bio, production, consommation, coordination...

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Messagede bipbip » 11 Mar 2017, 19:41

bio, production, consommation, coordination...enjeu de société

Agriculture : Manger bio change-t-il encore le monde ?

L’agriculture bio a nourri de fortes désillusions en soixante ans d’existence. Peu soutenue par la législation, rapidement subvertie par la logique capitaliste, la « vraie » bio est marginalisée. Toutefois, en maintenant des prix rémunérateurs pour la production, la filière représente aujourd’hui une planche de salut et les conversions sont nombreuses. Un bon moment pour consolider les initiatives qui tentent d’actualiser la revendication radicalement sociale et écologique des débuts.

Depuis quand l’agriculture bio [1] , entendue comme alternative à l’agro-industrie, existe-t-elle ? Sa reconnaissance officielle et sa définition datent du cahier des charges présenté par Nature & Progrès (N&P), en 1972. À ce moment-là, le mouvement a déjà un peu d’histoire derrière lui, et s’inscrit dans une continuité contestataire.

Durant les années 1920 à 1950 [2], plusieurs courants émergent pour refonder une agriculture centrée sur la production de la vie plutôt que sur son épuisement, et critique du modèle d’exploitation industrielle alors en pleine expansion, avec son cortège de dégâts sociaux, environnementaux et sanitaires.

La démarche des fondatrices et fondateurs est scientifique, écologiste, mais aussi politique : issu.es de la paysannerie, témoins de sa destruction (exode rural, endettement auprès des fournisseurs, etc.), ils et elles défendent l’autosuffisance des paysans à travers une agriculture sans intrants, tournée vers la consommation, adaptée au terroir, sobre énergétiquement. Ainsi d’Albert Howard, agronome anglais qui travaille sur la fertilité des sols. Ensuite, l’agriculture « organo-biologique » du couple de biologistes suisses Hans et Maria Muller va rencontrer les recherches sur les flores bactériennes (du sol et du corps) du couple Rusch en Allemagne.

Les travaux plus précoces du philosophe autrichien Rudolf Steiner, fondateur de l’anthroposophie, ajoutent la biodynamie aux sources de la bio. Bien qu’ayant encore de nombreux adeptes, la biodynamie est d’inspiration spiritualiste et les discours irrationnels qui l’entourent contribuent à en faire une pratique scientifiquement contestée.

Un Japonais précurseur de la permaculture

Enfin, le Japonais Masanobu Fukuoka est aujourd’hui considéré comme un précurseur de la permaculture, même s’il n’est connu en France que depuis 1983. Ces courants vont fonder des coopératives de production ou de transformation dont sont issues les premières « marques » bio : Demeter (biodynamie), Migros Sano en Suisse, Soil Association en Angleterre.

Les composantes politiques et écologiques de l’agriculture bio se retrouvent dans le cahier des charges de 1972, à laquelle N&P se dépêche de donner un rayonnement mondial en impulsant la création d’une Fédération internationale des mouvements ­d’agriculture biologique, l’Ifoam, dont la fameuse charte (voir encadré ci-dessous) fait encore référence aujourd’hui. Mais la bio ne sera jamais en mesure de menacer le modèle agricole dominant.

Tensions autour du contrôle du label bio

Ses exigences écologiques et sociales ont d’abord été minées par la législation. Dans les années 1980, la reconnaissance officielle du bio via les labels commence par lui coûter une part d’autonomie : homologation obligatoire des cahiers des charges – et donc perte de leur maîtrise – puis principe de la certification « par tiers » voulu par la Commission européenne [3].

Ce système ­d’agences agréées (et en concurrence entre elles), coûteux pour les producteurs, n’assure pas la transparence, comme le prouve le très controversé leader mondial Ecocert. La Commission européenne a surtout imposé des règlementations laxistes sur le bio (en 1991 et 2007), limitant d’abord sa définition à l’absence de traitements chimiques de synthèse, puis lui permettant même d’y déroger.

La quasi-absence de critères sociaux permet ainsi de certifier bio des productions obtenues sans justice pour les salarié.es ou les producteurs, sur des terres parfois extorquées aux populations indigènes (comme en Colombie ou au Mexique) ; les quelques concessions aux critères de biodiversité cultivée n’empêchent ni la monoculture, ni les grandes exploitations intensives reposant sur des pratiques abusivement qualifiées de bio (intrants, culture presque hors sol), ni le commerce sur longues distances ; les exploitations bio ne sont pas protégées des polluants qu’utilisent les autres juste à côté.

Pour finir, ce sont les acteurs les plus industrialisés qui ont touché la manne des subventions publiques dans tous les pays développés et en développement, et la filière bio a finalement contribué au commerce inégal entre producteurs des pays pauvres et riches pays importateurs.

Tout a donc été fait pour favoriser les tenants d’une agro-industrie du bio, et d’ailleurs, on voit le même phénomène à l’œuvre dans la législation sur les semences : la certification y favorise les semenciers industriels, tandis que le catalogue officiel des espèces et variétés végétales interdit quasiment les semences paysannes, au bénéfice d’hybrides bio qui minent la diversité comme la souveraineté alimentaire, et laissent même entrer les OGM par la petite porte. Comment ne pas voir dans ces législations diverses un accompagnement complice de l’offensive de l’agro-indutrie et de la grande distribution sur le bio ?

Dès les années 1990, les grands groupes créent des marques de distributeurs (MDD) labellisées, mais pour un petit nombre de produits et un petit segment de consommateurs (Agir bio à Carrefour, Bio village chez Leclerc, etc.). Au passage, ces MDD sont à l’opposé de l’esprit de la bio, puisque le système rend le producteur dépendant du distributeur, qui lui impose un prix d’achat, et réduit ses marges.

Dans les années 2000, la demande de bio explose, et la guerre pour les parts de marché commence vraiment. Sous prétexte de « démocratiser » le bio, la grande distribution casse les prix grâce à ses MDD et surtout à la concurrence internationale sur les coûts de production et de main-d’œuvre, favorisant massivement l’importation depuis la Méditerranée ou l’Amérique latine et privilégiant ainsi la monoculture intensive et délocalisée. Comme ses marges sont plus importantes avec le bio qu’avec le conventionnel, elle rachète également quelques chaînes spécialisées (Naturalia par Monoprix), pendant qu’il s’en crée d’autres qui décalquent ses pratiques (So Bio en 2005, Biostore en 2009). Ce faisant, elle ne torpille pas seulement la philosophie de la bio, mais aussi les conditions concrètes de sa survie dans un secteur ultraconcurrentiel. Même des acteurs historiques du bio doivent parfois passer par la grande distribution pour transformer ou écouler leur production, et elle concentre 45 % des ventes de produits bio en France.

Il résulte de ces diverses offensives que la bio, littéralement galvaudée, offre aujourd’hui un panorama confus : 35 % des produits bio sont importés, la filière élevage est à la dérive (scandales de l’élevage et de l’abattage industriel de vaches et de volailles), les labels servent de caution à l’« agriculture écologiquement intensive », ou encore « à haute valeur environnementale », qui ne sont que la continuation de l’agriculture conventionnelle sans le travail de la terre et avec moins de produits chimiques.

Retrouver l’indépendance et la maîtrise des coûts

L’appellation « bio » ne peut donc plus être le support d’un projet politique de défense d’une agriculture durable, traditionnelle et indépendante. Si la revendication n’est pas morte, elle s’est transposée dans les mouvements plus larges pour la défense de l’agriculture paysanne et l’agroécologie adoptée en 2008 par Via Campesina, qui peuvent même produire bio en se passant de label.

Et surtout, il y a des perspectives pour l’agriculture la plus exigeante, moyennant de gros efforts pour construire les outils de sa survie. Du côté de la distribution, les producteurs s’organisent pour retrouver l’indépendance et la maîtrise des coûts : création de magasins de producteurs (Au marché paysan, à Millau, 2003), groupement d’intérêt économique (GIE) pour monter des outils de transformation (là où la plus-value est forte) et de distribution des produits, marchés paysans, Amap, souvent aussi à l’initiative de consommateurs et consommatrices… De ce dernier côté, les groupements et coopératives d’achat se multiplient ces dernières années, avec une éthique stricte sur le soutien aux producteurs et productrices et la responsabilité écologique. Résultat, en 2009, 12 % des produits bio commercialisés en France l’étaient en vente directe.

Enfin, du côté de la production, c’est la question foncière qui est au cœur du combat pour une autre agriculture, et tout simplement pour la survie de la classe paysanne et d’une bonne partie de l’humanité. Bien après les mouvements mondiaux de paysans et paysannes pour la restitution des terres (Brésil, Mexique, Colombie), les crises récentes ont obligé d’autres populations à revenir à la culture pour survivre (en Russie comme à Détroit les jardin collectifs n’ont pas qu’une fonction émancipatrice), et ont rappelé l’importance de la souveraineté alimentaire dans le contexte capitaliste.

Le droit à la terre, la valorisation des paysannes et paysans et les initiatives qui les promeuvent (Minga, Terre de liens, Reclaim the fields…) doivent être soutenus, et pour cela, il faut structurer les débouchés, construire des systèmes alimentaires locaux de production, mais aussi d’échange et de consommation. Les chantiers sont énormes, mais il est encore temps.

Mouchette (AL écologie)


LA CHARTE DE L’IFOAM

L’Ifoam (International Federation of Organic Agriculture Movements), promeut une agriculture fondée sur quatre principes : santé, écologie, équité et précaution.

Elle définit trois séries d’objectifs pour l’agriculture bio :
1. Objectifs écologiques : non polluante, adaptée au terroir, fertilisante pour le sol.
2. Objectifs sociaux et humanitaires : « une agriculture qui ne participe pas au déséquilibre entre les nations » et qui « permette le maintien des paysans à la terre en créant des emplois »
3. Objectifs économiques : encourager les entreprises à taille humaine, des revenus décents pour les agents économiques, des prix équitables et concertés, la vente de proximité.


[1] Certains mouvements distinguent « la » bio (l’agriculture bio en tant que mouvement) et « le » bio (en tant que produits et marché). Nous reprenons ici cette terminologie.

[2] Cet historique est celui d’Yvan Besson, repris dans l’ouvrage collectif La Bio entre business et projet de société, sous la direction de Philippe Baquet, Agone, 2012.

[3] N&P refusera ce système, et son label va donc échapper à l’affaiblissement progressif de la législation. De son côté, la Fnab (Fédération nationale de l’agriculture biologique) réagit plus tard en créant Bio Cohérence en 2007, plus exigeant qu’AB (dont elle est la gestionnaire).

http://www.alternativelibertaire.org/?a ... hange-t-il
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Messagede bipbip » 14 Mar 2017, 09:23

Au salon de l’agriculture, un bio à géométrie variable

+20% en un an. Le bio, avec une progression à faire pâlir l'agriculture conventionnelle, attire de plus en plus. Au salon de l'agriculture, tous s'emparent de ce totem. De Lidl au petit producteur en passant par McDonald's, les produits biologiques sont mis en avant. Entre opportunisme et conviction, des conceptions antagonistes s’affrontent. Reportage dans les allées de la porte de Versailles.

... http://www.novethic.fr/empreinte-terre/ ... 44309.html
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Messagede bipbip » 17 Mar 2017, 19:00

La crise agricole est d’abord et surtout une crise du sol

La chute des rendements agricoles, expliquent les auteurs de cette tribune, est la conséquence d’un épuisement des sols après un demi-siècle de pratiques intensives. Une autre voie existe cependant, comme les solutions techniques de l’agroforesterie, portées par des paysans pionniers et convaincus qu’une agriculture durable doit s’inspirer de la nature.

... https://reporterre.net/La-crise-agricol ... ise-du-sol
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Re: bio, production, consommation, coordination...

Messagede bipbip » 18 Mar 2017, 20:23

Biodiversité : Sauver la forêt et la filière bois

La forêt est attaquée sur tous les continents, alors qu’elle est porteuse de nombreux bienfaits écologiques et économiques. Encore faudrait-il ne pas la sacrifier sur l’autel du marché.

La forêt est le poumon de la planète. Pourtant, la déforestation avance, même en France, où la forêt est livrée aux pollutions, sans entretien suffisant. Sans doute n’y a-t-il pas assez de personnel pour les Eaux et forêts, l’ONF [1] ? Pourtant la photosynthèse est essentielle à l’avenir du vivant sur terre, car les arbres rejettent de l’oxygène dans l’atmosphère. La forêt est une réserve de biodiversité, et joue un rôle important dans le cycle de l’eau. De même, la filière bois est négligée, même si la France reste un pays bien doté dans ce domaine en Europe. Les arbres morts sont de plus en plus nombreux. Nos chênes, nos châtaigniers sont cerclés de lierres qui les étouffent, de lichens qui attaquent leur sève.

Les scieries ferment. La filière bois, c’est 400 000 emplois, mais ce nombre diminue. La France vend des grumes de chêne à la Chine et lui achète des meubles. N’y a-t-il plus d’ouvriers menuisiers et ébénistes ? C’est économiquement d’autant plus absurde que la compétence existe ici, mais qu’une politique à courte vue la néglige et à terme, la détruit.

Tandis que les métaux disparaissent, on ne replante plus de chênes. Or le chêne a servi dans la construction pendant des millénaires. Il peut resservir encore, et des immeubles en bois commencent à nouveau à se construire, avec l’avantage que le bois est un excellent isolant thermique.

Des chênes plantés sous Louis XIV

Que fera-t-on quand on n’aura plus de métal ? Le bois dur sera essentiel. Il faut deux cents ans pour qu’un chêne croisse. Il en reste encore un peu dans les campagnes de la France profonde. Les deux chênes monumentaux de la forêt de l’Isle-Adam (Val-d’Oise) ont été plantés sous Louis XIV ! C’est Colbert qui avait fait planter des chênes en France, pour développer la marine. Le chêne c’est l’un des bois parmi les plus durs, d’une densité de plus d’une tonne au mètre cube. De sorte que les insectes xylophages [2] ne peuvent l’attaquer.

Et les fournisseurs de bois pour les meubles en Asie sont en train de massacrer le teck, entre autres en Indonésie. Le teck est un bois qui résiste aux intempéries, aux pluies de mousson. Là aussi le futur n’est plus assuré. Le Brésil déforeste. Toute l’Amérique latine sacrifie la forêt à l’élevage bovin. Or la production de viande s’attaque de deux façons à la forêt. D’abord, on déclenche des incendies pour obtenir des zones de pâturages. Ensuite, on sacrifie aussi la forêt pour créer des zones agricoles pour l’alimentation du bétail.

L’Inde, l’Indonésie, aussi, déforestent. Tellement que les tigres s’approchent des villes, et les enfants ramasseurs de bois mort deviennent leurs proies. Dans notre vieille Europe, quand on reboise, c’est pour planter des épineux là où, avant, il y avait des feuillus. Pourquoi ? Les pins poussent plus vite, ils sont donc plus rapidement rentables, et donc préférables du point de vue du capitalisme à courte vue. Oui, mais le bois produit n’est pas le même. La densité n’y est pas. La qualité non plus. La loi des marchés n’est pas efficace pour assurer un tant soit peu d’avenir. Tous les ans l’espace forestier se réduit d’une surface équivalente à celle de la Grèce.

Il faut corriger la direction, mobiliser les énergies rurales, donner des moyens pour inverser la tendance. Avec l’agriculture intensive, les pesticides peuvent aussi ruisseler vers les forêts. Donc, il importe de revenir à une agriculture paysanne et saine.

F. K. Theys (AL Paris-Nord-Est)


[1] Office national des forêts, une de mes sources pour écrire cet article. Autre source : Le Monde diplomatique.

[2] Les xylophages sont des insectes minuscules qui sont capables de digérer le bois, l’exemple le plus connu : les termites, mais il y a d’autres variétés.

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Re: bio, production, consommation, coordination...

Messagede bipbip » 30 Mar 2017, 16:43

Comment se convertir au bio ? En video, les pistes pour réussir

De plus en plus d’agriculteurs se convertissent au bio. Mais comment s’adapter et réussir ? Voici quelques outils, alors que les dispositifs politiques d’accompagnement restent insuffisants.

... https://reporterre.net/Comment-se-conve ... ur-reussir
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Re: bio, production, consommation, coordination...

Messagede bipbip » 02 Avr 2017, 17:28

La coopérative alimentaire de la Goutte d’Or

La coopérative alimentaire de la Goutte d’Or

Rue Stephenson dans le 18e arrondissement de Paris au cœur du quartier populaire de la Goutte d’Or, nous vous invitons à pousser la porte d’une petite échoppe à la devanture sobre, aux étagères remplies d’un bric à brac de produits éclectiques, farines, confitures, miel, céréales, fruits et légumes biscornus, pâtisseries… Elle abrite la Coopaparis. La coopérative alimentaire de la Goutte d’Or est la première et la seule coopérative alimentaire autogérée de Paris. Un projet participatif pour une agriculture paysanne, savoureuse et sans intermédiaire.


Le projet qui a tout juste deux ans réunit au départ quelques dizaines de consommateurs citoyens soucieux de consommer des produits de bonne qualité à un prix raisonnable tout en soutenant une agriculture respectueuse de l’environnement. La plupart sont déjà clients de l’AMAP de la Goutte d’Or qui organise depuis 2007 la distribution de paniers de fruits et légumes issus de l’exploitation d’Évelyne et Jean-Pierre Bourven, agriculteurs biologiques du Val-d’Oise. Convaincus de l’opportunité d’installer au cœur du quartier un magasin ouvert à tous, d’explorer des voies alternatives à la grande distribution et réinventer le rapport consommateur/producteur, les coopérateurs s’engagent début 2014 dans la construction de la Coopaparis. Un magasin animé par les coopérateurs et approvisionné directement par les producteurs, où l’on trouvera tous types d’aliments produits localement, à un prix équitable pour les deux partenaires avec la garantie qu’ils respectent des valeurs fortes et partagées : transparence sur l’origine des produits et les modes de production, proximité avec les producteurs. Ce sont aujourd’hui près de 450 familles qui adhèrent à la coop. Car pour pouvoir acheter les produits de la Coopaparis, il faut s’engager dans la gestion collective du lieu, matérialisée par une adhésion annuelle de 20 euros. La boutique installée dans un premier temps dans la rue Myrha, trop étriquée, a effectué il y a quelques mois une migration vers la rue Stephenson pour disposer d’un espace plus vaste et mieux adapté à l’augmentation du nombre de coopérateurs.

Le fonctionnement collectif implique un engagement des adhérents relativement raisonnable, chacun doit assurer une permanence boutique chaque semestre au moins (tenue de la caisse, étiquetage, nettoyage). On peut également faire le choix de s’impliquer plus avant dans la gestion quotidienne du lieu. À cet effet, plusieurs groupes de travail ont été mis en place pour remplir les tâches concrètes liées à la gestion de la boutique. Ils réfléchissent aussi aux initiatives nouvelles à soumettre aux coopérateurs. Un groupe s’occupe du local de la boutique ; un autre du réassort et du choix des producteurs ; un troisième de l’administration ; d’autres encore des livraisons, de la communication, de la question de projets solidaires au sein de Coopaparis et du quartier… Une réunion mensuelle ouverte à tous les adhérents permet de déterminer les orientations et de coordonner le fonctionnement au quotidien. Les décisions sont prises sur le principe « un membre égale une voix ». Depuis quelques semaines une commission animation investit la boutique tous les samedis matin pour populariser la démarche et présenter la coopérative.

Du côté des produits en rayon, la diversité est de mise, les odeurs évocatrices. Les producteurs choisis avec soin pour la qualité de leur production offrent un tour de France des saveurs. L’AMAP de la Goutte d’Or continue d’offrir son choix varié de fruits et légumes biologiques. Issus de la Ferme de Chantemerle en Seine-et-Marne, des farines broyées sur meule de pierre, de l’épeautre. Les jus de fruits, biologiques, proviennent des Alpes de Haute-Provence. L’emporte-pièce réalise régulièrement pour la boutique des pâtisseries artisanales bio : cakes au chocolat aux épices, suprêmes de citron, biscuits en tout genre. Le miel de châtaignes et de bruyère coule tout droit des montagnes du Gévaudan. La ferme de Malhaussène dans les Cévennes fournit ses déclinaisons de produits autour de la châtaigne : farine, châtaignons, crème de marrons, châtaignes au naturel en bocaux. Côté baguette, la coop s’approvisionne à la Conquête du pain, la boulangerie autogérée de Montreuil. Depuis peu on trouve également du café moulu et en grains de Colombie, du cacao amer d’Équateur, des mangues séchées et noix de cajou du Burkina Faso, du quinoa et du sucre en poudre d’Équateur, de la vanille de Madagascar issus de la coopérative Andines basée à Saint-Denis, connue pour son travail sur l’économie équitable depuis presque 30 ans. L’huile d’olive AOC Provence et le vin rouge AOP Ventoux (2011) du Domaine de la Camarette, sont issus d’un domaine familial situé dans le Vaucluse, au pied du Mont Ventoux. Non loin de là, dans les Alpes de Haute-Provence c’est la confiturière Kahina Arlaud qui déploie son inventivité dans les petits pots qui viennent garnir les étagères de la Coop : orange-thé fumé, poire-verveine, pêche- thym,… De quoi saliver.

Et comme ce n’est pas le tout d’entreposer des produits chelous dans ses placards, la coop fournit des recettes pour accommoder sa farine de lentilles ou de pois chiches, récupérer ses fanes de carottes, mitonner les châtaignes ou cuisiner l’épeautre.

La coopérative de la Goutte d’Or
38, rue Myrha
75018 Paris

3 jours d’ouverture : mardi, jeudi 18h- 20h15 et samedi 10h – 13 h00


http://www.autogestion.asso.fr/?p=6577
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Re: bio, production, consommation, coordination...

Messagede Pïérô » 14 Mai 2017, 23:25

Radio : Laurent Pénicaud, paysan-meunier à Linards

A Linards (Haute-Vienne), Laurent Pénicaud combine élevage ovin, culture de blés « anciens » en dehors des circuits des grands semenciers, et production de farine. C’est l’aboutissement de choix pragmatiques, l’évolution vers une ferme plus autonome.

à écouter : http://radiovassiviere.com/2017/05/laur ... a-linards/
Image------------ Demain Le Grand Soir --------- --------- C’est dans la rue qu'çà s'passe --------
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Re: bio, production, consommation, coordination...

Messagede bipbip » 28 Mai 2017, 16:20

Le marché bio s’envole, les paysans bio craignent de perdre leur âme

L’attrait des consommateurs pour le bio ne cesse d’augmenter, mais les producteurs ont du mal à suivre cette évolution. Comment ne pas abandonner le terrain à la grande distribution tout en conservant intactes des valeurs construites hors du secteur concurrentiel ?

... https://reporterre.net/Le-marche-bio-s- ... e-leur-ame
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Re: bio, production, consommation, coordination...

Messagede bipbip » 16 Juin 2017, 06:55

Une agriculture biologique hors-sol c'est du low-cost voulu par Bruxelles

La manière dont la Commission Européenne prépare ses directives et les changements législatifs qui vont avec est inquiétante pour les peuples européens. Une preuve supplémentaire avec son projet de dévalorisation du cahier des charges de l’agriculture biologique qui doit être soumis aux ministres de l’Agriculture des Etats membre lundi prochain. En France, la filière bio tire la sonnette d’alarme et cherche en vain à alerter son ministre de tutelle.

Bruxelles veut aussi du low-cost en agriculture biologique

Il est possible que Jacques Mézard, ministre de l’Agriculture nommé par Emmanuel Macron dans le gouvernement dirigé Edouard Philippe, se rende au Conseil agricole européen du lundi 12 juin. L’homme avait omis de se rendre au conseil informel qui se tenait à Malte du 21 au 23 mai, afin de ne pas paraître ridicule faute de connaître les dossiers dont il venait d’avoir la charge, avait-il laissé entendre voilà quatre semaines. Les a-t-il étudiés depuis ? Craignant le pire, les représentants de différentes structures qui travaillent pour conduire et promouvoir l’agriculture biologique en France souhaitaient le rencontrer avant le Conseil agricole européen du 12 juin. Car un dossier portant sur une réforme des règles de production et des contrôles de l’agriculture biologique doit être débattue, voire adoptée à ce conseil. Et les orientations retenues par la Commission européenne inquiète les paysans français qui pratiquent l’agriculture biologique.

A l’issue d’une conférence de presse tenue le 9 juin dans le locaux parisiens des Chambres d’agriculture, ces responsables de cinq organismes ont publié un communiqué commun dans lequel ont peut lire que « les organisations professionnelles de la bio française rappellent aux acteurs de la négociation leurs trois lignes rouges ».

Ils estiment en premier lieu que « la proposition visant à autoriser la culture en bacs dans les pays scandinaves et baltes n’est pas acceptable. En effet, elle conduirait au développement d’une production biologique hors-sol en contradiction manifeste avec le lien au sol et la rotation des cultures, deux fondements de la bio qui assurent sa cohérence agronomique et environnementale».

... http://www.humanite.fr/une-agriculture- ... les-637201
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Re: bio, production, consommation, coordination...

Messagede bipbip » 22 Juin 2017, 21:25

Agriculture bio: L'Europe veut autoriser les pesticides et réduire les contrôles qualité dans la filière

Le Conseil européen agricole envisage d'assouplir les normes et même d'autoriser, dans certains cas, la présence de pesticides dans les productions issues de l'agriculture biologique...

L’inquiétude monte parmi les producteurs, transformateurs et distributeurs de la filière bio en France. Le Conseil européen agricole, qui se tient ce lundi à Bruxelles (Belgique), examine un projet de modification du règlement européen sur l’agriculture biologique, lancé en 2014 par la Commission européenne.

La qualité du label bio en danger

Le texte, présenté ce jour aux ministres de l’agriculture européens, doit « définir les modes de production, de transformation, de conservation et de commercialisation dans toute l’Europe », précise Le Parisien.

Mais les professionnels du bio estiment que ce nouveau texte menace sérieusement les standards de qualité de l’agriculture biologique. Ils ont lancé vendredi un cri d’alarme, en demandant au gouvernement d’abandonner les négociations sur le nouveau projet de règlement bio européen.

... http://www.20minutes.fr/sante/2085195-2 ... te-filiere
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Re: bio, production, consommation, coordination...

Messagede bipbip » 14 Juil 2017, 17:56

Il est urgent de sauver les sols agricoles

L’agriculture conventionnelle et mécanisée a un effet délétère sur les sols en appauvrissant durablement leur taux de matière organique et en abîmant leur stabilité structurale, expliquent les auteurs de cette tribune. Qui défendent, a contrario, les pratiques vertueuses de l’agriculture de conservation et de l’agroforesterie.

... https://reporterre.net/Il-est-urgent-de ... -agricoles
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Re: bio, production, consommation, coordination...

Messagede Pïérô » 02 Aoû 2017, 11:06

Le gouvernement signe un énorme coup d’arrêt au développement de l’agriculture bio

Le gouvernement a décidé de ne plus soutenir le développement de l’agriculture bio. Les aides à la conversion seront tout simplement supprimées. Une triste nouvelle pour l’écologie

L’agriculture et l’alimentation doivent se réformer de façon urgente pour produire mieux et de façon plus respectueuse de l’environnement. La tenue des états généraux de l’alimentation constituait un signal plutôt positif de la part du gouvernement d’avancer dans le sens de la transition écologique de l’agriculture. Or le Ministre de l’Agriculture vient de porter un coup d’arrêt au développement de l’agriculture bio en supprimant les aides à la conversion dans les trois prochaines années.

... https://www.consoglobe.com/gouvernement ... ure-bio-cg
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Re: bio, production, consommation, coordination...

Messagede bipbip » 04 Aoû 2017, 10:29

États généraux de l’alimentation : 34 ONG dénoncent le quasi-arrêt des aides à l’agriculture biologique

Alors que les États généraux de l’alimentation devraient accompagner la transition agricole, 34 ONG mobilisées ont rédigé une tribune pour dénoncer la quasi absence d’aide à l’agriculture biologique. Créatrice en emplois locaux et non délocalisables, capable de réduire l’impact agricole sur le climat et plus résiliente, la bio est une solution d’avenir qui fait déjà ses preuves. Pour répondre aux attentes citoyennes et ne pas céder aux lobbies, les ONG interpellent le gouvernement.

Quel secteur économique peut se targuer d’une croissance continue ces dix dernières années, d’un véritable engouement des consommateurs et d’un soutien constant des citoyens ? Sous l’effet des crises systémiques frappant le milieu agricole, l’agriculture biologique connaît un succès qui ne se dément pas. Chaque jour, ce sont 21 fermes qui se sont converties à la bio en 2016. Entre 2001 et 2016, le nombre de fermes produisant une alimentation biologique a triplé, passant de 10 364 à 32 264 ! Et les dernières crises agricoles ont encore amplifié ce mouvement de fond. Les surfaces en bio ont cru de 16 % en 2016 en France.

Loin de la dépression qui frappe l’agriculture, la bio a donc le vent en poupe. Et c’est heureux car chaque nouvelle étude vient démontrer et confirmer tout l’intérêt de cette pratique agricole. Pour le bien-être des paysans eux-mêmes et de la rentabilité de leur ferme, pour la santé des consommateurs ensuite ; et surtout pour l’eau, l’air, les sols ainsi que la faune et la flore qui ne sont plus perçues comme des « nuisibles » et autres « mauvaises herbes » à éradiquer mais comme des partenaires sur lesquels construire une nouvelle relation au vivant. Plus résiliente, intensive en emplois locaux et non délocalisables, plus rentable économiquement, capable de réduire l’impact agricole sur le climat, la bio est une solution d’avenir qui fait déjà ses preuves. Échaudés par les crises sanitaires à répétition, les consommateurs se tournent toujours plus nombreux vers des produits biologiques, locaux et de saison. Neuf français sur 10 ont consommé des produits bios en 2016 et 15 % en consomment régulièrement.

Au lendemain de l’ouverture d’États généraux de l’alimentation censés répondre aux attentes citoyennes, le ministre de l’agriculture Stéphane Travert semble avoir cédé aux exigences de certains lobbies œuvrant pour que rien ne change. En effet, la France doit notifier avant fin juillet à la Commission européenne le niveau de financement qu’elle compte prélever dans le « premier pilier » (aides directes à l’agriculture sans souci du mode de production) pour financer le « deuxième pilier » (aides ciblées sur des pratiques plus respectueuses de l’environnement). Or, l’annonce faite jeudi après-midi par le ministre ne prévoit qu’un transfert minimum dont l’essentiel de l’enveloppe est de fait déjà consommé, et sans aucun fléchage spécifique prévu pour financer le développement de l’agriculture biologique dans les trois prochaines années. En l’état, les nouvelles conversions d’agriculteurs vers la bio risquent de tout simplement être stoppées nettes car les enveloppes sont épuisées, et certains agriculteurs déjà engagés en bio pourraient devoir mettre la clé sous la porte ou repartir en « conventionnel ». Il serait ahurissant que la dynamique de transition vers l’agriculture biologique soit bloquée par une irresponsabilité budgétaire et par un manque de courage politique.

Alors que la bio représente désormais 5,7 % de la surface agricole utile et 7,3 % des fermes françaises avec une forte progression ces deux dernières années, seules 2 % des aides agricoles européennes affectées à la France sont versées aux paysans bio, soit 160 millions d’euros sur 7,44 milliards. Il semble donc que ce sous-financement chronique de la conversion et du maintien des agriculteurs en bio soit encore trop pour les tenants du statu quo !

Nous ne pouvons comprendre que parallèlement au lancement d’États généraux de l’alimentation, le ministre de l’agriculture envoie un tel signal. Ce serait un faux-départ et une vraie faute politique. Nous demandons instamment au ministre de l’Agriculture de s’engager à flécher 3% supplémentaires du budget du 1er pilier vers le second, spécifiquement sur la bio (conversion et maintien), et ce sans préjuger des montants supplémentaires nécessaires pour les autres mesures environnementales et territoriales.

La bio doit être soutenue à hauteur de ce qu’elle représente. Il est anormal que le mode de production le plus vertueux soit le moins aidé. Les acteurs de la bio sont engagés dans une transition agricole et alimentaire, sans bruit mais avec la ténacité de celles et ceux qui ont l’intime conviction de répondre à une demande dont l’heure est venue. Depuis des décennies les ministres de l’agriculture se sont enfermés dans une cogestion qui les aveugle. Le ministre d’une partie du monde agricole doit devenir celui de la transition agricole et alimentaire. Nous œuvrerons collectivement en ce sens avec ténacité et responsabilité.

Stéphanie Pageot, agricultrice, présidente de la FNAB
Jacques Caplat, secrétaire général d’Agir Pour l’Environnement
Audrey Pulvar, présidente de la Fondation pour la Nature et l’Homme
Laurent Pinatel, porte-parole national de la Confédération paysanne
Aurélie Trouvé, porte-parole d’Attac
Jean-François Julliard, directeur de Greenpeace France
Pascal Canfin, directeur général du WWF France
Jean-Claude Bevillard, pilote du réseau Agriculture de France Nature Environnement
Claire Nouvian, présidente de Bloom
Gilles Bas, secrétaire fédéral de Nature&Progrès
Hervé Bedouet, président de la FADEAR – réseau de l’agriculture paysanne
Morgane Creach, directrice du Réseau Action Climat France
Jérôme Dehondt, porte-parole du Miramap
Marc Dufumier, président de la Plate-forme pour le commerce équitable
Sophie Dupraz, directrice du programme Alimentation Responsable et Durable de RESOLIS.
Gilles Bas, secrétaire fédéral de Nature & Progrès
David Erhart, agronome, Fédération Artisans du Monde
Jacques Godard, co-président de SOL
Dominique Hays, président du Réseau Cocagne
Gilles Huet, délégué général d’Eau et rivières de Bretagne
Gilles Lanio, président de l’Union Nationale de l’Apiculture Française
Martine Laplante, référente agriculture des Amis de la Terre
Patrick Lespagnol&Bernard Schmitt, co-président du Mouvement d’Agriculture Bio-Dynamique
Hervé Le Meur, OGM Dangers
Freddy Le Saux, président de Terre de Liens
Véronique Moreira, présidente de WECF France
Birthe Pedersen, présidente d’ActionAid France
Jean-Christophe Robert, directeur de Filière Paysanne
Emilie Sarrazin-Biteye, présidente de Max Havelaar France
Frank Alétru, président du Syndicat National d’Apiculture
Anne-Françoise Taisne, déléguée-générale du CFSI
François Veillerette, directeur de Générations Futures
Dominique Techer, président de Bio Cohérence
Françoise Vernet, présidente de Terre & Humanisme


Signer la pétition pour sauver le dispositif bio : https://alaide.agirpourlenvironnement.org/

http://www.kaizen-magazine.com/etats-ge ... iologique/
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Re: bio, production, consommation, coordination...

Messagede bipbip » 14 Aoû 2017, 14:37

#EGAlim : l’industrie aux avant-postes

Le ministère de l’Agriculture a rendu public [1], le jeudi 3 août, le nom des président-e-s des ateliers des États généraux de l’alimentation (#EGAlim). À l’évidence, l’industrie a réussi à se tailler la part du lion. Sur les 20 présidents, huit sont issus de l’industrie agro-alimentaire, six sont des élus, deux représentent la recherche publique et deux autres l’intérêt général d’un point de vue associatif [2].

... https://www.infogm.org/6305-egalim-indu ... ant-postes
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Re: bio, production, consommation, coordination...

Messagede bipbip » 16 Aoû 2017, 15:56

Histoires de terre

« On essaye de prendre soin d’un endroit »

Voici un reportage d’une heure pour découvrir la ferme de Thierry et Adrien Letellier à La Villedieu (Creuse): ils font pousser des céréales et du sarrasin, élèvent des brebis limousines, sont labellisés bio, travaillent de façon très autonome tout en tissant des liens avec les voisins, tâtonnent pour s’adapter aux changements du climat, et éprouvent un plaisir certain à faire ce qu’ils font.

à écouter : http://radiovassiviere.com/2017/08/on-e ... n-endroit/
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