Denise a écrit:ils ont perdus dès lors qu'ils ont choisi la médiation. tout se passe a coup de procès, d'annonces politiques et de mensonges syndicaux. et oui ils tiennent, mais a quel prix, et surtout pour quel résultat. des démarches usantes (scoop) qui n'ont apparement que peu de chance d'etre viable. des proces au long cours...plus de salaires. en passant par les syndicats ils ont fait le jeu du patron qui dans ce domaine a largement l'avantage pusiqu'il a de son coté l'etat (meme si montebourg essaye de faire croire le contraire), il a aussi les syndicats qui font aussi mine d'etre du cote des travailleurs. je ne blame pas les travailleurs qui se font berner mais la bureaucratie justement et aussi tout les pseudo anar qui soutiennent l'action de la cgt et sont incapables de proposer un autre modele de lutte.
Denise a écrit:je ne blame pas les travailleurs qui se font berner mais la bureaucratie justement et aussi tout les pseudo anar qui soutiennent l'action de la cgt et sont incapables de proposer un autre modele de lutte.
Fralib : le patron d'Unilever refuse de céder la marque Eléphant
Des employés de Fralib occupant l'usine de production de thé Elephant en mai 2012.
Le directeur général d'Unilever, Paul Polman, exclut de céder la marque de thé Eléphant et de faire travailler en sous-traitance la société que les salariés de l'usine de Gémenos (Bouches-du-Rhône), fermée par le groupe britannico-néerlandais, souhaitent monter. "Il n'est pas question de céder la marque Eléphant ou de sous-traiter des volumes", assure M. Polman dans un entretien au Figaro paru lundi 20 août.
Ces deux conditions sont jugées essentielles par les ex-salariés du site marseillais pour assurer la viabilité de leur future société, mais elles sont refusées avec constance depuis le début par les dirigeants français du groupe. Cette mise au point sans ambiguïté de M. Polman intervient à quelques jours de la réception à l'Elysée d'une délégation de salariés de Gémenos, le 31 août.
M. Polman a souligné être sur la même ligne que les responsables de la filiale française, qui refusent la cession de la marque Eléphant et l'accord de sous-traitance. "L'équipe française a toute ma confiance", dit-il.
"LE DOSSIER EST CLOS"
"Nous sommes maintenant arrivés à une solution responsable. Nous avons montré pendant deux ans une véritable ouverture au dialogue. Le plan social a été validé par les tribunaux, nous avons offert à tous les salariés la possibilité de travailler sur l'un de nos autres sites en France aux mêmes conditions et nous avons cédé pour 1 euro symbolique des machines. Je suis convaincu que nous sommes allés bien au-delà de nos obligations légales, cela a coûté très cher", souligne le directeur général d'Unilever.
"C'est très clair, le dossier est clos", fait-il valoir. Et de lancer à l'adresse du gouvernement : "Si la France ne respecte pas ses lois, cela fera peser un risque sur les investissements en France."
Lire l'éclairage : L'inspection du travail ne voit pas de motif économique à la fermeture de l'usine Fralib (lien abonnés)
En mai, le ministre du redressement productif, Arnaud Montebourg, en visite sur le site de Gémenos, avait annoncé qu'Unilever acceptait de reprendre les négociations sur des scénarios de reprise, dont le projet alternatif. L'usine, qui a cessé de produire depuis la fin de juillet 2011, est toujours occupée par une partie des salariés.
Gémenos : Les salariés de Fralib gagnent une bataille mais pas encore la guerre
Publié le 19/08/2012
Depuis près de deux ans maintenant, les salariés de l’entreprise Fralib à Gémenos protestent contre la fermeture annoncée de leur usine. Le 13 août dernier, l’inspection du travail a refusé les licenciements pour motif économique des représentants du personnel. Une première victoire qui en appelle d’autres pour les salariés du groupe Unilever. Entretien avec Olivier Leberquier, responsable CGT dans l’entreprise.
MLactu : L’inspection du travail a récemment refusé votre licenciement pour raisons économiques. C’est un soulagement pour vous ?
Olivier Leberquier : C’est une très grande satisfaction et surtout c’est la reconnaissance de ce que l’on dit depuis 690 jours maintenant à savoir que le motif économique de la fermeture de cette usine n’est pas justifié du tout. On fait partie d’un groupe, Unilever, qui fait des milliards de bénéfices. Aujourd’hui, c’est une personne impartiale qui a statué et de manière très forte.
MLactu : Cette position risque de favoriser la décision judiciaire pour les autres salariés ?
Olivier Leberquier : On espère bien. On ne comprendrait pas aujourd’hui qu’un juge puisse ne pas interdire le licenciement alors que les élus n’ont pas pu être licenciés grâce à la décision de l’inspecteur du travail qui a lui-même jugé que la procédure n’était pas régulière.
MLactu : Le nouveau gouvernement a fait du dossier Fralib une priorité, par l’intermédiaire d’Arnaud Montebourg, ministre du Redressement productif. Où en est-on aujourd’hui ?
Olivier Leberquier : On a des contacts réguliers avec le conseiller du ministre donc on sait que le ministère continue de travailler sur des possibilités de partenariat pour une éventuelle reprise. On sait aussi que la priorité du ministère reste le projet de reprise par les salariés. De notre côté on continue à travailler. On doit d’ailleurs rencontrer aujourd’hui un partenaire potentiel. Un premier pas concret a été franchi avec l’acquisition par la Communauté Urbaine de Marseille des bâtiments, des terrains et de l’outil industriel donc tout va dans le bon sens ; il ne reste maintenant plus qu’à concrétiser deux choses :
- que la responsabilité pleine et entière d’Unilever soit prise en compte et que l’entreprise assume ses responsabilités, donc finance une grande partie de ce que l’on réclame.
- qu’Unilever assume également ses responsabilités en terme social sur les dommages et intérêts qu’on réclame pour les salariés. En 690 jours de lutte, on y a laissé notre temps, notre vie personnelle et familiale donc on ne les laissera pas partir sans payer ce qu’ils doivent payer.
MLactu : Après presque deux ans de lutte vous pensez en voir bientôt la fin ?
Olivier Leberquier : Vous savez après 690 jours, on ne fait plus de pronostics sur les délais qu’il nous reste encore. A priori, par rapport aux évènements qui avancent, on a le sentiment d’être plus proche de la fin que du début. Mais, vu notre motivation, si il faut continuer à crapahuter quelques temps ça ne nous fait pas peur ! On est fatigué, usé mais le moral n’a pas bougé !
Le 31 août prochain, Olivier Leberquier sera reçu à l’Elysée avec les autres membres du personnel.
Benjamin Dahler
Dans ce genre de lutte très longue et violente (ne pas beaucoup dormir, se confronter a la machine etatique ou syndicale, aux patron et son cynisme ou ses gros bras, l'abscence de salaire pendant plusieurs mois...) les travailleurs n'en ressortent pas plus fort. au mieux ils ne sont pas complètement anéantis psychologiquement, au pire c'est la dépression.
les travailleurs ont les machines, le terrain a été racheté par les politiciens locaux. mais le projet de scoop (encore la voie légale avec son lot de procédures lourdes, et pour moi les scoop ce n'est que de l'aménagement du capitalisme, un grigri agité par les syndicats pour faire croire a un certain radicalisme)
et tout ceci est du a la stratégie de négociation avec le patron choisi par les syndicats.
Denise a écrit:mais le projet de scoop (encore la voie légale avec son lot de procédures lourdes, et pour moi les scoop ce n'est que de l'aménagement du capitalisme, un grigri agité par les syndicats pour faire croire a un certain radicalisme) n'est pas viable car le patron garde la marque. Ceci n'est pas une victoire, ca sauve les apparence pour la CGt et le pouvoir de gauche, local ou national. et tout ceci est du a la stratégie de négociation avec le patron choisi par les syndicats.
altersocial a écrit:Oui la scoop c'est de l' "auto-exploitation" mais les ouvriers n'ont que ça comme alternative : une scoop ou le chômage.
Nine a écrit:altersocial a écrit:Oui la scoop c'est de l' "auto-exploitation" mais les ouvriers n'ont que ça comme alternative : une scoop ou le chômage.
Les salarié(e)s de Fralib qui s'inscrivent dans cette lutte avaient un autre choix : celui de partir avec une enveloppe moyenne de 90 000 euros par salarié . [/size])
Denise a écrit:sauf que c'est complètement faux. comme pour Seafrance, le grigri scoop est agité alors qu'il n'est meme pas viable. c'est une manière d'endormir le travailleur qui a la fin n'aura pas le choix et devra pointer.
quand aux stratégies syndicalistes il faut etre soit aveugle et très naif soit compromis dans le jeu pour ne pas voir de quoi je parle. et local ou national faut pas se leurer il ne s'agit que de magouilles qui permettent a certains de grimper les echelons.
quand aux stratégies syndicalistes il faut etre soit aveugle et très naif soit compromis dans le jeu pour ne pas voir de quoi je parle.
sauf que c'est complètement faux. comme pour Seafrance, le grigri scoop est agité alors qu'il n'est meme pas viable
et local ou national faut pas se leurer il ne s'agit que de magouilles qui permettent a certains de grimper les echelons.
Kzimir a écrit:Au delà de ça, un truc m'interroge : Denise axe sa critique sur le fait que les travailleurs luttent aux côtés de la CGT. Si les travailleurs avaient luttés aux côtés de la CNT-AIT, tu penses donc que leur lutte aurait été automatiquement victorieuse ? Comment ? Quels moyens alternatifs utiliseriez vous ? De quel autre modèle de lutte tu parles ? Parce qu'il me semble quand même que l'éventail des moyens utilisés par les travailleurs a été assez large : grève, occupation d'usines, manifs, pétitions, interpellation des élus, etc. Mais peut être que la CNT-AIT connaît un moyen infaillible pour l'emporter.
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