Parpalhon a écrit:je vois pas pourquoi quand quelque chose n'est pas "scientifique" il ne serait pas efficace ...
En l'occurrence c'est pas une question de "pas scientifique" c'est une question d'efficace tout court.
Quand les statistiques du nombre de patients guéris par rapport au nombre de patients traités, que ce chiffre est le plus faible parmis toutes les psychothérapies, et qu'en plus il n'est pas beaucoup plus élevé que quand on laisse les patients sans traitement, il faut se poser des questions sur l'efficacité.
Personnellement j'envisage moi-même de faire des psychanalyses pour me guérir de phobies persistantes qui sont limite parfois handicapantes ... et je vois pas où je pourrai trouver cette aide ailleurs que dans la psychanalyse
La thérapie cognitivo comportementale. On considère que la phobie est un sentiment acquis, qui a été renforcé d'une manière ou d'une autre durant ta vie. On va donc te proposer de discuter autour de ta phobie, puis petit à petit à te réassurer en te mettant dans la situation phobogène sans qu'il y ait danger (par exemple, si tu es arachnophobe, ce sera d'abord être dans une pièce avec un bocal fermé contenant une araignée, puis quand tu seras rassurée avec cette situation s'approcher du bocal etc.). Ça dure plusieurs séances, ça va à ton rythme et il y a une grande écoute du patient et de ses sentiments.
Cette technique a fait ses preuves et a de très bons résultats dans le cadre des phobies, des TOC, des troubles anxieux et dans de nombreux autres troubles. Elle est considérée comme la meilleure technique de soin psy actuelle en général (efficacité sur 15 troubles sur 16 selon le rapport de 2004 d'évaluation des psychothérapies de l'INSERM contre 1 sur 16 pour la psychanalyse, les troubles étudiés allant de la schyzophrénie à la dépression en passant par la phobie, les troubles bipolaires, les troubles alimentaires, l'hyperactivité, l'autisme, les troubles de la personnalité, ...).
Ta phrase est quand même grave, ça montre vraiment que pour beaucoup de gens la psychanalyse est la seule méthode de soin psychiatrique.
et qui decide de cette frontiere ?
Pour être très clair c'est défini par le DSM (une sorte de grosse encyclopédie de tous les troubles psys remis à jour régulièrement), qui est fait par des médecins psys. C'est la classification la plus connue même s'il en existe d'autres un peu différentes.
c'etait un sentiment quand on avait pas encore inventer les medecins du malheurs psychique
C'est pas un argument. Quand on n'avait pas découvert Alzheimer on considérait que c'était la sénilité. Ça ne veut pas dire que la maladie d'Alzheimer est une invention qui ne représente rien de concret.
a partir du moment ou l'on crée des expert en souffrance psychique des autre, le mot a disparu, et les depressifs sont legion(un truc qui semble un peu normal d'etre depressif d'ailleurs) et ces meme expert vont juger si tu es un vraie dépressif, car c'est devenue un statut(qui te permet d'avoir des arrêt maladie) !
Oui, car bizarrement beaucoup de situation de dépression sont incompatibles avec le travail (soit parce que l'origine de la dépression s'y trouve, soit parce que l'état de la personne ne lui permet pas de travailler...).
D'un autre côté quand tu es désespéré on ne peut rien y faire. Quand tu es dépressif, ça peut changer.
Les dépressifs sont légions pas forcément parce que maintenant on met dans cette catégorie des gens qui n'étaient pas considérés comme dépressifs avant, mais peut être parce que le fonctionnement de notre société produit plus souffrances psychiques ?
Personnellement je ne crois pas au libre arbitre car je ne crois pas en l'âme et que je suis matérialiste.
Je ne sais pas ce que vous mettez avec raspoutine derrière le libre arbitre, mais ça a l'air de quelque chose de mystique. C'est sûrement dû à un manque de connaissances de ma part, mais je pensais que le libre arbitre était la capacité de choisir librement.
Je ne connaissais pas tout le truc des chrétiens. J'avais appris le libre arbitre avec Descartes et Sartre, qui étaient athées.
e plus en plus rejetant s en dehors de l'asile (asile au sens positif de l'abris, donner asile)... comme ils sont rejetants avec les vieux (une charge pour la société),..; les SDF (ils puent et culpabilisent... c tellement mieux de croire qu'on peut rester eternellement sain dans un corps eternellement jeune ...
Oui, mais c'est un souci de société, de modèle de société.
A mon avis toutes les maladies psys ne sont pas provoquées par la société, et de toutes façons il existe les mêmes maladies psys quelle que soient l'organisation de la société (c'est documenté pour les cultures tribales en afrique et en amazonie, les cultures moyen orientales, chinoises, japonaises et indiennes aussi)