SCOP-TI coopérative ouvrière

Re: SCOP-TI coopérative ouvrière

Messagede Pïérô » 01 Juin 2017, 15:14

Scop-TI, la coopérative des anciens de Fralib, sur la corde raide

Trois ans après l’accord signé avec Unilever pour la reprise du site de Gémenos, dans les Bouches-du-Rhône, le chiffre d’affaires reste insuffisant.

Pas de répit chez Scop-TI, la Société coopérative ouvrière provençale de thés et infusions, née en 2014 de la reprise du site de Gémenos (Bouches-du-Rhône) par d’anciens salariés de Fralib. Les 26 et 27 mai, l’usine devait célébrer un double anniversaire : celui de l’accord de fin de conflit, signé il y a trois ans avec la multinationale Unilever, ex-propriétaire de Fralib, fixant les conditions de la reprise du site, et le lancement, il y a deux ans, de la marque de thés et infusions 1336, comme les 1 336 jours qu’avait duré la lutte.

Mais la fête a dû être reportée à la fin juin. Le temps manquait pour préparer l’événement. Sans doute l’esprit aussi, car la coopérative, qui a lancé sa propre marque bio en 2016, traverse une passe délicate.

« Il faut qu’on booste les volumes »
Certes, Scop-TI, qui fabrique aussi des produits pour des marques de distributeurs (MDD) comme Intermarché, Leclerc ou Système U, s’est déjà reconstruit une image. « Nous avons réussi notre lancement », estime Gérard Cazorla, président de Scop-TI et ancien secrétaire CGT du CE de l’ex-Fralib. Presque deux ans après les premières ventes dans les rayons, en septembre 2015, « nous avons une notoriété qui, normalement, s’obtient en dix ans. Nous avons un référencement national dans certaines enseignes comme Auchan ou Carrefour, ce qui est exceptionnel ». Mais d’autres enseignes importantes manquent, comme Casino. Le président de la coopérative pense que Scop-TI est trop à gauche pour elles.

Le chiffre d’affaires reste insuffisant. En 2015, en trois mois d’exercice, il a atteint 460 000 euros. En 2016, 1,8 million d’euros. Pour 2017, 2,8 à 3 millions d’euros sont attendus. L’objectif était d’atteindre l’équilibre financier en fin d’année. « Ce sera plutôt pour le premier semestre 2018 », estime le président.

... http://www.lemonde.fr/economie/article/ ... XembGCr.99
Image------------ Demain Le Grand Soir --------- --------- C’est dans la rue qu'çà s'passe --------
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Re: SCOP-TI coopérative ouvrière

Messagede bipbip » 17 Juin 2017, 14:44

Radio. La lutte des Fralib

Pendant quatre ans, les salariés de l'usine de thé Fralib à Gémenos, près de Marseille, se sont battus contre le groupe Unilever pour empêcher la fermeture de leur usine. Grâce à leur détermination, ils ont réussi à garder l'usine et à créer leur coopérative SCOP-TI.

Emission à écouter : https://www.franceculture.fr/emissions/ ... des-fralib
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Re: SCOP-TI coopérative ouvrière

Messagede bipbip » 26 Juin 2017, 09:28

Agroalimentaire. Avec Fraliberthé, Scop-TI lance son réseau militant

La coopérative ouvrière compte sur la constitution du réseau militant de promotion de son modèle social et de ses produits, porté par la nouvelle association, pour remédier aux problèmes de commercialisation de ses thés et infusions.

Omar Dahmani n’est ni une vedette vue à la télé ni le dernier vainqueur d’un télécrochet à la mode. Mais les visites que cet ancien Fralib a effectuées cette semaine en Île-de-France ont à chaque fois suscité un incroyable engouement. À Saint-Ouen-l’Aumône mardi soir, lors d’une projection du documentaire 1 336 Jours, sur leur lutte emblématique, comme le soir suivant au lycée autogéré d’Aubervilliers et toute la semaine au congrès de la fédération CGT du bâtiment à Montreuil, le président de Fraliberthé, association de soutien à la coopérative ouvrière provençale Scop-TI née de la lutte contre Unilever et la marque Éléphant, a reçu chaque fois les mêmes témoignages. « Ce que tu nous as dit, de votre lutte, ça donne la chair de poule. On aimerait nous aussi vivre une victoire comme la vôtre », s’est-il par exemple entendu dire à la sortie de sa prise de parole, au siège de la confédération.

jusqu’à présent, les offres d’aide ne trouvaient pas de débouchés concrets

Cette flamme que le récit de leur combat fait immanquablement naître dans les yeux de leurs interlocuteurs, les anciens Fralib y sont attachés. Ils l’ont animée à travers leur première association de soutien, Force et bon thé, qui recueillait les soutiens en dons et en nature au plus fort des 1 336 jours d’occupation de l’usine de Gémenos. Ils espèrent aujourd’hui lui offrir un nouveau souffle avec la constitution de Fraliberthé. « Quand on voit les gens, c’est magnifique : ils veulent tous nous aider pour faire en sorte qu’on réussisse. Parce qu’on montre tous les jours avec la coopérative qu’on n’a pas besoin des patrons, que les salariés ne sont pas des matricules, qu’ils peuvent venir travailler avec la banane parce qu’ils décident ensemble de la vie de leur entreprise », s’enflamme Omar Dahmani, ex-opérateur logistique et ex-syndicaliste a du temps d’Unilever, actuellement au chômage et premier ambassadeur bénévole de l’association. Mais, jusqu’à présent, les offres d’aide ne trouvaient pas de débouchés concrets. D’où la constitution récente de Fraliberthé. L’association, sociétaire de Scop-TI, fédère les forces qui se proposent. « Contre une cotisation de 13,36 euros, chaque adhérent devient un ambassadeur acteur. Il peut proposer des initiatives locales pour promouvoir la coopérative, c’est-à-dire aussi bien propager son modèle coopératif et social qu’assurer le rayonnement des produits 1336 ou Scop-TI. Et l’association possède des statuts spéciaux qui lui permettent de vendre des coffrets et de recevoir des dons », reprend Omar Dahmani.

http://www.humanite.fr/agroalimentaire- ... ant-637936
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Re: SCOP-TI coopérative ouvrière

Messagede Béatrice » 17 Juil 2017, 16:43

SCOPTI lance une campagne de sociofinancement et appelle à la mobilisation de tous pour passer un cap difficile

LE PROJET DE SCOPTI EST AUSSI LE VOTRE !

SCOPTI lance une campagne de sociofinancement et appelle à la mobilisation de tous pour passer un cap difficile

Malgré la reconnaissance de notre savoir-faire et la qualité de nos produits, SCOPTI manque de moyens financiers pour se développer et se projeter sereinement dans le temps. Alors que le carnet de commandes se remplit, la vente des marques « 1336 » et « Bio SCOPTI » peine à trouver sa place sur le marché. Nos marques sont très jeunes, insuffisamment connues et il reste encore beaucoup à faire pour que chaque consommateur puisse y avoir accès. L’absence de publicité fait défaut à notre notoriété et nous devons trouver les fonds nécessaires pour cela !

Nous avons besoin des ressources financières nécessaires pour gagner, notamment dans la perspective de nouveaux contrats avec la grande distribution. Ces contrats permettront de pérenniser la coopérative mais demandent une trésorerie et un fond de roulement importants. C’est pourquoi nous avons décidé de lancer une grande campagne de sociofinancement dans le but de doter SCOPTI des moyens de son développement, et de l’accélération de ses ventes. Nous appelons toutes les personnes qui souhaitent s’engager à nos côtés à y participer !

Contribuer à la pérennisation de notre modèle social et économique en envoyant vos dons en espèce ou par chèque à l’ordre de SCOP TI, à l’adresse suivante :

SCOPTI - SOCIOFINANCEMENT

500 Avenue du Pic de Bertagne - ZA de la Plaine de Jouques - 13420 GEMENOS


Ou par virement suivant ces détails : FR7610278008660002000040648

A cette banque : CRCMM Marseille Entreprises - 521 Avenue du Prado - 13008 MARSEILLE

Merci de votre soutien.

Les coopérateurs de SCOPTI.



http://www.scop-ti.com/op%C3%A9ration-f ... patif.html


A lire aussi :

SCOP-TI lance sa campagne de finacement participatif

http://www.lamarseillaise.fr/bouches-du ... rticipatif
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Re: SCOP-TI coopérative ouvrière

Messagede bipbip » 05 Aoû 2017, 17:31

SCOPTI lance une campagne de sociofinancement et appelle à la mobilisation de tous pour passer un cap difficile

LE PROJET DE SCOPTI EST AUSSI LE VOTRE !

Malgré la reconnaissance de notre savoir-faire et la qualité de nos produits, SCOPTI manque de moyens financiers pour se développer et se projeter sereinement dans le temps. Alors que le carnet de commandes se remplit, la vente des marques « 1336 » et « Bio SCOPTI » peine à trouver sa place sur le marché. Nos marques sont très jeunes, insuffisamment connues et il reste encore beaucoup à faire pour que chaque consommateur puisse y avoir accès. L’absence de publicité fait défaut à notre notoriété et nous devons trouver les fonds nécessaires pour cela !

Nous avons besoin des ressources financières nécessaires pour gagner, notamment dans la perspective de nouveaux contrats avec la grande distribution. Ces contrats permettront de pérenniser la coopérative mais demandent une trésorerie et un fond de roulement importants. C’est pourquoi nous avons décidé de lancer une grande campagne de sociofinancement dans le but de doter SCOPTI des moyens de son développement, et de l’accélération de ses ventes. Nous appelons toutes les personnes qui souhaitent s’engager à nos côtés à y participer !

Contribuer à la pérennisation de notre modèle social et économique en envoyant vos dons par chèque à l’ordre de SCOP TI, à l’adresse suivante :

SCOPTI - SOCIOFINANCEMENT
500 Avenue du Pic de Bertagne - ZA de la Plaine de Jouques - 13420 GEMENOS

Ou par virement suivant ces détails :
RIB : 10278 00866 00020000 406 48

IBAN : FR7610278008660002000040648
BIC : CMCIFR2A

A cette banque : CRCMM Marseille Entreprises - 521 Avenue du Prado - 13008 MARSEILLE

Merci de votre soutien.

Les coopérateurs de SCOPTI.


http://www.scop-ti.com/op%C3%A9ration-f ... patif.html
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Re: SCOP-TI coopérative ouvrière

Messagede bipbip » 16 Aoû 2017, 16:13

Un appel de Patrick Silberstein, éditeur, membre de l’association pour l’Autogestion, pour donner un avenir et toujours plus de sens économique et politique à la coopérative des ex-Fralib.

Campagne de socio-financement de Scop-TI : le mouvement social doit massivement répondre à l’appel !

Il était une fois une multinationale à qui rien ne résistait. Elle n’était d’ailleurs pas habituée à ce qu’on lui résiste. Maître des capitaux, des machines et des matières premières, elle achète le travail et déplace les sites de production à sa guise.

Jusqu’au jour où les salarié-es ont dit qu’après tout l’usine était leur. Nos lecteur-trices connaissent l’histoire, nous en avons largement rendu compte dans les colonnes de ce site.
La multinationale a dû lâcher du lest, reculer, mais reculer comme un éléphant dans un magasin de porcelaine en essayant de tout casser sans que ça ne se voit trop. Jour après jour, mobilisation après mobilisation, un projet est né : faire vivre une coopérative de salariée-es, née de la défaite d’Unilever, comme un trait planté dans le flanc du capital. Travailler, produire, vendre, se payer et prendre les rênes de la société, ne serait-ce que ceux d’une scop. Vieux rêve autogestionnaire que de Fralib en Scop-Ti, les salarié-es vont mettre en œuvre.

Comme ils aiment à le rappeler, «les 1336 jours de lutte des Fralib pour sauver leur usine marseillaise et leurs emplois ont marqué l’histoire du mouvement ouvrier par leur dénouement en faveur d’une justice sociale et par la récupération de l’entreprise sous forme de coopérative ». La démarche, écrivent-ils, articule création d’une coopérative, gestion démocratique « garantissant l’instauration de qualités de travail satisfaisantes pour tous » et « engagement dans une recherche de développement de productions de qualités, inscrites dans une perspective de soutenabilité économique et environnementale ».
Il s’agit de «parvenir, à moyen ou à long terme, à l’élaboration de circuits d’échanges relativement courts conçus dans une perspective de développement durable». Pour avancer dans cette direction, la coopérative entend «promouvoir la réimplantation et la relance d’une activité de production d’herbes aromatiques, arboricoles de qualité, en particulier en France et dans un périmètre local, et participer à la reconstitution de ses filières ».

Scop-Ti voit loin et veut dessiner un paysage économique, productif et social alternatif. Pas de proclamations ronflantes, non, juste une feuille de route claire :
« Notre but est de privilégier des partenariats avec des producteurs de proximité et de réhabiliter ainsi des savoir-faire, abandonnés ou en déclin, de manière à garantir l’approvisionnement de matières premières au sein d’un circuit viable et équitable. […] Les salariés de Scop-TI se positionnent ainsi en faveur d’une éthique, d’un ensemble de valeurs qui soutiennent l’adoption d’un mode de production et de consommation différent […] qui incitent à replacer l’humain au centre de préoccupations sociales, économiques, environnementales raisonnées. C’est de cette manière que Scop-TI décline son engagement social et ses valeurs, à travers la devise portée en exergue sur le devant de son usine, forte d’une histoire singulière et d’une ligne philosophique à part entière: “engagée sur l’humain, engagée sur le goût”.»

Comme autrefois celui des Lip, le message a été entendu. Tisanes et thés ont été achetés, vendus, proposés aux comités et restaurants d’entreprise, aux municipalités, aux épiceries de proximité et aux grandes surfaces. Des citoyens-nes, des groupes militants, des associations, des syndicats se sont emparés du message et ont glissé avec entrain un caillou dans la chaussure du capital en vendant des milliers et des milliers de boîtes de thé et de tisane.

Dans leur communiqué du 13 juillet 2017, la coopérative rappelle que le projet de Scop-Ti est aussi le nôtre :
« Après une première année de remise en route et de conquête de marchés, l’activité a véritablement repris au cours de l’année 2015. SCOPTI s’est imposée comme un acteur significatif du marché, que ce soit sous les marques des principales enseignes de la distribution française mais aussi sous ses propres marques 1336 et SCOPTI Bio. Environ 10% des marques de distributeurs de thé et infusions sont ainsi fabriquées à Gémenos, ce qui devrait représenter un chiffre d’affaire global avoisinant les 3M€ en 2017 »

Le combat continue parce que le court terme a été atteint : les coopérateur-trices travaillent « autrement » et font l’expérience du « travail libéré », la coopérative produit, vend et embauche. Il faut maintenant, dans une conjoncture politique et sociale difficile, engager le fer pour donner à Scop-Ti les moyens de construire le large horizon qu’ils ont commencé à dessiner. Parce que, cela va soi, l’environnement capitaliste est hostile aux « territoires libérés ».

Afin de doter Scop-TI des moyens de son développement pour franchir une nouvelle étape de la lutte, la coopérative lance une «campagne de financement participatif» et appelle à contribuer financièrement à la «pérennisation de [son] modèle social et économique».

C’est de la responsabilité du mouvement ouvrier et du mouvement social dans toutes leurs expressions de répondre massivement à l’appel.

Adressez votre soutien financier à l’adresse suivante :
SCOP TI – SOCIOFINANCEMENT
500 Avenue du Pic de Bertagne
ZA de la Plaine de Jouques
13420 GEMENOS
Libeller les chèques à l’ordre de Scop-Ti
Par virement :
RIB : 10278 00866 00020000 406 48
IBAN : FR7610278008660002000040648
BIC : CMCIFR2A
CRCMM Marseille Entreprises
521 Avenue du Prado, 13008 Marseille


http://www.autogestion.asso.fr/?p=6891#more-6891
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Re: SCOP-TI coopérative ouvrière

Messagede Béatrice » 25 Aoû 2017, 18:10

/// Nouveau point sur la campagne de Sociofinancement de SCOPTI///

Olivier Leberquier, Directeur Délégué de SCOPTI, fait le point sur la campagne de Sociofinancement lancée au cours du mois de Juillet 2017.

Nous recevons chaque jour de nombreuses lettres de soutien démontrant l'extraordinaire solidarité dont SCOPTI fait chaque jour l'objet. Cette vidéo est l'occasion de remercier toutes les personnes présentes à nos côtés dans ce dernier combat.

Mots de remerciement




https://www.facebook.com/permalink.php? ... 7234777267
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Re: SCOP-TI coopérative ouvrière

Messagede bipbip » 23 Sep 2017, 14:10

Albi (81) lundi 25 septembre 2017

LUTTE SOCIALE Ouverture d'un dépôt-vente de thés et infusions en soutien à la SCOP TI

à 10h, Bourse du travail, 9 place Fernand Pelloutier, Albi

https://tarn.demosphere.eu/rv/7853

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Re: SCOP-TI coopérative ouvrière

Messagede bipbip » 04 Oct 2017, 22:15

Fontenay-sous-bois (94) jeudi 5 octobre 2017

Projection débat
« 1336 jours, des hauts, débats mais debout »


Le jeudi 5 octobre, à 20 h 30, à la Maison du citoyen et de la vie associative à Fontenay-sous-Bois, 16, rue du révérend Père Lucien Aubry : projection du film de Claude Hirsch 1336 jours, des hauts, débats mais debout suivie d'un débat en présence de « Fralibs ».

amd94@numericable.fr

Synopsis et bande-annonce
L'aventure a duré 1336 jours ! 1336 jours pendant lesquels un noyau d'irréductibles se sont battus sans relâche contre Unilever. La grosse multinationale avait en effet décidé en 2010 de fermer son usine de conditionnement de thé et infusion à côté d'Aubagne, estimant qu'elle n'était pas rentable. Mais voilà ! Ces 82 personnes vont non seulement se battre pour que le rideau de fer ne s'abaisse pas définitivement sur les portes de l'usine mais cette bande d'entêtés va utiliser toutes les voies possibles et imaginables pour maintenir leur activité, leur emploi et prouver à ce trust international que l'entreprise reste viable !

http://www.amis.monde-diplomatique.fr/article5626.html
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Re: SCOP-TI coopérative ouvrière

Messagede bipbip » 07 Nov 2017, 23:01

Soutien à Scop-Ti

Quatre raisons politiques de soutenir Scop-Ti

Alternative libertaire répond à l’appel des ouvrières et ouvriers de Scop-Ti. Et pourquoi pas l’ensemble du mouvement libertaire et du réseau des lieux militants, alternatifs et autogérés ?

Pourquoi, en tant que libertaires et révolutionnaires, soutenir Scop-Ti ?

1. Pour épauler un collectif ouvrier combatif et autogestionnaire.

L’histoire est connue : de 2010 à 2013, les ouvrières et les ouvriers de l’usine de thé Fralib à Géménos (Bouches-du-Rhône), se sont battus contre la multinationale Unilever qui voulait délocaliser en Pologne. Un combat de longue haleine contre les licenciements et la fermeture du site. En 2013, à la Foire à l’autogestion de Montreuil, une délégation de Fralib était venue expliquer son projet de reprise en mains. Avec lucidité, elle avait exposé ses espoirs quant à la transformation du travail et de la production que cela permettrait, malgré les limites imposées par le marché capitaliste.

2. Pour ne pas que leur échec fasse la joie d’Unilever.
Jusqu’au bout, la multinationale aura tout fait pour briser un collectif qui ne demande qu’à vivre de son travail. En 2013, après le blocage en justice de trois plans de licenciements, Unilever a fini par jeter l’éponge, mais a conservé la marque Éléphant, dont la notoriété aurait pourtant facilité l’activité de la coopérative créée par ses anciennes et anciens salarié.es. Ceux-ci ont donc créé deux nouvelles marques : Scop-Ti et 1336 (pour leurs 1336 jours de lutte).

3. Pour renforcer la solidarité entre mouvement social et coopératives autogestionnaires.
La grande majorité des coopératives sont, malgré leur statut, des entreprises « comme les autres ». Quelques dizaines – dont Scop-Ti – s’efforcent a contrario de faire vivre une démocratie ouvrière, de déconstruire les hiérarchies, de respecter l’environnement. Elles ne doivent pas dépendre, pour leurs débouchés, que des circuits commerciaux traditionnels, mais lier leurs intérêts aux mouvements sociaux, avec lesquels elles sont en phase.

4. Pour encourager une production éthique.
Depuis sa reprise en mains par ses salarié.es, rompant avec la dérive low-cost imposée par Unilever, la fabrication a été réorientée vers la qualité et l’agriculture biologique, en réorganisant une filière courte avec des productrices et producteurs locaux.

En juillet 2017, l’ex-usine Fralib, rebaptisée Scop-Ti, a lancé un appel à l’aide pour « passer un cap difficile ». Elle souffre en effet d’un placement insuffisant dans les circuits commerciaux traditionnels et, en attendant d’obtenir mieux, elle a lancé une campagne de « socio-financement ». Mais elle espère aussi pouvoir compter sur l’ensemble du mouvement social : associations, syndicats, comités d’entreprises, lieux militants... Ce réseau est loin d’être négligeable.

D’ores et déjà, les thés 1336 et Scop-Ti sont disponibles dans les locaux fédéraux d’Alternative libertaire, 92, rue d’Aubervilliers, à Paris 19e.

Alternative libertaire


COMMENT AIDER SCOP-TI ?

Pour les individus :
• En commandant directement sur la boutique en ligne https://boutique.fraliberthe.fr/ de l’association de soutien, Fraliberthé.

Pour les lieux militants, syndicats, associations, comités d’entreprise...
• Le mieux est de prendre contact avec l’association de soutien, Fraliberthé http://fraliberthe.fr/, qui tient à disposition un formulaire de commande spécifique.


http://www.alternativelibertaire.org/?Q ... ir-Scop-Ti
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Re: SCOP-TI coopérative ouvrière

Messagede bipbip » 23 Nov 2017, 22:34

Scop-Ti : Autogestion, an II

Exactement 1336 jours de lutte avec occupation d’usine en continu, encore un an de bataille juridique pour récupérer les droits d’exploitation, deux ans de production en parfaite autonomie, zéro cadeau du capital, et peut-être bientôt l’équilibre financier pour les 41 coopérantes et coopérants de l’usine de Gémenos (Bouches-du-Rhône). Alternative libertaire reprend le fil de la « saga » Fralib.

Lorsqu’on arrive ce jour-là à l’usine Scop-Ti de Gémenos, la guérite de sécurité est inoccupée, et le sas fermé. Un léger sentiment ­d’abandon dans un parking visiteurs quasi vide. Pendant quelques instants, connaissant la situation encore fragile de Fralib/Scop-Ti, on s’inquiète – fermeture juridique, AG extraordinaire, problème technique sur la chaîne ?

Lorsque arrive Gérard Cazorla – chargé (parmi de nombreuses autres activités) des relations publiques – il explique que « le copain » à l’entrée est souffrant et, polyvalence oblige, « on gère les entrées entre nous ».

Un coup dur : la perte de la marque éléphant

Nous dirigeant vers l’usine, nous passons des bâtiments techniques frappés du visage de Che Guevara et de slogans politiques. « On n’a pas eu le temps de nettoyer », s’amuse mon guide. Le passé – récent – est parfaitement assumé, et les camarades que j’interrogerai plus tard sur la chaîne, profondément fiers du chemin parcouru. Malgré les sacrifices, les doutes d’hier, les inquiétudes pour demain.

Car ce chemin a été semé d’embûches depuis août 2014, lorsque Fralib a gagné, con­tre Unilever, le droit de garder le site et l’outil de production. Embûche : La Communauté urbaine de Marseille (CUM) cède l’usine pour 1 euro symbolique, mais augmente le loyer de façon intenable. Embûche : la CUM rappelle l’entreprise, toujours sans activité à l’époque, à ses devoirs environnementaux et réglementaires, comme d’éloigner ses murs de la route. Là encore, ça bataille et ça négocie pied à pied pour démarrer dans des conditions viables. Embûche : on leur refuse l’usage de la marque Éléphant, née à Marseille et considérée comme patrimoniale par les Fralib depuis plus de cent vingt ans que des « générations de travailleurs en ont fait la notoriété ».

Cazorla insiste  : « On considérait qu’elle nous revenait » et qu’avec une « marque milliardaire » comme Lipton dans son portefeuille, Unilever pouvait bien se montrer conciliant. Rien du tout : « Il nous a fallu repartir de zéro. » Embûche : un an plus tard, en août 2015 à la veille de démarrer l’activité, il n’est pas question pour les Fralib de laisser les camarades restés au chômage tomber au RSA. Le devoir moral commande de les embaucher en avance de phase, dès le mois de mai, bien avant que les premières commandes n’arrivent et ne soient payées. Une partie des 2,85 millions d’euros versés par Unilever à la cession servira à prendre en charge les 29 premières et premiers salarié.es. « On a fait payer les casseurs », commente Gérard. Pourtant, un tel décaissement est lourd à assumer.

Mais assumer, les ouvriers et ouvrières de Scop-Ti en ont l’habitude depuis toutes ces années. Le contrepoint aux mots de « lutte », « combat », « sacrifices », ce sont les mots de « solidarité » et « soutien » qui reviennent toujours, pour désigner l’appui de la population locale, des familles, des mairies « de gauche, de la vraie gauche » qui leur ont permis de ne jamais flancher.

L’organe décisionnel : l’assemblée générale

Pourtant la barre, ils l’ont mise haut. En toile de fond de l’acti­vité d’aujourd’hui, le « projet alternatif » de 2011 stipulait :
• pas un boulon ne doit sortir de l’usine ;
• nous avons la compétence, pas besoin de patrons ;
• retour à des produits de qualité aux arômes naturels, privilégiant les circuits courts locaux ;
• nouvelle forme juridique, loin du modèle capita­liste.

Carton plein : cinq ans après le début d’une lutte épique, les Fralib ont maintenu l’outil de production et une partie de l’emploi, permis aux plus anciens de partir à la retraite à taux plein, réalisé un chiffre d’affaires de près de 3 millions d’euros en 2017, leur permettant de regarder l’avenir avec plus de confiance, créé deux marques, obtenu d’être distribué nationalement en circuits bio (Scop-Ti) comme en grandes surfaces traditionnelles (1336).

« On n’a jamais autant travaillé que depuis qu’on a tenté de nous priver d’emploi », rigole Gérard, lorsqu’on évoque la vitesse à laquelle l’usine s’est mobilisée pour créer du volume de ventes, une marque avec son design, des produits bio…

« Moralement, nous savons pourquoi nous sommes là », analyse-t-il pour parler autogestion. « Chacun a deux casquettes : salarié et coopérateur-militant. » Les décisions se prennent en AG, on pratique la polyvalence, par principe, mais surtout par besoin : l’usine tourne avec 45 personnes contre près de 200 avant 2011. Pour coordonner, un conseil d’administration de 11 membres élus pour quatre ans, révocables à tout moment. Trois d’entre eux forment un comité de pilotage en charge du quotidien. « Il a fallu prendre des titres (président, directeur général, etc.), mais ça n’a pas changé ma vie ! » L’organe décisionnel de l’entreprise est l’AG : « la politique salariale, les marques, les horaires, la réorganisation du travail… »

« Notre modèle c’était les Scop. Il nous a fallu apprendre. Nous connaissions, mais sans être dedans. Nous avons échangé avec des Scop existantes, puis entre nous. Il y a eu des réticents, d’au­tres étaient à fond pour. Finalement, le temps long de la lutte nous a permis de mûrir ce projet. Nous étions inspirés par des luttes passées bien sûr. Comme nous espérons que celle-ci en inspirera d’autres  ». Gérard Cazorla le rappelle : la lutte a tenu pendant trois ans parce que toutes et tous ont participé, dans une transparence indispensable à l’entraide et à l’efficacité. Finalement, ces pratiques ont continué une fois l’autonomie conquise contre Unilever.

Les ouvriers et ouvrières de Gémenos ont perdu du salaire, c’est vrai. Mis à part quelques individualités, toutes et tous sont là depuis le début, et la conscience révolutionnaire qui les anime est palpable, empêchant que le projet ne soit rattrapé par l’esprit du capitalisme, comme c’est souvent le cas des programmes coopératifs qui, avec le succès, en viennent à légitimer une forme d’auto-exploitation.

Il est trop tôt pour jurer de rien. Certes on sent sur la chaîne, dans les allées, les bureaux, sur les visages, que la lutte est une chose vivante, pas un concept. Mais qu’elle a laissé autant de détermination que de fatigue. Personne ici ne flanche quand on parle du présent – « je travaille plus mais je sais pourquoi » –, mais il va être nécessaire d’augmenter les ef­fectifs. Jean-Marc, technicien de maintenance, espère « développer le carnet de commandes pour pouvoir embaucher ». Gérard est confiant  : « On a mûri le projet et on y est arrivé. Souvent il faut une décennie à une marque pour être connue ; 1336 s’est fait connaître en deux ans, même si sa notoriété n’est pas encore suffisante. »

180.000 euros reçus en soutien

La marque 1336 se vend bien. Le travail acharné des camarades explique ce succès, tout comme la solidarité populaire. Gérard s’en émeut : « C’est extraordi­naire, en seulement deux mois de crowdfunding nous avons recueilli 180.000 euros de la part de 1.600 donateurs, au-delà des milieux militants et associatifs ! » L’engouement pour Fralib n’est pas retombé : « Ce que nous avons fait parle à beaucoup de gens qui ne sont pas de notre bord mais voient que nous avons sauvé une entreprise et les valeurs que nous portons, le local, l’emploi… Nous recevons sans cesse des vacanciers, des curieux, qui sonnent à la grille pour toucher du doigt notre combat. »

Jean-Marc a la gorge qui se ­serre quand il évoque les années de lutte, où des retraités, des ouvriers et ouvrières, des gens sans le sou envoyaient des chèques de soutien de 50 euros  : « C’est ce qui m’a permis de tenir. La solidarité. »

La révolution, c’est bio, c’est bon

Et Fralib prépare de nouveaux projets : d’une part, production d’un thé de haute qualité issu de théiers centenaires avec une coopérative vietnamienne, en échange d’une aide aux paysans pour développer leur filière bio ; d’autre part, développement d’un circuit d’approvisionnement court pour tous les produits de terroir, comme un tilleul « millésimé » des Baronnies (Drôme provençale). Désormais engagée dans des activités culturelles (théâtre), l’usine est ouverte à la vente publique et mène des projets associatifs avec l’association Fraliberthé.

« Ce que je souhaite ? Une révolution. » Raymonde, 59 ans, opératrice sur machine, déballe des sachets de thés. Avec calme, mais passion, elle dit les cinq ans passés, que la lutte paie, que les fermetures d’usine ne sont pas une fatalité, qu’il faut que « les gens se battent »… « Je souhaite qu’il y ait une révolution, comme les anciens l’ont faite pour obtenir des droits. Parce que l’autre-là, le Macron, il est en train de les détruire. Il ne faut pas baisser les bras. »

Pas question de baisser les bras en effet  : l’équilibre n’est pas encore atteint ; Scop-Ti compte sur l’actuelle campagne de socio-financement et sur les réseaux de distribution militants pour passer le cap.

Cuervo (AL Marseille)


COMMENT AIDER SCOP-TI ?
Pour les individus :
• En commandant directement sur la boutique en ligne https://boutique.fraliberthe.fr/ de l’association de soutien, Fraliberthé.
Pour les lieux militants, syndicats, associations, comités d’entreprise...
• Le mieux est de prendre contact avec l’association de soutien, Fraliberthé http://fraliberthe.fr/, qui tient à disposition un formulaire de commande spécifique.


http://www.alternativelibertaire.org/?S ... tion-an-II
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Re: SCOP-TI coopérative ouvrière

Messagede Béatrice » 08 Déc 2017, 20:14

Scop-Ti bataille pour pérenniser son activité

Belles perspectives pour Scop-Ti qui est en phase de passer le cap difficile lié au manque d’un fonds de roulement. L’appel lancé, l’été dernier, à un financement participatif, semble avoir bien marché et permet à la coopérative ouvrière de surmonter ses difficultés.

« Ce que les banques ne voulaient pas faire (leur travail, au fait) en ne nous prêtant pas de l’argent pour pouvoir faire face à ces difficultés passagères de trésorerie et pérenniser notre activité, des citoyens l’ont fait », lâche Gérard Cazorla, le président du Conseil d’administration de Scop-Ti. « Les banques n’ont pas cru en notre lutte. Aujourd’hui, elles ne croient pas en notre projet. Le relais a été pris par les citoyens et la population qui eux nous ont soutenu et continuent à le faire. Un élan de solidarité qui dépasse même nos espérances et nous permet, aujourd’hui, d’envisager l’avenir avec beaucoup plus de sérénité et d’optimisme », souligne-t-il.

220 000 euros, c’est la somme qui a été récoltée par la coopérative, fin novembre, à travers ce socio-financement, réalisé grâce au soutien de plus de 2 000 participants. Pour le clin d’œil certains ont signé des chèques de 1336 euros. Des encouragements à la lutte qu’ont mené ces salariés pour maintenir leur outil industriel, avec des emplois et aussi des produits de qualité que les donateurs semblent bien apprécier.
Des produits de qualité

« On a des témoignages tous les jours de soutien parce qu’on a fait aussi la démonstration, depuis 3 ans, qu’on était capable, non seulement de relancer l’industrie, de préserver les emplois en France mais de proposer des produits de qualité », poursuit le président du CA de Scop-Ti. « Sachant qu’il a fallu repartir à zéro. Tout reconstruire car Unilever, comme les banques, ne nous a pas aidé, au contraire. On a tiré quelques moyens financiers de la lutte mais Unilever n'a pas voulu nous faciliter la transition en refusant de nous céder la marque Éléphant ou des volumes de production pour nous lancer»

Pourtant, depuis le démarrage de son activité, en 2014, la coopérative a toujours été en progression. Elle a quadruplé son chiffre d’affaire en 2016 par rapport à 2015 passant de 470 000 euros à 1,7 millions en 2016. Cette année, le chiffre d’affaire est en progression de 70% . « Même si on a enregistré deux bilans négatifs et que le troisième le sera certainement, cette année, comme toutes les entreprises qui démarrent une activité », précise Gérard Cazorla.

Aujourd’hui, tous les indicateurs annoncent des perspectives optimistes. La notoriété de la marque est en nette progression. Et, la coopérative enregistre des tendances positives à la fois en chiffres d’affaires et en volume de production, donc en vente. Elle est, selon le président du CA, sur la bonne voie et semble avoir de bonnes perspectives pour l’avenir pour atteindre ses objectifs et parvenir à l’équilibre financier en 2018. « On continue, par rapport au chiffre d’affaire, à croître mois après mois. Et on compte atteindre les 3 millions de chiffre d’affaire d’ici la fin de l’année », explique Gérard Cazorla. « Un combat de tous les jours pour pérenniser ce site et son activité. On a aussi une responsabilité sociale et une obligation de réussite par rapport à tous ces soutiens et cette solidarité avec notre modèle économique. On a la volonté de le faire et on se donne les moyens pour y arriver », conclut-il.

Le financement participatif à cette belle aventure est toujours ouvert. On peut également y participer en achetant les produits et les marques de thé de la société. En cette période de fête, le « Thé de Noël » est en acquisition directe sur le site e-boutique.

Mustapha Chtioui


http://www.lamarseillaise.fr/bouches-du ... n-activite
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Re: SCOP-TI coopérative ouvrière

Messagede bipbip » 14 Déc 2017, 18:45

Lutter, reprendre son usine en main

rencontre avec des ouvrie·res de Fralib

Vendredi 15 décembre 2017
à 19h au Taslu sur la Zad de Notre-dame-des-Landes

https://nantes.indymedia.org/articles/39079
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Re: SCOP-TI coopérative ouvrière

Messagede Pïérô » 29 Déc 2017, 01:37

Vidéo "L'usine est à nous"

En 2010, la multinationale Unilever annonce la fermeture de l'usine de sa filiale Fralib, près de Marseille, pour délocaliser sa production en Pologne. Les salariés se mobilisent et finissent, au bout de trois ans de lutte, par faire céder le groupe, qui les laisse gérer le site en coopérative. Pendant un an, le documentariste Nicolas Joxe les a suivis dans leur tentative d'inventer un autre modèle d'entreprise.

à visionner : https://www.publicsenat.fr/emission/doc ... nous-79363
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Re: SCOP-TI coopérative ouvrière

Messagede bipbip » 17 Jan 2018, 14:43

Projection-débat « Demain l’usine » documentaire sur les Fralib et la SCOP-TI

Villeurbanne, jeudi 18 janvier 2018
à 19h30 à la MJC de Villeurbanne
en présence de la réalisatrice et de Coopérateur de la SCOP-TI.

Après 4 ans de lutte contre leur ancien employeur, la multinationale Unilever, ceux que l’on appelle les Fralib se sont réappropriés leur usine et gèrent collectivement leur coopérative ouvrière, la Scop-ti.

Tourné quelques mois après la relance de la production, ce film est une plongée au cœur de la coopérative.

Comment chacun vit-il les jours d’après d’une si longue lutte et d’une si belle victoire ?
Que peut signifier transformer son travail au sein d’une économie néo-libérale ?

– ENTRÉE LIBRE –

« En présence de Clara Teper – Réalisatrice // Yves Baroni – Coopérateur de la SCOP-TI // Cyril Kretzschmar – Oxalis, coopérative d’entrepreuneur-e-s »

Sur place, vente et dégustation de thé et d’infusions de la marque 1336 produite par la Coopérative

https://rebellyon.info/Projection-debat ... sine-18573
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