Luttes dans le batiment et construction, BTP ...

Luttes des travailleurs-euses, chômage, précarité.

BTP: Répartition des bénéfices chez... Eiffage

Messagede ARTHUR » 08 Sep 2014, 11:05

Salariés d’EIFFAGE … C’est l’heure des sous !
l
Le « moniteur patronal » nous informe que …les dirigeants du groupe Eiffage ne connaîtront pas la crise : « Des résultats en hausse, une trésorerie qui se tient, un carnet de commandes bien rempli… Au premier semestre, Eiffage se maintient de belle manière dans un contexte économique national difficile. Le groupe devrait finir l’année avec la même dynamique. »

Même si le chiffre d’affaire est stable et le niveau d’activité en léger retrait … La marge augmente ! Elle augmente sur votre dos bien sur !

Eiffage a du ressort pour continuer à améliorer sa performance et ses marges dit son PDG Pierre Berger dans le bilan annuel 2013 de l’entreprise. "Réaliser le même travail pour moins cher nous oblige à faire des efforts de productivité supplémentaires". On sait qui les fait les efforts, on sait aussi qui n’en profite pas.

Si la suite vous intéresse: http://www.cnt-f.org/subrp/spip.php?article584
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Re: Luttes dans le BTP

Messagede mimosa rouge » 09 Oct 2014, 09:03

Occupation du bâtiment des chambres patronales btp de Rhône-Alpes mercredi 8octobre 2014

http://www.leprogres.fr/rhone/2014/10/0 ... u-batiment
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Re: BTP: Répartition des bénéfices chez... Eiffage

Messagede mimosa rouge » 09 Oct 2014, 09:43

Il y a 4 semaine la direction d'Eiffage construction sud-ouest annonce aux syndicats sa volonté de négocier un accord de compétitivité : travailler 42 H payées 35 H ... sinon licenciement de 700 salariés et passage à la sous traitance transnational (avec détachement de travailleur donc) soi disant moins cher . Enfin moins cher pour ceux qui ne respectent pas le droit et la convention collective des ouvriers du bâtiment qui s'applique aussi à ces travailleurs Mais ils sont très facilement sur-exploitable et le travail dissimulé permet de les faire travailler 65 voire 70 H /semaine payé vaguement 35 H (sans respect des qualifications) et en retirant de leur paye les frais de transport et d'hébergement.
Eiffage construction dit en fait tout haut qu'elle va se mettre au travail dissimulé et à la sur-exploitation des travailleurs du monde entier afin de casser la CCN des ouvriers du batiment. En PJ vous lirez le tract du SLCBA-CGT 31.
Tract.9octobre.2014-1 (verso).pdf
(127.96 Kio) Téléchargé 166 fois
Tract.9octobre.2014 (recto).pdf
(116.01 Kio) Téléchargé 169 fois


Depuis, en CCE la direction nationale a expliqué que oui le projet était mal ficelé dans le sud ouest mais que le fond de l'accord était maintenue. D'autre région d'Eiffage construction font les même chantages et le PDG dit qu'il faut étendre au maximum ces accords au niveau national et sous entendue qu'il serait sain que cela soit pratiqué à toute la profession.

Tract diffusé lors du salon de l'habitat à Toulouse ce week-end et rassemblement ce matin devant la DIRECCTE 31

http://construction.cgt.fr/actualites/g ... sud-ouest/
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Re: BTP: Répartition des bénéfices chez... Eiffage

Messagede mimosa rouge » 09 Oct 2014, 09:52

on les a vu se préparer patiemment pendant 15 ans (sans rien faire de très performant du coté syndical...) ça y est ils attaquent, la crise est le meilleur prétexte !
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Camapgne ni PIRL ni Gazelles

Messagede Durruti » 09 Oct 2014, 16:38

https://www.facebook.com/pages/Nipirlni ... 1703180910

Quand la sécurité sur le chantier vire au cauchemar quotidien… c’est l’histoire des PIRL (Plate-formes individuelles roulantes [dites] légères), également appelées «  Gazelles  », du nom d’un de leur fabriquant.

Sur les chantiers, du moins dès qu’ils sont assez conséquents (style construction de bâtiments), les PIRL sont obligatoires pour réaliser les travaux en hauteur. Elles remplacent les bon vieux escabeaux. L’idée peut paraître louable à première vue  : elle est de minimiser les risques de chute et d’éviter ainsi un certain nombre d’accidents relativement fréquents lors des travaux en hauteur. C’est vrai qu’utilisées comme indiqué sur la notice, ces échelles d’un autre type offrent une plus grande stabilité. Mais elles ont un problème majeur : de « légères », elles n’ont que le nom ! Elles sont au contraire horriblement lourdes et encombrantes. Dans la réalité d’un chantier, surtout pour des métiers qui imposent qu’on se déplace constamment pour des travaux en hauteur (électricité…), il est impossible de les utiliser selon les normes. A la limite, elles seraient adaptées à une surface plane, propre, sans obstacle d’aucune sorte et si on travaillait à une hauteur constante sans avoir besoin de se déplacer régulièrement… Un type de chantier qui existe peut-être dans le monde de Walt Disney mais certainement pas dans la réalité !

Car, un chantier du bâtiment ce sont des surfaces inachevées (et donc pas lisses), des matériaux entassés en attente d’être posés, des tas de déchets pas encore évacués, des cloisons, des étages, des hauteurs variables… et des gars qui galopent car il faut travailler vite, vite, toujours plus vite. En pratique, sur les chantiers, les PIRL sont impossibles à manœuvrer. Lors de leur transport, on percute inévitablement les éléments les plus divers  : encadrements de portes, échafaudages, cartons… «  Et encore je ne vous parle pas du malheur qui vous attend si vous avez un escalier à monter (ou descendre)  » nous explique Tom, un de nos compagnons, électricien.

Au total, entre leur poids et les chocs multiples que leurs porteurs encaissent, les PIRL cassent les dos et provoquent l’épuisement. Le constat est simple : les PIRL sont peut-être utilisables, mais pas sur un chantier !

TRAVAILLER AVEC UNE PIRL, C’EST COMME OPERER AVEC DES GANTS DE BOXE
Pour faire une comparaison c’est comme si, pour des raisons de sécurité, on demandait à un chirurgien d’opérer avec des gants de boxe ! Pour sûr, il ne risquerait plus de se tailler avec un scalpel, mais pour la qualité de l’opération, chacun appréciera..

Laissons poursuivre Tom  : «  Ça fait plus de 10 ans que je fais ce métier. Lors de l’arrivée des PIRL, avec tous les autres, on a un peu « feinté », espérant que la mode passerait. Ça n’a pas été le cas, et aujour-d’hui, on est tellement surveillés qu’on est obligés de traîner notre Gazelle toute la journée derrière nous. Je vous assure, entre le poids et les efforts nécessaires pour la déplacer, c’est vraiment crevant.

Le travail que nous faisons est d’ordinaire déjà pénible, sale et à risque, mais là, on dépasse tout ! Le mot « chagrin » est celui qui me vient à la bouche pour dire ce que je ressens. Pour dire vrai, à titre personnel, en plus de la pénibilité ajoutée, j’ai failli avoir plus d’accidents avec ce type d’équipement qu’avec des échelles classiques. Cela pour plusieurs raisons. D’abord, pour manœuvrer une Gazelle, nous devons, comme pour un escabeau classique, la plier. Or du fait de son poids et de ses nombreux mécanismes cela devient une action à haut risque. Je ne compte plus les fois où j’ai eu les mains coincées entre les barreaux, sans parler de celles où, en la tenant à bouts de bras par l’un de ces éléments, je l’ai vue se plier et manquer de peu de me tomber dessus. La « bête » peut quand même mesurer plus de 4 mètres de haut et peser plus de 30 kg, autrement dit... ça peut faire mal  ! Ensuite, comme il est impossible d’utiliser les PIRL en suivant les instructions du manuel (ne serait-ce que parce que les sols ne sont pas plats et qu’ils sont encombrés) ont est obligé de réaliser souvent des manœuvres acrobatiques pour travailler. Et si de telles positions ne posent aucun problème aux « enfants de la balle », pour les autres en revanche cela peut se révéler assez périlleux... Et ça c’est un problème de plus, et pas le moindre, car en cas d’accident, il sera mentionné sur le procès verbal que l’usage de la PIRL n’était pas conforme. Les patrons se dédouanent ainsi de toute responsabilité, et c’est l’ouvrier qui se trouve doublement victime ».

STOP AUX INJONCTIONS PARADOXALES
En fait, pour déplacer les PIRL dans de bonnes conditions, il faudrait être plusieurs. C’est ce que préconisent les «  cols blancs  »… tout en oubliant de mettre les moyens nécessaires. Car depuis que sur les chantiers, on est passé des simples escabeaux (peu lourds et faciles à manœuvrer) aux PIRL, il n’y a pas eu d’augmentation des effectifs, pas d’embauche de «  transporteurs de plateformes  », tout au contraire !

Or, dans le bâtiment, si on n’est pas à la chaîne comme dans les usines d’assemblage, on est tout autant sous pression, avec des cadences imposées et une obligation de résultat. Voici ce qu’en dit Sofiane : « On est déjà à la «  bourre » tout le temps, et les PIRL nous «  mettent dedans  » encore plus, même en les traînant tout seul. Si en plus il faut qu’une deuxième personne soit présente en permanence pour aider à transporter, on est cuit. On construit des bâtiments immenses, avec des couloirs de plusieurs centaines de mètres parfois. Imaginez si, pour déplacer ma PIRL de quelques mètres (c’est souvent le cas  : on la déplace constamment de trois, quatre ou cinq mètres), comme le téléphone ne passe pas toujours (à cause de ferraille, du béton) je dois aller chercher mon collègue qui travaille ailleurs (parfois un étage dessous ou dessus) revenir avec lui, déplacer la gazelle, et puis le laisser repartir... Pour une opération qui durait 20 secondes avec un escabeau normal, on passe ici, cumulé à deux, plus d’une quart d’heure. Et puis 5 minutes après, c’est mon collègue qui viendrait me trouver pour l’aider à déplacer sa PIRL !!! A la fin de la journée, on n’aura plus fait que ça. »

Etre obligé d’utiliser un matériel qui est inutilisable en pratique… en psychologie on appelle ça une injonction paradoxale. A un moment où dans les « hautes sphères » on fait des conférences sur les «  risques psychosociaux  », rappelons à tous qu’une «  injonction paradoxale  » (c’est-à-dire l’obligation de faire deux choses contradictoires en même temps), c’est une façon scientifiquement reconnue de rendre fou quelqu’un  !

De plus, la question des accidents du travail, soulevée plus haut est fondamentale. Dans un milieu professionnel où ils sont fréquents, l’obligation des PIRL est avant tout une façon pour les patrons de se couvrir et de faire porter la responsabilité sur le travailleur « qui n’aura pas correctement appliqué des consignes »… inapplicables.

Que faire ?
Ce qui est sûr, c’est que sur les chantiers « il y a quasiment unanimité sur le fait que les PIRL nous pourrissent la vie  ». Si donc les ouvriers ont conscience de l’aggravation de leurs conditions de travail, reste maintenant à ce qu’ils prennent conscience que la résignation doit faire place à la lutte.

Plusieurs revendications peuvent être avancées. La première serait la réduction des cadences. Ce serait un mirage. Les patrons diront peut être oui dans un premier temps, mais ils feront remonter progressivement la pression, et les cadences reviendront à ce qu’elles étaient. Autre possibilité, on peut revenir aux escabeaux « à l’ancienne » qui, quand ils sont de qualité et correctement entretenus, sont eux aussi très stables. Ou, si l’on veut profiter de la technologie PIRL (et pourquoi pas !), il faut exiger qu’elles soient fabriquées avec des matériaux plus légers. Il existe des alliages très solides et extrêmement légers, utilisés dans l’aérospatiale. Ils sont peut-être plus coûteux, mais la sécurité n’a pas de prix. A moins que les gens qui nous imposent les PIRL osent affirmer publiquement que la vie d’un ouvrier du bâtiment vaut moins que celle d’un pilote. Enfin, si les patrons ne veulent pas mettre le prix dans des PIRL utilisables, nous pouvons exiger l’application du principe « A chaque PIRL son porteur », c’est-à-dire l’embauche d’un deuxième ouvrier par PIRL pour faciliter le transport. Dans l’attente, il faut exiger une prime de pénibilité, une compensation financière conséquente qui pousse le patron à rechercher une véritable solution.

Pour cela, le collectif « Ni pirl, ni gazelle » vient d’être créé par des travailleurs du bâtiment. Consultez son compte facebook (sous le même nom  : nipirlnigazelle). Vous y trouverez plus de détails. N’hésitez pas à y apporter votre soutien. 
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Re: Luttes dans le BTP

Messagede ARTHUR » 03 Nov 2014, 09:31

Etam. Retour vers les 35h

Le forfait jour initié pour déroger aux 35h est en cours de remise en question dans de nombreuses entreprises du BTP suite à des procès gagnés par d’anciens salariés sous ce régime de travail portant sur des heures supplémentaires en travail dissimulé.

Depuis l’été 2014, chaque entreprise se doit d’instaurer un suivi individuel régulier de chaque ETAM ou cadre en forfait annuel en jours pour veiller au respect des durées minimales de repos.

Ce contrôle doit avoir la forme d’un document individuel de suivi des journées et demi-journées travaillées, des jours de repos et des jours de congés (en précisant la nature du repos : hebdomadaire, congés payés, etc.).

La suite sur: http://www.cnt-f.org/subrp/spip.php?article623

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Re: Luttes dans le BTP

Messagede ARTHUR » 03 Nov 2014, 17:04

Un échafaudeur toujours plus haut

Lors de la journée de débats autours du Grand Paris, un camarade du syndicat échafaudeur est revenu sur son métier et son engagement syndical lors d’une interview.

Karimou, quel est ton métier, sur quels types de chantiers tu travailles, quelles constructions ?

Je monte les échafaudages. Au départ j’ai choisi les échafaudages car je suis analphabète. Je n’ai pas honte de le dire, c’est comme ça.

J’ai travaillé à la défense sur des gros chantiers et aussi sur des petits. Sur la Tour first Axa, la société générale. J’ai travaillé aussi sur Bouygues Challenger [1] et sur Ballard [2]. En ce moment, j’installe une plateforme anti-chute pour les cordistes, pour tu vois, qu’il ne tombe pas de haut. C’est plus de sécu.

La suite sur: http://www.cnt-f.org/subrp/spip.php?article619

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Re: Luttes dans le BTP

Messagede ARTHUR » 13 Nov 2014, 08:08

Le SUB RP soutient la grève illimité du MEDEF
...Pourvu que ça dure !

Alors qu’ils ont les pouvoirs politiques, médiatiques et financiers à leur botte, alors que le clan syndical réformiste n’en finit plus de négocier du vide, le patronat français annonce une semaine de mobilisation parce qu’ils sont en colère, qu’ils en ont ras-le-bol....

Décidément, nous soutenons vivement ces chers patrons a faire leur grand mouvement de contestation. Qu’ils défilent dans la rue s’il le faut !!! Le plus longtemps possible, pour toujours s’il le faut !!! Et que l’on vous voit bien, vous les patrons du BTP en région parisienne, vous qui êtes des malfrats à 25%. Nous sommes prêts au syndicat à vous fournir une belle banderole derrière laquelle vous pourrez vous rassembler entre voyous, une banderole à votre mesure qui aurait pour texte : "Dans nos entreprise, on organise la mortalité quotidienne de nos travailleurs, pas la pénibilité. Collectif Assassin des Patrons Escrocs du BTP."

Patrons, videz le plancher de nos boîtes, allez, allez ouste dehors, allez à la manif pour défendre vos privilèges et héritages. Allez manifester et prenez votre temps, ne rentrez pas.

La suite sur: http://www.cnt-f.org/subrp/spip.php?article626
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Re: Luttes dans le BTP

Messagede ARTHUR » 18 Nov 2014, 08:31

Quand les patrons Bretons du BTP et leurs jaunes manifestent

A l’appel d’une quinzaine d’organisations patronales, et encadrés par leurs employeurs quelques centaines de jaunes [1] ont défilé à Nantes, vendredi dernier pour demander l’ouverture immédiate du chantier de Notre-Dame-des-Landes.

Quand de gros profits sont en jeu, le chantage à l’emploi rassemble les gogos, et les nobliaux de Bretagne, leurs anciens cerfs.

« L’aéroport de Notre-Dame-des-Landes est bloqué alors qu’il y a trois mille emplois permanents sur trois ans à créer. Les salariés de ces entreprises risquent de perdre leur emploi dans les prochains mois (...) à cause de cent cinquante délinquants », a jacassé François de La Tullaye, de l’association de soutien à l’aéroport (ACIPRAN), à l’initiative du rassemblement.

La suite sur: http://www.cnt-f.org/subrp/spip.php?article659
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Re: Luttes dans le BTP

Messagede ARTHUR » 20 Nov 2014, 15:21

Lettre ouverte au président de la Fédération Française du Bâtiment


Monsieur Chanut,

Dans le billet "Pénibilité, mensonge et trahison !", vous énumérez un certain nombre de griefs vis à vis de l’action syndicale.

Au delà de la sempiternelle jérémiade patronale dont la FFB, pleureuse parmi les pleureuses, est le fer de lance, nous allons revenir sur votre argumentaire et pas vache, vous donner les solutions aux problèmes que manifestement, vous êtes incapables de comprendre, donc de régler.

Vous prétendez que dans le secteur du bâtiment, la parole donnée vaut tout les écrits. Détrompez-vous, nous, syndicat ouvrier du bâtiment, rencontrons régulièrement vos adhérents au conseil des prud’hommes. Nous savons que leur parole ne vaut rien. Ce n’est que menteries et duplicités. Incapables de tenir parole, incapables de respecter les contrats qu’ils signent, ils ne sont même pas capables de payer les sommes dues dans le cadre des procès que nous gagnons. Nous devons leur envoyer les huissiers aux fesses.

La suite sur: http://www.cnt-f.org/subrp/spip.php?article658
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Re: Luttes dans le BTP

Messagede ARTHUR » 26 Nov 2014, 19:18

Diminution augmentée de salaires dans le bâtiment - La grande arnaque

Chaque année, les grille de salaires sont réévaluées dans le BTP. A chaque fois, nous recevons des augmentations de quelques %. Mais en fait, ces augmentations ne couvrent pas l’inflation.

En réalité, chaque année nos salaires baissent par rapport au coût de la vie. Les travailleurs du bâtiments s’appauvrissent d’années en années alors que le chiffre d’affaire de la construction et celui de la construction de bâtiment augmentent dans d’autres proportions que les salaires.

Dans le tableau que nous avons réalisé vous pourrez voir le montant net mensuel de vos augmentations et ce qu’il en reste en prenant en compte l’inflation.

La suite sur: http://www.cnt-f.org/subrp/spip.php?article657
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Re: Luttes dans le BTP

Messagede ARTHUR » 08 Déc 2014, 11:36

Le Gueulard, les PIRL et l’accident de travail


Un curieux "collectif", du nom de NIPIRLNIGAZELLE [1], est apparu au mois de septembre sur Facebook émanant de la CNT-AIT Toulouse (un groupe se réclamant de l’anarcho-syndicalisme).

Si nous trouvons quelque intérêt à revenir sur ce sujet, c’est qu’il nous semble symptomatique du type de gueulard que nous connaissons bien sur nos chantiers et d’une forme de syndicalisme qui considérerait que le soutenir soit la preuve d’une immersion dans le milieu.

Le gueulard de chantier, c’est celui dont la voix porte et revendique … quand le patron n’est pas là.
Ah ça ! Il a tant « des cojones » le gaillard, qu’on à même l’impression qu’elles lui servent d’amygdales. En un mot, mais c’est là déjà trop résumer sa logorrhée, il a un avis sur tout, et comme il aime s’entendre et qu’on l’écoute, son propos dérape rapidement. D’un fait, il tire une conclusion … qui malheureusement se révèle rapidement faire le jeu de l’exploiteur.

Il en va ainsi, à notre avis, de l’article de la CNT-AIT Toulouse sur lequel nous revenons ici.

La suite sur: http://www.cnt-f.org/subrp/spip.php?article653
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Re: Luttes dans le BTP

Messagede ARTHUR » 18 Déc 2014, 17:32

La section CNT-SUB-EAL électoralement représentative à la DRIHL Île-de-France (1)


Avec 14,6% des 81% de votants comptés au niveau de la DRIHL d’Ile-de-France [1], notre section syndicale est désormais électoralement représentative, ce qui était notre objectif dans ces élections du 4 décembre 2014.

Nous nous y présentions pour conquérir des droits syndicaux afin de pouvoir développer notre action, en particulier : l’accès aux informations syndicales minimum de base, la possibilité d’organiser des assemblées générales avec les agentes et agents pendant le temps de travail, la sécurisation des droits à réunion de notre section syndicale sur le lieu de travail qui nous étaient contestés.

Nous n’avions pas pour but de remporter un maximum de siège (un seul suffit à ouvrir des droits étendus) afin d’en nantir les plus fatigués d’entre nous et ne souhaitions pas devenir les nouveaux sénateurs de ces instances mouroir et poussiéreuses du « dialogue social »...

D’ailleurs comme il est de coutume dans les syndicats de la CNT, les élus sont tenus de remettre des lettres de démission pré-signées avant de prendre leurs fonctions au comité technique, symbole de leur attachement au mandat révocable et de leur soumission à la décision de l’assemblée générale du syndicat.

La représentativité électorale n’est qu’un moyen, le véritable but reste de développer notre force militante pour construire un rapport de force réel avec l’administration.

A la DRIHL, la section arrive comme premier syndicat dans le Val-de-Marne avec 45% des votes et 90% de participation sur le site. L’unité territoriale 94 est le lieu d’implantation historique de notre syndicat. Cette réussite montre que le travail de terrain, même axé sur l’action directe et la construction du rapport de force, même mené hors instances de « dialogue social », peut être reconnu par les agentes et agents, au delà du traditionnel syndicalisme de représentation.

Ces élections ne constituent pour nous qu’une étape dans la construction de notre syndicalisme qui pratique au quotidien, tout au long de l’année et nous remercions ceux qui nous ont permis de la franchir ensemble.

Loin de la représentativité électorale, notre but est bien la démocratie directe. A cette fin, nous pourrons désormais convoquer et pleinement investir sur nos lieux de travail l’instance la plus démocratique : l’assemblée générale des personnels.

[1] Direction créée le 1er juillet 2010, regroupant en petite couronne parisienne des services déconcentrés de l’État en charge de la production de logements sociaux, de l’hébergement et de l’accès au logement, issus des ministères du Logement, des Affaires Sociales et de l’Intérieur.

http://www.cnt-f.org/subrp/spip.php?article681
ARTHUR
 
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Re: Luttes dans le BTP

Messagede ARTHUR » 05 Jan 2015, 09:15

[b]NOTRE SYNDICAT SOUHAITE UNE BONNE ET HEUREUSE ANNEE 2015
A L’ENSEMBLE DE SES ADHERENTS & A LEURS FAMILLES, AINSI QU’A TOUS LES TRAVAILLEUSES ET TRAVAILLEURS DE NOS BRANCHES.[/b]

A relire notre message de vœux de l’an dernier, nous ne pouvons que constater le peu de choses qu’il y ait à changer tant nos pronostics sur l’attitude du patronat étaient même sous-estimés. Ce dernier n’est-il pas allé jusqu’à manifester ?

Fort de l’appui de l’Enarchie « socialiste », il n’a même plus de limites dans ses prétentions à la régression sociale.

Nous invitons donc fortement les travailleurs de nos branches, à rejoindre massivement notre organisation afin d’arrêter l’élan d’un Capitalisme qui n’a de cesse de rogner les maigres acquis sociaux gagnés de hautes luttes par nos aînés.

La lutte de classe existe toujours, le patronat la livre chaque jour !

Notre syndicat affirme que tenter de freiner l’appétit du Capitalisme, ne peut suffire. Sans reconstruire les outils de solidarité nécessaires que sont nos caisses de grèves, nos Bourses du travail, nos propres structures de formation professionnelle, nos coopératives de production et de consommation, nos dispensaires, notre culture prolétarienne … nous échouerons, comme le mouvement social échoue depuis maintenant trop longtemps. Ce n’est pas en singeant son ennemi qu’on le combat.

Dans une année 2015 qui verra s’exprimer et s’épanouir les idées nauséabondes dont le Capitalisme s’habille parfois pour domestiquer et canaliser, à son profit, l’esprit de révolte du prolétariat, nous invitons chacun et chacune à faire le pas déterminant d’un engagement conscient et solidaire.

Fraternelles Salutations Syndicalistes
Pour le SUB TP BAM RP
Son Conseil Syndical
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