A Aubagne : "Paëlla-Concert " organisé par l'UL CGT d'Aubagne le 1er mai après la manifestation , en solidarité aux salariés de Fralib en lutte :
http://cgt.fralibvivra.over-blog.com/
Déclaration des Syndicats CGT ET CFE/CGC FRALIB
Bulletin info FNAF CGT.
Dans l’attente, les salariés de Fralib en lutte, réunis aujourd’hui en Assemblée Générale, ont pris la décision de renforcer la surveillance de l’usine à partir de mercredi matin, à l’intérieur comme à l’extérieur ; vous pourrez donc venir les rencontrer devant l’usine.
Et nous appelons à un large rassemblement devant l’usine VENDREDI 11 MAI 2012 A PARTIR DE 8 h
Encore et toujours :
continuons le Boycott de LIPTON
NOUS NE LAISSERONS PAS PARTIR LE THE DE L’ELEPHANT DE PROVENCE
Le thé de l’Eléphant est né il y a 120 ans à MARSEILLE,
L’Eléphant est Français en Provence il doit rester.
http://cgt.fralibvivra.over-blog.com/
Patrons voyous : Halte aux coups tordus et aux tentatives de démantèlement du site FRALIB
Le conflit de FRALIB arrive à son 584me jour, le Tribunal a validé le PSE, grâce à l’appui du gouvernement (qui a empêché que toutes les pièces venant de la DIRECCTE soient versées au dossier pour le Tribunal).
Le P.V. de carence, qui lui aussi a été bloqué, aurait pu permettre une remise à plat complète de la procédure, et y inclure notre solution alternative. A plusieurs reprises, la CGT a condamné cette attitude déloyale, qui sert la multinationale et non l’intérêt général.
Lors de notre dernière rencontre en Préfecture de Région, le 30 avril 2012, nous avons dénoncé et condamné toutes ces interactions qui vont à contre sens de l’emploi dans notre département. Nous avons demandé au représentant du Préfet réparation, en préemptant les machines durant toute la procédure juridique, incluant l’appel qui va avoir lieu prochainement, et le projet de revitalisation, dans lequel notre projet industriel doit être négocié avec Unilever.
Ce projet alternatif à la fermeture, soutenu par l’ensemble des collectivités territoriales, doit aller au bout. C’est pour ces raisons, qu’il est indispensable que l’outil de production reste sur place, à l’intérieur même du site, à Gémenos.
Les connivences, entre la multinationale, l’Etat, les ministères, la Préfecture, n’ont que trop durées. Chacun doit prendre ses pleines et entières responsabilités, et anticiper les conséquences directes en cas de tentatives de coup de force de la Direction, de vouloir démanteler l’outil.
La CGT des Bouches du Rhône ne cesse de mettre en garde les services de renseignements généraux de la Préfecture, sur des craintes réelles de démantèlement durant cette période (élections, ponts, jours fériés…).
Des « mercenaires » payés par Unilever, gardent l’usine, et provoquent les salariés à l’entrée. Des déménageurs industriels se sont même rendus sur place pour repérer les lieux.
Pour toutes ces raisons, la CGT des Bouches du Rhône a largement alerté toutes ses organisations afin de renforcer la surveillance du site, et à être présentes massivement en cas de tentatives de toutes parts.
Depuis le début nous le disons, et nous le réaffirmons encore aujourd’hui : « pas un boulon ne sortira de l’usine ».
Usine que nous mettons sous haute protection de l’ensemble des organisations de la CGT.
Nous exigeons que l’Etat joue enfin son rôle, et interdise tout coup tordu d’Unilever.
En aucun cas la CGT ne sera tenue pour responsable d’une situation qu’elle n’aura pas créée, car elle n’a pas cessé de prévenir les pouvoirs publics de la situation délicate et tendue autour de ce dossier.
Nous prendrons nos responsabilités, nous invitons chacun et chacune à prendre les siennes.
Marseille, le 4 mai 2012
La direction demande l'expulsion des salariés mais ils restent déterminés.
Aujourd'hui, ce sera le 595e jour de lutte à l'usine Fralib de Gémenos. Les salariés du "Thé de l'Éléphant" l'occupent, craignant le départ des machines. Ils reçoivent des soutiens quotidiens. La direction demande à la justice leur expulsion.
Photo Patrick Nosetto
Parfois, votre destin vous échappe et vous devenez un symbole. Marie-Ange, assise dans la cafet' de l'usine Fralib, à Gémenos, en a conscience. "Nous ne devons pas décevoir tous ceux qui, dans la région et en France, nous soutiennent et voient dans notre lutte un exemple. Nous nous battons pour notre outil de travail, pour nos enfants mais aussi pour eux." Il y a de la fierté ouvrière dans la lutte.
Tenir, le maître mot est là, devant ces machines endormies qu'aucun salarié ne veut voir démontées pour partir vers d'autres cieux. Alors, derrière les gros sacs de sable qui barrent l'entrée, l'occupation s'organise alors que la direction a demandé à la justice l'expulsion des salariés (voir ci-dessous). En souriant, un salarié dit qu'il a "hâte de reprendre le travail pour avoir des journées moins longues". "Cela fait trois jours qu'on n'est pas rentré chez nous, cela commence à faire long, confie Jean-Patrick Ventino, l'un des responsables syndicaux assis avec des camarades dans la cour. Mais on ne va pas lâcher à la fin. Si les machines s'en vont, c'est la fin de notre projet de coopérative ouvrière."
L'horizon s'est un peu dégagé
En endossant collectivement le nom Fralib, comme il y avait eu les "Continental", les salariés de Gémenos se sont donné aussi mission de relancer l'usine contre vents et marées de la météo multinationale. Avec la gauche au pouvoir, l'horizon s'est un peu dégagé. "Même si on sait qu'il faudra faire de la sous-traitance pour Unilever au début", reconnaît un peu amer un salarié.
Un barbecue où grillent des merguez dans un coin, une tente pour s'abriter du soleil et puis toujours des délégations qui viennent soutenir le combat du "Thé de l'Éléphant". "C'est vrai que nous sommes devenus un exemple, que la médiatisation nous a beaucoup aidés, expliquent ensemble Chantal Vauclin, opératrice et Laurence Nicolas, du contrôle assistance qualité. Mais le soutien de ceux qui viennent à l'usine un moment avec nous est essentiel."
Pas à un baroud d'honneur
Ce jour-là, "594e du combat de Gémenos", il y a un délégué de la Caisse d'allocations familiales, un militant du Nouveau parti anticapitaliste et un représentant de la CGT de chez Renault. Certains confient qu'il y a des moments de flottement, des tensions dans les couples, avec un aussi long conflit "mais les collègues qui se battent sont là et on ne va pas les abandonner."
Comme Christophe, venu du Havre où il a vécu la fermeture en 1998 et "qui a eu du mal quand Unilever a annoncé vouloir abandonner le site de Gémenos en 2010." Il a pris un gros coup sur le crâne mais il est là, "avec les copains". Personne ne veut croire à une décision de justice défavorable aux salariés aujourd'hui. "Le contexte politique a changé, le symbole serait terrible le jour de l'intronisation de Hollande qui nous a fait des promesses, reprend Chantal. Le préfet ne va tout de même pas nous envoyer les CRS."
Alors, si les quarts s'organisent, l'occupation ne ressemble pas à un baroud d'honneur. "La seule chose, c'est d'être vigilant la nuit pour empêcher un coup de force du directeur qui a fait des repérages avec tous ses gardes du corps autour de l'usine", conclut Jean-Patrick. Il en a plus qu'Holl
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Audience à 14h
C'est cet après-midi à partir de 14 heures que le tribunal de grande instance de Marseille se prononcera sur la demande d'expulsion formulée par la direction d'Unilever. Elle a déposé plusieurs plaintes vendredi, notamment pour "menaces physiques" après qu'un groupe de salariés s'est introduit dans l'usine pour l'occuper. Cela après l'annonce faite par le directeur, Angel Llover de démanteler les machines après la promesse de vente du site.
Le directeur France d'Unilever, Bruno Witvoet, parle d'"une véritable opération commando par une soixantaine d'hommes cagoulés contre les employés du poste de sécurité". La direction demande, par l'intermédiaire de son action judiciaire que "cessent immédiatement toute atteinte à la liberté de circulation des biens et des personnes" et que soient sanctionnés des "actes inacceptables dans un État de droit". Et le tribunal devra aussi se prononcer sur la demande de recours à la force publique "si nécessaire."
Philippe Larue
Communiqué de « solidaires » 04-05
L'union syndicale « solidaires » 04-05 réuni ce jour à la bourse du travail de Digne tient à manifester son soutient aux travailleurs de Fralib à Gémenos dans leur lutte contre Unilever pour garder leurs emplois.
L'union syndicale « solidaires » appelle tous les travailleurs et les militants qui le peuvent à se rendre sur le site où a lieu le référé qui tentera de faire évacuer l'usine suite à la plainte d'unilever.
Fait à digne le 15 mai 2012
Le juge des référés du tribunal de grande instance de Marseille rendra mercredi sa décision sur une éventuelle expulsion des salariés de Fralib qui réoccupent depuis vendredi l'usine de Gémenos (Bouches-du-Rhône), comme l'exige le groupe Unilever.
Un avocat des employés, Me Amine Ghenim, a plaidé, lors d'une audience mardi après-midi, "l'acte légitime face à des pratiques irresponsables et mesquines" de la part de la direction.
"La mesure qui vous est demandée instrumentalise la justice dans un conflit qui doit entrer dans une nouvelle phase de discussions, dans le cadre d'une nouvelle politique économique et sociale. Il faut laisser du temps au temps", a renchéri leur autre conseil, Me Dany Cohen.
De son côté, Unilever a demandé "le respect du principe de libre circulation et de propriété", selon les termes de Me Laurent Deschaud qui a dénoncé "une agression physique inacceptable".
"Nous sommes dans un Etat de droit et nous attendons la décision avec confiance, compte tenu de l'action violente d'une soixantaine d'individus cagoulés et armés de matraques", a déclaré à l'AFP la directrice de la communication du groupe, Sophie Jayet.
La décision est attendue mercredi à 16H00.
Des salariés de Fralib ont réinvesti le site vendredi, au 592e jour du conflit. Une "opération commando", selon Bruno Witvoët, le président d'Unilever France qui a réclamé l'expulsion immédiate des occupants, si besoin en faisant appel à la force publique.
Gérard Cazorla, secrétaire CGT du comité d'entreprise (CE), a dit "espérer que le gouvernement entre vite en action et s'occupe de notre dossier", rappelant que François Hollande leur avait apporté son soutien à plusieurs reprises.
Une des proches du nouveau président, la conseillère générale PS Marie-Arlette Carlotti, avait d'ailleurs fait le déplacement au tribunal.
"C'est une entreprise emblématique, j'ai pas la solution dans la poche, mais on les a soutenus depuis le début. Je ferai en sorte, dès que je connaîtrai le nom du ministre du Travail et de l'Industrie, de demander une table ronde parce qu'il faut écouter le projet alternatif des salariés", a promis l'élue, qui a lancé "un appel au préfet de police afin qu'il soit attentif aux salariés" dans l'hypothèse d'une décision d'expulsion.
Le syndicat CGT, largement majoritaire parmi les salariés de Fralib, réclame de longue date le maintien de l'outil industriel, dont le terrain et les bâtiments pourraient être préemptés, selon lui, par les collectivités locales, et une table ronde nationale pour mettre en place un projet de reprise de l'activité sur le site de Gémenos, le seul en France à produire les thés Lipton et tisanes L'Eléphant.
Sur les 182 salariés initiaux, 103 encore en lutte se voient proposer un nouvel emploi au sein du groupe Unilever, ou un congé de reclassement dans la région, dans le cadre d'un troisième plan de sauvegarde de l'emploi validé par la justice marseillaise le 20 avril, les deux premiers ayant été retoqués.
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