Chomeurs-précaires en luttes

Luttes des travailleurs-euses, chômage, précarité.

Re: Chomeurs-précaires en luttes

Messagede bipbip » 22 Fév 2016, 11:11

Lyon
Mobilisation pour le premier jour des négociations Unedic...

Le Collectif unitaire 69 appelle à un rassemblement devant le Medef contre la dégressivité des allocations chômage. C’est aussi l’occasion de faire converger nos luttes (Goodyear, état d’urgence, réforme El Khomri sur le code du travail...) et de nous réunir à la Bourse pour débattre des perspectives de luttes unitaires.

Dans un contexte d’ Etat d’Urgence où les mouvements de résistance sociale sont attaqués de tous côtés (Goodyear, Air France, COP 21...)
Nous appelons la convergence des mouvements, à se mobiliser contre notre adversaire commun : le MEDEF.

Le 22 février 2016, premier jour des négociations sur l’assurance chômage et journée nationale de rassemblement dans ou devant les différents locaux régionaux de l’organisation patronale.

Les récentes attaques sur l’assurance chômage sont emblématiques d’une société dans laquelle la majorité des plus faibles est attaquée par une minorité qui accapare les richesses et les pouvoirs.

Le Medef est le symbole de cette minorité.

C’est lui qui impose ses exigences à l’Unedic et s’apprête à demander une dégressivité des allocations chômage.

Ainsi les chiffres de 20% de réductions des allocations pour tous les chômeurs (sur 6 mois) et intermittents (3 mois) ont été avancés.

Attaquer le chômage c’est attaquer les salaires de toutes et tous !

L’année dernière, notre combat a amené une victoire d’étape importante puisque l’accord de l’assurance chômage de 2014 a été annulé par le conseil d’Etat... Du jamais vu !

Il faut poursuivre l’offensive.

Pour ces négociations, nous avons depuis des années des propositions concrètes qui n’ont jamais été écoutées. D’autre modèles d’assurance chômage existent, plus solidaires et plus justes, que nous défendons.

Pour être écoutés, nous demandons d’urgence « la séparation du MEDEF et de l’Etat », c’est à dire que le patronat ne soit plus associé aux négociations de l’UNEDIC.

Ce sont aux seuls salariés de gérer leur argent, car en réalité ce qu’on appelle improprement les “charges patronales” font partie intègrante de notre salaire.

Rassemblement Unitaire devant le MEDEF,
Le 22 février 2016 60 avenue Jean Mermoz à 12h.
Suivi d’une Assemblée Générale Unitaire à la Bourse du travail à 14h


➢ Contre les attaques du medef sur l’assurance chomage et le despotisme qu’il exerce sur le monde du travail !

➢ Pour une convergence des mobilisations a lyon dans une coordination commune !

Collectif Unitaire 69, au sein de la coordination nationale des intermittents, chomeurs, salariés précaires

http://rebellyon.info/Lundi-c-est-le-pr ... -des-15835
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Re: Chomeurs-précaires en luttes

Messagede Pïérô » 23 Fév 2016, 12:31

Mercredi 24 février à Paris

12h30 rdv action baskets pour commencer à contrer l’ampleur des attaques prévues lors des « négociations » Unedic, cour de Rome, à Saint Lazare.

Leur rdv du 22 février a fixé un calendrier de réunions. La première à lieu demain mercredi et portera sur les annexes 8 et 10. Leur objectif est d’économiser 800 millions d’euros par an sur les allocations versées aux chômeurs, intermittents et précaires.

Au moment où le Code du travail, destiné à protéger les travailleurs en poste ou au chômage, risque d’être renversé en un droit des entreprises et des employeurs, seule l’action résolue des premiers concernés peut bloquer leurs projets !

http://www.cip-idf.org/
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Re: Chomeurs-précaires en luttes

Messagede Béatrice » 02 Avr 2016, 20:15

lundi 4 avril 2016 à MARSEILLE

-14 h Friche Belle de Mai / Salle Seita, 41 Rue Jobin, 13003

Assemblée Générale
Disparition programmée du régime de l’intermittence

Au vu des événements actuels, à savoir les négociations de la convention Unédic, nous organisons une Assemblée Générale pour informer des dangereuses dispositions prises par les partenaires sociaux à l’égard du régime de l’intermittence. Le cadrage budgétaire imposé est une disparition programmée des annexes 8 et 10.
Ci-dessous un texte qui explique notre appel et nos positions.

SUD-Culture Solidaires et la Coordination Intermittents et Précaires - Marseille
cipmarseille13 chez gmail.com

APPEL A LA RÉSISTANCE

Chers amis, je n’ai pas l’habitude de prédire la suppression de l’intermittence mais je peux vous assurer que si nous ne réagissons pas c’est de fait ce qui arrivera. Ce qui s’est passé hier jeudi 24 mars est l’attaque la plus grave portée à ce régime spécifique d’indemnisation chômage depuis bien longtemps. Ce qui est demandé par le Medef et la Cfdt est bien pire que la convention 2014 et son différé d’indemnisation qui avait mis le feu aux poudres.
Rappel des faits : Suite à la convention 2014, Valls prend en charge le différé d’indemnisations des intermittents pour une somme de 80 millions d’euros et en annule les conséquences. Autrement dit, grâce à la forte mobilisation de 2014, aucun intermittent n’a subi cette mesure injuste. Depuis, il a été décidé une mesure dont le but principal a été d’éteindre un mouvement social et surtout de faire la part belle à la communication du gouvernement à savoir :
- Inscrire dans la loi Rebsamen la pérennisation des annexes 8 et 10 ainsi qu’une négociation des futurs accords par les syndicats du secteur
Suite à cela Manuel Valls a pu communiquer sur le thème : les intermittents sont sauvés, les socialistes aiment la culture. Et tout le monde l’a cru, sauf nous.
Pour rappel, nous avons dit depuis le début (reprenez toutes mes publications) :
- Attention, tout ceci est bidon et cette loi est de la pure communication. Seul le titre « annexes 8 et 10 » est « sauvé » mais pas le contenu. Ainsi on pourrait demander aux intermittents de faire 800h en 10 mois pour ouvrir des droits et ce serait compatible avec la loi.
- Les accords négociés par les syndicats du secteur pourront facilement être torpillés pour la raison suivante : c’est le Medef et son partenaire la Cfdt qui fixent le budget !!! Autrement dit Le Medef pourra faire pire qu’en 2014 : supprimer les annexes 8 et 10 sans le dire.
Et bien, tout ce que nous avions prévu est arrivé hier. Le Medef a rendu sa feuille de cadrage, elle a été acceptée par la CFDT et la CFTC. Que dit ce document ?
Les intermittents devront faire 185 millions d’euros d’économies par an pour la convention signée avant juillet et à horizon 2020, 400 millions d’euros d’économies par an ! Rendez-vous compte : ces économies sont bien supérieures au différé d’indemnisation scandaleux de 2014.
Pour rappel encore, Manuel Valls pavanait dans les rues d’Avignon l’été dernier en affirmant (source AFP) : « Aucune nouvelle économie ne sera demandée aux intermittents, ils ne doivent pas servir de variable d’ajustement »
Nous avons tant bien que mal essayé de repousser le pire depuis 13 ans grâce à une forte mobilisation dans les moments critiques. La situation n’a jamais été aussi grave.
J’appelle tous les concernés à se réunir partout au plus vite et à venir très nombreux aux AG d’informations. Nous devons nous organiser pour cela et diffuser le plus largement les lieux et dates des futurs rendez-vous. Votre présence est essentielle. Nous devons lutter par tous les moyens possibles pour éviter une disparition programmée. Nous avons fait des propositions, participé aux tables, averti des dangers de la loi Rebsamen, annoncé à l’avance ce qui allait se passer. On nous a menti, on nous a répondu avec une morgue infinie, et maintenant on veut nous faire disparaitre en silence. Ne les laissons pas faire.

Samuel Churin - Cip Idf

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Re: Chomeurs-précaires en luttes

Messagede bipbip » 25 Avr 2016, 08:46

Lyon, ce lundi 25 avril2016

Action "Tour du proprio" du Collectif Unitaire 69

Action du Collectif unitaire 69 (chômeurs et précaires). Trois rendez-vous sont donnés le lundi 25 avril à 10h tapantes pour trois pendaisons de crémaillère.

Action du Collectif unitaire 69 (chômeurs et précaires)
Rendez-vous Lundi 25 avril 10h
A la mer, à la montagne, en ville, nous sommes tou.te.s propriétaires !

Depuis 30 ans, les gestionnaires de l’assurance chômage détournent nos cotisations, contractent des emprunts sur les marchés financiers, fabriquent la dette au seul profit des créanciers. Et, aujourd’hui, le gouvernement demande de faire 800 millions d’euros d’économies par an sur le dos des chômeurs, au nom de cette dette. Cette dette n’est pas la nôtre, nous ne la paierons pas !

3 points de rassemblement à 10h pétantes :
(à chaque lieu, un repère : un ballon de baudruche et un objet)
• église de Cordeliers - chaise pliante orange
• place Guichard - trompette
• gare Part Dieu, sortie du métro - transat

Amenez vos cartons, feutres, ballons, instruments de musique, plantes vertes, confettis....

Fin de l’action à l’issue d’un pique nique participatif

http://rebellyon.info/Action-Tour-du-pr ... ctif-16253

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Re: Chomeurs-précaires en luttes

Messagede Pïérô » 29 Avr 2016, 11:46

Paris, ce vendredi 29 avril 2016, à Nuit Debout, place de la république

Les précaires emmerdent le parti socialiste

(et le Medef et aussi plein d'autres...) Pourquoi ? Comment ?


Loi « Travaille ! » qui permettrait aux entreprises d'imposer à tous les salariés les conditions de travail que connaissent déjà de nombreux précaires.

Réforme de l'assurance -chômage visant à faire 800 millions d'euros d'économies sur le dos des chômeurs.

Etat d'Urgence permanent qui renforce la gestion policière des luttes et des populations.

Le mouvement protéiforme en cours - manifs déclarées ou sauvages, occupations de places et de théâtres, blocages économiques - a bien des raisons de détester un gouvernement prétendument à gauche, mais qui assume pleinement son inféodation à la société-entreprise.

Malgré une répression imposante de tout ce qui s'invente, quelque chose tient, mute sans cesse, se renforce. On parle de plus en plus de grève générale.

Mais comment agir une grève générale quand les préavis de grève reconductible ne protègent qu'une minorité de salariés garantis du secteur public ? Comment faire grève quand on attend le renouvellement de son CDD ? Comment lutter quand on a déjà du mal à supporter un boulot qui nous rend malade, au propre comme au figuré ? Comment bloquer l'économie quand les institutions sociales cherchent à contrôler l'emploi de notre temps de chômage ? Comment inventer une grève des chômeurs et précaires ?

Retrouvons-nous de 15h à 21h vendredi 29 avril sur la place de la République occupée Derrière la pancarte « Les précaires emmerdent le parti socialiste »

Un espace pour s'informer, propager des pratiques d'autodéfense sociale. Un moment pour partager des expériences dans et contre le travail, depuis nos précarités, depuis des résistances et des luttes. Un lieu pour penser ensemble des actions et inventer la grève des chômeurs et précaires.

La précarité est partout, passons à l'action !

À 18h30 aura lieu un débat : Précarité, Europe et nouvelles formes de grèves

En France et en Europe, la lutte contre l'approbation de la loi El Khomri a réchauffé les débats autour de la précarité et des transformations du monde du travail. L'accomplissement naturel d'une stratégie qui a été formée et réalisée pendant les 30 dernières années est finalement redevenu un espace de conflit. Aujourd'hui, le travail et sa gestion sont un champ où nous menons le combat contre le projet néolibéral : contre la forme contemporaine et terrible que cet ordre nouveau est en train d'assumer : l'austérité.

D'un côté, la précarité se répand, élimine les frontières générationnelles, devenant sans âge et incarnant de plus en plus le rêve capitaliste d'une forme-travail dé-syndicalisée et basée sur le volontarisme et le sacrifice. De l'autre côté, des nouvelles expériences surgissent, capables d'interpréter le défi du présent et de nous mettre à nouveau face au problème d'organiser des nouvelles formes du travail.

Encore une fois, aujourd'hui plus que jamais, la réussite de cet enjeu implique la possibilité de reconstruire la coopération et la solidarité entre travailleurs, à travers une réappropriation des espaces de lutte qui puissent aller au-delà des barrières nationales et qui sachent réinventer des formes de grève.

Nous discuterons de tout cela après la grève générale du 28 avril avec :

Camere del Lavoro autonomo e precario (Italia)

Cip - coordination intermittents et précaires

Sud Solidaires

https://paris-luttes.info/les-precaires ... parti-5505
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Re: Chomeurs-précaires en luttes

Messagede Pïérô » 31 Mai 2016, 00:51

DEBAT NUIT-DEBOUT, MARDI 31 MAI 2016 A 18H
PLACE DE LA REPUBLIQUE A PARIS.

Suite à la journée de négociation du 30 mai, ce débat place de la République le 31 mai nous permettra de faire le point sur les propositions du patronat et d’élaborer collectivement les actions à mener pour défendre nos droits !

Texte du tract du Collectif UNEDIC distribué durant la manifestation contre la précarisation du Code du travail dénonçant les propositions patronales pour l’assurance chômage et appelant à une réunion NUIT DEBOUT mardi 31 mai Place de la République à Paris, au lendemain d’une cruciale séance de "négociations".

Assurance chômage
le patronat attaque les droits des précaires


Les négociations concernant l'indemnisation des chômeurs continuent. Les prochaines réunions de négociation devant se tenir les 30 mai et 14 juin, les organisations patronales - Medef, CGPME et UPA - ont publié neuf propositions qui consistent encore et toujours à précariser les bénéficiaires.

Le MEDEF juge les regles actuelles d'indemnisation trop avantageuses.

Le Medef veut moduler le montant des indemnisations en fonction de l'intensité du travail (proposition n°1). Le montant des indemnisations ne serait plus calculé en fonction du salaire journalier de référence mais en fonction du dernier salaire mensuel perçu.

Le Medef propose par ailleurs de moduler le montant des droits en fonction de l'état du marché du travail (proposition n°5) en faisant varier le ratio actuel basé sur le principe 1 jour cotisé = 1 jour indemnisé dans la limite de 24 mois. Ainsi, si le taux de chômage venait à passer sous la barre des 10 %, les chômeurs bénéficieraient d'un nombre de jours d'indemnisation inférieur au nombre de jours cotisés.

Les chômeurs de plus de 50 ans voient aussi leurs droits menacés (proposition n°6). Leur durée d'indemnisation serait réduite et modulée en fonction de leur « effort significatif en terme de formation ».

Le MEDEF veut renforcer le controle (proposition n°2) et imposer la degressivite des droits si la recherche d'emploi etait jugee « peu effective » !

C'est réduire le Service public de l'Emploi et plus particulièrement de Pôle emploi à un simple rôle d'encadrement, de culpabilisation des chômeurs et de contrôle social. Dans le même ordre d'idée, le Medef entend couper les vivres à Pôle emploi en gelant, voire en réduisant, la participation de l'Unedic à son budget de fonctionnement (proposition n°9). Le Pôle emploi idéal du Medef ne se consacrerait plus qu'à la chasse aux mauvais chômeurs, au dépend de l'accompagnement et de l'intermédiation.

Le MEDEF veut favoriser l'aide a la creation d'entreprise (proposition n°4).

Vielle lubie du patronat, particulièrement d'actualité grâce au gouvernement socialiste, l'objectif est surtout de transférer une partie des salarié-es vers un statut indépendant précaire en dehors de tous droits collectifs et - bien entendu - les faire sortir définitivement de l'assurance chômage !

Debat nuit-debout, mardi 31 mai 2016 a 18h
Place de la Republique a Paris.

Suite à la journée de négociation du 30 mai, ce débat place de la République le 31 mai nous permettra de faire le point sur les propositions du patronat et d'élaborer collectivement les actions à mener pour défendre nos droits !

Défendons une assurance chômage juste et équitable

Un emploi, c'est un droit ! Un revenu, c'est un du !
Code du travail, assurance chomage : meme combat !

Collectif UNEDIC
AC !, Apeis, CGT-chômeurs rebelles, CIP-idf, Les Matermittentes, MNCP, Recours-radiation, CNT-SO, CGT-USI, SNU-Pôle emploi, SNU-TEFI, Solidaires, SUD-Culture, SUD-Emploi, SUD-FPA

http://www.ac-chomage.org/spip.php?article2284
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Re: Chomeurs-précaires en luttes

Messagede Pïérô » 21 Nov 2016, 12:37

Paris, mercredi 23 novembre

Rassemblement devant l'ISP Formation
à 11h, ISP formation, 12/14 rue Courat, Paris 20e

Le gouvernement Hollande / Valls / El Khomry, a mis en place un plan 500 000 formations à l'attention des chômeurs.

Sauf que la traduction sur le terrain est tout autre. Formation, oui, mais à quelles conditions ?

Malheureusement les prédateurs, entendez les organismes de formation privé se frottent les mains et se remplissent les poches, aux détriments des chômeurs !

Pour exemple, l'ISP Formation à Paris 20ème arrondissement, propose des formations soit disant qualifiantes dans des conditions inacceptables.

Plusieurs chômeurs en ont fait la triste expérience, formation décentralisé dans des locaux vétustes, en sous-sol sans fenêtre, près des locaux poubelles, la ou sont dispensés les cours théoriques dans un hôtel Campanile.

Pour la formation pratique, c'est idem !

L'ISP Formation, a la prétention de préparer les stagiaires à une formation qualifiante et diplômante, cependant la réalité est tout autre.

La CGT des privé d'emploi et précaires de Paris, soutient l'action de grève des camarades qui ont été floué.

La revendication des grévistes est de suivre une formation professionnelle qui réponde a des conditions de travail dans de bonnes conditions d'hygiène et de sécurité. (fermeture du site de Champigny). Mais également sur le plan pédagogique.

Pour casser la grève, la direction de l'ISP Formation a procédé violemment à l'exclusion définitive de deux stagiaires, cela sur des prétextes fallacieux.

Une fois de plus, les chômeurs sont utilisés pour faire prospérer des pratiques de voyous à des fins purement financières et non dans leurs propres intérêts de recouvrer l'emploi !

Nous appelons à un rassemblement en soutien des revendications des grévistes de l'ISP, le mercredi 23 novembre au siège de l'ISP formation, 12/14 rue Courat, Paris 20ème à 11h00 (Métro Maraichers).


http://cgtparis.fr/spip.php?article2902
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Re: Chomeurs-précaires en luttes

Messagede bipbip » 28 Nov 2016, 15:28

Samedi 3 décembre 2016

Contre le chômage et les précarités Et pour la justice sociale !

Samedi 3 décembre 2016
Contre le chômage et les précarités et pour la justice sociale !


2016 aura été riche en reculs sociaux et en luttes. D’abord l’échec de la négociation de l’assurance chômage et bien évidemment le passage en force de la loi travail, malgré de gigantesques mobilisations.
Rien n’y fait, ni les déclarations, ni le chantage du MEDEF, ni les mesurettes, ni les cache misère, le chômage ne recule pas, pire l’UNEDIC annonce d’ores et déjà son augmentation pour 2017.
Comment s’étonner quand on sait que la seule politique économique à l’œuvre est basée sur l’aide aux entreprises, sans contrepartie et sans obligations.
Le C.I.C.E c’est des dizaines de milliards de cadeaux au patronat, ainsi P.S.A a perçu 80 millions d’euros pour 8000 suppressions d’emplois, le service public n’y échappe pas ; La Poste a reçu 297 millions d’euros pour 4500 suppressions d’emplois.

C’est cette logique destructrice qu’il faut remettre en cause. Les vies qu’ils nous font vivre sont à peine des survies, des parcours du combattant semés d’embûches, des courses quotidiennes d’urgence en urgences.
La réalité c’est ; 6,5 millions de chômeurs, 5,7 millions pour les seules catégories A, B et C. On assiste à l’explosion de la catégorie B ce qui montre le développement de la précarité, des petits boulots, des petits contrats, des courtes missions, qui sont trop souvent le lot des femmes.
La conséquence c’est des petits salaires, des revenus insuffisants, c’est plus de pauvreté et de misère.
Et ces chiffres qui sont des vies ne tiennent pas compte des radiations, des découragés, des invisibles, de celles et ceux n’ayant aucun droit.

Tout ce que les grands patrons et leurs alliés préconisent ne profite qu’à eux et prépare la prochaine crise, tentons de faire le contraire : Réduction du temps de travail, retraite à 60 ans maximum, le SMIC à 1700 euros, l’indemnisation décente de toutes les formes de chômage, la gratuité des transports, le développement de tous les services publics et les moyens pour toutes et tous de vivre dignement.

Urgence vitale :
• Une allocation exceptionnelle de 500 euros dite « prime de Noël ».
• L’arrêt des contrôles, des radiations et des trop perçus.
• Garantir aux chômeurs et précaires un revenu personnel ayant le SMIC pour référence et la continuité des droits sociaux (retraite...).
• L’arrêt des expulsions

Un emploi c’est un droit- Un revenu c’est un dû !
Chômeurs, précaires, intermittents, intérimaires, autres salarié-es, ensemble,
Contre le chômage et les précarités Pour la justice sociale !

Agir ensemble contre le Chômage !, Association pour l’emploi, l’information et la solidarité, Mouvement National des Chômeurs et Précaires, CGT-Chômeurs
ActuChômage, ATTAC, Cgt Spectacles, CIP-Idf, CNT-SO, CGT Interim, Dal, Droits devant !!, Fondation Copernic, FSU, Marches européennes, CGT Pôle emploi, Snu-Pôle-emploi, Sud- Pôle-emploi, Sud Education, US Solidaires
Alternative libertaire, Collectif Roosevelt, Ensemble !,Les Verts, Lutte ouvrière, PCF, PG, NPA


https://www.solidaires.org/Contre-le-ch ... ce-sociale

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A Paris : Départ à 14h de la Rotonde M° Jaurès vers la Place de Clichy
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Re: Chomeurs-précaires en luttes

Messagede bipbip » 02 Déc 2016, 13:25

Manifestation nationale des privé-es d'emplois : départ de Nantes
L'UD CGT 44 vous propose d'organiser un déplacement collectif pour se rendre à la manifestation. Merci de vous inscrire à l'accueil de l'UD au 02 28 08 29 80, au plus tard le 25 novembre. Selon le nombre d'inscrits nous réserverons un bus ou organiserons le co-voiturage (+ mini-bus de l'UD).
http://lacgt44.fr/spip.php?article1177


Samedi 3 décembre 2016 à Nîmes
Contre la précarité et le chômage
A l'appel des organisations, CNT 30, SOLIDAIRES 30, UL CGT Nîmes, CGA 30, NPA 30, JC nîmes, Nuit debout nîmes, CFAM, AL 30 une manifestation contre la précarité et le chômage est organisée le samedi 03 décembre à 14h00 (place Jean Robert à Nîmes).
http://www.cnt-f.org/30/3-DECEMBRE-MANI ... ARITE.html

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Re: Chomeurs-précaires en luttes

Messagede bipbip » 03 Déc 2016, 09:46

Bordeaux samedi 3 décembre 2016

MANIF contre le chômage et la précarité
Rendez vous Samedi 3 décembre - 15h - VICTOIRE

"2016 aura été riche en reculs sociaux et en luttes. D'abord l'échec de la négociation de l'assurance chômage et bien évidemment le passage en force de la loi travail, malgré de gigantesques mobilisations.

Rien n'y fait, ni les déclarations, ni le chantage du MEDEF, ni les mesurettes, ni les cache misère, le chômage ne recule pas, pire l'UNEDIC annonce d'ores et déjà son augmentation pour 2017.

Comment s'étonner quand on sait que la seule politique économique à l'œuvre est basée sur l'aide aux entreprises, sans contrepartie et sans obligations.

La réalité c'est ; 6,5 millions de chômeurs, 5,7 millions pour les seules catégories A, B et C. On assiste à l'explosion de la catégorie B ce qui montre le développement de la précarité, des petits boulots, des petits contrats, des courtes missions, qui sont trop souvent le lot des femmes.

La conséquence c'est des petits salaires, des revenus insuffisants, c'est plus de pauvreté et de misère."

A l'appel d'AC Gironde, APEIS, MNCP, ATTAC 33, Coordination Jeunes Bordeaux, DAL 33, Solidaires Gironde, .......

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Toulouse samedi 3 décembre

Rassemblement pour la justice sociale et contre la précarité
à 16h30, Metro Palais de Justice, Ligne B, Toulouse

Dans le cadre de la journée nationale contre la précarité, un collectif associant Nuit Debout, le DAL, la CIP, Attac, Sud Santé, la Maison des chômeurs des Mazades et quartiers nord, Zad31 va présenter un appel commun à ce rassemblement ouvert à signature.

L'idée est de se rassembler et de réfléchir en assemblée contre la précarité et pour la justice sociale ! Quel lieu commun inter-associatif pouvons-nous construire ensemble ? De quelle manière, dans quelles modalités ? Quel est le projet que nous pouvons toutes et tous définir ? Le mouvement social toulousain doit reprendre l'offensive !

Le manque de logements et de locaux associatifs sur la ville de Toulouse est inacceptable, nous devons nous lever toutes et tous ensemble et prendre notre histoire en main

Ce rassemblement est dans la continuité de l'action Y'a pas d'arrangement du début d'après-midi !

https://www.facebook.com/events/549293285276475/
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Re: Chomeurs-précaires en luttes

Messagede bipbip » 04 Déc 2016, 16:17

Plusieurs centaines de chômeurs et précaires dans les rues de Paris

Plusieurs centaines de manifestants ont défilé, samedi 3 décembre à Paris, contre le chômage et la précarité. Le cortège, réuni à l’appel de la CGT-Chômeurs et des associations AC!, Apeis et MNCP, est parti de la place de Stalingrad vers 14 h 30 pour rejoindre la place de Clichy, dans le nord de la capitale.

... http://www.lemonde.fr/societe/article/2 ... SYDPOZI.99
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Re: Chomeurs-précaires en luttes

Messagede Pïérô » 31 Jan 2017, 03:41

Anzin (59), mardi 31 janvier 207

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Re: Chomeurs-précaires en luttes

Messagede bipbip » 18 Juin 2017, 21:42

19 juin : journée de mobilisation des travailleurs précaires et privés d’emploi

RASSEMBLEMENT 4 rue Traversière 75012 Paris à 13H30

Quand l’UNÉDIC a été fondée en 1958, son but était d’assurer à tous les privés d’emploi un revenu de remplacement proche du salaire perdu. Le principe est au départ le même que celui de la Sécurité Sociale ; celui de la solidarité entre les travailleurs. Une partie de tous les salaires  les cotisations sociales  est mutualisée pour remplir les caisses et subvenir aux besoins des travailleurs et de leur famille.
Les patrons n’en ont jamais voulu et ont toujours combattu notre modèle de protection sociale, le jugeant trop onéreux ou archaïque.
La propagande patronale fait apparaître les cotisations sociales comme des « charges » gênant le développement économique  en réalité leur profit  alors qu’il s’agit d’une autre forme de salaire – indirect, socialisé – à partir des richesses crées par les travailleurs dans l’entreprise.
Les efforts sont toujours faits par les mêmes : quand le chômage baisse, le patronat obtient une baisse des cotisations et quand le chômage repart à la hausse, il exige une baisse de l’indemnisation !
Il est grand temps de briser cette spirale infernale, et d’obtenir enfin un revenu de remplacement à 80 % du salaire antérieur, avec un minimum de 80 % du SMIC, revendiqué par la CGT à 1800 € brut !
Dès le 19 juin, mobilisons-nous devant nos agences Pole Emploi, le jour où le Conseil d’administration de l’UNEDIC se réunit pour débattre de l’augmentation ou non des indemnités chômage !
D’ores et déjà préparons-nous pour la riposte face au projet Macron de remplacer l’assurance chômage par un minimum social même pas équivalent au RSA !
De même nous refusons cette charité des revenus universels et autres, qui menacent la Sécurité sociale et son principe de solidarité entre tous les travailleurs actifs et retraités, salariés et privés d’emploi.
Nous appelons les travailleurs privés d’emploi et précaires à entrer dans la lutte avec l’ensemble des travailleurs pour une 5 ème branche chômage de la Sécu, gérée et financée par les travailleurs eux-mêmes !

JOURNÉE de MOBILISATION le 19 JUIN !
RASSEMBLEMENT 4 rue Traversière 75012 Paris à 13H30

 Conseil d’Administration de l’UNÉDIC - ASSURANCE CHÔMAGE 


http://cgtparis.fr/spip.php?article3093
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Re: Chomeurs-précaires en luttes

Messagede bipbip » 01 Nov 2017, 17:56

CIP-IdF – Interruption du séminaire de Philippe Aghion au Collège de France

En évoquant des « multirécidivistes du refus d’emploi », Macron criminalise tous ceux qui n’acceptent pas de travailler dans n’importe quelles conditions et à n’importe quel tarif , il prépare une vague de radiations des chômeurs. Par ce terme pénal, il criminalise en mêm temps toute opposition.

Aujourd’hui mardi 31 octobre, des chômeuses, intermittentes et précaires, sont intervenus au séminaire de Philippe Aghion au Collège de France

http://www.college-de-france.fr/site/ph ... 7-2018.htm

et ont diffusé le tract qui suit en prenant la parole pour en restituer l’argument : le discours de cet économiste du régime a pour fonction de masquer la terrible violence sociale organisée par les dirigeants économiques.

Une partie du public, constitué majoritairement de septuagénaires à l’allure bourgeoise a tenté de mettre fin à cette intervention, bientôt relayée par les vigiles maison.

Refusant de participer au pugilat qui semblait s’annoncer, les contradicteurs ont alors décidé d’aller prendre l’air.

Tout ce que nous souhaitons à Macron et à ses semblables est d’avoir à subsister en conduisant un fenwick en équipe de nuit dans un entrepôt frigorifique.

Quelques travailleurs du dimanche et multirécidivistes du refus

A quoi peut donc servir un économiste du régime ?

Alors que par mille dispositions et quelques coups de force on cherche à imposer une glaçante loi Travaille, un séminaire au Collège de France a pour objet la « dynamique des entreprises », clé de « la croissance ». Ce séminaire préfigure une « vitrine de l’innovation » financée par des investisseurs. Il est donné par un maître du genre. Hier membre de la commission Attali pour la libéralisation des services et de la finance, monsieur a l’oreille du Prince. Fort bien. Mais qu’y a-t-il derrière ces mots aux allures de bonne nouvelle ?

On le sait, la nouvelle n’est pas neuve. Cela fait 40 ans que l’on nous promet le retour de la croissance, la fin du tunnel et le début de la reprise pendant que progressent la précarisation de l’emploi, les inégalités et la misère. Il aura bien fallu admettre depuis que, derrière ce voile de fumée, il n’y a rien de moins que la destruction des conditions mêmes de la vie humaine. Car, non, ce n’est pas la planète qui est en danger, mais bien les habitantes de cette planète. Déjà, les trois quarts des insectes ont disparu en Europe. Et il n’y a plus de moineaux à Paris.

Sous la neutralité apparente des mots d’expert, nos accélérateurs de réformes savent ce qu’ils taisent. La « dynamique des entreprises » pour laquelle plaide Philippe Aghion est allée si loin depuis la glorification socialiste de l’entreprise des années 1980 que chacun est désormais sommé de se faire entrepreneur, quitte à travailler sans droit au chômage ou à la retraite pour un taux horaire qui peut descendre à 2,93 euros de l’heure, comme chez Deliveroo ; quitte à ce que la vie tout entière soit placée sous le signe de l’évaluation et de l’économie. Ce qu’ils occultent – avec leur apologie d’étranges « premiers de cordée » exclusivement soucieux de solidarité entre riches –, ce sont les vies mutilées, broyées par les mécanismes implacables d’une société de concurrence : une précarisation radicale du travail et de l’existence et tous les droits aux employeurs ; les horaires en coupure où l’on n’a plus de temps à soi et les accidents et suicides au travail ; des jeunes toujours plus pauvres à qui on suggère de « devenir milliardaires » et le théâtre sinistre de la recherche d’emploi – encore, toujours, se vendre ; ces femmes au salaire ou à l’allocation de rien qui se privent de repas pour nourrir les enfants et les expulsions locatives et la rente foncière qui croissent de concert ; les sans-papiers et autres migrants sans lesquels le BTP, l’hôtellerie, la restauration ou l’agriculture par exemple seraient mis à mal, traqués, enfermés, expulsés et ces « chômeurs » employés qui dépendent de chiches allocations et de salaires de peu ; ces jeunes hommes qui ne savent pas si et combien de fois ils passeront par la prison pour cause de pauvreté délictueuse ou s’ils ne finiront pas blessés ou tués par la police ; ces allocataires présumés fraudeurs et stigmatisés pour parasitisme (on croit rêver) et ces retraités sans droit ou à faible revenu qui s’activent sur le marché du travail, eux aussi à bas prix et aux pires conditions.

Aiguë ou diffuse, la peur du lendemain se généralise. Et quand ça rue dans les brancards et dit le refus du bât de l’exploitation et de la trique sémantique et organisationnelle que tous les DRH de l’entreprise France nous assènent quotidiennement et partout, des entreprises à Pôle emploi comme à la radio, les grenades pleuvent sur les manifestants.

L’« économie des institutions » et « la réallocation » dont il est question ici, on sait ce que c’est. Du CICE – 20 milliards par an d’assistance aux entreprises pour contribuer as usual à un déficit qu’on utilise ensuite contre la population –, Aghion a dit qu’il était trop tardif. Il fait partie de ceux qui ont préconisé la suppression d’emplois appelés aidés : 140 000 précaires vont perdre leur maigre salaire. Comme d’autres militants de l’économie, cette sorte de gens que l’on trouve désormais n’importe où, à l’épicerie ou au café du coin, cet économiste du régime promeut une « grande réforme des transferts sociaux » sans laquelle le En marche ou crève resterait… un projet. Cette réforme a été amorcée par les mesures d’économies dévolues aux collectivités territoriales : les RSAstes, les bibliothèques, les crèches, le logement et tant d’autres besoins vitaux vont être soumis à rude épreuve. Amorcée, la réforme l’est également par la suppression de l’ISF et une réduction des APL que seule la menace latente d’une mobilisation des scolarisés des lycées et des facs a jusqu’alors empêchée d’aller plus loin. Aujourd’hui, on annonce 30% de coupes budgétaires en matière de santé. En raison toujours d’un « déficit », on va fermer des lits, c’est-à-dire mettre des malades dehors ou sur des brancards. On refuse de compenser les départs à la retraite d’un personnel hospitalier déjà pressuré et confronté à un burn out rampant ou déclaré. Toxiques elles aussi à n’en pas douter, les réformes à venir du chômage et de la formation professionnelle. Ils comptent nous plonger dans l’austérité par tous les moyens possibles.

Aghion n’est rien d’autre qu’un communicant de cette politique. Il dit aimablement vouloir « simplifier la séparation » des entreprises d’avec leurs salariés. Autrement dit –alors que les plans sociaux se multiplient– faciliter encore les licenciements mais aussi créer de nouveaux contrats révocables à tout instant qui ne comporteront même pas les garanties inhérentes au CDD. Morgue étatico-patronale, notre « maître des horloges » morigène les salariés en lutte de GM&S à La Souterraine –156 licenciements programmés – en exigeant qu’au lieu de fainéanter, ils aillent postuler à Ussel, à 140 km de chez eux, pour dix postes vacants….

Aghion encore : « je ne dis pas chômeur, je dis personne en formation ». C’est occulter la rareté et la brièveté des emplois disponibles, occulter qu’1,7 millions de chômeurs sont actuellement employés, par intermittence et/ou sur des horaires réduits. Mensongers grossiers, grossiers menteurs. Les experts mentent effrontément, sans honte. Assouplir le droit au travail ne crée pas d’emplois mais sert à dégrader les emplois occupés ou proposés, jusqu’au stage et à l’autoentrepreneuriat.

Les mobilisations du printemps 2016 se sont conclues par un échec. Qu’à cela ne tienne, nous n’avons pas les moyens de renoncer. Nous avons à expérimenter de nouvelles modalités de refus, de grève, d’interruption. Contre la mise au travail généralisée de la nature et des vivants et sa destructivité foncière, comme d’autres lorsqu’ils accueillent comme il se doit le pédégé de l’entreprise France ou ses ministres, nous sommes venus dire ici : nous ferons tout pour empêcher ce sale boulot.

Pas de justice, pas de paix.

Quelques travailleurs du dimanche et multirécidivistes du refus


http://www.anti-k.org/2017/11/01/cip-id ... de-france/
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Contre le chômage et la précarité, mobilisation 2 dec 2017

Messagede bipbip » 27 Nov 2017, 23:10

2 décembre : Contre le chômage et la précarité

Manifestation à l’appel des associations de chômeurs-euses

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https://www.solidaires.org/Manifestatio ... eurs-euses
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