Article très intéressant d'Owni portant sur le débat des livres numériques portés par le collectif des 451.
Lien : http://owni.fr/2012/09/13/ebooks-livres ... -diminues/
Ulfo25 a écrit:Oui je suis d'accord avec toi sur le fait qu'un bon livre ne pourra jamais se remplacer quand au plaisir de le feuilleté par exemple.
Mais je pense aussi que les liseuses peuvent servir de soutien pédagogique au niveau scolaire. Cela permettrait d'allèger un peu les sac de classes qui sont parfois très lourds (du moins ils l'étaient que j'allais dans le primaire ou le secondaire). En tout cas il faudrait redonner le goût de lire qui me semble se perdre un peu.
Un ami paysan nous racontait : « Avant, il y avait la tomate. Puis, ils ont fabriqué la tomate de merde. Et au lieu d’appeler la tomate de merde “tomate de merde”, ils l’ont appelée “tomate”, tandis que la tomate, celle qui avait un goût de tomate et qui était cultivée en tant que telle, est devenue “tomate bio”. À partir de là, c’était foutu. » Aussi nous refusons d’emblée le terme de « livre numérique » : un fichier de données informatiques téléchargées sur une tablette ne sera jamais un livre.
L . Chopo a écrit:Bonjour,
Je me permets quelques remarques (brutes, mais non "dirigiste") sur le sujet du livre numérique:Ulfo25 a écrit:Oui je suis d'accord avec toi sur le fait qu'un bon livre ne pourra jamais se remplacer quand au plaisir de le feuilleté par exemple.
Ok, mais attention à ne faut pas confondre le support et le fond. Un livre, bon(?) ou mauvais(?), se compose de 2 points qui n'ont pas forcément de rapport :
1) le support, papier, chiffon ou autre, que l'on peut feuilleter, découper, jeter, bruler ou chiffonner, etc
2) Le contenu, l'histoire racontée qui enseigne, distrait ou informe.
Il me semble donc sage de ne pas les associer en un seul "élément mono-bloc".
L . Chopo a écrit:Pour revenir sur : "feuilleter". Comme certains sur ce forum, j'ai beaucoup apprécié le contenu du récit d'Antoine Gimenez : "Les fils de la Nuit" (ed L’insomniaque), mais quelle galère pour manipuler 2 marques pages pour suivre le récit… Au feuilletage, j'aurai largement préféré l'interactivité qu'offre un livre numérique…
Et puis, pour souvent annoter ce que je lis, le livre numérique offre un avantage certain que n'offre pas le papier : pouvoir annoter électroniquement, organiser ses notes, les classer, les consulter ou adresser les passages d'un "récit" qui a retenu votre attention pour "x" raisons.
Mais je pense aussi que les liseuses peuvent servir de soutien pédagogique au niveau scolaire. Cela permettrait d'allèger un peu les sac de classes qui sont parfois très lourds (du moins ils l'étaient que j'allais dans le primaire ou le secondaire). En tout cas il faudrait redonner le goût de lire qui me semble se perdre un peu.
… Oui, donner ou redonner le gout de lire et qu'importe le support : les murs, les tablettes d'argile ou la presse.
… ben changeons le terme pour qualifier un « livre numérique » … pas de problème, mais ne le brulons pas au "nom du passé". Idem, quand vous cherchez la définition d'un mot, sur votre machine, en bossant, consultez plutôt le Littré (http://littre.reverso.net/dictionnaire-francais/) que l'immonde Wikipédia. Chez vous, plongez avec délectation dans un disco papier.
Moi, je garde les deux: papier ET numérique, fonction du plaisir recherché et/ou de l'usage souhaité.
En tout cas : bonnes lectures à tous !
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