Ce 15 avril
Journée de grève nationale dans la restauration rapide
http://larotative.info/reponse-de-la-cg ... -1122.htmlRéponse de la CGT Hôtels-Cafés-Restaurant 37 à l’article paru dans La Nouvelle République : Manque de bras dans la restauration
Les employeurs du secteur des HCR bénéficient de nombreuses dispositions fiscales et sociales très avantageuses depuis plusieurs années alors que l’emploi est toujours en tension et que les conditions de travail des salariés se dégradent fortement.
Une nouvelle fois les difficultés à recruter sont remontées par la profession dans un article pleurnichard.
Qui s’en étonne ? Pas la CGT, compte tenu du déficit d’image que rencontrent nos métiers, des horaires contraignants et atypiques, amplitudes élevées, temps partiel répandu, salaires à minima, travail du dimanche non majoré, pas de 13éme mois conventionnel, turn over,...
Il est urgent, chers employeurs, que vous preniez conscience de la pesanteur des mentalités et des traditions qui sont les vôtres.
Les stratégies à la « Thénardier » pour attirer et retenir les salariés ne sont pas les bonnes !
Les salariés des HCR souffrent d’une détérioration de leur statut social et d’une baisse importante de leur pouvoir d’achat, augmentation des salaires et respect des salariés doivent être la priorité de la profession !
http://salvador-segui.blogspot.fr/2015/ ... ation.htmlMcDonald’s condamné pour discrimination syndicale !
Affaire Benoît contre McDonald’s Paris-Sud
Une belle leçon à tirer !
Il y a quelques mois, nous vous informions de la situation de Benoît, un camarade du Syndicat CGT McDonald’s Paris et Île-de-France licencié pour un retard de deux heures et treize minutes. Le jugement en appel est tombé : Benoît et son syndicat ont gagné. Laissez-moi vous raconter, et même vous romancer, comment j’ai vécu cette petite histoire.
J’étais le secrétaire du syndicat. Un jour, le représentant de section syndicale de McDonald’s Paris-Sud me contacta : « Je t’envoie le bulletin d’adhésion d’un nouvel adhérent avec son RIB, il était à la CNT à Dijon durant ses études. » Formidable ! me suis-je dit. En prenant possession du bulletin d’adhésion, j’appelle le camarade par téléphone. « Salut Benoît, je me présente, je suis Nathan, secrétaire général du syndicat. Je suis également au groupe Salvador-Seguí de la Fédération anarchiste. W. m’a dit que tu avais milité à la CNT. Ça fait vachement plaisir de trouver d’autres camarades libertaires dans le syndicat. Garde mon numéro si t’as besoin et n’hésite pas. »
Quelques moi plus tard, je reçus un coup de fil de Benoît. Il voulait faire un tract contre les jouets non mixtes distribués dans les menus enfants et dénoncer le sexisme de cette pratique de l’enseigne auprès des salariés. « Saleté de gauchiste ! » lui répondis-je en souriant. « Tu me rappelles moi il y a quelques années quand je militais contre les publicités sexistes dans le métro durant les premières actions Stop pub. Moi, je veux bien qu’on fasse un tract pour satisfaire ta satanée tendance féministe. Après, je t’avoue que je crains que les autres syndicats se saisissent de l’occasion pour dire : “Vous avez vu la CGT, elle s’en fout de vos conditions de travail. Pendant que vous galérez au boulot elle s’occupe des jouets des happy meals...” À la rigueur, commençons par un tract pour dénoncer les conditions de travail. Et par la suite un sur les jouets. » Benoît approuva. « Tant que je te tiens, il y a un appel à la grève interprofessionnelle pour jeudi. Cela te dit-il de te mettre en grève et de rejoindre le cortège de notre US Commerce CGT de Paris? » Benoît approuvant de suite la proposition en bon militant convaincu par son parcour, je répondis : « Super, alors dans ce cas le matin même tu envois un mail à l’inspection du travail pour les prévenir que tu te mets en grève pour la journée. D’autre part, tu vas au McDo et tu fais contresigner le manageur en charge du shift une déclaration d’absence pour grève que tu gardes précieusement. Attention, ton travail doit désormais être nickel et ne fais aucune absence ou retard injustifié ! » Benoît le fit. Naïf comme je l’étais, je ne pensais pas du tout qu’elle servirait un jour. Cette précaution, réaffirmée presque machinalement, ce document archivé tant bien que mal parmi tant d’autres paperasses syndicales par chaque camarade investi, deviendra notre première pièce à conviction.
Dans la foulée, apprenant la mise en place d’un stage de formation syndicale de rédaction de tract (la base de l’activité de tout syndicaliste !), je propose à Benoît de s’y rendre, vu son sérieux. Toujours aussi disposé à mener une activité syndicale, il accepta. « Tu envois ce modèle de lettre en recommandé avec accusé de réception. Tu conserves bien l’accusé et copie de la lettre ainsi que la réponse de McDonald’s. » Nouvelle preuve, celle-ci affichant que l’organisme de formation syndicale était la CGT.
Dix jours plus tard, convocation. Benoît avait été « clean » durant tout ce temps. Je ne m’inquiétais pas. L’imbécile... Grèviste, mais surtout cégétiste, à McDonald’s, ça ne passe pas. Mauvaises expériences de nos patrons avec notre syndicat, on imagine…
Peu de temps après, Benoît décide d’aider une collègue forcée de démissionner en affichant et distribuant des tracts avec le soutien du syndicat. « Faits contresigner au manageur un exemplaire du tract, comme quoi il a été affiché tel jour à telle heure sur le panneau syndical. » La direction réintègre la collègue. Une nouvelle preuve est obtenue.
Quelques jours plus tard, Benoît se rend au boulot très tôt le matin. Il apprend qu’il est licencié et reçoit sa lettre de licenciement en main propre. Benoît m’appelle. Je lui dis de rappeler parce qu’à 6 ou 7 heures du matin c’est dur de répondre… On organise une entrevue avec le juriste du cabinet d’avocats avec qui nous bossons régulièrement. « Ramène toutes les preuves qu’on puisse faire le point avec eux sur ton dossier et envisager les suites », prévins-je Benoît. J’espérais quelques indemnités pour lui.
L’entrevue eut lieu, on expose les faits. Le camarade du cabinet d’avocats, au fur et à mesure qu’on lui présente les pièces, esquisse un sourire. Le droit de la section syndicale, c’est sa spécialité et ce qu’il préfère traiter, je crois. Il présente le dossier à l’avocate du cabinet dans la pièce d’à côté. « C’est une affaire pour toi celle-là », crois-je entendre de sa part.
N’étant pas du genre à partir à l’aventure, ils nous font part d’une possibilité de faire aboutir le dossier en référé. Autrement dit : la discrimination syndicale semble tellement manifeste qu’on peut faire valoir qu’une liberté fondamentale inscrite dans la constitution est bafouée. Le référé, procédure moins longue pour les troubles manifestes aux libertés fondamentales, doit pouvoir s’appliquer. On accepte.
Pendant ce temps, on met en place une pétition interne au McDo pour le procès et une autre tournée vers l’extérieur, qui sera notamment reprise par le groupe Salvador-Seguí de la Fédération anarchiste. L’avocate de McDonald’s le répétra encore et encore au juge pour prouver notre mauvaise foi dans notre démarche ne visant qu’à discréditer l’enseigne, selon elle.
L’affaire passe en référé au conseil des prud’hommes de Paris. La juge n’est pas de cet avis et estime que Benoît fut logé à la même enseigne que ses collègues et que l’affaire ne prête pas lieu à référer. Or il n’avait qu’un retard de deux heures et treize minutes, et ses collègues furent licenciés pour davantage. Qui plus est, tous pour faute grave, sans indemnités. Cela semble contradictoire avec la jurisprudence, elle-même semblant plutôt affirmer que des salariés en bas de l’échelle et interchangeables ne causent pas de trouble grave à la production par leur absence.
Notre cabinet d’avocats nous encourage à aller en appel. Nous acceptons. Le juge nous donne raison. Il estime en gros que Benoît n’avait qu’un seul retard, que le règlement intérieur ne prévoyait pas de sanction pour des retards non réitérés, que la sanction était disproportionnée, que son activité syndicale était certaine, que la discrimination syndicale est claire. McDonald’s Paris-Sud est condamné à verser 914,38 euros à Benoît par mois non travaillé, à réintégrer Benoît, à payer 1 500 euros à Benoît et au syndicat, à payer 500 euros d’astreinte à compter de la notification du jugement.
Leçons à en tirer :
– Un patron qui vire n’importe comment est plus simple à combattre devant le juge.
– Au boulot, ton travail doit être irréprochable.
– L’action directe, c’est bien, mais t’as franchement intérêt à assurer tes arrières en étant procédurier, en t’intéressant au droit et en étant un poil archiviste.
– Ton engagement syndical ne doit surtout pas se faire à moitié sous peine d’être considéré nul et au risque de t’exposer (pas simple, surtout si on est isolé…) et qu’il vaut beaucoup mieux disposer ou se préparer à prendre un mandat syndical « protecteur ».
– Les anarchistes qui distribuent des pétitions en ta faveur, ça risque de faire tâche devant un juge, même si les lois scélérates ont été abolies et que les anarchistes ne posent plus de bombes depuis bien longtemps.
– Toucher les salaires non perçus, c’est bien, mais faut rembourser Pôle emploi et on y gagne pas tant que cela au final.
– Qu’un soutien manifeste des salariés est bienvenu.
Nathan
Groupe Salvador-Seguí de la Fédération anarchiste
Les élus et syndiqués Cgt présents dans les restaurants Mac Donald’s défendent les intérêts individuels et collectifs des salariés. Ils portent les revendications des salariés : amélioration des conditions de travail, 13ème mois pour tous, favoriser le passage des temps partiels en temps complets (35h), respect des plannings et des disponibilités, augmentation des salaires, respect des postes et des tâches de travail, évolution de carrière. Quoi de plus normal !
Pour la nouvelle direction des restaurants Mc Donald’s Ste Marthe, St Victoret, Vitrolles, Blancarde, Grand Littoral, Plan de Campagne et Porte d’Aix, ceci ne semblerait pas aussi normal ! En intentant des pressions à l’encontre des syndiqué(e)s et élu(e)s Cgt, dans le restaurant de St Victoret, le but est de faire taire les revendications des salariés. Cette stratégie a également pour objectif d’attaquer l’efficacité de la Cgt. Le Délégué Syndical désigné par la CGT est l’objet de lettres de reproches et la direction continue de faire obstacle au paiement de son salaire. C’est inacceptable !
L’Union Départementale CGT 13 entend faire respecter le droit syndical dans cette enseigne (comme dans d’autres).
Les salariés :
* ont le droit de choisir et d’adhérer à leur syndicat Cgt.
* ont le droit de revendiquer pour de meilleurs salaires et des emplois stables.
* ont le droit d’intervenir dans la façon dont sont managés leurs entreprises et leurs établissements.
Le 21 octobre 2015 les Unions locales CGT relatives aux restaurants de cette entreprise s’adresseront aux salariés pour faire respecter leurs droits et construire un rapport de force pour que cessent ces discriminations !
Contact Syndicat CGT UES MUR : cgt.uesmur chez gmail.com
Le dialogue social à la sauce McDonald’s
Notre camarade Imani, délégué syndical CGT et élu DP et CE chez McDonald’s est convoqué une nouvelle fois à un entretien préalable à licenciement le 9 décembre prochain.
Les deux dirigeants Messieurs Fabrice PARIENTE et Denis CROZET ne sont pas à leur coup d’essai à l’encontre de la CGT.
Le gérant et son adjoint ont pour objectif d’éliminer la CGT de leur entreprise. (« Restaurants » de Vénissieux, Grange Blanche, Sans Souci et Gabriel Péri).
Ces deux personnages irrespectueux du droit du travail n’acceptent pas que la CGT demande l’application de la convention collective, dénonce les délits d’entrave quotidiens, qu’elle réclame que le droit syndical et la liberté de circuler soient appliqués et qu’elle revendique.
Imani a déjà par deux fois échappé à un licenciement (refus de l’inspection du travail puis du Ministère du Travail), McDonald’s a fait un recours au Tribunal Administratif, le jugement devant se dérouler dans les prochains jours.
McDonald’s revient aujourd’hui à la charge en désirant éliminer Imani une nouvelle fois.
L’Union Locale 7/8 CGT appelle à venir soutenir notre camarade devant le McDonald’s situé Place Gabriel Péri à Lyon 7éme le mercredi 9 décembre 2015 à 17h30.
C’est inacceptable et ça suffit, en attaquant un militant CGT, McDonald’s s’attaque à toute la CGT !
Répondons leur en participant massivement au rassemblement de soutien.
MILITANTS, PAS VOYOUS !!!
Mercredi 8 juin, K.F.C. en grève !
Dans le cadre de l’opposition à la « loi Travail », un nouvel appel à la grève et à la mobilisation générale a été lancé demain mercredi 8 juin toute la journée. Les salariés de K.F.C. Besançon et au-delà comptent bien l’entendre une nouvelle fois, et surtout saisir et amplifier cette occasion pour mener la lutte au cœur de nos problèmes, fermement et durablement.
En effet si le contexte est en soit une raison légitime pour mener collectivement la fronde, la dictature du Capital étant globalement toujours poussée au plus loin contre nous, il n’a échappé à personne qu’au plus près de notre quotidien, nos conditions de taf, déjà médiocres, se sont fortement dégradées ces derniers mois, avec un avenir qui tend à se poursuivre en ce sens.
Dysfonctionnements récurrents du matériel, ressources humaines surexploitées, certaines heures supp’ non payées voir trafiquées, dialogue social inexistant avec une hiérarchie qui reste bornée sur ses certitudes, salaires au plus bas alors que les bénéfices rentrent au point d’ouvrir une nouvelle franchise dans la région, sont autant d’exemples connus et subis par tous.
Après des mouvements épisodiques mais précurseurs au sein de notre boite, nous avons la possibilité, pour toutes ces raisons, de dire assez de promesses et de sacrifices ! ainsi, au moins 50% de collègues prévus à cette date ont d’hors-et-déjà décidé de rejoindre cette synergie, mais nous espérons être beaucoup plus nombreux et avons besoin du soutien de chacun dans cet objectif.
S’il en coute aux mobilisés et que la question du changement concret se pose, il ne faut pour autant pas se voiler la face : c’est en prenant un peu sur soit pour l’intérêt commun en établissant un rapport de force féroce que les choses bougent ; l’entreprise, ça n’est pas quelques chiffres, des machines, ou une bureaucratie, mais des travailleurs à qui il appartient de choisir leurs destins !
https://communismeouvrier.wordpress.com ... reintegre/Le 8 juin, les salariés du restaurant KFC de Châteaufarine à Besançon se sont massivement mis en grève dans le cadre d’un appel intersyndical départemental contre la loi travail et pour leurs revendications concernant les conditions de travail et le paiement des heures complémentaires.
Le lendemain, alors même qu’il demandait, avec le soutien de la CGT, la tenue d’élections des représentants du personnel, Paul, un salarié du restaurant militant CGT impliqué dans le mouvement contre la loi travail, avait fait l’objet d’une mesure disciplinaire : mise à pied à titre conservatoire et convocation à un entretien préalable à un éventuel licenciement le 21 juin, entretien qui a d’ailleurs tourné quasi exclusivement sur la grève du 8 juin 2016.
Ce lundi 27 juin, Paul est informé qu’il reprend le travail le 28 juin : il est donc réintégré. Il n’y a plus de mise à pied conservatoire et la procédure de licenciement est annulée. Tout le long de la procédure, Paul a pu compter sur le soutien de l’UL CGT de Besançon et de ses collègues. C’est cette solidarité qui a permis la réintégration de notre camarade au restaurant KFC de Châteaufarine.
C’est une victoire, non seulement pour Paul mais aussi pour tous ses collègues, et plus largement pour le droit de grève et pour les libertés syndicales dans le secteur de la restauration rapide. C’est fort de cette victoire que l’on se prépare maintenant aux élections de délégués du personnel au restaurant KFC
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