Charte des langues minoritaires
Posté: 23 Jan 2014, 11:48
Après le mariage pour tous, - qui a le droit de se marier ? -, l’avortement – qui a le droit d’avorter ? , et j’en passe, voilà les langues minoritaires – qui a le droit de parler quelle langue ?
Après les "Bonnets Rouges", les Chapeaux Ronds et les Bérets basques.
Et on croit qu’être député-e, c’est un métier facile.
Tout le monde a son opinion sur le droit de tous-tes. C’est à dire de juger, (et dans le cadre de la "représentativité", de décider) pour des raisons évidemment bonnes – ce que l’autre peut et doit faire. Et de le graver dans le Marbre de la Loi. Car il est bien entendu que la Loi protège et garantit l’Egalité. (La Liberté et la Fraternité étant des concepts plus difficiles à manier, ils seront provisoirement mis de côté)
A noter que pour certains, la question ne doit même pas se poser. Henri Guaino a ainsi déposé et défendu une motion de rejet préalable. Selon lui, il existerait des valeurs "supra-constitutionnelles", la défense de la conception française de la Nation et de l'État. "Le français n’est pas une langue comme une autre" at’il dit entre autres âneries et énormités franchouillardes et nationalistes (voire suprémacistes).
L’autre problème, c’est que la question, justement, se pose pour les autres.
Ou autrement dit, en reprenant les précédents débats cités plus haut, faut-il se féliciter que tout le monde a le droit de se marier ou faut-il s’inquiéter que la question puisse se poser ?
Je peux bien sûr "entrer dans le débat", ici ou ailleurs, et avancer un tas d’arguments "en faveur de" et en réfuter un tas d’autres "contre". Mais se poser seulement la question, C’est entrer dans une règle du jeu et la logique mortifère qui engendre la question.
Il existerait des différences acceptables (par qui, pourquoi?) et d’autres non, et qu’elles soient définies par une morale judéo-chrétienne par la voix d’un pape ou par une morale républicaine par la voix d’un président d’une république-une-et-indivisible, ne change rien à l’affaire.
Le problème crucial ici, comme ailleurs, comme pour l’avortement ou le "droit" des homosexuel-les, c’est la question elle-même. Elle ne se pose tout simplement pas, pas plus que celle de quiconque à disposer de son propre corps. C’est la même question, posée différemment, mais au service de la même logique totalitaire.
Après les "Bonnets Rouges", les Chapeaux Ronds et les Bérets basques.
Et on croit qu’être député-e, c’est un métier facile.
Tout le monde a son opinion sur le droit de tous-tes. C’est à dire de juger, (et dans le cadre de la "représentativité", de décider) pour des raisons évidemment bonnes – ce que l’autre peut et doit faire. Et de le graver dans le Marbre de la Loi. Car il est bien entendu que la Loi protège et garantit l’Egalité. (La Liberté et la Fraternité étant des concepts plus difficiles à manier, ils seront provisoirement mis de côté)
A noter que pour certains, la question ne doit même pas se poser. Henri Guaino a ainsi déposé et défendu une motion de rejet préalable. Selon lui, il existerait des valeurs "supra-constitutionnelles", la défense de la conception française de la Nation et de l'État. "Le français n’est pas une langue comme une autre" at’il dit entre autres âneries et énormités franchouillardes et nationalistes (voire suprémacistes).
L’autre problème, c’est que la question, justement, se pose pour les autres.
Ou autrement dit, en reprenant les précédents débats cités plus haut, faut-il se féliciter que tout le monde a le droit de se marier ou faut-il s’inquiéter que la question puisse se poser ?
Je peux bien sûr "entrer dans le débat", ici ou ailleurs, et avancer un tas d’arguments "en faveur de" et en réfuter un tas d’autres "contre". Mais se poser seulement la question, C’est entrer dans une règle du jeu et la logique mortifère qui engendre la question.
Il existerait des différences acceptables (par qui, pourquoi?) et d’autres non, et qu’elles soient définies par une morale judéo-chrétienne par la voix d’un pape ou par une morale républicaine par la voix d’un président d’une république-une-et-indivisible, ne change rien à l’affaire.
Le problème crucial ici, comme ailleurs, comme pour l’avortement ou le "droit" des homosexuel-les, c’est la question elle-même. Elle ne se pose tout simplement pas, pas plus que celle de quiconque à disposer de son propre corps. C’est la même question, posée différemment, mais au service de la même logique totalitaire.