manger 5 fruits et légumes

Re: manger 5 fruits et légumes

Messagede Le Païen » 30 Nov 2008, 22:33

sebiseb a écrit:C'est effectivement une question de confiance - Certains afficheront le label avec sincèrité, d'autres pour le marketing. Pas forcément simple, pour la personne qui fait ses courses de faire la part des choses.

L'importance de la communication entre le producteur et le consommateur. C'est tout l'interêt du marché d'ailleurs.
Le simple fait du contact joue un grand rôle dans le professionnalisme.

sebiseb a écrit:Le producteur local peut utiliser des produits pour sa culture dont-il ne contrôle pas la traçabilité - Dans le cas de la mélamine (désolé d'y revenir).

J'avoue ne pas du tout avoir suivi cette affaire là.


sebiseb a écrit:Bref, tout est une affaire de confiance, mais aussi de limitation des intermédiaires qui amène au produit à consommer.
Je suis tout à fait d'accord avec ça ! C'est la clef de bien des choses.
Le Païen
 

Re: manger 5 fruits et légumes

Messagede etre humain » 30 Nov 2008, 22:48

Le bio j'espère prendra une place importante dans note société d'ici quelques années,le retour à des méthodes plus saines me paraissent indispensable.Le bio peut être contesté mais s'il existe toujours des doutes, je préfére encore ça aux produits industriels.Chez Lidl ou au Mutant des conserves de cassoulet se vendent moins de 50 centimes d'euros et là j'aurais des inquiétudes à ingurgiter ça,même par respect pour mon chien je n'oserais pas lui infliger de bouffer ça.
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Re: manger 5 fruits et légumes

Messagede angularsound » 01 Déc 2008, 01:33

Débat intéressant .

Sebiseb je comprend qu'il faille se méfier systématiquement et malgré les limites de la certification/tracabilité des produits bio, cette bouffe est globalemement plus sûre et le label bio apporte des garanties pour allez imaginons mettons 50% des produits bios commercialisés : cela reste quand même statistiquement un choix plus sûr pour la santé et je pense que tu as vraiment raison de souligner le fait qu'il ne faille pas faire confiance uniquement au label et ignorer le fait que parmis les agriculteurs bio il y a des bons, des amoureux de la nature ,des ignorants, des entrepreneurs et certainemement des truands et des gens qui aiment surtout l'argent.

Concernant l'incident du tourteau de soja chinois bio contaminé à la mélamine, c'est encore un truc hallucinant de plus dans un monde qui déborde de saturation hallucinatoire intensive à fréquence élevée :

le label bio exige que les bêtes soit nourries au bio et j'imaginais bien qu'il puisse exister un marché bio chinois au moins destiné à l'alimentation animale (voir humaine mais je n'ai jamais vu/ croisé de produits bio importé de chine - exepté peut être le suspect paquet d'1 kilo de riz bio complet Bjorg à 2 euros 70 ou la provenance du riz figure pas sur l'emballage - ce riz est d'ailleurs moyen ) : j'imaginais cela mais c''était juste une hypothèse pessimiste jusqu'à cet incident...

Comment peut on achéter de la bouffe dans un pays ultra pollué incapable de garantir la sécurité sanitaire de ses produits et imaginer qu'elle soit bio ? Quand l'argent démange ( par temps de crise d'ailleurs ça a tendance à gratter le uc à quasiment toutes les professions), il suffit juste de se retirer une petite case de santé mentale....
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Re: manger 5 fruits et légumes

Messagede sebiseb » 01 Déc 2008, 21:25

Le label est en lui-même un système mis en place par les industriels pour limiter la concurence, et qui en contre-parti garantie la qualité du produit.
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Re: manger 5 fruits et légumes

Messagede Harfang » 01 Déc 2008, 21:33

Pour les Labels, c'est clair. La formule à la mode concernant l'écologie capitalisé est "Green is green". A savoir que l'écologie, le vert rapporte du pognon ( le vert du dollar.) La parangon français du "Green is green" étant le sympathique NIcolas Hulot et son beau logo Ushuaïa qui se loue à prix d'or.
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Re: manger 5 fruits et légumes

Messagede etre humain » 01 Déc 2008, 22:05

Harfang a écrit:Pour les Labels, c'est clair. La formule à la mode concernant l'écologie capitalisé est "Green is green". A savoir que l'écologie, le vert rapporte du pognon ( le vert du dollar.) La parangon français du "Green is green" étant le sympathique NIcolas Hulot et son beau logo Ushuaïa qui se loue à prix d'or.

Eh bein dit donc quelle machination,les écologistes fricoterait il aussi avec le capitalisme :lol:
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Re: manger 5 fruits et légumes

Messagede Harfang » 01 Déc 2008, 22:07

C'est simplement que nos amis faiseurs d'argent se sont empressé de s'accaparer ce marché pour continuer encore et toujours à faire du fric en ouvrant de nouvelles sources de revenus.
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Re: manger 5 fruits et légumes

Messagede etre humain » 02 Déc 2008, 14:32

Le label sert juste à différencier un produit d'un autre.Prends un poulet label rouge et un poulet premier prix à 2 euros à lidl ,sur l'étiquette il y a marqué poulet et la comparaison s'arrête la,niveau qualité ça n'a rien à voir.Des études scientifiques ont demontré la différence entre un légume bio et un légume industriel.On peut en trouver à la pelle,des dérives peuvent exister dans tous les domaines et il faut les dénoncer.Peut-on nourrir des millions de personnes sans passer par le secteur industriel je ne le pense pas,peut-on produire à grande échelle des produits sains pour tout le monde je le pense.Quel est le pouvoir et l'influence de groupe tel que moncento dans le monde :?: Quels sont leur profits :?:A qui profite ces pratiques :?: C'est plutôt ce type de question que je me pose 8-)
Alimentation des enfants et pesticides.

Contribution de l’alimentation à l’exposition des enfants des villes aux pesticides : la preuve par le « bio » ?
Publié le 22/01/2008 Journal d’information médicale
Dr Claudine Goldgewicht

Dosages des métabolites urinaires de pesticides à l’appui, une étude menée aux États-Unis, a évalué, au cours des quatre saisons, l’exposition aux pesticides organophosphorés via l’alimentation conventionnelle chez des enfants habitant en milieu urbain ou sub-urbain, à Seattle ou dans sa banlieue, en incluant une période de passage à une alimentation « bio ».
Cette étude, menée de 2003 à 2004, a porté initialement sur 23 enfants âgés de 3 à 11 ans, vivant dans un environnement sans utilisation domestique de pesticides avant et pendant l’étude. Ces enfants, recrutés dans trois écoles, ont eu une alimentation conventionnelle au cours de l’année d’étude, sauf cinq jours consécutifs durant, en été et en automne, où ils ont consommé des fruits, jus de fruits et légumes « bio », correspondant à ceux, « non-bio », consommés auparavant.
Au cours de l’année d’étude, les métabolites du malathion, du chlorpyrifos et d’autres pesticides organophosphorés ont été dosés sur des prélèvements effectués deux fois par jour sur une période de 7 jours consécutifs en hiver et au printemps, 12 jours consécutifs en automne, et 15 en été. Au total, 724 échantillons urinaires ont été recueillis en été, 516 en automne, 260 en hiver et 257 au printemps, et adressés pour dosages aux Centers for Disease Control and Prevention (CDC), et l’analyse finale a porté sur 19 enfants, pour lesquels le protocole de recueil urinaire avait été suivi.
La fréquence de détection urinaire variait selon les métabolites ; le métabolite du chlorpyrifos avait le taux de détection le plus élevé (91 %), venait ensuite celui du malathion (66 %), les taux des autres métabolites organophosphorés se situant entre 9 et 25 %. Au bout des cinq jours de substitution des fruits et légumes conventionnels par des fruits et légumes « bio », les résultats montrent, que l’intervention ait eu lieu en été ou en automne, une réduction des concentrations médianes des métabolites du malathion et du chlorpyrifos, concentrations devenues alors non détectables ou quasi non détectables. Puis, dès que les enfants ont repris une alimentation conventionnelle, les concentrations urinaires des métabolites sont revenues à leurs niveaux des jours précédant l’introduction des aliments « bio ».Les résultats montrent aussi le rôle de la saisonnalité, correspondant à la consommation de fruits et légumes frais, seul facteur contributif aux niveaux urinaires des métabolites du malathion et du chlorpyrifos mis en évidence dans cette étude.
Dans un contexte où la plupart des études publiées ont porté leur attention sur l’exposition aux pesticides des enfants vivant dans des environnements agricoles, cette étude, longitudinale, qui a évalué l’exposition aux pesticides organophosphorés d’enfants d’une ville, Seattle, en répétant les dosages urinaires des métabolites spécifiques, montre que la principale source d’exposition des enfants de cette étude à ces polluants est l’alimentation. Les auteurs précisent que leur intention n’est pas de prôner la limitation des produits frais, et rappellent l’importance des mesures diététiques, consommation de fruits et légumes incluses, dans la prévention notamment de l’obésité et du diabète dont les prévalences vont croissant. Ils soulignent que leur propos n’est pas de promouvoir la consommation de produits « bio », « bien que », disent-ils, « nos données démontrent clairement que les aliments cultivés « bio » contiennent bien moins de résidus de pesticides ». Ils s’interrogent, sans certitude, sur les effets délétères des niveaux d’exposition aux pesticides relevés dans cette étude et concluent sur la nécessité d’efforts de recherche supplémentaires dédiés aux relations entre expositions aux pesticides et effets sanitaires chez l’enfant.
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