Chomeurs-précaires en luttes

Luttes des travailleurs-euses, chômage, précarité.

Re: en mai, initiatives chomeurs-euses & précaires

Messagede barcelone 36 » 11 Mai 2010, 18:14

il a été libéré
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Re: en mai, initiatives chomeurs-euses & précaires

Messagede Nico37 » 15 Mai 2010, 01:42

CHÔMEURS : GRÈVE CONTRE L'ISOLEMENT
vendredi 14 mai 2010

Depuis une semaine, une série d’actions mobilise chômeurs et précaires sous le symbole de la « grève des chômeurs ».

À Rennes, Brest, Quimper, Tours, Caen, Nantes, Paris, Nice, Bordeaux, Montpellier, Montreuil et bientôt Lille, la grève revêt peu à peu ses formes originales : déménagement du mobilier à Rennes, occupation de la caisse d’allocation familiale à Brest, piquet de grève dans la rue piétonne de Montreuil. À Paris, l’occupation du siège de Pôle emploi a été suivie de 97 arrestations qui ont entraîné, le lendemain, une motion unanime des syndicats de Pôle emploi (SNU-FSU, Solidaires, CGT, FO) soutenant les revendications des chômeurs.
Lancé par le collectif de Rennes – qui avait organisé des actions et manifestations importantes en décembre 2009 –, appuyé sur la coordination bretonne – dont le collectif de Brest avait occupé pendant huit jours la mairie en décembre –, ce mouvement reprend les acquis des Marches contre le chômage et les précarités de fin 2009. Soutenu par la Coordination des intermittents et précaires d’Île-de-France (CIP-IDF), il a été rejoint par AC ! et diverses organisations de soutien aux chômeurs. Malheureusement, les anciennes associations de chômeurs (Apeis, CGT Chômeurs) en sont encore absentes.
La grève, c’est le refus, sous toutes ses formes, du contrôle que met en place Pôle emploi. C’est le refus du travail imposé, avec les « offres raisonnables d’emploi », déqualifiées, partielles, précaires et très éloignées du domicile. C’est, comme le réclame le tract de Nice, le « blocage de la machine à précariser » pour réclamer l’arrêt des radiations et des autres harcèlements.
Comme le dit un manifestant de Nantes, « la grève, c’est l’occasion de s’organiser collectivement, de faire plier la machine Pôle emploi – en accompagnant les chômeurs en cas de problèmes par exemple – et de lutter contre l’individualisation, la culpabilisation et l’exploitation des chômeurs avec des boulots précaires. Ce n’est plus un chômeur face à Pôle emploi mais un + un + un... Pas forcément avec des revendications à la clé mais surtout la volonté de s’unir pour inverser le rapport de forces en notre faveur. »
Cette grève marque une nouvelle étape dans la remobilisation des chômeurs et précaires. Elle doit être soutenue par le maximum de forces dans notre pays.

Louis-Marie Barnier

Extraits de l’appel à la grève lu, lors de l’intervention inattendue d’un collectif à l’émission « L’objet du scandale » sur France 2 :
« Franchement, nous avons mieux à faire que de vendre notre temps de vie pour un salaire de misère, à des entreprises qui décident à notre place quoi et comment produire. Avec ou sans emploi, à la retraite ou plus jeunes, nous voulons un revenu garanti pour tous et toutes, inconditionnel, qui nous permette de vivre et ne plus penser le travail comme ce que nous avons ou n’avons pas, mais comme ce que nous faisons. Que mille collectifs fleurissent sur les décombres du plein emploi. Inventons ensemble la grève des chômeurs et précaires ! »
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Re: en mai, initiatives chomeurs-euses & précaires

Messagede Pïérô » 19 Mai 2010, 01:11

Une rencontre entre les différents "comité-coordination" a été menée à Brest.
Communiqué de presse de la coordination des collectifs de chômeurs et précaires de Bretagne :


Face à l'explosion du chômage et de la précarité auquel Pôle Emploi est incapable de faire face, la récession qui menace l'Europe et les plans de rigueur qui aggraveront encore les conditions de vie des classes populaires, la Coordination des collectifs de chômeurs et précaires de Bretagne réunie à Brest le 15 mai appelle les chômeurs, précaires, étudiants, salariés, retraités à se mobiliser pour construire une contre-offensive.
Nous devons immédiatement imposer la mise en place d'un revenu inconditionnel à partir de 16 ans pour tous et le rétablissement de l'accueil humain dans les agences Pôle Emploi avec accompagnement personnalisé des chômeurs et précaires à leur demande et selon leurs besoins.

Nous ne paierons pas leur crise.

Poursuivons la grève des chômeurs entamée le 3 mai en créant des collectifs et en multipliant les actions dans toutes les villes.
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Re: en mai, initiatives chomeurs-euses & précaires

Messagede Pïérô » 30 Mai 2010, 12:03

Appel à coordination hexagonale le 12 juin :

Coordination hexagonale des Collectifs de Chômeurs et Précaires

Coordination Ouverte à tous. La coordination réunira différents collectifs de chômeurs, précaires et intermittents en lutte.

Le lieu de la rencontre: maison occupé de la rue Carnot à Montreuil s/Bois. La Titanique
28 rue Sadi Carnot, Montreuil (93) Métro Croix-de-Chavaux

Début des discussions du samedi 12 juin à 11h.
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Re: en mai, initiatives chomeurs-euses & précaires

Messagede leo » 21 Juin 2010, 17:52

Pour ceux et celles qui veulent faire autre chose (et sur des contenus un peu plus clairs !) que les habituelles manifs saute-mouton et de la campagne d'opinion des diverses bureaucratie syndicales...


Les banques s’engrècent !

Jeudi 24 juin, grève des chômeurs !


Proposition d’action coordonnée des chômeurs et précaires le 24 juin prochain et plus si affinités

Réunis en coordination nationale les 12 et 13 juin derniers en tant que collectifs et individus intéressés à ce que se poursuive la grève des chômeurs et précaires, nous avons évoqué l’opportunité d’agir de manière concertée le 24 juin prochain contre les institutions bancaires, qui, quelles que soient leurs errements, peuvent toujours compter sur des plans de sauvetage tandis que les classes populaires sont invariablement condamnées aux plans de rigueur.

Nous avons choisi la date du 24 juin, parce qu’il s’agit, après le 26 mai, de la prochaine "journée d’action" contre la réforme des retraites. Nous voyons là une occasion de marquer avec conséquence tant par des énoncés que par des actes notre volonté de combattre ce qui relève pour nous de la même logique que les politiques de l’emploi que nous dénonçons. Hausse de la durée de cotisation, réduction des pensions, allongement du temps de disponibilité à l’emploi d’un côté ; assujettissement renforcé des précaires aux institutions chargées de gérer leur situation de l’autre, celles-ci n’hésitant pas à conditionner les revenus élémentaires de survie à l’adoption d’un comportement productif qu’elles se chargent de définir et d’évaluer.
Mais nous avons aussi choisi cette date comme représentative de l’impasse tactique dans laquelle se débattent les centrales syndicales : "journées d’action" ponctuelles, où il n’est jamais question de grève reconductible, de blocage efficace et concerté de l’activité économique, ni d’action qui marquerait la volonté d’élever le niveau de conflictualité, sans quoi il est vain de prétendre exercer la moindre "pression" sur le gouvernement.

Notre intention, en agissant symboliquement contre les banques, n’est pas de s’attaquer à un secteur financier que nous jugerions responsable de tous les maux d’une économie qui sans lui serait vertueuse, mais de marquer notre hostilité à ces institutions inséparables de l’entreprise et du marché capitalistes. Comme ces derniers, les banques subordonnent toute activité à la nécessité de dégager de la valeur monétaire à court ou à long terme, et par là, participent du gouvernement des vies en sélectionnant des comportements adéquats à ce qu’elles installent comme "lois de l’économie", et en définissant des conduites inappropriées à ces « lois », conduites « irrationnelles » qui lui sont pourtant dans une certaine mesure indispensables. Les banques ne vivent pas que de spéculation, mais aussi des intérêts des crédits et des agios : derrière chaque banquier, il y aussi l’huissier et le flic qui t’expulsent de chez toi, le travailleur social et le juge qui se chargent de te moraliser, tes fiches de paie ponctionnées jusqu’à la fin de ta vie et la prison si tu n’est pas content... Au moins cela crée des emplois stables !

Les banques sont ainsi devenues l’un de nos principaux patrons, à travers la surveillance de notre "rythme de consommation" et les sanctions qu’elles appliquent ou déclenchent (agios, suppression de moyens de paiement, interdiction bancaire, mise sous tutelle), à travers également l’endettement qui constitue pour beaucoup parmi les classes populaires, le seul accès possible à la consommation "normale".
Les banques prospèrent grâce à l’endettement jusqu’à ce que les pauvres, massivement, ne puissent plus payer... Alors c’est la crise : mais les banques seront sauvées, et les pauvres payeront, tôt ou tard, directement ou indirectement, pour cette crise. Tout peut alors recommencer... mais que se passerait-il si nous affrontions collectivement cette situation, plutôt que de la subir individuellement ?

Nous le savons : sans crédit, sans confiance du système bancaire dans des perspectives de développement qui fassent consensus parmi la population, le capitalisme est impossible ; et partout où des chômeurs, des précaires, des salariés refusent les plans de rigueur, c’est la défiance des marchés qui s’installe. La confiance des exploités en leurs propres capacités d’intervention politique a pour corollaire le discrédit actif des institutions économiques. Aussi est-ce bien à une telle confiance que la grève des chômeurs et précaires, comme tout mouvement politique véritable, entend travailler.

Certains d’entre nous ont évoqué la possibilité de choisir, à plus long terme, d’intervenir à la Poste qui connaît actuellement un processus de privatisation, après l’infructueux "référendum" de l’an dernier. Cela nous permettrait de tracer un parallèle entre le projet de libéralisation du placement (recours aux opérateurs privés de placement, démantèlement annoncé du "service public de l’emploi") et les incidences concrètes d’une privatisation : transformation de l’usager en client, réduction des coûts, précarisation et compression du personnel, adoption des techniques de management par objectifs, intensification du travail... Dans cette perspective, on pourrait chercher à associer à l’élaboration de l’action des salariés et syndicalistes de la Poste, ce qui irait dans le sens du travail de liaison chômeurs-précaires-salariés proposé par certains collectifs le week-end dernier.

Dans tous les cas, cette action vise à marquer la nécessité, pour les chômeurs et précaires, d’affaiblir ces institutions au même titre que Pôle Emploi ou les boîtes de coaching : élever le degré d’autonomie populaire passe aussi bien par imposer l’arrêt du contrôle des chômeurs, le caractère inconditionnel des allocations chômage et du RSA, l’auto-organisation de formes d’activités coopératives et égalitaires, que par le refus collectif de payer nos "dettes", qu’il s’agisse d’argent, de disponibilité à l’emploi, ou de force de travail.
Enfin, il reviendra à chaque collectif désireux de relayer cette proposition d’inventer ses propres énoncés, mots d’ordre, revendications... comme ses modalités d’action.

Quelques chômeurs et précaires du MCPL Rennes
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contre le chômage et les précarités, manifs 4 dec

Messagede Pïérô » 21 Nov 2010, 17:14

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. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Image

Manifestations contre le chômage et les précarités, pour la justice sociale !

Cette année encore, AC !, APEIS, MNCP et CGT Chômeurs appellent, avec le soutien de nombreuses organisations associatives, syndicales ou politiques, à manifester le 1er samedi du mois de décembre, cette année le samedi 4 décembre CONTRE LE CHOMAGE ET LES PRECARITES, POUR LA JUSTICE SOCIALE !

Rendez-vous :

Paris-Ile de France : 14h30 M° Jaurès.

Rappel :

• la convention assurance chômage doit être « renégociée » par les partenaires sociaux avant la fin de l'année ;
• les misérables minima sociaux (AER, ASS, AAH, RSA…) seront réévalués (de combien ??) au 1er janvier prochain ;
• comme chaque année, la petite prime de Noël n'est toujours pas certaine ;
• les jeunes sont toujours discriminés par la loi RSA ; …
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Re: contre le chômage et les précarités, manifs 4 dec

Messagede Pïérô » 27 Nov 2010, 07:24

SAMEDI 4 DECEMBRE
LA MOBILISATION CONTINUE !
Pour un revenu décent pour toutes et tous et la continuité des droits sociaux


Après les retraites, l’UNEDIC doit être une nouvelle occasion de rassembler largement pour la défense d’un droit fondamental : le droit à un revenu décent pour toutes et tous !

Après l’affrontement des retraites, le gouvernement annonce l’ouverture d’un autre front social : la négociation du prochain accord UNEDIC sur le régime d’assurance-chômage, qui doit entrer en oeuvre au plus tard en mars 2011. Cette « négociation » entre partenaires sociaux se situe pour nous dans la continuité du combat pour les retraites : l’allongement de l’âge de départ pèse sur les comptes UNEDIC (maintien dans le chômage de nombreux seniors), et augmente le nombre de jeunes chômeurs. Nous faisons notre ce nouveau combat pour la défense des intérêts de toutes et tous.

Cette négociation se situera dans la continuité de la volonté gouvernementale, comme on l’a vu pour les retraites, de réduire la protection dont bénéficient les salariés, en activité ou au chômage, de faire payer aux plus démunis les effets de la crise économique, et d’engraisser les fonds d’assurance privés.
Face au choix répété par ce gouvernement de préserver les intérêts des entreprises et des actionnaires, nous affirmons qu’il faut une autre répartition des richesses. Nous exigeons la hausse de part patronale des cotisations UNEDIC, les employeurs étant seuls responsables du chômage et des licenciements.

Seule la moitié des chômeurs bénéficie de la couverture de l’UNEDIC. Les autres sont renvoyés à la solidarité nationale sous l’égide de l’Etat. M. Chertier, Président du CA de Pôle Emploi, préconise une refonte complète et un système à trois étages : un socle commun payé par l’Etat, un second étage à la charge de l’UNEDIC et un troisième étage financé par choix individuel du salarié. Ce type de propositions vise à opérer un transfert de charges sur les contribuables et à ouvrir la voie aux assurances privées.

La nouvelle convention UNEDIC va concerner les multiples situations qui s’accumulent depuis longtemps :
- Les chômeurs (euses) longue durée (plus d’un an) et ceux tombés en « fin de droits ».
- Les centaines de milliers de salariés licenciés depuis deux ans, qui arrivent maintenant au bout des congés de reclassement et qui rejoignent les rangs des chômeurs.
- Les jeunes, dont les perspectives d’emploi s’éloignent et dont la précarité devient l’horizon, et qui sont déjà pour l’écrasante majorité exclus du RSA
- Les intermittents du spectacle, dont les garanties collectives sont remises en cause.
- Les seniors maintenus artificiellement dans un statut de chômeurs par l’allongement de l’âge de la retraite.

NOUS EXIGEONS

- Le retour à des durées longues d’indemnisation (suppression de la règle actuariale selon laquelle la durée d’indemnisation est égale à la durée de cotisation) : 23 à 36 mois, pour tous (quelle que soit la durée de travail antérieure).
- La sécurité sociale professionnelle pour tous, avec ou sans emploi.
- L’augmentation des minima sociaux au niveau du SMIC, et la comptabilisation des trimestres vécus sous ce régime pour l’ouverture des droits à la retraite.
- L’extension du RSA à tous les jeunes de moins de 25 ans.
- L’assimilation des stages à des contrats de travail avec paiement au SMIC et cotisations retraite.
- L’encadrement strict des CDD, de l’intérim, des temps partiels contraints dont les femmes sont les premières victimes, et des sanctions contre les entreprises qui en abusent
- Une Allocation d’étude et de formation.
- L’abrogation de la Loi sur l’Egalité des Chances (travail de nuit dès 15 ans, etc).
- L’encadrement et la baisse des loyers, l’arrêt des expulsions locatives, l’application de la loi de réquisition et de la loi DALO (droit au logement opposable)
- L’arrêt des discriminations à l’embauche qui frappent notamment les jeunes d’origine immigrés.
- La suppression de l’ « offre raisonnable d’emploi » (obligation d’accepter n’importe quel emploi à n’importe quel salaire).
- L’arrêt du contrôle-flicage des chômeurs et précaires, des radiations et des indus.
- Un service public de l’emploi donnant accès à un emploi décent et des formations librement choisies, longues et qualifiantes, rémunérées. Pour le faire vivre, il faut stopper les 1800 suppressions de postes prévues à Pôle emploi et au contraire y créer les emplois nécessaires.

Nous appelons tous ceux et toutes celles, qui se sont mobilisés dans toutes les villes, à se saisir de la journée du 4 décembre 2010 pour manifester partout en France contre le chômage et les précarités et construire une solidarité concrète avec les chômeurs et les précaires de l’ensemble des salariés.

TOUS À LA MANIFESTATION DU 4 DÉCEMBRE À PARIS, 14 h Place Stalingrad

AC !, Appel et la Pioche, CIP-IDF, CNDF, DAL, Fondation Copernic, MQJS, SNU-Pôle Emploi, Stop Précarité, Union syndicale SOLIDAIRES,Fédération solidaires SUD-emploi
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Les chomeurs-euses s'invitent au Fouquet’s

Messagede Pïérô » 08 Mar 2012, 16:58

y a pas de raison
A l’occasion d’une occupation symbolique du Fouquet’s par des militants de plusieurs organisations de lutte contre le chômage et la précarité, la police a procédé à des arrestations de manifestants en garde à vue dans le 18ème arrondissement, accusés de « vol de petites cuillères ».
Faut être très pauvre pour ne piquer que les petites cuillières. :hehe:





Tout le monde est ressorti, à suivre pour les poursuites éventuelles et le soutien...
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Re: Les chomeurs-euses s'invitent au Fouquet’s

Messagede Pïérô » 20 Avr 2012, 13:06

suite

L’APEIS porte plainte contre le Fouquet’s pour dénonciation calomnieuse

A lire avec les liens et la vidéo :
http://www.actuchomage.org/201204172034 ... ieuse.html

Suite à l’occupation du 7 mars, un militant a été accusé de violence et de vol. Le dossier étant vide, le tribunal lui a signifié un simple rappel à la loi. Mais l’APEIS ne compte pas en rester là.

Mercredi 7 mars dernier vers 12h30, afin de redire qu’en cette période électorale le chômage est la première préoccupation des Français, une centaine de militants d’AC !, de l’APEIS, du MNCP, de Sud-Solidaires et de la CNT ont investi pacifiquement cette brasserie ô combien symbolique...

Ils ne sont restés qu’une demi-heure à l’intérieur du restaurant où ils se sont exprimé devant une clientèle impassible, issue d’un autre monde, puis en sont sortis dans le calme. Ils ont ensuite déployé leurs banderoles sur le trottoir et répondu aux questions des quelques journalistes qui couvraient l’événement. Très vite, répondant à l’appel de la direction du Fouquet’s, un nombre impressionnant — pour ne pas dire disproportionné — de policiers et de CRS sont arrivés et les ont encerclés :

Vidéo : http://www.dailymotion.com/video/xpatff ... from=embed

Ils ont d’abord arrêté Abdel, un militant de l’APEIS, accusé de vol avec violence alors qu’il n’avait rien fait. Et pour finir, ils ont embarqué une partie des manifestants en arguant de vol de couverts — si si, de vol de couverts, risible si ce n’était pas aussi grave !

Souvenir d’une sombre époque, les femmes et les hommes ainsi neutralisés ont été séparés. Un car a emmené une vingtaine de manifestantes au commissariat du 11e arrondissement où elles ont été relâchées une heure plus tard, vers 15h30, après une mascarade de contrôle d’identité collectif. Une quarantaine de participants de sexe masculin ont, eux, été conduits au commissariat du 18e arrondissement où ils sont restés en garde à vue jusqu’à 18 heures dans un entrepôt, debout et dans le froid. Ils ont été relâchés sans qu’aucune charge n’ait été retenue contre eux.

Abdel, accusé pour l’exemple

Seul Abdel, militant de l’APEIS, est sorti sous le coup d’une accusation de violences légères sans ITT et de vol en réunion. Selon le Fouquet’s, une ou des petites cuillères auraient disparues, et deux employés du restaurant auraient été blessés.

Le problème, c’est que personne n’a frappé quiconque : les violences, il faut plutôt les chercher du côté des membres du service d’ordre musclé du Fouquet’s qui étaient très agressifs, insultants, violents, puis du côté de la police. Quant aux petites cuillères volées, Abdel, fouillé, n’en avait aucune sur lui, pas plus que les 70 militants raflés et parqués sous la pluie ce jour-là.

Abdel a été convoqué lundi matin au Tribunal de Paris. Le dossier étant vide, les poursuites ont bien évidemment été abandonnées et Abdel n’a eu droit qu’à un simple rappel à la loi, mesure qui ne vaut pas condamnation et reconnaît que les faits ne sont pas graves et qu’il n’y a même pas eu de victime.

Justice de classe

L’APEIS ne compte pas en rester là. « Quand on veut tuer son chien, on dit qu’il a la rage », rappelle l’association. Donc, du point de vue de la France d’en haut, tout est bon, même le pire, et le message que les gueux doivent entendre, c’est : « Ne venez pas déranger le monde merveilleux des affaires et des nantis ». Surtout à l’heure du déjeuner...

Sur les terres de Nicolas Sarkozy, les chômeurs sont des délinquants sinon des voleurs, des citoyens de seconde zone qui ont juste le droit de la fermer. « Quand on n’est pas en capacité parce que pas en volonté de régler la question du chômage et encore moins des chômeurs, on criminalise celles et ceux qui osent protester, qui refusent de se laisser sacrifier. Mais la fumée ne peut durablement cacher le feu », avertit l’APEIS.

L’association a donc décidé de riposter en portant plainte contre le Fouquet’s pour dénonciation calomnieuse. Accusation qu’elle mènera jusqu’au bout tant l’injustice est criante. « Nous ne lâcherons pas l’affaire », assure-t-elle.

AC !, le MNCP et Actuchomage soutiennent son initiative.

SH

http://www.actuchomage.org/
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«Chômage, Précarité: tous concernés !», mobilisation 1er déc

Messagede Pïérô » 21 Nov 2012, 02:29

« Chômage, Précarité: tous concernés ! »,
Appel à mobilisation unitaire le 1er décembre à Paris.

Manifestation « Chômage, Précarité : tous concernés ! »

Manifestation samedi 1er décembre 2012 RDV place de Stalingrad 14h

Pour la 10e année consécutive, les chômeurs et précaires feront entendre leur voix dans la rue et manifesteront publiquement samedi 1erdécembre pour dénoncer une situation scandaleuse faite à un nombre croissant de personnes exclues des droits élémentaires que sont un emploi, un revenu, un logement, l'accès aux soins et à la culture…

6 mois après les élections, rien de nouveau sous les nuages de la précarité.
Un coup de pouce dérisoire aux allocations chômage, pas un centime d'euro pour les allocataires du RSA et de l'ASS, un manque d'emplois de plus en plus terrible et une pression de Pôle Emploi de plus en plus forte, voilà le changement dans la continuité que vivent quotidiennement chômeurs et précaires.

Par ailleurs, les chômeurs et les précaires exigent des réponses à leurs besoins immédiats et à leurs légitimes revendications. Ils affirment aussi qu'une véritable politique de l'emploi et des revenus est possible grâce à une répartition équitable des richesses. Ils rappellent leurs principales revendications :

• Un emploi stable pour tous, librement choisi et permettant de vivre décemment.
• Une indemnisation décente de toutes les formes de chômage et la revalorisation des différents revenus des chômeurs et précaires
• Une meilleure répartition du travail par le respect des 35 heures et par une nouvelle réduction du temps de travail.
• Davantage de moyens pour que les chômeurs accèdent à de vraies formations, et librement choisies.
• Une retraite décente pour tous à 60 ans y compris pour les chômeurs non indemnisés et les allocataires du RSA.
• Une réforme de Pôle emploi : plus de moyens pour accompagner les chômeurs vers l'emploi, une séparation claire des deux fonctions principales: « indemnisation » et « accompagnement vers l'emploi »
• L'arrêt immédiat des radiations-sanctions !
• La revalorisation de l'allocation exceptionnelle de fin d'année (dite « prime de Noël ») à 500 euros, pour tous.

Le chômage et ses conséquences concernent l'ensemble de la société, nous appelons tous les chômeurs, précaires, salariés, retraités et tous les citoyens à nous rejoindre pour manifester avec nous !

AC ! - APEIS - CGT chômeurs - MNCP



Tract Solidaires :

Manifestation samedi 1er décembre :
Chômage, précarité
Tous concernés !
(14H Place Stalingrad à Paris)


Le cap des trois millions de chômeurs-euses annoncé en septembre 2012 est en deçà de la réalité car ce chiffre ne comptabilise que les personnes inscrites à Pôle Emploi et n’ayant exercé aucune activité le mois précédent. Si on additionne toutes les personnes en sous-emploi (notamment les emplois à temps partiel subi par la majorité des femmes), les radié-es de Pôle Emploi, les dispensé-es de recherche d’emploi, les non inscrit-es par découragement ou ceux et celles au RSA, le chiffre réel est plus proche de huit millions.

Environ 40 % des inscrits-es à Pôle Emploi ne sont pas indemnisé-es. Les modes de calcul et la précarisation grandissante des emplois augmentent le nombre de personnes perdant leur droit à indemnisation et font grossir les rangs des allocataires des minima sociaux.

Le renforcement des effectifs de Pôle Emploi et les nouvelles mesures d’accompagnement ciblées sur les personnes en chômage longue durée (leur nombre a explosé avec une progression de plus de 9, 4 % depuis 2011), ne sont que des rustines face à l’ampleur de ce désastre social. La renégociation UNEDIC en 2013 va une fois de plus être l’enjeu d’une surenchère patronale pour diminuer les droits à indemnisation notamment avec leur cheval de bataille sur la dégressivité des allocations.

Le gouvernement Hollande, comme sur les autres dossiers sociaux, doit entendre les revendications des premiers concernés et ne pas céder au chantage du patronat.

La lutte pour défendre les droits des chômeurs et des chômeuses, et celle contre les licenciements dans le secteur privé, contre les suppressions d’emplois et la précarité ans le secteur public, sont deux versants d’un même combat, celui pour une autre redistribution des richesses que nos produisons et qu’une petite minorité confisque !

Nous exigeons :
- Une nouvelle réduction du temps de travail avec embauches correspondantes.
- L’ouverture aux droits à l’allocation chômage dès deux mois de travail et jusqu’à reprise d’un emploi stable et une offre de formations qualifiantes pour toutes et tous.
- Aucune allocation inférieure à 80 % du salaire antérieur et le plafonnement pour les hauts revenus et une allocation décente pour les chômeurs âgés proches de l’âge de la retraite.
- L’augmentation des cotisations patronales et une sur-cotisation pour tout recours à des contrats précaires et à temps partiel.
- La suppression de la condition de 5 années de travail dans les dix dernières années pour percevoir l’ASS.
- L’augmentation de tous les minima sociaux et la revalorisation de l’allocation exceptionnelle de fin d’année à 500 euros.
- L’arrêt des radiations-sanctions
- L’interdiction des licenciements dans les entreprises qui font des bénéfices.
- Un nouveau statut du salarié, financé par un fonds patronal mutualisé, pour la continuité de rémunération et l’obligation effective de reclassement.



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Re: «Chômage, Précarité: tous concernés !», mobilisation 1er

Messagede R&N » 22 Nov 2012, 14:32

le bulletin régional de la CNT appelant à la manif :
http://www.cnt-f.org/IMG/pdf/bulletin_CNT_infos_novembre_2012.pdf

Avec au menu :
> Pôle Emploi : le contrôle social s’accélère !
> L’État : 1er employeur de précaires
> La précarité dans le privé c’est pas du cinéma
> Pour les sans papiers la galère continue

+ d'infos ici : http://onafaim-cnt.blogspot.fr/
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Re: «Chômage, Précarité: tous concernés !», mobilisation 1er

Messagede Pïérô » 27 Nov 2012, 02:04

Bordeaux :

Image

Chômage, précarités,
tou-te-s concerné-e-s !


Dans le cadre de l'appel national des organisations de chômeurs et précaires :

Toutes et tous à la manifestation !
Samedi 1er décembre 2012
14h30 place de la Victoire à Bordeaux


Appelée par : AC ! Gironde, MNCP, Occupons Pôle Emploi, Comité des précaires aux Pays Basque,
SDF 33, ATTAC 33, LDH Gironde, LDH Talence, CGT Ford, CNT Santé Social, CNT Union locale de
Pessac, FSU Gironde, Solidaires 33, SUD Santé Sociaux 33, SUD Etudiant, SUD Pôle Emploi,
Alternative libertaire 33, Convergences et Alternative, EELV Aquitaine, GA, GU, LO, MJCF 33, NPA,
PG, …


Plus de 10 millions de chômeur-euse-s et précaires ; plus de 5 millions de personnes inscrites à Pôle
Emploi ; plus de 2 millions d'allocataires du RSA ; 3,5 millions de mal logés ; 170 000 SDF : nous sommes
vraiment dans une situation de catastrophe sociale et humaine pour des millions de personnes depuis des
dizaines d'années maintenant. La précarité et le chômage frappent directement ou indirectement toute la
population.

Face à cela, le gouvernement Ayrault n'a pas d'autre logique à mettre en place que celle de l'austérité. Au
nom de la lutte contre le chômage, celui-ci nous ressert le discours sur le "coût du travail" et la
"compétitivité" : pas moins de 20 milliards de crédits d'impôts aux entreprises financés par une hausse
injuste de la TVA qui pèsera énormément sur le budget des plus pauvres et par 10 milliards de coupes dans
les budgets sociaux et de suppressions d'emplois publics.

Ces mesures gouvernementales sont loin d'être neuves. Ces plans de soi-disant lutte contre le chômage
menés depuis des années s'avèrent être tous des échecs. Mais par contre, ils ont permis d'augmenter les
cadeaux aux plus riches.

Quant aux "emplois d'avenir", le gouvernement reprend la recette éculée d'un contrat précaire
subventionné directement par l'Etat et l'argent public... Encore des cadeaux financiers qui iront dans les
mêmes poches !

Ça ne peut plus durer. Ces politiques d'austérité ne font qu'aggraver la pauvreté et dégradent les services
publics. A Pôle-Emploi, les demandeur-euse-s d'emplois sont de plus en plus dirigé-e-s vers des structures
de placement privées. Pire, Pôle-Emploi est en pleine restructuration, pompeusement baptisée "plan
stratégique 2012-2015". Comme partout, l'objectif est de faire plus de rentabilité avec moins de personnel,
ce qui annonce une forte dégradation tant pour les salariés que pour les personnes privées d'emplois.

Nous n'avons pas à payer leur crise. De l'argent, il y en a pour permettre à tous de
vivre dignement :


• Le montant des exonérations ou des réductions des cotisations sociales patronales est passé de
1,9 milliard d'euros en 1992 à plus de 30 milliards chaque année depuis 2008.
• 171 milliards d’euros par an, c’est la baisse de la part des salaires (de 70 % à 60 %) dans les
richesses produites en 30 ans.

Face à la crise, exigeons des mesures à la hauteur de la situation :

• Un « vrai » travail, en CDI, pour un « vrai » salaire.
• Pas de revenu (salaire, pension, allocation) inférieur à 1500 euros net pour vivre dignement et
accès à ce revenu pour les jeunes dès 18 ans.
• Développement de services publics gratuits et en libres accès pour tous (Santé, Logement, Emploi,
Education...).
• Egalité de salaires entre les hommes et les femmes.
• Egalité des droits pour les personnes en situation de handicap ou en invalidité.
• Pour faire reculer le chômage : Réduction du temps de travail pour que tou-te-s aient un emploi,
interdiction des licenciements.
• Droit au logement pour tou-te-s avec application de la loi de réquisition.
• Pôle emploi : Arrêt des radiations sanctions

Aujourd'hui, tout le monde est menacé par la précarité, par la perte de son emploi, de son logement et la
perspective d'être jeté-e à la rue.

Tous ensemble manifestons, le 1er décembre 2012, 14h30 place de la Victoire à Bordeaux.



Nimes le 15 décembre :

Manifestation chômage, précarité, exclusion sociale

ORGANISONS LA RÉSISTANCE ET LA SOLIDARITÉ !

Début décembre, les organisations de chômeurs/ses (AC !, APEIS, MNCP, CGT-chômeurs) manifesteront à Paris. C’est qu’en 2013 l’actualité sera à la renégociation de la convention pour l’indemnisation du chômage … moment où le patronat tente toujours de rogner les quelques droits des chômeurs/ses.

Comme chaque année, à quelques semaines de Noël, il s’agira donc de redire l’urgence de la situation pour les millions de chômeurs et chômeuses. Mais plus largement, c’est la situation des 8 millions de personnes qui vivent en France sous le seuil de pauvreté qui est alarmante et scandaleuse dans un pays aussi riche que le nôtre.

Notre département n’est pas en reste en matière de misère sociale avec un taux de chômage de plus de 15% (un des taux les plus élevés de l’Hexagone) et des quartiers populaires comme la ZUP de Nîmes ou la commune de la Grand-Combe où le chômage des moins de 25 ans atteint les 54%.

VAGUE DE LICENCIEMENTS ET AGGRAVATION DES POLITIQUES AUSTÉRITÉ

Ce contexte d’urgence sociale des plus démuni-es est à mettre en lien avec une autre réalité forte de cette rentrée : la multiplication des plans de licenciements. Nombre d’entreprises en France (Fralib, ArcelorMittal, Alcatel, PSA-Peugeot, Ford) et de notre Région (IBM, Salins du Midi, Schneider, Sanofi, Jalatte) menacent de fermer leurs sites de production et de licencier en masse leurs salarié-es alors que la plupart sont viables (en partie grâce aux aides de l’État), voire font des bénéfices éhontés qu’elles reversent en dividendes à leurs actionnaires.

Ces pratiques de "Patrons-voyous", les salarié-es gardois les connaissent bien. Ils et elles en ont aussi été victimes il y a un an quand le groupe Fayat, après avoir racheté l’entreprise Richard Ducros à Alès, licenciait sec ses 350 ouvrier-es.

Les salarié-es, comme toujours, paient les pots cassés de cette terrible logique qui place les intérêts financiers de quelques un-es au-dessus de l’intérêt de ceux et celles qui produisent : les travailleurs et les travailleuses.

Le cynisme patronal est grand au regard de ces suppressions de postes qui ne fait qu’alourdir un contexte social déjà morose. Et l’avenir s’annonce encore plus sombre avec la ratification récente par la France du super Traité de stabilité (TSCG) qui prévoit déjà la poursuite voire l’aggravation des politiques d’austérité. Au lendemain de la parution du rapport Gallois sur la compétitivité, le gouvernement Ayrault a, d’ailleurs, déjà annoncé des mesures anti-sociales avec de nouveaux cadeaux au patronat avec la baisse de leurs cotisations (de 20 milliards d’euros) tandis que la CSG augmentera de 2 points ainsi que la TVA. Une fois de plus c’est la population qui devra payer !

DES FORMES MULTIPLES DE PRÉCARITÉ

La précarité c’est, tout d’abord, la précarité de l’emploi avec la multiplication dans le secteur privé des contrats-poubelles : CDD illégaux, successions de missions en Intérim, recours au travail non déclaré. Dans la Fonction publique, l’État est aujourd’hui le premier employeur des personnels précaires avec ses temps partiels imposés, ses emplois-aidés CAE, ses vacations.

La précarité c’est, aussi, la question du logement. Quand on est mal payé, sans certitude sur son avenir ou que l’on est sans emploi, on est aussi souvent mal logé. Ou en danger d’expulsion. Pourtant vivre dans un logement insalubre n’est pas un choix. Être expulsé non plus. Un toit c’est un droit. Une réalité lointaine quand l’on sait qu’à Nîmes, par exemple, on comptait 7500 logements inoccupés.

La précarité c’est, ensuite, la question des sans-papiers. Travailleurs et travailleuses corvéables à souhait dans le BTP, dans les services ou dans la restauration, ils et elles vivent, avec leurs familles, au quotidien la peur d’un contrôle, d’une arrestation, d’un enferment puis d’une expulsion.

La précarité c’est, enfin, la question de la jeunesse. Les jeunes d’aujourd’hui seront la première génération à connaître un niveau de vie inférieure par rapport à celui de leurs parents, et ce depuis 1945. Pour un-e jeune, même diplômé-e, trouver un CDI relève d’un parcours du combattant. En pleine crise économique, jeunesse tend à devenir synonyme de pauvreté, de précarité et d’exclusion sociale.

AILLEURS COMME ICI : RÉSISTANCE !

Au Portugal, en Grèce, en Espagne, en Italie, les journées de grèves générales se succèdent contre les politiques d’austérité, la casse du Code du travail, la baisse des salaires et des pensions et la privatisation des services publics. A nous aussi de nous de mobiliser !

Face au chantage à la dette qui nous fait payer le prix d’une crise financière dont nous ne sommes pas responsables....

Face aux licenciements, aux destructions d’emplois, aux radiations-sanctions des chômeur-ses et aux pressions du patronat...

Organisons la résistance afin d’enrayer le processus avant qu’il ne soit irréversible !

Ensemble portons notre colère dans la rue, le samedi 15 décembre à Nîmes, pour imposer une autre répartition des richesses et la création d’un service public pour l’emploi !

MANIFESTATION SAMEDI 15 DÉCEMBRE A 14H NIMES, QUARTIER SERNAM


A l’appel : SOLIDAIRES 30, CNT 30, CGT Chômeurs de Nîmes, ATTAC, Les Indignés de Nîmes

Soutien à l’appel : Les Alternatifs, Parti de Gauche, FA, Alternative libertaire, NPA, Gauche anticapitaliste
Image------------ Demain Le Grand Soir --------- --------- C’est dans la rue qu'çà s'passe --------
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Re: «Chômage, Précarité: tous concernés !», mobilisation 1er

Messagede bipbip » 28 Nov 2012, 04:04

Sur le site d'AL

Chômage-précarité : Pour quoi on manifestera le 1er décembre

Comme chaque année, dans plusieurs régions de France, les organisations de chômeurs et précaires appellent à descendre dans la rue. Mais au fait, pour quoi manifeste-t-on déjà ?
Comme l’est le 8 mars pour les femmes ou le 1er mai pour les travailleuses et les travailleurs en général, le premier samedi de décembre est devenu le jour de visibilité des luttes des chômeurs et précaires. Et cette année, cela fait déjà dix ans que ce rendez-vous existe.

Comme la première, ce sont les organisations de chômeurs-précaires nationales (AC !, Apeis, MNCP et CGT-Chômeurs) qui appellent à défiler, mais elles seront rejointes par quantité de groupes d’action locaux, ainsi que par les syndicats de salarié-e-s et par les organisations de gauche et d’extrême gauche.

Sur quels mots d’ordre les organisations de chômeurs-précaires se sont-elles mises d’accord ?
. La revalorisation de l’indemnisation chômage et des minimas sociaux. Le chômage n’est pas « la faute » des salarié-e-s, mais du marché capitaliste, nous n’avons pas à être « punis » par des revenus de misère.
. De vraies formations, librement choisies. Et non des stages bidon pour nous occuper, que Pôle Emploi sous-traite à des boîtes de formation en carton, avec des formateurs eux-mêmes précaires.
. Une réforme de Pôle emploi pour séparer ses deux activités : indemnisation d’une part, et offre d’emploi d’autre part. Car à l’heure actuelle cela permet un système de flicage : on conditionne nos indemnités à l’acceptation de certains emplois subis. Or quand on a cotisé à l’assurance-chômage, on veut pouvoir toucher ses indemnités sans qu’elles soient conditionnées.
. L’arrêt immédiat des radiations-sanctions.
. Un emploi stable pour toutes et tous, librement choisi, grâce à une meilleure répartition du travail. Donc non à la casse des 35 heures, et pour une nouvelle baisse du temps de travail à 32 heures. Ça coûtera cher aux capitalistes ? C’est le but : ça s’appelle la redistribution des richesses.
. Une retraite décente à 60 ans pour toutes et tous.
. Une allocation exceptionnelle de fin d’année. Dite « prime de Noël », elle doit monter à 500 euros, pour toutes et tous les chômeurs.

L’État et le Medef vont nous répondre que « ça va pas être possible » ? À cause de « la crise » ? L’Apeis rappelle qu’en 2011, alors que « la pauvreté et le désespoir sont aux sommets, en 2011, 500 familles se sont, en France partagées 271 milliards d’euros et les entreprises qui composent le CAC 40 ont réalisées 87 milliards de bénéfices, dont 37 milliards reversés en dividendes aux actionnaires ».

Il est temps de dire stop à l’assistanat pour les riches !


Guillaume Davranche (AL Montreuil)


• En Île-de-France, la manifestation partira de la place Stalingrad à Paris 19e. Alternative libertaire y donne rendez-vous à 13h45.
• À Nîmes (Gard), une initiative de Solidaires est en train de prendre pour le 15 décembre. Elle a d’ores et déjà été rejointe par la CGT-Chômeurs, la CNT, la FA, AL, Attac, le NPA, les Alternatifs, le PG, les Indigné-es de Nîmes, et la GA.
http://www.alternativelibertaire.org/sp ... rticle5082

Et pour rappel, voir juste plus haut, ce qui montre que ce forum (lieu d'infos et déchanges) tient la rampe, il y a aussi une initiative à Bordeaux le 1er décembre , et AL 33 s'est inscrite dans cette mobilisation locale.
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Re: «Chômage, Précarité: tous concernés !», mobilisation 1er

Messagede Flo » 29 Nov 2012, 12:39

Nouveau Tract d'AL que j'ai trouvé excellent et qui est en lien avec les revendications de la mobilisation du 1er décembre (j'espère qu'il n'avait pas déjà été posté)

Réduisons le temps de travail !

Chômage, licenciements, remise en cause du droit du travail, austérité… le patronat poursuit son offensive contre les travailleur-se-s, les jeunes et les chômeur-se-s avec l’aval du gouvernement. Pour inverser la vapeur, il faut s’appuyer sur toutes les luttes en cours pour construire un mouvement d’ensemble contre l’austérité.

Le gouvernement a choisi son camp… On ne peut que se réjouir de la guerre des gangs actuelle à l’UMP, qui pourrait conduire celle-ci à la scission. Mais derrière cet arbre qui cache la forêt, la droite, l’extrême-droite et le patronat restent très mobilisés. Après le mouvement de petits patrons dit des « pigeons » et celui des médecins spécialistes, devant lesquels le gouvernement s’est lamentablement écrasé, laissant leurs privilèges intacts, ce sont maintenant les catholiques intégristes qui se mobilisent contre l’ouverture du mariage aux homosexuel-les, conduisant Hollande à envisager de laisser les maires décider s’ils célèbreraient ou non ces mariages.

Il y a bel et bien là deux poids deux mesures : quand les ouvrier-e-s de PSA se mobilisent, Montebourg leur répond qu’il n’y a rien à faire contre la fermeture du site d’Aulnay. Quand les opposant- e-s à l’aéroport de notre-Dame des Landes luttent avec acharnement contre ce projet mégalo d’un autre age, on envoie les CRS détruire leurs maisons et saccager leurs champs au nom du respect de la loi, c’est-à-dire des profits de Vinci, la multinationale du béton. Pas de doute, le gouvernement a choisi son camp, et pour sortir de la logique austéritaire, il nous faudra compter sur nos propres forces… ce qui n’est pas rien !

À nous de construire la riposte !

Le 1er décembre, les organisations de chômeur-se-s et précaires appellent à descendre dans la rue. Prime de Noël, lutte contre les nouvelles règles d’indemnisation, contre les stages bidons, les CDD à répétition… il y a toujours plus de raisons de se mobiliser. La politique de destruction sociale menée par les capitalistes, qu’ils justifient par la crise, a fait monter le nombre d’inscrit-e-s à Pôle emploi à 4 870 800 en novembre, du jamais vu depuis le début de ces statistiques ! et la seule réponse du gouvernement ? Les « emplois d’Avenir » dont on connait le passé puisque les gouvernements socialistes ont inventé les tUC puis les CeS, autant de stages qui laissent les jeunes le plus souvent sans formation ni perspective au delà de trois ans, emplois payés au rabais et qui détruisent les protections des salarié-e-s de la Fonction Publique !

Le 1er décembre, les organisations de chômeurs-précaires nationales retrouvent dans la rue des collectifs locaux, syndicats de salarié-e-s et organisations de gauche et d’extrême gauche. C’est donc l’occasion de se retrouver, de discuter et d’organiser de nouvelles initiatives pour construire un mouvement de chômeur- se-s et précaires sur la durée, en lien avec les syndicats. Pour construire un tel mouvement, il faut débattre de revendications unifiantes, qui réunissent à la fois les chômeur-ses et les salarié-e-s et qui laissent entrevoir un projet de société alternatif au capitalisme.

Comment ?

L’UMP et le MeDeF ont bien compris où sont leurs intérêts et martèlent qu’il faut en finir avec les 35 heures. Nous leur opposons une nouvelle baisse du temps de travail à 32 heures, et bien entendu avec embauches correspondantes et sans baisses de salaire : on n’est pas là pour partager la misère. Ça coûtera cher aux capitalistes ? C’est le but : ça s’appelle la redistribution des richesses. Le droit de véto des travailleur-se-s sur les licenciements doit également être mis en débat. C’est aux travailleur- se-s de décider de l’avenir de leur entreprise, pas aux patrons et aux actionnaires, obsédés par les profits au point de détruire l’outil de travail et les savoir-faire. et quand ils veulent fermer une entreprise, à nous de montrer que la solidarité des travailleur- se-s peut la rendre viable en la réquisitionnant et en la faisant tourner nous-mêmes, comme ont essayé ou essaient de le faire les salarié-e-s de SeaFrance, Fralib ou Lejaby, faisant face à une résistance acharnée du patronat, sans aucun soutien des « socialistes ». La réquisition complète des entreprises et leur gestion directe et démocratique par les travailleur-se-s, en lien avec la population et dans le respect de l’environnement, c’est ça le socialisme, à l’opposé du libéralisme vaguement teinté de « démocratie sociale » actuellement à l’oeuvre au gouvernement.

Publié le 28 novembre 2012 par Secrétariat de branche Entreprises

Lien pdf : http://www.alternativelibertaire.org/IM ... ravail.pdf

Lien site AL : http://www.alternativelibertaire.org/sp ... rticle5088
"La société à venir n'a pas d'autre choix que de reprendre et de développer les projets d'autogestion qui ont fondé sur l'autonomie des individus une quête d'harmonie où le bonheur de tous serait solidaire du bonheur de chacun". R. Vaneigem
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Re: «Chômage, Précarité: tous concernés !», mobilisation 1er

Messagede digger » 29 Nov 2012, 18:49

C'est beau comme un rêve.
Mais on est plutôt genre cauchemar en ce moment. Et je ne vois pas les syndicats embrayer derrière une revendication pour les 32 heures.
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