Cannabis Social Club, contre la prohibition

Cannabis Social Club, contre la prohibition

Messagede Nico37 » 17 Juin 2012, 16:53

Tours : l'appel du 18 joints 17/06/2012

Les militants protestent contre « la prohibition » en vigueur envers le cannabis.

Avec deux jours d'avance sur le calendrier, l'appel du 18 joints a été organisé, samedi, place du Maréchal-Leclerc, à Tours.
Le rassemblement avait pour but aussi d'interpeller les passants au sujet de la politique française en matière de cannabis. Les militants du Circ (Centre d'information et de recherche cannabique) estiment que « la prohibition » en vigueur dans notre pays « n'empêche pas les consommateurs d'être toujours plus nombreux, notamment chez les jeunes ». Le mouvement prône quant à lui l'élimination du trafic grâce à « l'autoproduction contrôlée ».
D'ailleurs, cet appel du 18 joints 2012 est l'occasion pour les militants d'annoncer la création d'un « Cannabis social club » qui, depuis Tours, a déjà essaimé dans toute la France. « Il s'agit de produire du cannabis en cercle privé, précise Dominique Broc… Et de le distribuer soit à des fins thérapeutiques, soit pour la détente. De cette manière, on évite complètement le trafic. Nous ne sommes pas là pour faire du prosélytisme mais pour lutter contre le marché noir. La prohibition est le pire des systèmes ».
Rappelons que la loi interdit la production de cannabis et encore plus la cession à autrui, y compris à titre gratuit.


OperationActeDeConscienceCitoyenne <http://www.facebook.com/OperationActeDeConscienceCitoyenne>

Action collective et solidaire en forme de désobéissance civile avec pour objectif la régulation du cannabis produit en France sous forme d'un club privé de consommateurs, le CSCF, Cannabis Social Club Français qui répond aux conditions du code de conduite suivant :

CODE DE CONDUITE DU CANNABIS SOCIAL CLUB FRANÇAIS

En raison de l'absence de cadre légal pour la culture du cannabis à usage personnel, nous, quelques consommateurs et consommatrices de cannabis de toute l'Europe, avons été à l'origine de notre propre modèle de régulation et de contrôle.

Ce modèle, appelé Club Social du Cannabis , permet d'éviter que les consommateurs de cannabis soient impliqués directement dans des activités illégales, et de garantir un certain nombre de conditions quant à la santé publique et à la sécurité.

Les Clubs Sociaux du Cannabis (CSC) sont des associations déclarées, a but non-lucratif composées d'adultes qui consomment du cannabis. Ils peuvent être mis en place légalement dans des pays où la culture pour usage personnel a été décriminalisée.

En France ce n'est pas encore le cas, pour que le CSCF puisse agir de façon expérimentale afin de préparer le changement des lois sur la culture de cannabis pour usage personnel, il faut que nous, consommateurs* et des autoproducteurs* nous nous engagions collectivement dans une résistance citoyenne et solidaire et que dans un acte collectif de désobéissance civile, n'écoutant que notre conscience citoyenne imposions immédiatement les changements nécessaire à la mise en place du CSCF.
Selon l'article 12 de la Charte des Droits Fondamentaux de l'Union Européenne, "toute personne a droit à la liberté de réunion pacifique et d'association à tous les niveaux".

Si malgré tout nous sommes poursuivi, nous exigerons d'être jugés collectivement et que la loi soit scrupuleusement appliquée, à savoir: cour d'assise spéciale et perpétuité...une telle cour serait une première en France...alors en + pour des centaines de "criminels vert auto-déclaré à l'avance"... ce serait embarrassant !!! voir encombrant pour la machine judiciaire...

Les CSC organisent la culture collective d'une quantité de cannabis correspondant à la consommation personnelle de ses adhérents. La capacité de production d'un CSC est basée sur l'estimation de la consommation annuelle globale et d'une réserve raisonnable pour compenser un risque de récolte
réduite ou de vols, et avoir une "production de secours" pour des personnes qui consomment du cannabis pour des raisons médicales. Le règlement intérieur d'un CSC inclut un protocole sur la gestion d'excédents éventuels.

Avant d'être membre d'un club, le postulant doit déclarer être consommateur de cannabis ou fournir un certificat médical sur son diagnostic afin de vérifier si cette personne souffre d'une maladie pour laquelle le cannabis est indiqué. La référence étant la liste publiée régulièrement par l'IACM (International Association for Cannabinoid Medicines).

Les CSC ont un protocole d'adhésion de leurs nouveaux membres qui inclut une explication de leurs droits et de leurs devoirs, une estimation de la quantité consommée et une conversation privée sur l'histoire de leur consommation. Cela permet aux clubs d'identifier des consommations problématiques
(psychopathologie) et de répondre à cette situation. Les Clubs Sociaux du Cannabis appliquent une politique effective de prévention et de réduction des risques, favorisant des pratiques plus sûres de consommation de cannabis pour ses membres.

Les Clubs Sociaux du Cannabis possèdent un registre exhaustif sur la consommation effective de leurs membres à partir de la culture collective, registre qui contiendra au moins le numéro du membre, la quantité retirée et la date du retrait. Ce registre devra être géré de façon à garantir la protection des données à caractère personnel. Par ailleurs, les quantités distribuées seront limitées afin d'éviter que soit facilité l'usage de tierces personnes.

Les Clubs Sociaux du Cannabis possèdent un registre exhaustif de la culture, dans lequel l'association relèvera les dates et les cultures programmées, ainsi que les méthodes utilisées pour la culture et les quantités récoltées propres à la consommation. Des inspections aléatoires auront lieu sur les cultures par des représentants de l'administration afin de vérifier l'emplacement, les mesures de sécurité et le volume estimé de la production.

Les méthodes de culture, traitement après récolte etc. répondent aux normes de l'agriculture biologique et de développement durable.

Une fois réalisé le contrôle de la récolte et quantifié le volume final de la production, l'association émettra une autorisation écrite pour le transport de la production depuis le lieu de culture jusqu'au local où est finalisée la distribution contrôlée.

Les Clubs Sociaux du Cannabis se caractérisent par leur transparence, leur organisation démocratique et non-lucrative. Ils fonctionnent comme une association, avec un libre accès à la comptabilité pour les membres de façon à ce qu'ils puissent voir comment les prix sont calculés et comment est dépensé l'argent. Les CSC organisent une assemblée générale au moins une fois par an où sont discutés et approuvés les rapports annuels. Ces rapports incluent un compte-rendu complet des recettes et des dépenses de l'année fiscale précédente, en accord avec les règles établies.

Les Clubs Sociaux du Cannabis peuvent décider d'employer du personnel qui devra recevoir une rémunération raisonnable.. Ils contribuent ainsi à la création d'emplois, à la relance économique et à l'économie du budget attribué à la prohibition.

Contrairement aux fournisseurs de cannabis qui opèrent sur le marché illégal, les Clubs Sociaux du Cannabis sont disposés à dialoguer avec les autorités pour faire connaître leur méthodes et le cadre de l'élaboration d'une régulation légale du cannabis. Les autorités locales auront un intérêt dans cette régulation qui facilitera le contrôle des CSC pour assurer une manière transparente et sûre de travailler . Ainsi, ils créent une alternative au marché noir, évitant l'accès des mineurs au cannabis, ils contribuent à la réduction de dépenses publiques et génèrent des impôts. Pour le CSC la régulation présente l'intérêt de garantir le statut légal de son organisation et de ses activités.

*: qui adhèrent pleinement au présent code de conduite ainsi qu'au moyen utilisé pour obtenir les changements nécessaires à son application


"Secours vert" est un concept né d’une discussion, plus généralement d’une constatation hélas trop souvent observée.

On parle de plus en plus souvent, dans la presse locale et nationale, de situations tout à fait ubuesques. Situations où des malades se font dépouiller de leur traitement par la police, sous prétexte que ce traitement est interdit dans la législation française.

« Secours vert » est un réseau d’entraide d’urgence pour des personnes atteintes de maladies graves qui recourent au cannabis afin de soulager leurs douleurs. Le but est d’apporter une aide matérielle, financière ou juridictionnelle aux malades qui sollicitent ce réseau de solidarité, en faisant appel à la générosité de donateurs.

« Secours vert » est une association de fait, initiative citoyenne sans existence légale, étant donné le contexte législatif français pouvant considérer cette opération comme une multitude d’I.LS. (Infractions à la Législation sur les Stupéfiants). Prenant en compte l’action de la PRISAM (Patients et Réseau d’Information sur les Alternatives Médicales), pour laquelle les poursuites judiciaires auront causé de nombreux soucis à son initiateur, dont des conséquences directes sur sa santé, « Secours vert » accomplira donc sa mission de manière clandestine.

Nous plaidons une réforme de la loi française relative aux stupéfiants pour que cesse cette « mise en danger d’autrui », consistant à priver un patient, cultivateur ou non de cannabis, d’un remède qui le soulage de manière optimum, sans comparaison avec les médicaments synthétiques, ne parlons pas des effets secondaires...

« Secours vert » souligne pour justifier son action de désobéissance civile que le législateur est responsable de « non assistance à personne en danger », en choisissant d’ignorer le problème et de maintenir une loi dont les effets "secondaires" sont souvent plus graves que ceux des substances elles-même.

Rappelons que la loi française sur les stupéfiants interdit « la production, le transport, la cession, l’usage... » de produits stupéfiants. Face à cette réalité, « Secours vert » s’organise comme un réseau de résistants, et appelle à la désobéissance civile et collective pour une solidarité compassionnelle revendiquée et effective.
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Re: Cannabis Social Club

Messagede Pïérô » 31 Jan 2013, 14:11

Ils persistent dans la visibilité et la revendication politique

Article NR
Indre-et-Loire- Tours - Enquête

Cannabis : Dominique veut cultiver en paix

Image
Chez Dominique (à dr. sur la photo), Jean-François et Thierry viennent observer leurs plants. Fin février, ils déclareront leur association en préfecture.

Près de Tours, Dominique fait pousser du cannabis qu’il partage avec quinze amis au sein d’une coopérative. La loi l’interdit, mais pour lui, “ c’est un acte politique ”.

Depuis quelques mois, les médias du monde entier ont les yeux braqués sur lui. Dans sa petite maison ronde perdue dans les bois, au sud de Tours, Dominique Broc reçoit des journalistes français et étrangers – « Même des Brésiliens ! » –.

Ils viennent interroger celui qui cultive depuis des années du cannabis. Un acte illégal certes, mais bel et bien banalisé. L'autoculture de cannabis serait pratiquée par 200.000 personnes en France, « beaucoup plus » selon Dominique.
Ce ne sont pas tant les plantes vertes qui intéressent les médias, mais l'initiative portée par cet ancien militant tourangeau qui a fédéré des centaines de cannabinophiles français autour du concept des cannabis social clubs (lire ci-dessous). Des sortes de petites coopératives qui défendent l'autoproduction sans revente. Fin février, ils vont se rendre dans toutes les préfectures de l'Hexagone pour aller déclarer leur association. Tout un symbole.
A travers cet acte, ces consommateurs veulent légaliser la production du cannabis. Mais pas n'importe comment. « Personnellement, je ne suis pas pour une légalisation totale du cannabis, je suis même contre les coffee shops, prévient Dominique. L'intérêt de nos clubs, c'est que nous sommes de petites structures. Moi, je cultive pour une quinzaine de personnes, c'est le maximum. Ce sont essentiellement des connaissances, il faut une relation de confiance. On peut réguler notre consommation, alerter une personne si on voit qu'elle fume un peu trop… Nous interdisons l'accès aux mineurs, notre objectif est de faire de la prévention. »

" On se partage la récolte. Il n'y a aucune revente. "

Chaque adhérent a mis la main à la poche pour acheter les graines et le matériel nécessaire à la culture du chanvre. Dominique, c'est le jardinier en chef. A l'heure de la récolte, il passe quelques coups de fils et ceux qui sont disponibles viennent l'aider. « On se partage la récolte. Il n'y a aucune revente. On ne veut aucun lien marchand entre nous. Tout est noté, les engrais bio qu'on utilise, l'arrosage. Il faut une traçabilité. »
Si Dominique sait qu'il agit de façon illégale (« On risque 30 ans de prison et une amende de 7,5 millions d'euros par pied »), il ne se cache pas des autorités. « Depuis quinze ans, on écrit chaque année au préfet pour expliquer notre démarche, nos revendications. »
Fin février, lui et ses compagnons passent aux choses sérieuses, en déclarant leur association à la préfecture afin de rendre leur culture de cannabis légale.


repères

Une cinquantaine de clubs en Indre-et-Loire

> Espagne. Dominique Broc a découvert les cannabis social clubs en Espagne, où la production est légale. Il s'agit d'une coopérative de consommateurs qui cultivent la plante pour leurs besoins. L'Indre-et-Loire, avec une cinquantaine de clubs, est le département français qui abrite le plus de ces coopératives « illégales ».
> Marché noir. « La France est le pays le plus répressif, mais c'est là où l'on consomme le plus de cannabis », regrette Dominique Broc. « En partageant les frais, le cannabis que nous produisons revient à 25 cts le gramme, alors qu'au marché noir, il en coûte entre 10 et 15 €. » En outre, « le cannabis vendu dans la rue est parfois coupé avec des produits qui peuvent être dangereux. »

Pascaline Mesnage

http://www.lanouvellerepublique.fr/Indr ... er-en-paix
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Re: Cannabis Social Club

Messagede Pïérô » 02 Fév 2013, 01:20

sur canal, Le Supplément du 27/01/2013
vidéo : http://www.canalplus.fr/c-infos-documen ... 8792784039
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Re: Cannabis Social Club

Messagede Pïérô » 18 Fév 2013, 00:57

Ce lundi 18 février, à 15h, Librairie Lady Long Solo, 38 rue Keller, Paris 11e

Rencontre avec Alexandre Grondeau auteur du roman Génération H - Ed La Lune sur le toit ; Discussion ouverte sur la mise en place des Cannabis Social Clubs Français, en présence de Dominique Broc (coordinateur du CSCF) et de Joep Oomen (Coordinateur de l'ENCOD).

http://www.demosphere.eu/node/34844
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Re: Cannabis Social Club

Messagede ivo » 23 Fév 2013, 12:11

La police cueille la tête des pro-marijuana
Dominique Broc, leader des Cannabis Social Clubs, a été gardé à vue durant vingt-sept heures.
La réponse des autorités ne s’est pas fait attendre…

>>>
http://www.liberation.fr/societe/2013/0 ... ana_884004
.^o GRAVOS MC ° SC1 ° SC2
ivo
 
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Re: Cannabis Social Club

Messagede Pïérô » 24 Fév 2013, 00:29

Dominique Broc est convoqué au tribunal en avril

Convocation au tribunal en avril

Selon Libération, l'ordinateur contenait une liste répertoriant "l’ensemble des CSC de France et [qui] comporte le nom des adhérents. C’est donc tout le mouvement qui semble dans le viseur du ministre de l’Intérieur, Manuel Valls."

Dominique Broc a finalement été relâché vendredi 22 février mais il est convoqué le 8 avril prochain au tribunal correctionnel de Tours pour "usage et détention illicite de cannabis et refus de prélèvement d'ADN". Dominique Broc a promis une grande manifestation ce jour-là.

La réaction des pro-marijuana face aux événements ne s'est pas faite attendre. Dans un communiqué, l'association Les Amis du CSCF s'est indignée de la situation. "Les Amis du CSCF réprouvent cette réaction violente, engendrée par le souci frileux
de s'inscrire dans la voie tracée par quarante ans d'inefficaces répressions", écrivent-ils.

Définissant leur mouvement comme une "forme pacifique de désobéissance civile", les Amis du CSCF "soutiennent Dominique Broc devenu malgré lui le bouc émissaire d'une prohibition obsolète que le bon sens devrait mettre rapidement en débat public" et promettent de "s'efforcer de promouvoir une possibilité de mettre en place une alternative aux dégâts de toutes sortes qu'entraîne une politique qui a largement démontré ses limites impuissantes."

Estimés entre 150 et 200 en France, les Cannabis social club regroupent des particuliers qui cultivent et partagent leur plants afin d'éviter les circuits illégaux ouverts et lutter contre le trafic.
http://www.huffingtonpost.fr/2013/02/23 ... 48580.html

Cannabis Social Clubs français : garde à vue pour Dominique Broc

Joint par téléphone, le porte-parole du mouvement des Cannabis Clubs Français, Dominique Broc, nous explique qu’il vient de passer 24 heures en garde à vue… L’initiative de déclaration en préfecture des Cannabis Social Clubs Français ne laisse pas la justice indifférente.

Le gouvernement et la justice tenteraient-ils d’impressionner les Cannabis Social Clubs ? C’est la question que soulève l’arrestation et la perquisition que vient de subir Dominique Broc.

En effet, le militant vient de sortir ce matin à 10h du commissariat de Tours, où il vient de passer 24 heures en garde à vue.

Ses cultures et son matériel ont été saisis, ainsi que son PC et son téléphone portable, ce qui perturbe considérablement son rôle de coordinateur national des Cannabis Social Clubs. A sa sortie Dominique Broc a déclaré sur son profil Facebook :

"Bonjour toutes et tous, après plus de 24 heures d’absence suite à ma mise en GAV, j’ai le plaisir de vous informer que je suis libre depuis ce matin 10 heure…la suite de cette affaire au tribunal de Tours le 8 avril prochain. Je tiens à vous informer que je n’ai plus de pc ni de téléphone portable, puisque ils m’ont été saisis lors de la perquisition qui a eut lieu à mon domicile…je vous tiendrais informé et donnerais plus de détails dans les prochaines heures…Merci d’avance pour votre soutien !

Quoi qu’il en soit, l’effet Barbra Streisand joue à plein régime… Cette inculpation, si elle était destinée à faire taire le mouvement, produit l’effet inverse en accentuant la visibilité des Cannabis Social Clubs Français juste avant leur déclaration en Préfecture. Les articles de soutien à Dominique et au Cannabis Social Club fleurissent sur la Toile, comme la plante qui fait actuellement débat.

La suite de l’affaire aura lieu le 8 avril, date à laquelle Dominique Broc doit passer en correctionnelle à Tours. Dans les prochains temps, nous tenterons de joindre à nouveau Dominique pour l’interroger sur la suite, et sur les moyens concrets à mettre en oeuvre par les personnes souhaitant le soutenir ou soutenir les Cannabis Social Clubs.

Le bras de fer est engagé…
http://www.mauvaise-herbe.fr/activisme/ ... ique-broc/

Communiqué :
Le pouvoir politique français montre son vrai visage.

Le site des Amis du CSCF

Vendredi 22 février 2013

Dominique Broc, le coordinateur national des Cannabis Social Clubs Français vient de sortir de sa garde-a-vue, ce vendredi 22 février 2013.

Alors qu’il devait être hospitalisé hier matin pour une série d’examens importants, les forces de l’ordre sont intervenues à son domicile jeudi 21 février à 7h50 pour l’interpeller et saisir les plantes de cannabis ainsi que le matériel de culture du Cannabis Social Club dont il est membre.

Comme pour lui signifier qu’il commettait de graves infractions, la police a également saisi son matériel informatique et son téléphone portable, ses outils indispensables pour assurer la coordination nationale du mouvement des Cannabis Social Clubs Français.

Le pouvoir politique a-t-il peur ? De quoi exactement ?

En faisant cette démonstration de force, le gouvernement Valls – Ayrault – Hollande montre son vrai visage, celui de l’intolérance et de la répression bête et méchante...

Le pouvoir fait une erreur grave en s’attaquant à Dominique Broc, parce que cela concerne aussi les membres de son Cannabis Social Club, et plus largement l’ensemble du mouvement des Cannabis Social Clubs Français Car nous ne nous attendons pas à ce que nos décideurs politiques reconnaissent une erreur d’appréciation en agissant de la sorte.

L’initiative entreprise par Dominique Broc avec la constitution de Cannabis Social Clubs Français visait à démontrer qu’une évolution du cadre de la loi est possible.

Il n’en est rien, la même logique perdure... Mais elle n’entame pas la détermination des usagers du cannabis qui le cultivent pour ne plus recourir aux produits frelatés que l’on trouve au marché noir.

Cette démarche d’adultes responsables réclamant d’être protéger -à terme- par les autorités est aujourd’hui mise à mal. Nous dénonçons vivement cette attaque qui vise à décapiter notre mouvement, peut-être aussi pour démotiver certains éléments à quelques jours de la déclaration en préfecture de l’association fédérative des Cannabis Social Clubs Français.

Si le pouvoir politique voulait donner le bâton pour se faire battre, il ne s’y serait pas pris autrement : c’est maintenant au peuple de l’herbe en France, au mouvement anti-prohibitionniste français de démontrer qu’il n’y aura pas de procès au Tribunal correctionnel le 8 avril prochain, mais que c’est bel et bien une « association de criminels en bande organisée » qu’il faut poursuivre près la cour d’Assises pour que la loi s’applique vraiment.

Dans les prochaines heures, nous indiquerons les démarches que nous allons entamer pour que Dominique Broc récupère son matériel, et ne supporte pas seul les conséquences de la répression policière.

Contact presse :
Farid Ghehiouèche 06 14 81 56 79 – Dominique Broc : 09 82 61 13 54

Nota Bene : Le collectif Cannabis Sans Frontières, membre de l’ENCOD, soutient l’initiative des Cannabis Social Clubs Français, et adhère aux Amis du CSCF.
http://cannabissansfrontieres.org/commu ... r,792.html
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Re: Cannabis Social Club

Messagede Pïérô » 28 Fév 2013, 13:25

Remis en liberté vendredi, le porte-parole du Cannabis social club est convoqué au tribunal de Tours lundi 8 avril. Il annonce une manifestation.

En voulant déposer début mars, à la préfecture de Tours, les statuts d'une association pour fédérer les Cannabis social club français, les militants pro-fumette n'allaient pas se faire que des amis. Le porte-parole de l'association, Dominique Broc, un jardinier de 44 ans, l'a vérifié jeudi.
A l'aube, des gendarmes sont allés à son domicile d'Esvres-sur-Indre pour le placer en garde à vue puis le libérer le lendemain. 126 plants de cannabis plus 26 g ont été détruits. Ils ont aussi saisi le téléphone mobile de Dominique Broc ainsi que son ordinateur portable, avec, à l'intérieur, la liste des Cannabis social club de France (des centaines) et le nom des adhérents. Tout pour commencer leur enquête, certainement prélude à de futurs procès.

Pas de revente entre les militants

En attendant, l'homme est convoqué au tribunal correctionnel de Tours le jour de l'Annonciation, lundi 8 avril, pour y répondre d'« usage et détention illicite de cannabis et refus de prélèvement d'ADN ».
Il prévoit une grande manifestation ce jour-là, une tribune pour défendre la position de ces cultivateurs. Ils se disent hostiles aux mafias qui prospèrent grâce au trafic de stupéfiants, défavorables aux coffee-shop.
Voilà pourquoi ils préfèrent produire eux-mêmes. Ces militants prônent la culture en petites structures. « On se partage la récolte. Il n'y a aucune revente. On ne veut aucun lien marchand entre nous. Tout est noté, les engrais bio qu'on utilise, l'arrosage. Il faut une traçabilité », nous expliquait-il chez lui, en janvier.
L'objectif de ces militants vise à rendre leur culture de cannabis légale. Ces arguments, le tribunal ne les entendra pas puisqu'il s'en tiendra au code pénal. Juridiquement, les militants s'appuient sur un texte européen d'octobre 2004 qui punit la culture de cannabis sauf si « leurs auteurs s'y livrent exclusivement à des fins de consommation personnelle telle que définie par la législation nationale ». En plus du débat de société, un débat juridique ? Rendez-vous le 8 avril.

R. C.
http://www.lanouvellerepublique.fr/Indr ... al-1349168


Le leader du Cannabis social club en garde à vue : « Ils nous ont rendu un fier service »

L’interpellation, le 21 février, du coordinateur des Cannabis social clubs français, Dominique Broc, a provoqué un mouvement de solidarité. Son procès sera « sans précédent », promet l’intéressé.

« J’avais une bouteille de champagne au frais, depuis le temps qu’on attend qu’ils réagissent ». Après vingt-sept heures de garde à vue, avec une convocation au tribunal en poche pour « détention de cannabis » et « provocation à l’usage », le coordinateur des Cannabis social clubs français (CSCF), Dominique Broc, jubile.

Cinq jours après s’être affiché dans le journal Libération en annonçant le dépôt de statuts en préfecture le 4 mars, il était cueilli à son domicile d’Esvres-sur-Indre (Indre-et-Loire) par une quarantaine de gendarmes, jeudi 21 février à 7 h 50. Les plantes du CSC de Tours ont été saisies, ainsi que son matériel de culture, son équipement informatique et son téléphone portable. Il est pourtant sorti de sa garde à vue plus déterminé que jamais.

« Une démarche isolée »

Les CSCF revendiquent la légalisation de la culture de cannabis à des fins d’usage personnel maîtrisé et s’organisent collectivement pour supporter les coûts de culture et se partager leur récolte. Dominique Broc, l’instigateur français de ce mouvement, n’avait jamais caché son activité depuis 2009. Mais la récente publicité dont il a été l’objet semble avoir motivé un changement d’attitude de la part des autorités.

« C’est une démarche isolée du procureur de Tours, je suis certain que le gouvernement n’était pas au courant », estime le leader gardé à vue.

Trop tard. Ce coup de bâton a galvanisé le mouvement et soulevé selon Dominique Broc un considérable élan de solidarité. « On m’a proposé des ordinateurs pour remplacer celui que les gendarmes ont saisi et des lampes pour faire repartir mes plantes. Ils ont déclenché quelque chose », s’époumone le coordinateur des CSC contacté ce lundi.

« Ce sera sans précédent »

Les règles des CSC prévoient qu’en cas d’interpellation d’un de ses membres, les noms de tous les autres soient livrés aux autorités. Ce ne sera pas fait dans le cas présent, nous annonce Dominique Broc. Le mouvement maintient par ailleurs la date du 4 mars, pour le dépôt en préfecture des statuts de la Fédération des cannabis social clubs français (FCSCF) en guise de défi au gouvernement.

Une nouvelle date cruciale vient surtout d’apparaître au calendrier des anti-prohibitionnistes : Dominique Broc est convoqué au tribunal correctionnel de Tour le 8 avril prochain. « Ce sera sans précédent, promet l’intéressé. Ils nous ont finalement rendu un fier service. Le mouvement est lancé. C’est une révolution qui s’amorce, contre la prohibition, le trafic et la corruption. »

La mobilisation s’organise pour le 8 avril, à Tours, avec la présence espérée de médias du monde entier et Dominique Broc recevra samedi prochain plusieurs journalistes pour leur montrer la plantation qu’il a déjà réinstallée à son domicile. « Ça repousse », se réjouit-il.

Le Cannabis social club a publié vendredi 22 février un communiqué dénonçant une décision politique du « gouvernement Valls – Ayrault – Hollande [qui] montre son vrai visage, celui de l’intolérance et de la répression bête et méchante... »
http://www.politis.fr/Le-leader-du-Cann ... 21091.html
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Re: Cannabis Social Club

Messagede Pïérô » 05 Mar 2013, 11:44

Les leaders du Cannabis social club ont déposé les statuts de la fédération française, hier, à la direction départementale de la cohésion sociale.

Le Cannabis social club de France se déclare

Nouvelle étape dans la marche vers la légalisation : la fédération des Cannabis social clubs de France a déposé ses statuts, hier, à Tours.

Manifestement, ils y croient dur comme fer. Les adhérents du Cannabis social club ont décidé de pousser les autorités dans leurs retranchements dans le but d'obtenir leur légalisation.

Hier, c'est devant la direction départementale de la cohésion sociale, à Tours, que Dominique Broc et Jean-François Sarazin, les deux leaders tourangeaux du mouvement se sont retrouvés.

D. Broc convoqué au tribunal le 8 avril

Le but ? Déposer les statuts de la fédération des Cannabis social clubs de France. « C'est un acte purement administratif, expliquait Dominique Broc. L'objet de l'association est de fédérer et de mettre en contact les Cannabis social clubs français. Chaque Cannabis social club déposera ses statuts le 25 mars. »
Les CSC sont sortis de l'ombre ces derniers mois. On peut même dire que le mouvement a su mener une campagne médiatique de haut vol. De nombreux médias nationaux se sont penchés sur le phénomène né en Touraine. Et hier, la chaîne iTV avait dépêché une équipe à Tours pour couvrir l'événement.
« Les Cannabis social clubs, poursuit Jean-François Sarazin, sont de petits groupes d'adultes autoproducteurs et autoconsommateurs. La prohibition actuelle du cannabis ne profite qu'au marché noir et aux réseaux mafieux. De plus, cela pousse les jeunes à fumer du shit de mauvaise qualité. »
Les adeptes des Cannabis social clubs parlent, eux, de « traçabilité, cahier de cultures » et surtout « non commercialisation ».
Ce discours est-il susceptible d'être entendu par les autorités ?
La justice tourangelle semble avoir répondu par la négative puisque Dominique Broc est convoqué au tribunal le 8 avril prochain. 126 pieds de cannabis, du matériel de culture, un ordinateur et un téléphone portable ont été saisis chez lui par les gendarmes.
Mais pour le fondateur du Cannabis social club de Tours, ce procès sera l'occasion de mobiliser ses troupes. Dans l'espoir de faire avancer le débat. Suite au prochain épisode donc.



+ vidéo : Pour Dominique Broc la procédure judiciaire engagée contre lui est “irresponsable" :
http://www.lanouvellerepublique.fr/Indr ... re-1357931
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Re: Cannabis Social Club

Messagede ivo » 06 Mar 2013, 10:08

Bientôt des Cannabis social clubs en France?
Comme prévu, Dominique Broc a déposé lundi les statuts de la Fédération des Cannabis social clubs à la préfecture de Tours (Indre-et-Loire). Une réelle avancée vers la légalisation du cannabis en France ? C’est possible.

>>>
http://www.lesinrocks.com/2013/03/05/ac ... -11370369/
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Re: Cannabis Social Club

Messagede Pïérô » 11 Mar 2013, 00:12

Tract

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On les reçoit à l"émission de "Demain Le Grand Soir" sur radio béton, mercredi prochain, 19-20h.
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Re: Cannabis Social Club

Messagede Pïérô » 14 Mar 2013, 14:19

Dépénalisation: le Cannabis Social Club met un pied dans la porte

Militant pour la dépénalisation et la culture personnelle du cannabis, le Cannabis Social Club de France a une existence légale, puisque ses statuts ont été déposés à la préfecture d'Indre-et-Loire. En banalisant la pratique, ils espèrent aboutir à une dépénalisation de fait.

article + vidéo : http://www.bfmtv.com/societe/depenalisa ... 69746.html


liens
Les Amis du CSCF : http://cscf.eu/
facebook
. Cannabis Social Club Français : https://www.facebook.com/OperationActeD ... eCitoyenne
. Dominique Broc : https://www.facebook.com/dominique.broc
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Re: Cannabis Social Club

Messagede Pïérô » 20 Mar 2013, 01:48

Opération Sortir du placard

Mode d'emploi : http://cscf.eu/solidarizergreen.php

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Soutenir ceux et celles qui sortent du placard : http://cscf.eu/solidarizer.php

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Re: Cannabis Social Club

Messagede Pïérô » 27 Mar 2013, 00:34

vidéo soutien “sortir du placard”




Entre quinze et vingt Cannabis social clubs déclarés aux préfectures

Entre 15 et 20 Cannabis social clubs (CSC), groupements de personnes qui cultivent du cannabis et se partagent leur production sans en faire commerce, se sont officiellement déclarés lundi dans plusieurs préfectures, a annoncé mardi le porte-parole du mouvement.

Ces Cannabis social clubs, qui prônent la dépénalisation du cannabis et l’autoproduction, ont été déclarés comme des associations à but non lucratif (loi 1901) par leurs membres, afin de tenter de faire reconnaître légalement leur activité.

«Nous n’avons pas encore eu toutes les remontées, mais entre 15 et 20 Cannabis social clubs ont été déclarés en préfectures», a déclaré Dominique Broc à l’AFP, notamment en Loire-Atlantique, Vendée, Creuse, Charente-Maritime, Indre-et-Loire ou en Haute-Vienne.

D’autres devraient suivre dans les jours qui viennent, a-t-il assuré, estimant que plus de 400 Cannabis social clubs existent de fait en France.

Toutes les déclarations ne se font pas en même temps, car «cela va dépendre de la réaction du gouvernement. S’il y a des dissolutions au fur et à mesure que les CSC se déclarent, on va faire ça dans la durée, et occuper les tribunaux pendant un long moment», a promis le porte-parole.

«A ce stade, le répertoire des associations ne fait pas apparaître un dépôt massif de statuts par les personnes qui affirment appartenir à la mouvance Cannabis Social Club», a déclaré à l’AFP le porte-parole du ministère de l’Intérieur, Pierre-Henry Brandet.

«Dès que l’objet d’une association est illicite, a-t-il ajouté, le dossier est transmis automatiquement par l’autorité préfectorale à la justice pour qu’elle engage une procédure de dissolution de l’association. C’est ce qui a été fait au mois de mars en Indre-et-Loire quand un cas avait été constaté. C’est la seule voie de droit possible».

Le 4 mars, Dominique Broc avait déposé en préfecture d’Indre-et-Loire les statuts de la Fédération des Cannabis social clubs, qui viennent d’être publiés au Journal officiel. Il affirme que cette première étape marque «le début de la reconnaissance pour +le peuple de l’herbe+».

Les Cannabis social clubs sont illégaux en France, mais certains groupements existent pourtant depuis 2009. Ils réunissent entre deux et une vingtaine de membres, qui partagent solidairement les frais d’électricité et d’achat de graines, de terreau et d’engrais, et consomment ce qu’ils produisent, sans en faire commerce.

L’objectif des membres, issus de tous les milieux sociaux, qui consomment à titre récréatif ou thérapeutique, est d’éviter le marché noir, ses coûts exorbitants et la qualité douteuse des produits.

Les Cannabis social clubs sont légalement reconnus en Espagne et en Belgique. En Espagne, ils peuvent compter jusqu’à 4.000 membres, mais en France, «on a décidé que le maximum c’était 20 personnes car il faut que ce soit 20 amis de confiance, et c’est déjà beaucoup», a souligné le porte-parole.

Dominique Broc a été interpellé et placé en garde à vue à la fin février pour détention illégale de cannabis, après avoir annoncé dans la presse qu’il cultivait des plants à son domicile. Il est convoqué au tribunal correctionnel de Tours le 8 avril.

Par ailleurs, un groupe de travail a été créé mardi au sein des députés socialistes sur l’usage thérapeutique du cannabis, a annoncé le député PS de Paris et ancien ministre de l’Intérieur, Daniel Vaillant, avec l’objectif d'«ouvrir le débat sur cette question particulièrement importante du droit des malades à soulager leurs douleurs».
http://www.liberation.fr/societe/2013/0 ... res_891407


Cannabis Social Clubs : les fumeurs sortent de l'ombre




Communiqué de soutien de Solidaires 37

Soutien au Cannabis Social Club

Le 8 avril prochain, se déroulera au Tribunal de Grande Instance de Tours, le procès de Dominique Brocq, le porte parole du Cannabis Social Club.

Son « crime » ? Lui et ses acolytes revendiquent le fait de cultiver et d’échanger des plants de cannabis en toute transparence. Ce faisant, ils lancent un pavé dans le marigot des politiques qui, pratiquement tous (hormis les Verts, le NPA et les anars) condamnent l’usage et la circulation des stupéfiants.

On nage alors dans l’hypocrisie la plus complète :

- Une société sans drogue, ça n’existe pas. Les drogues légales (alcool - 450 000 morts par an, médicaments -20 000 décès suite effet secondaires (revue prescrire), tabac-73000 morts par an, etc.) ont pignon sur rue et circulent librement. L’état, derrière un discours de prévention, tolère, voire encourage ces consommations pour mieux les taxer (alcool, tabac).

. La consommation de cannabis concerne toutes les couches de la société et tous les métiers.

. La prohibition d’un produit n’a jamais été efficace. Pire elle développe les mafias et la corruption. Elle sert aussi de prétexte à une répression et un flicage intensif de la jeunesse des quartiers populaires, répression bien plus présente, quotidienne que dans la campagne tourangelle, que ce soit à Esvres ou ailleurs.

. La politique du tout répressif mise en place par la droite comme la gauche est un échec patent : elle engorge les tribunaux, neutralise les sommes considérables dans des procédures abscondes, fait impasse sur toute politique de santé publique en la matière.

Nous vous invitons à venir soutenir Dominique Brocq dans ce combat contre une véritable absurdité. Rendez-vous au palais de justice à partir de 13H.

http://solidaires37.org/spip.php?article709
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Re: Cannabis Social Club

Messagede Pïérô » 29 Mar 2013, 02:19

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Re: Cannabis Social Club

Messagede Pïérô » 31 Mar 2013, 23:59

la Préfecture de Vendée a officiellement accepté la création d'un "cannabis social club" :
http://www.huffingtonpost.fr/2013/03/30 ... ref=france
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