Denise a écrit:pour ce qui est des syndicats, franchement si vous voulez des exemples je peux vous en donner, mais juste la nature meme du trade unionisme actuel (car il s'agit de ca, le syndicalisme a depuis longtemps disparu en France, la CGT des années 50 et avant n'avait rien a voir avec celle actuelle c'est sur, mais desormais les syndicats sont des instruments du pouvoir, alors me faire traité de réac parceque je ne cautionne pas ca me fais doucement rire) est de servir l'etat et le patronnat en canalisant, etouffant ou détruisant les luttes. cf: les retraites en 2010. pour des cas particuliers, molex par exemple, ou les syndicats ont mené les travailleurs en bateau jusqu'a la fin et ou les petits chef syndicaux ont obtenus de l'avancement a la suite du "conflit". je peux vous citer la CGT de la FNAC, qui est une bureaucratie interne qui, bien loin de servir de contre pouvoir, assoie le pouvoir de la direction. et c'est plein de petits avantages pour les délégués syndicaux, de la conivence entre délegués et manageurs assassins qui peuvent ainsi se livrer a leurs management inhumain.
Denise a écrit:après si ca te plait de croire que le trade unionisme sert les interets des travailleurs je te laisse a tes illusions. les trades unions sont faites pour défendre le capitalisme.
Nine a écrit:
Alors sur la question précise posée :
103 salariés de Fralib sur les 182 sont en lutte depuis bientôt deux ans . Les 79 autres salariés ont soit accepté la prime de licenciement soit le reclassement .
Les 103 salariés en lutte sont rémunérés par l'entreprise UNILEVER puisque leur lutte a vu l'aboutissement du refus du plan social par les tribunaux .
Mais depuis le mois de juin dernier , seuls les représentants syndicaux des salariés ne perçoivent plus leur salaire ( ces maudits CGTistes si souvent décriés par
certains anars ! ) leur direction considérant qu'ils étaient grévistes et a demandé leur licenciement , ce que le tribunal des référés des Prud'hommes a rejeté la
semaine dernière . Mais toutes ces informations se retrouvent sur mes précédents "posts" et sur cgt.fralib.over-blog.com qu'il suffit juste de consulter régulièrement !
Fralib : «Polman veut faire le Zorro»
Interview Après les propos intransigeants du PDG de la maison-mère Unilever, Olivier Leberquier, délégué CGT dans l'usine provençale, appelle l'Etat à renforcer la pression sur le groupe.
Recueilli par Dominique Albertini
On ne va pas vers l'apaisement dans le dossier Fralib. Alors que l'usine provençale de thés et infusions est toujours occupée par ses salariés, le PDG de la maison-mère Unilever, Paul Polman, refuse toute nouvelle concession, dans un entretien au Figaro. Avec, à la clé, un véritable sermon pour le gouvernement, qui soutient les revendications des salariés.
Délégué CGT sur le site, Olivier Leberquier réagit à ces propos, et dénonce l'attitude de l'ancien ministre du Travail, Xavier Bertrand.
Comment réagissez-vous aux propos, et au ton très dur, de Paul Polman ?
Nous avons au moins la satisfaction de le voir forcé à sortir du bois, chose qu’il n’avait pas faite depuis le début de nos sept cents jours de lutte. Il est regrettable qu’il le fasse pour utiliser ce genre d’arguments. Il dit que le plan social a été validé par les tribunaux, ce qui est faux [le tribunal de commerce de Marseille doit se prononcer mi-octobre, ndlr]. Du coup, le reste peut être faux aussi. Que ça lui plaise ou non, le plan social est toujours devant les tribunaux, qui doivent s’assurer que la procédure est correcte. Et ce alors que, il y a quelques jours , l’inspection du travail a relevé des irrégularités manifestes. C’est s’asseoir complètement sur la justice française.
La cession de la marque Eléphant, qu'Unilever refuse, est-elle indispensable à la survie du site ?
Rien ni personne n'est indispensable. Mais il est légitime que la marque Eléphant nous reste. Unilever est pleinement responsable de ce massacre social, il doit en assumer la responsabilité. Lors de sa venue chez nous, il y a un an, François Hollande a rappelé que cette marque est née il y a 120 ans à Marseille, qu’elle fait partie du patrimoine local. Nous partageons cette exigence. Aux dernières nouvelles, François Hollande est le chef de l’Etat démocratiquement élu, et non pas monsieur Polman.
Faut-il craindre, comme Paul Polman le laisse entendre, un chantage à l'investissement sur les autres sites Unilever en France ?
Depuis une dizaine d’années, on voit disparaître des sites de production Unilever : Saint-Dizier il y a trois ans, Amora à Dijon il y a deux ans... Notre combat a permis de donner de l’air à plusieurs autres sites. A ce sujet, je vous invite à interroger Xavier Bertrand, car le maintien de l’activité à Compiègne, en Picardie, sa région d’origine, était sûrement conditionné à son absence d’intervention dans le plan social qui nous concerne actuellement.
L'Etat a-t-il les moyens de faire pression sur Unilever ?
Bien sûr, et des moyens importants pour faire revenir le groupe à la raison. Polman veut faire le Zorro, mais peut-il se passer des consommateurs français ? Et si le gouvernement lançait une campagne d’information sur le comportement scandaleux de ce groupe et son soi-disant engagement dans le développement durable ?
Qu'attendez-vous de votre rencontre avec François Hollande, prévue le 31 août ?
Trois choses : une confirmation de l’engagement du gouvernement à nos côtés ; une intervention auprès de Polman pour lui imposer la cession de la marque Eléphant, sachant que celle-ci ne représente presque rien dans le chiffre d’affaires d’Unilever ; et une dénonciation de l’attitude de Xavier Bertrand dans le dossier. On sait qu’il est intervenu pour que des documents qui auraient invalidé le plan social ne soient pas publiés. Que François Hollande intervienne pour qu’ils nous soient communiqués !
Où en sont vos recherches d'un nouveau projet pour le site ?
Aujourd’hui, nous souhaitons travailler sur le projet de coopérative ouvrière. Mais notre lutte consiste avant tout à maintenir l’emploi sur le site. Nous n’excluons donc aucune solution. Aujourd’hui, cinq ou six pistes intéressantes existents, qui peuvent d’ailleurs être complémentaires.
J'ai failli m'étouffer de rage en le voyant hier soir à la tv, bouffi d'arrogance et de mépris et parlant de ses "inquiétudes quant à l'investissement en France"...Le PDG de la maison-mère UNILEVER exerce un chantage à l'investissement sur les autres sites UNILEVER en France :
Nyark nyark a écrit:J'ai failli m'étouffer de rage en le voyant hier soir à la tv, bouffi d'arrogance et de mépris et parlant de ses "inquiétudes quant à l'investissement en France"... :
Nine a écrit:Le PDG de la maison-mère UNILEVER exerce un chantage à l'investissement sur les autres sites UNILEVER en France :
( petit commentaire personnel : une poignée de 103 salariés irréductibles en lutte secoue le Landerneau politico-financier de la planète France : à méditer !)Fralib : «Polman veut faire le Zorro»
Interview Après les propos intransigeants du PDG de la maison-mère Unilever, Olivier Leberquier, délégué CGT dans l'usine provençale, appelle l'Etat à renforcer la pression sur le groupe.
Recueilli par Dominique Albertini
On ne va pas vers l'apaisement dans le dossier Fralib. Alors que l'usine provençale de thés et infusions est toujours occupée par ses salariés, le PDG de la maison-mère Unilever, Paul Polman, refuse toute nouvelle concession, dans un entretien au Figaro. Avec, à la clé, un véritable sermon pour le gouvernement, qui soutient les revendications des salariés.
Délégué CGT sur le site, Olivier Leberquier réagit à ces propos, et dénonce l'attitude de l'ancien ministre du Travail, Xavier Bertrand.
Comment réagissez-vous aux propos, et au ton très dur, de Paul Polman ?
Nous avons au moins la satisfaction de le voir forcé à sortir du bois, chose qu’il n’avait pas faite depuis le début de nos sept cents jours de lutte. Il est regrettable qu’il le fasse pour utiliser ce genre d’arguments. Il dit que le plan social a été validé par les tribunaux, ce qui est faux [le tribunal de commerce de Marseille doit se prononcer mi-octobre, ndlr]. Du coup, le reste peut être faux aussi. Que ça lui plaise ou non, le plan social est toujours devant les tribunaux, qui doivent s’assurer que la procédure est correcte. Et ce alors que, il y a quelques jours , l’inspection du travail a relevé des irrégularités manifestes. C’est s’asseoir complètement sur la justice française.
La cession de la marque Eléphant, qu'Unilever refuse, est-elle indispensable à la survie du site ?
Rien ni personne n'est indispensable. Mais il est légitime que la marque Eléphant nous reste. Unilever est pleinement responsable de ce massacre social, il doit en assumer la responsabilité. Lors de sa venue chez nous, il y a un an, François Hollande a rappelé que cette marque est née il y a 120 ans à Marseille, qu’elle fait partie du patrimoine local. Nous partageons cette exigence. Aux dernières nouvelles, François Hollande est le chef de l’Etat démocratiquement élu, et non pas monsieur Polman.
Faut-il craindre, comme Paul Polman le laisse entendre, un chantage à l'investissement sur les autres sites Unilever en France ?
Depuis une dizaine d’années, on voit disparaître des sites de production Unilever : Saint-Dizier il y a trois ans, Amora à Dijon il y a deux ans... Notre combat a permis de donner de l’air à plusieurs autres sites. A ce sujet, je vous invite à interroger Xavier Bertrand, car le maintien de l’activité à Compiègne, en Picardie, sa région d’origine, était sûrement conditionné à son absence d’intervention dans le plan social qui nous concerne actuellement.
L'Etat a-t-il les moyens de faire pression sur Unilever ?
Bien sûr, et des moyens importants pour faire revenir le groupe à la raison. Polman veut faire le Zorro, mais peut-il se passer des consommateurs français ? Et si le gouvernement lançait une campagne d’information sur le comportement scandaleux de ce groupe et son soi-disant engagement dans le développement durable ?
Qu'attendez-vous de votre rencontre avec François Hollande, prévue le 31 août ?
Trois choses : une confirmation de l’engagement du gouvernement à nos côtés ; une intervention auprès de Polman pour lui imposer la cession de la marque Eléphant, sachant que celle-ci ne représente presque rien dans le chiffre d’affaires d’Unilever ; et une dénonciation de l’attitude de Xavier Bertrand dans le dossier. On sait qu’il est intervenu pour que des documents qui auraient invalidé le plan social ne soient pas publiés. Que François Hollande intervienne pour qu’ils nous soient communiqués !
Où en sont vos recherches d'un nouveau projet pour le site ?
Aujourd’hui, nous souhaitons travailler sur le projet de coopérative ouvrière. Mais notre lutte consiste avant tout à maintenir l’emploi sur le site. Nous n’excluons donc aucune solution. Aujourd’hui, cinq ou six pistes intéressantes existents, qui peuvent d’ailleurs être complémentaires.
http://www.liberation.fr/economie/2012/ ... rro_840731
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