http://communisteslibertairescgt.over-b ... -mars.htmlAMÉNAGEMENT DU TEMPS DE TRAVAIL :
LE GOUVERNEMENT DOIT ENTENDRE LES CHEMINOTS !
Les Organisations Syndicales de Cheminots CGT – UNSA – SUD-Rail et CFDT exigent d’être reçues unitairement par le Secrétaire d’Etat aux Transports. Le Ministre A.VIDALIES a annoncé, le lundi 25 janvier 2016, qu’il entendra les Organisations Syndicales après le 15 février 2016, date de publication du projet de décret socle (premier niveau de la future réglementation sur l’organisation du temps de travail qui concernera tous les cheminots). Son objectif affiché est la promulgation de ce décret au 15 mars 2016.
Cette annonce arrive dans un contexte où le Patronat (UTP) refuse de négocier avant la parution du décret socle. Cette stratégie gouvernementale est en contradiction avec les annonces précédentes où les 3 niveaux de l’aménagement du temps de travail (décret socle – CCN – accords d’entreprise) devraient être discutés simultanément. Ce revirement répond aux exigences patronales qui montrent l’absence de volonté d’obtenir un accord.
Cela aurait pour conséquence la dégradation des conditions de vie et de travail des cheminots.
Or, pour nos fédérations, la négociation d’une CCN de haut niveau apportant des droits supplémentaires aux cheminots est un impératif.
C’est pourquoi, nos Fédérations exigent d’être reçues par le Ministère avant le 15 février 2016.
Ensemble, nous exigeons que le décret socle :
o Garantisse une réglementation unique pour toutes les activités (voyageurs, Grandes Lignes –
régionales – Fret – TGV) ;
o Comporte des définitions claires et sans ambigüité ;
o Soit construit, à partir des particularités et des réalités professionnelles des roulants, des
sédentaires en horaires décalés ou de journée, et des mesures liées à la continuité de
service et à l’astreinte.
Les Fédérations des Cheminots CGT, UNSA, SUD-Rail et CFDT n’accepteront aucune dégradation de la réglementation applicable actuellement à la SNCF, fruit de l’expérience et d’un très haut niveau de sécurité.
En l’absence de réponse du Gouvernement, les Fédérations Syndicales prendront alors toutes leurs responsabilités et créeront les conditions d’être entendues en réunion tripartite OS – Etat – Patronat dont la Direction SNCF.
http://leraildechaine.org/post/13997444 ... -un-bateauRapoport et Pepy sont dans un bateau…
Rapoport tombe à l’eau. Le président de SNCF Réseau vient de démissionner. Un patron de moins, ça n’empêchera pas le chemin de fer de fonctionner. Au contraire…
Qu’est-ce qui reste ? Il reste Guillaume Pepy, le président de SNCF Mobilités qui poursuit sa croisade antisociale envers les cheminots et les cheminotes, et s’acharne à détruire le service public ferroviaire.
Que Rapoport ait décidé de partir sous prétexte qu’il vient de se rendre compte qu’il avait 64 ans, que Saint-Geours le président de SNCF dont personne ne sait qu'il existe, reste alors qu’il en a 66, que Pepy continue à se jeter sur les micros et caméras, on s’en fout… Mais que le gouvernement et les patrons s’attaquent à tous nos droits (Code du travail, Statut, réglementation du travail…), ça, on ne laissera pas faire !
Les fédérations CGT, UNSA, SUD-Rail et CFDT parlent d’une journée d’actions le 9 mars. C’est un mouvement de grève reconductible qu’il faut organiser. Dans le secteur ferroviaire, montrons la voie !
Pas question de négocier la longueur de nos chaines :
• le projet El Khomery sur le Code du travail est à jeter,
• le projet de décret sur l'organisation et le temps de travail dans le secteur ferroviaire doit être totalement réécrit, sur la base du Statut et du RH 0077 de la SNCF (qui peuvent être améliorés) !
http://leraildechaine.org/post/14090187 ... du-rail-prêts-à-prendre-leurLes travailleurs du rail prêts à prendre leur revanche !
La loi ferroviaire, adoptée en 2014 malgré deux semaines de grève nationale des cheminotes et des cheminots[1], consacrait l’éclatement de la SNCF et préparait le franchissement d’un nouveau cap dans la privatisation du secteur ferroviaire.
Cette loi a entrainé la création de trois entreprises distinctes visant à éclater la population cheminote et sa capacité de résistance. Mais cette loi visait également à s’attaquer frontalement aux conditions de travail des cheminotes et des cheminots en abrogeant purement et simplement le décret régissant le temps de travail dans le secteur ferroviaire le 1er juillet 2016 !
Un des objectifs affiché de la loi étant d’aboutir à un « rapprochement » de la réglementation du travail applicable à la SNCF avec celle des opérateurs privés.
Pour y parvenir, patronat et gouvernement se sont entendus sur un empilement de règles qui se substitueraient à la réglementation actuelle : un « décret socle » à minima complété d’une nouvelle convention collective du ferroviaire et enfin d’éventuels accords d’entreprise…
Notre défaite lors de la grève de juin 2014 annonçait donc directement la bataille à venir pour nos conditions de travail et depuis fin 2015 de nombreuses équipes syndicales combatives ont commencé à débattre de la construction d’une nouvelle grève reconductible… victorieuse cette fois !
La parution du projet de décret socle le 18 février a mis le feu aux poudres et précipité la mobilisation : durée annuelle du travail, amplitude de travail, nombre de repos ou de week-end, planification des jours de travail… le projet de décret attaque les conditions de travail des cheminot-e-s sur tous les fronts !
Une convergence des luttes nécessaires !
Face à ce projet vécu comme une véritable provocation par les cheminot-e-s, l’appel à la grève des fédérations CGT, SUD-Rail, UNSA et CFDT le 9 mars a connu une mobilisation très majoritaire dans de nombreux services.
Cette mobilisation inégalée à la SNCF depuis plusieurs années a également permis, fait rare, de mobiliser des salariés d’entreprises ferroviaires privées dans un même mouvement (qu’il s’agisse de filiales de droit privé du groupe SNCF ou d’autres opérateurs ferroviaires) et de renouer avec des rassemblements, piquets de grève et des assemblées générales de grévistes.
Plusieurs assemblées générales ont adopté des motions en faveur de la construction rapide d’un mouvement de grève reconductible à partir de la grève nationale interprofessionnelle du 31 mars et l’ensemble des rassemblements de grévistes appelaient évidemment à faire la jonction avec les centaines de rassemblements et manifestations organisées le 9 mars.
La convergence des revendications sectorielles des cheminot-e-s avec le mouvement d’opposition au projet de loi Travail est évidente : imposer la négociation d’une convention collective du secteur ferroviaire pour remplacer la réglementation historique, et dans le même temps mettre en place la loi qui permet déjà d’y déroger à travers des accords d’entreprises, il fallait oser !
Alors que de nombreuses échéances de mobilisation sont annoncées tout au long du mois de mars, il faut que toutes les équipes syndicales combattives mettent à profit les semaines qui nous séparent du 31 mars pour populariser le mot d’ordre de grève reconductible.
Il faut convaincre la majorité de travailleurs du rail que c’est maintenant qu’il faut y aller, à la fois pour ne pas laisser entériner un décret qui braderait nos conditions de travail mais également pour s’opposer à des régressions majeures pour l’ensemble du monde du travail !
[1] La brochure de bilan de cette mobilisation éditée par Alternative Libertaire « Cheminot-es en lutte ! La grève de juin 2014 » est toujours disponible.
http://leraildechaine.org/post/14219906 ... lleurs-armés-dans-les-trainsDes patrouilleurs armés dans les trains !
Incapables de répondre aux vrais problèmes, et notamment aux questions de sécurité des circulations ferroviaires, vu l’état du réseau, les patrons de la SNCF surfent sur l’ambiance policière de l’état d’urgence et annoncent « des patrouilleurs armés » dans les trains.
Les révélations de la presse à propos de l’attitude de la direction SNCF dans l’enquête sur l’accident de Brétigny mettent surtout en évidence des patrons qui veulent cacher leurs responsabilités dans la grave détérioration de l’état du réseau ferroviaire français.
La présence de ces « patrouilleurs armés » sera un danger pour tous et toutes, y compris eux-mêmes, et ne résoudra aucun problème des usagers ; ce n’est pas de ce type de personnel dont il y a besoin dans les gares, dans les trains, etc.
http://www.sudrailpse.org/site/rassemblement-13-avril/13 avril, ne laissons pas les patrons décider de notre avenir !
Rendez-vous à l'ensemble des travailleurs du rail à partir de 11h, place des 5 martyrs.
Les 12 et 13 avril, le gouvernement et les directions des entreprises ferroviaires ouvrent les négociations de la convention collective sur la base d'un texte patronal très éloigné de la réglementation du travail à la SNCF.
Si les cheminot-es se sont mobilisés les 9 et 31 mars, c'est pour dire non au moins-disant social et gagner de nouveaux droits pour les travailleurs du rail mais aussi pour appeler au retrait de la loi El Khomri !
Nous voulons mettre en échec la stratégie patronale et gouvernementale, pour cela il ne faut pas attendre que les patrons nous fassent des cadeaux !
Dans ce contexte, il est de la responsabilité des organisations syndicales de renforcer la lutte et de placer les négociations de la CCN sous le contrôle des cheminots.
Le décret sur l'organisation et le temps de travail dans le secteur ferroviaire doit avoir comme base à minima le RH0077. C'est plus que jamais d'actualité !
La stratégie patronale et gouvernementale consiste à nous faire oublier le décret ministériel ; nous ne tomberons pas dans ce piège l Les fédérations SUD-Rail et FO le réaffirment la base du décret doit être ce qui est actuellement repris dans le RH0077 et ensuite il faut l'améliorer en prenant en
compte les revendications connues depuis des années.
Ensemble préparons rapidement la grève reconductible pour gagner !
Ils veulent nous diviser, unissons nous pour gagner !
https://paris-luttes.info/action-en-sol ... c-les-5348Appel de la coordination francilienne étudiante à une action en solidarité avec les cheminots.
La coordination francilienne étudiante appelle à une diffusion massive de tracts à la gare Saint-Lazare ce mardi 12 avril à 16h30 précises. Cette action s’inscrit dans la volonté de construction d’une grève interprofessionnelle et en solidarité avec les cheminots en lutte pour défendre leurs conditions de travail.
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