et sont repartis aussi vite.

Aujourd’hui, et malgré les tentatives d’intimidation de notre employeur, nous continuons le mouvement ; en attendant une négociation !

Les salarié⋅e⋅s du Subway Ampère

https://rebellyon.info/Le-Subway-Ampere ... utte-17048
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Re: Luttes dans la restauration

Messagede bipbip » 10 Nov 2016, 10:35

Boycott des restaurants "Frite Alors"

Face a la répression que subissent nos camarades canadiens d’IWW, la CNT interpro Villefranche appelle au boycott des restaurants Frite Alors (en France les deux premiers restaurants sont implantés à Lyon, dans le 1er arrondissement au 20 rue Terme, et dans le quartier de la Guillotière, 2 rue Chaponnay).

Communiqué de presse

Les employé-e-s du restaurant Frites Alors situé au 433 rue Rachel Est à Montréal annonce la fondation du Syndicat des travailleuses et des travailleuses de Frite Alors. En effet, après un été particulièrement éprouvant ils et elles ont revendiqué-e-s de meilleures conditions de travail et ont décidé de constituer un syndicat afin d’établir un dialogue avec la direction.
Depuis le printemps 2016, les relations de travail étaient particulièrement tendues. La direction exigeait depuis plusieurs années que les employé-e-s paient les repas des client-e-s ne payant pas leur facture, pour les débalancements de la caisse, du fût et d’inventaire. La rétention de salaire par un employeur est une pratique tout à fait illégale et ne respecte pas les normes du travail. Les travailleurs et travailleuses du restaurant se sont alors organisé-e-s sur ces bases et leurs actions concertées ont permises de résoudre les problèmes énumérés précédemment.
De plus, les chaleurs intenses de la période estivale et le refus patronal d’installer une
climatisation adéquate ont amené les employé-e-s à travailler dans des conditions déplorables. Après beaucoup de temps et d’énergie investi de la part des travailleurs et travailleuses, l’employeur a partiellement résolu le problème, mais la climatisation n’est toujours pas efficace. Depuis, l’employeur refuse de dialoguer.
Le personnel du Frite Alors revendique entre autres une augmentation salariale, des congés
maladie, des formations, etc. La création d’un syndicat ainsi permettra de stabiliser le roulement d’employé-e-s.
Les revendications : plusieurs demandes sont sur la table
Salaire :
– 2$/h de plus pour tout le monde en cuisine (en fonction du salaire déjà en vigueur à cette date)
– 1,80$/h de plus pour les serveuses
– 0,50$/h de plus par année d’ancienneté pour la cuisine, en plus du 2% fourni par les serveuses, 1% des ventes fourni par la direction
– une compensation financière quand on est sur appel (avec un taux horaire ou un montant fixe)
Maladie :
– 5 jours de congé maladie payés par année
– une formation polyvalente pour tout le monde (formation à chaque poste) qui faciliterait les remplacements
Travail :
– que les postes qui s’ouvrent soient proposés à l’interne ( un poste de plaqueman ou de serveur/se peut ainsi être proposé aux fritemen
– avoir des rencontres d’équipe
– avoir un minimum de 20h de travail garanties par semaine, sur demande de l’employ.é.e
- La fin des procédures disciplinaires à l’encontre des salariéEs syndiquéEs


https://rebellyon.info/Boycott-Frite-Alors-17114
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Re: Luttes dans la restauration

Messagede Pïérô » 03 Fév 2017, 15:13

Épinal
Des salariés de Burger King mécontents

L’enseigne au célèbre Whooper s’est séparé depuis son ouverture de plusieurs collaborateurs. Parmi eux quatre jeunes femmes de 19 ans qui dénoncent les conditions dans lesquelles se sont passées ces évictions.

Le 19 décembre dernier, le restaurant Burger King, route de Jeuxey, ouvrait en grande pompe après plusieurs semaines de travaux nécessaires à la transformation de l’ancien Quick en enseigne au Whopper. Du côté de la direction, on se félicitait alors de l’embauche de 70 personnes en CDI.

Un lancement idyllique que dénoncent aujourd’hui certains salariés qui ont reçu à leur grande surprise, pendant leurs jours de repos, une lettre recommandée les informant que Burger King mettait fin à leur période d’essai. Parmi ces salariés, quatre jeunes filles de 19 ans. Au-delà de cet état de fait, elles regrettent la manière dont les choses se sont passées. « Pas faite pour ça ! » « Vous souriez trop ! » se sont-elles entendues dire lors d’une petite mise au point sur une table du restaurant. « Moi on m’a reproché d’être trop appliquée », dénonce Océane Cuny. Même si elles savent que légalement l’employeur n’a pas à justifier sa décision pendant la période d’essai qui était ici de deux mois, elles auraient aimé être informées de cette décision de vive voix et non par courrier pendant les quatre jours de repos qu’on leur avait donné à toutes. « Signer un CDI à mon âge, j’étais heureuse… », lâche Océane qui ne cache pas sa déception. Selon ces jeunes filles, elles sont loin d’être les seules dans ce cas, « depuis l’ouverture, quatre ou cinq personnes ne revenaient pas chaque semaine ! ». Selon elles, Burger King aurait vu trop grand et la fréquentation ne serait pas aussi importante que prévu. « On tournait en rond, on m’a même demandé une fois de nettoyer la neige sur la terrasse pour m’occuper ! », se rappelle Mélissa Demange. Quand on ne leur demandait pas carrément de rentrer chez elles.

... http://www.vosgesmatin.fr/edition-d-epi ... mecontents
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Re: Luttes dans la restauration

Messagede Pïérô » 03 Fév 2017, 16:26

Les employés du Buffalo Grill de Laon en grève

Hier soir, tous les salariés du Buffalo Grill de Laon – sauf deux – étaient en grève. Ils dénonçaient notamment des conditions de travail qui se dégradent («Par exemple, nos plannings sont modifiés dans des délais très courts, et sans que nous en soyons informés. Quand on est dans la restauration, on sait qu’on va travailler tous les soirs et le week-end. Nous demandons à avoir au moins un week-end de repos par mois, pour profiter de notre famille : cela nous est refusé. De plus, nous venons d’apprendre que dorénavant, hormis la période estivale, nous n’aurons plus le droit de poser nos congés pendant les vacances scolaires»), du matériel défectueux comme une porte de congélateur tombée sur un employé, sans le blesser fort heureusement mais qui n’a pas été remplacée depuis, ou encore des tiroirs qui restent dans les mains des cuisiniers et des salaires qui stagnent.

Le service a toutefois pu être assuré puisque la direction avait fait venir des employés des restaurants de Saint-Quentin, Reims, Metz et Troyes. «Quand on est dans la galère, qu’il y a des arrêts maladie, on ne peut jamais avoir de renforts, on court partout. On a la preuve ce soir que quand il faut des bras en plus, on peut les avoir», constataient amèrement les grévistes.

http://www.lechatnoir51.fr/2017/01/les- ... greve.html
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Re: Luttes dans la restauration

Messagede bipbip » 05 Fév 2017, 16:18

TOURCOING
Un piquet de grève au bistrot La Duc d’Havré, les salaires de janvier n’ont pas été payés

« Patrons voyous », « Familles dans la m… ». Samedi matin, un piquet de grève aux couleurs de la CGT a été dressé au bistrot La Duc d’Havré (l’ancien Terminus), situé Grand place. Les salaires de janvier n’ont pas été payés. Les deux associés sont en litige : l’un d’eux veut liquider l’activité, reprise il y a un an.

... http://www.lavoixdunord.fr/114012/artic ... -n-ont-pas
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Re: Luttes dans la restauration

Messagede bipbip » 18 Fév 2017, 18:18

Restauration Ferroviaire : NON à la casse de notre Convention Collective !

Le 15 décembre 2016, un appel national à la grève a été suivi par une grande partie des salariés de la Restauration Ferroviaire : LSG Linéaris, Elvetino, Momentum, Rail Rest, Facilit’Rail International et France, Newrest Wagons-lits France et International.

Premiers reculs liés à la loi Travail (El khomri), les articles 24 et 25 précipitent la disparition de centaines de Conventions Collectives jugées trop peu "représentatives" au 31/12/2016, dont la Convention Collective Nationale de la Restauration Ferroviaire.

... https://www.change.org/p/restauration-f ... m=copylink
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Re: Luttes dans la restauration

Messagede Pïérô » 22 Fév 2017, 02:28

CHATEAUDUN - Grève à Domino's Pizza

Manifestation à l'enseigne Domino's Pizza de Châteaudun ce midi. Une partie des salariés se dit victime de harcèlement au travail et dénonce des heures supplémentaires non payées.

... http://intensite.net/2009/actu2017/chat ... zza-250149
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Re: Luttes dans la restauration

Messagede bipbip » 10 Avr 2017, 16:12

TOURCOING
Deux mois après la grève au bistrot La Duc d’Havré, les lettres de licenciement

Début février, les trois employés du café La Duc d’Havré, Grand-Place, s’étaient mis en grève : leurs salaires n’avaient pas été payés. Deux d’entre eux ont reçu vendredi leurs lettres de licenciement.

Avec le soutien de la CGT, Christophe entend contester son licenciement aux prud’hommes. Depuis février, les sommes dues ont été payées… seulement partiellement : « Il me doit encore l’équivalent d’un salaire. »

... http://www.nordeclair.fr/50829/article/ ... cenciement
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Re: Luttes dans la restauration

Messagede bipbip » 12 Avr 2017, 07:17

Les salariés de la chaîne Hippopotamus, victimes des actionnaires

L’enseigne principale du groupe Flo a vu ses effectifs fondre depuis 2013, passant de 2 858 à 2 300 aujourd’hui. Leila Keilouili, déléguée nationale CGT Hippopotamus : « Nous réclamons nos droits sachant que nous travaillons tous les jours en coupure. Ils ne respectent pas nos deux jours de repos et nous sommes en sous-effectifs.

Ils sont venus des brasseries de Toulon, d’Aix, Plan-de-Campagne, de celles de Marseille (La Valentine, Grand Littoral et Vieux-Port) pour dénoncer « un plan social qui ne dit pas son nom ». Les salariés de la chaîne de restauration n’en peuvent plus de leurs conditions de travail et l’ont fait savoir sous l’œil incrédule d’une directrice des ressources humaines qui observe à côté le pavoisement de tracts du restaurant. Des touristes étrangers louchent sur le menu du jour modifié : « Mise à pied sur canapé conservatoire, Carpaccio de licenciement, Farandole de dépressifs ».

Il y a un plan social déguisé. En un an, 200 salariés sont partis sous forme de démissions, d’inaptitudes, des licenciements. Il y a vraiment une souffrance au travail. »

... http://www.lamarseillaise.fr/bouches-du ... 4.facebook
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Re: Luttes dans la restauration

Messagede bipbip » 16 Juil 2017, 18:05

Soutien aux salarié-e-s de l'Hippopotamus du bd Saint Denis !

Depuis le 12 juillet 2017, les salarié-e-s du restaurant Hippopotamus, situé porte Saint-Martin, dans le 10eme arrondissement, appartenant au groupe Bertrand, sont en grève. Ils occupent leur lieu de travail, avec le soutien de la CGT. Car leur restaurant doit être prochainement cédé à un repreneur sans que les salarié-e-s n'aient aucune visibilité sur la pérennité de leurs emplois ni sur la viabilité de ce repreneur.

Il n'est pas acceptable que ces salarié-e-s, certains travaillant pour le groupe Hippopotamus depuis plus de 25 ans, ne sachent pas s'ils auront encore un travail à la fin du mois.

De plus, d’autres restaurants Hippopotamus sont également menacés à Paris. Dans une interview au Figaro en avril 2017, le PDG du groupe Bertrand affirmait qu'une vingtaine de restaurants de son groupe allait fermer.

Les salarié-e-s du restaurant de la porte Saint-Martin ont des demandes simples : que de réelles négociations soient engagées avec la direction du groupe Bertrand, tant sur la pérennité des emplois que sur les conditions de travail. Ils demandent qu'une médiation soit engagée auprès de la DIRECTTE d'Ile-de-France (direction régionale du travail et de l’emploi). En effet, la dégradation des conditions de travail due à la réduction du nombre de salarié-e-s ces dernières années a eu des conséquences graves : plusieurs salarié-e-s sont aujourd'hui suivi-e-s pour des problèmes de surmenage. Face à ces demandes, la direction refuse aujourd'hui toute négociation.

... http://www.humanite.fr/soutien-aux-sala ... nis-638864
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Re: Luttes dans la restauration

Messagede bipbip » 20 Juil 2017, 17:10

Le restaurant Hippopotamus Saint-Denis à Paris toujours en lutte

Depuis maintenant une semaine, les 9 salarié-e-s du restaurant Hippopotamus du boulevard Saint-Denis à Paris, soutenus par la CGT, sont en grève et occupent les locaux 24 h sur 24.

Après avoir appris que le groupe Flo, dont dépend Hippopotamus, était en perdition et allait céder ses établissements (lire notre article), et sans aucune garanti quant au maintien de leur emploi, les salarié-e-s de l’Hippopotamus Saint-Denis avaient décidé d’une grève à compter du 12 juillet : l’unique réponse de la direction a été une tentative de déménagement du matériel, qu’ils ont réussi à empêcher.

Ce lundi, les salarié-e-s ont reçu une assignation au Tribunal pour, entre autres, arrêter la grève.

La Fédération CGT Commerce et Services déplore les agissements de la direction visant à dégrader les locaux et à en faire porter la responsabilité aux salarié-e-s grévistes et considère que « le groupe Flo a décidé de se séparer des restaurants Hippopotamus [et] le démantèlement organisé par le patronat est un plan social déguisé pour répondre aux doléances des actionnaires. Les restaurants Hippopotamus ne sont pas en difficulté, pour rappel ils ont reçu 2,7 millions d’euros en 2015 au titre du CICE. »

... http://cgt.fr/Le-restaurant-Hippopotamus-Saint.html
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Re: Luttes dans la restauration

Messagede bipbip » 26 Juil 2017, 07:45

Salariés à temps plein, KFC nous doit de l’argent !

Chères et chers collègues, par un courrier en date du 12 juillet dernier, notre DRH a informé certain d’entre nous d’une dispense d’activité dans le cadre de la prise de contrepartie obligatoire en repos pour les années de 2014 à 2016. Ainsi, la direction demande à certains d’être absents durant une période définie par ses soins, absences qui peut même être de plusieurs mois. Sachez que nous sommes en droit de motiver notre refus quant à ce courrier !

De plus, concernant la contrepartie obligatoire en repos, non seulement la direction se doit de récolter notre accord écrit mais normalement, cette dernière doit nous verser une indemnité calculée sur l’ensemble de nos heures supplémentaires effectuées durant ces trois dernières années. Pour être clair : KFC doit nous verser des sous !

Pour se faire, nous invitons tous ceux qui travaillent à temps complet à prendre contact avec nos délégués afin, dans un premier temps, de répondre au courrier de la DRH pour ceux qui l’ont déjà reçu ainsi que de calculer le montant des heures en question pour ensuite saisir le Conseil des Prud’hommes. Il y a potentiellement plusieurs milliers d’euros en jeu pour chacun d’entre nous !

Surtout, il faut faire vite car Macron, qui nous prépare une loi Travail XXL, veut encore réduire le délai pour saisir les Prud’hommes et faire valoir notre droit à réparation. Une raison de plus pour nous contacter ainsi que de faire grève et de manifester le 12 septembre prochain !

Nos délégués :
Saleha BELAIDI (Châtelet) : 06.72.49.98.83 saleha-meziani@hotmail.fr
Anais LANGELLA (Menilmontant) : 06.95.95.00.28 langella.anais@hotmail.fr
Baby Sidi MOHAMED (Châtelet) : 06.66.11.15.75
Boubacar NANTOUME (Châtelet) : 06.35.41.20.29

SUD Commerces & Services

https://www.solidaires.org/Salaries-a-t ... e-l-argent
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Re: Luttes dans la restauration

Messagede bipbip » 04 Aoû 2017, 10:49

L’inspecteur du travail valide la 3ème demande du groupe ELIOR de licencier une militante CGT

Annabelle est victime d'un acharnement sans répit de la part du groupe ELIOR.

Depuis son engagement syndical, il y a 18 ans, ELIOR a toujours sanctionné son militantisme et de nombreuses demandes de licenciement ont été demandées.

3 au total, dont 2 qui ont abouti.

En août 2015, l'inspection du travail de Nantes avait déjà validé son licenciement ainsi que celui de notre camarade Angélique. Un recours et 9 mois plus tard, le ministre les avait réintégrées.

Bien que nous militons dans l'entreprise depuis presque 20 ans, au sein du syndicat CGT Elior Elres parisien. C'est à la réintégration de nos camarades Angélique et Annabelle que nous avons souhaité nous organiser sur le périmètre, en créant notre syndicat d'établissement en septembre dernier.

Nous ne bénéficions d'aucune dotation d'entreprise, nous ne vivons que de nos cotisations, c'est à dire de pas grand chose, puisque nous venons de le créer.

ELIOR nous oblige à aller devant les tribunaux, plusieurs procédures sont en cours, obligeant les camarades à financer les procédures juridiques avec leurs propres deniers.
•Plainte au TGI pour Harcèlement
•Prud'hommes pour harcèlement et discrimination
•Appel introduit au Tribunal Administratif de Nantes par ELIOR, afin de contester l'annulation de leur licenciement
•Référé au Conseil des Prud'hommes pour récupérer l'arriéré de leurs salaires.
(Elles sont toujours dans l'attente de leurs salaires, suite aux licenciements accordés en aout 2015)
•Annulation des élections professionnelles en cours
•Le prochain recours ministériel suite au nouveau licenciement accordé à l’employeur le 28 juillet dernier par l’inspection du travail.

Une enquête du défenseurs des droits est en cours sur la discrimination syndicale.

Toutes ces procédures s’inscrivent dans l’exercice de leurs mandats syndicaux. C'est pourquoi nous appelons à la solidarité, afin de nous aider à les financer.

Quand l'on s'attaque à un élu de la CGT et aux libertés syndicales,
c'est à toute la CGT que l'on s'attaque.

Plus que jamais nous avons besoin de solidarité
https://www.leetchi.com/c/solidarite-de ... nord-ouest

https://www.facebook.com/notes/syndicat ... 817903042/
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Re: Luttes dans la restauration

Messagede Pïérô » 20 Sep 2017, 00:57

Pourquoi les salariés du restaurant Buffalo Grill de Nice sont en grève

Le groupe a récemment conforté sa position de leader du marché des restaurants à thème. Les employés veulent leur part du bifteck.

"L'argent que vous ne nous donnez pas, vous ne l'aurez pas non plus." La quasi-totalité des salariés du restaurant Buffalo Grill de Nice ont débrayé ce samedi soir pour réclamer une hausse des salaires.

"Depuis des années, nous n'avons eu aucune augmentation, aucune prime. Notre intéressement au chiffre d'affaires est très faible, et les évolutions de carrière se font au compte-gouttes", assène Lotfi Aboudi, délégué (FO) du personnel niçois.

... http://www.nicematin.com/greve-mouvemen ... eve-167044
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