Monde du travail / compétitivité

La chimère de usine sans ouvrier occulte la réalité travail

Messagede bipbip » 20 Sep 2015, 01:15

« La chimère de l’usine sans ouvrier occulte la réalité du travail » :
Entretien avec David Gaborieau

Dans les coulisses des grandes centrales d’achat (Amazon, Fnac) et des grands centres commerciaux, des ouvrières et des ouvrières s’échinent dans d’immenses entrepôts, qui poussent en périphérie des villes et dans les territoires ruraux. Invisibles, ces salarié-e-s sont aussi téléguidé-e-s par un logiciel via un casque audio. À quoi ressemble le travail quotidien dans ces entrepôts ? Quels sont les effets politiques de l’automatisation ? Terrains de luttes reprend ici un entretien réalisé par la revue Z avec David Gaborieau, sociologue du travail, qui depuis 2004 travaille quelques mois par ans comme préparateur de commande dans les plateformes logistiques des supermarchés.

... http://terrainsdeluttes.ouvaton.org/?p=5203
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Monde du travail / compétitivité

Messagede altersocial » 01 Avr 2016, 11:37

Compétitivité
« Ce qui se passe dans le monde du travail est une des causes importantes de la montée du FN »



Les entreprises françaises ne seraient pas assez compétitives. La réforme du code du travail, en supprimant de nombreuses protections des salariés, leur permettra de le devenir, assure le gouvernement. Les grands groupes ont pourtant déjà commencé de mettre en concurrence leurs usines et salariés. Fabien Gâche, délégué syndical central (CGT) de Renault, explique la stratégie de la direction, qui joue la compétition entre CDI et intérimaires, entre sites de production en France, en Espagne ou en Turquie. Objectif : baisser les salaires et augmenter le temps de travail. « Les salariés ont le sentiment qu’ils se retrouvent entourés d’ennemis plutôt que de collègues. »

Basta ! : L’un des arguments avancés pour justifier la réforme radicale du code du travail est la nécessaire compétitivité des entreprises françaises, qui serait insuffisante. La mise en concurrence des sites, à l’intérieur même des grands groupes internationalisés, existe pourtant déjà...

Fabien Gâche [1] : La mise en concurrence a explosé au sein des grands groupes, notamment dans la filière automobile, mais le processus a débuté il y a déjà longtemps. On est peu à peu passé de grands espaces de production à une multiplicité de petits espaces que l’on a mis en concurrence les uns avec les autres. Prenons l’exemple de Renault. Jusqu’au milieu des années 1970, à l’usine du Mans, on fabriquait tout ce que l’on appelle les « parties roulantes », c’est à dire ce qui se situe sous la voiture, au niveau du train. Cette usine alimentait toutes les autres usines. Si on se mettait en grève, on bloquait tout le monde. Pour minimiser ce pouvoir de blocage, la direction a décidé d’ouvrir une usine qui avait la même activité que celle du Mans, mais en Espagne. Une usine située à Villeurbanne (près de Lyon) s’est aussi mise à copier l’activité du Mans.

Et puis, à la fin des années 80, un changement important s’est produit. Chaque entité est devenue cliente, ou fournisseur d’une autre entité. Une usine de montage comme celle de Sandouville (Seine-Maritime), est devenue cliente du Mans, qui est son fournisseur. De la sorte, on donne l’impression que ce n’est plus la direction générale qui décide de l’affectation de volumes de production, mais seulement la capacité des salariés à atteindre les objectifs qu’elle leur a préalablement fixés. La décision de la stratégie d’entreprise est ainsi déportée vers les usines en culpabilisant les salariés et la ligne hiérarchique. Sandouville, par exemple, peut être alimentée par d’autres fournisseurs que le Mans, au prétexte que la qualité n’est pas bonne, que la quantité n’est pas suffisante, ou parce que Le Mans n’alimente pas en temps et en heure l’usine de montage... il y a toujours moyen de trouver une bonne raison de changer de fournisseur, en rendant responsables les salariés de l’usine du Mans.

À chaque renouvellement de modèle, les fournisseurs – les salariés – sont appelés à des moins-disant sociaux – emplois, rémunérations... – pour espérer obtenir l’affectation de production. Aujourd’hui, la règle chez Renault, c’est que pour chaque pièce, il y a trois fournisseurs. Et on fait jouer la concurrence entre ces différents fournisseurs. L’unité du groupe s’est disloquée. D’abord au sein de Renault. Puis avec la sous-traitance. Aujourd’hui, 20 % des véhicules sont conçus et fabriqués par du personnel Renault, intérimaires compris. Le reste est sous-traité.

Le groupe Renault emploie 46 355 salariés en France sur 117 000 dans le monde, soit 40 % des effectifs en France. Quels sont les effets de ces réorganisations et de cette mise en concurrence entre « collègues » d’une même entreprise de différents pays ?

Le quotidien de travail a radicalement changé. On n’arrive plus à l’usine pour une journée de travail mais pour remplir des objectifs, qui se chiffrent par exemple en nombre de véhicules produits par salarié. Et qui exigent finalement de produire toujours plus, en étant moins nombreux, et pour moins cher. Chacun s’entend dire : en quoi contribuez-vous à l’atteinte des objectifs assignés collectivement ? En évitant de tomber malade, par exemple... Si on n’atteint pas les objectifs, la direction prévient que le véhicule que l’on fabrique pourrait être assemblé ailleurs, là où les salariés sont « meilleurs », en Turquie par exemple.

Des cycles de négociations sont engagés simultanément dans plusieurs sites différents. L’accord de compétitivité de mars 2013, engagé en France, fait peser la menace d’aller fabriquer des voitures en Espagne, ou en Turquie, en échange de la « modération » salariale, de l’augmentation du temps de travail et de la destruction de 8260 emplois. En Espagne, c’est la délocalisation vers la Roumanie ou le Maroc qui est brandie comme une menace. À Flins (Yvelines), on leur a dit « il faut accepter ce qu’on vous propose, sinon, la Clio 4 pourrait être totalement fabriquée en Turquie ». La direction dit désormais aux employés turcs qu’une partie de la production de la Clio 4 va partir en Slovénie...

Le projet de loi de Myriam El-Khomri va-t-il encourager cette concurrence ?

Bien sûr. Un accord de compétitivité dure trois ans. En septembre, la direction nous proposera un nouvel accord, qui aura la même logique que celui de 2013, avec un moins disant social accentué. Le « cycle » a d’ailleurs déjà commencé : la direction de Renault Espagne entame une négociation sur un accord dit« d’hyper compétitivité ». L’affectation de la fabrication d’une future voiture à Valladolid est conditionnée à l’acceptation par les syndicats de l’accord proposé. Qu’envisage cet accord ? Le gel des primes d’ancienneté, l’embauche de salariés en dessous de la grille des salaires, le travail du dimanche si besoin.

Si l’accord ne passe pas, les salariés sont avertis que la voiture sera fabriquée ailleurs. Pour le moment en France, le code du travail limite la mise en concurrence exacerbée à l’intérieur du groupe. Mais si la loi El-Khomri est adoptée, elle permettra que l’on travaille en France comme en Espagne ou en Turquie : par exemple le dimanche, et donc sept jours sur sept, ce qui est pour le moment strictement interdit en France. En décapitant le code du travail, le gouvernement souhaite se rapprocher de ce qui se pratique ailleurs, permettant au patronat, et à la direction de Renault en particulier, d’exacerber la mise en concurrence entre les salariés à travers le monde et d’appauvrir encore davantage les populations.

Comment cette mise en concurrence s’organise-t-elle ensuite, au sein de chaque entreprise, entre CDI, CDD et intérimaires ?

Au sein de Renault, il y a aujourd’hui autant d’intérimaires que de CDI. Sur une chaîne de montage comme Flins, les intérimaires sont même plus nombreux (2000 contre 1600 CDI). Au sein d’une même usine, il y a donc d’importants écarts statutaires. Avec différentes sociétés et contrats de travail, à la semaine, au mois, au trimestre… Cela permet de faire jouer la concurrence au sein des équipes, sachant que chaque salarié a l’espoir de garder son contrat le plus longtemps possible, que la direction gardera toujours les plus productifs et les plus « calmes ».

Les intérimaires ont toujours les postes les plus pénibles. La direction brandit régulièrement la menace de ces postes pénibles aux CDI ! Les Renault se disent que les conditions de travail des intérimaires sont certes pénibles mais qu’à tout prendre, « il vaut mieux que ce soit l’autre plutôt que moi ». L’utilisation des intérimaires est en plus présentée par la direction comme un moyen de sauver les CDI. Ils prétendent qu’ainsi, si le marché baisse, le recours à l’intérim permet de diminuer le nombre de salariés sans licencier !

La concurrence est donc permanente...

Oui. Cette stratégie génère un sentiment d’opposition quotidien, les salariés ont le sentiment qu’ils se retrouvent entourés d’ennemis plutôt que de collègues. Ce qui change radicalement le quotidien, puisque le travail, par définition, c’est la coopération. En plus, la direction embrouille tout le monde en parlant continuellement de « collaborateurs », en même temps qu’elle crée l’opposition permanente. Les effets psychologiques sont désastreux. Les salariés sont en grande souffrance, de par l’impossibilité de faire un travail de qualité.

Avec le turn-over, les désorganisations successives, le manque de personnel, la réduction des temps de conception et de fabrication... les problèmes et les mal-façons explosent. Il devient intenable pour eux d’accomplir le travail de qualité exigé, alors même qu’ils dépensent beaucoup d’énergie et d’intelligence pour y arriver. Si en plus, à la fin, on leur dit qu’ailleurs ils font mieux pour moins cher... Imaginez les dégâts sur la représentation que l’on a de l’autre. On ferme toute perspective de rencontre et de collaboration. Si on pousse la logique au bout, la direction crée le sentiment que pour survivre, il faut éliminer l’autre. C’est une logique suicidaire pour l’entreprise mais aussi pour la société toute entière. On casse complètement le tissu social et toute possibilité de solidarité. Ce qui se passe dans le monde du travail est une des causes importantes de la montée du FN.

Dans ce contexte, quel rôle les syndicats peuvent-ils jouer ?

Avec ces divisions permanentes, c’est le pouvoir patronal absolu. Les syndicats ont donc un rôle fondamental à jouer. Bien sur, la multiplicité des statuts des salariés complique énormément notre travail – et c’est précisément fait dans ce but. Cela nous oblige à ré-inventer le syndicalisme. En travaillant à la fois au niveau macro-économique sur les stratégies d’entreprise, et aussi de manière microscopique : au niveau des gestes quotidiens, du travail réel, de ce que font les gens. Quand on prend le temps d’écouter les salariés parler de leur travail, décrire leurs activités quotidiennes, expliquer les stratégies qu’ils développent pour exercer leur métier le mieux possible, on mesure l’étendue de ce qu’ils accomplissent ! Cela redonne de la dignité, de la force dans leur légitimité à pouvoir s’exprimer et à agir.

Lorsque l’élu syndical écoute les salariés parler ainsi de leur travail, lorsqu’il les interroge pour mieux comprendre, les salariés n’apparaissent pas comme des victimes passives de l’organisation du travail. Ce sont au contraire des acteurs de la production, qui par leurs compétences et leurs tentatives, apportent une plus-value essentielle et rarement reconnue. L’intelligence et la résistance que les salariés déploient face à l’organisation, face à la standardisation, suggèrent une autre description que celle du salarié écrasé et soumis. Cela ouvre beaucoup de perspectives [2] !

Ces nouvelles perspectives pourraient-elles renouveler ce que l’on appelle le « dialogue social » ?

En construisant leurs interventions, avec les salariés eux-mêmes, à partir du réel de leur travail, les élus se retrouvent en position de force face à leur direction. Évidemment pour elle, ce qui compte c’est la finance... On ne cesse de nous dire que les accords de compétitivité marchent très bien, en ne considérant que le niveau de marge opérationnelle et le résultat net. Mais si nous abordons les questions de l’intérieur en faisant émerger le réel du travail, on démontre que cela ne fonctionne pas si bien, sans que la direction puisse le contester. Chez Renault par exemple, les retouches sur les véhicules se multiplient à cause de mal-façons. Cela occasionne d’importants surcoûts et dégrade l’image de la marque. Nous n’en sommes pas encore au stade où cette démarche est vraiment prise en compte, où la direction va accepter de changer ses méthodes. Mais si nous continuons, nous aurons des résultats encore plus probants. À commencer par une amélioration de la santé des salariés.

Cela nous oblige à nous ré-approprier la question du travail et la finalité de ce que l’on fabrique. Comment pourrait-on redessiner notre mode de production ? Quelle est la finalité de l’entreprise : produire toujours plus de bagnoles toujours plus chères, pour générer toujours plus de pognon qui ne bénéficie jamais à ceux qui produisent, avec de plus en plus de gens qui ne peuvent acheter ces véhicules, dont l’usage massif pose question dans un contexte de problèmes environnementaux croissants ? Le syndicalisme doit vraiment développer cette activité syndicale au plus près du travail. C’est ainsi que nous ferons émerger de nouvelles perspectives avec le plus grand nombre de salariés.

Propos recueillis par Nolwenn Weiler (Basta mag)
Notes

[1] Fabien Gâche est délégué syndical central de la CGT à Renault.

[2] Ces conclusions à propos du haut potentiel de résistance et de transformation des salariés ont été tirées au terme de deux ans de travail. Une « recherche action » a été menée à l’initiative de la CGT entre 2008 et 2010 par des experts du travail et des salariés de Renault. Pour en savoir plus, consulter les pages dédiées de la CGT Renault.
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Re: Monde du travail / compétitivité

Messagede Grouni.G » 01 Avr 2016, 19:31

Salut,

La loi travail cristallise un certain nombre de revendications. Elle ne touche pas n’importe quel domaine. Elle attaque directement le noyau dur du capital, la production. Elle met en lumière l’illusion du spectacle dans lequel nous sommes toutes et tous englués.
Elle révèle notre condition d’Homme face au système de production.
Un choix va devoir être fait, si l’insurrection perdure. Souhaitons-nous nous approprier les moyens de production et je pense, que si c’est le cas, le capital en sortira grandit.
Ou souhaitons-nous casser la tradition, la culture de cette pensée dominante sophiste qui est que le travail est la vie, sortir du quantitatif, briser le système de production marchand avec tout ce qu’il engendre (plus-value, accumulation, exploitation, etc…) et enfin, faire le choix de vivre.
Vous comprendrez que j’ai une nette préférence pour cette seconde solution !
Je pense qu’il nous faut sortir de l’illusion, de la fiction du spectacle mis en place par le capital et pour ce faire, il nous faut mettre fin au mécanisme de production. Je pense que c’est la base du capital. C’est sûr celui-ci qu’elle se fonde et qu’elle nous tient tous et toutes enchainées.

Et le grand problème des syndicats est de fleureter d’un petit peu trop près l’organisation gestionnaire du capital.

Bonne soirée!
Grouni.G
 
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Re: Monde du travail / compétitivité

Messagede altersocial » 02 Avr 2016, 09:33

Je pense comme toi que le problème fondamental réside dans le mode de production. D'accord par exemple avec un M. Postone lorsqu'il affirme cela mais en désaccord quand il ne tient pas en compte le prolétariat comme central dans le processus de renversement du mode de production capitaliste.
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Re: Monde du travail / compétitivité

Messagede Béatrice » 09 Jan 2017, 19:24

La CFDT s’engage à signer l’accord de compétitivité chez Renault

Le projet qui a déjà obtenu l’aval de FO et de la CFE-CGC propose l’embauche de 3 600 CDI sur trois ans (2017-2019), sans compenser tous les départs sur la période.

« Cet accord est un compromis très favorable et prometteur », qui « va permettre de préparer l’avenir face aux futurs challenges sociétaux, techniques et réglementaires qui vont transformer le monde automobile », explique la CFDT.

http://www.lemonde.fr/entreprises/artic ... 56994.html
« Simple, forte, aimant l'art et l'idéal, brave et libre aussi, la femme de demain ne voudra ni dominer, ni être dominée. »
Louise Michel
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Re: Monde du travail / compétitivité

Messagede bipbip » 24 Juin 2017, 12:57

Justice sociale

« Contrairement aux préjugés, le travail manuel exige de grandes compétences intellectuelles »

Les travailleurs manuels, en particulier les femmes, seront-ils à nouveau les grands perdants du quinquennat qui se profile. Emmanuel Macron s’était autoproclamé « le candidat du travail ». Devenu Président, saura-t-il prendre en considération la réalité que vivent les femmes préposées au ménage, au service dans la restauration, à la chaîne des usines ou aux caisses des supermarchés ? Dans son ouvrage Les souffrances invisibles, l’ergonome Karen Messing raconte en quoi les métiers de ces femmes sous-qualifiées exigent de grandes qualités cognitives, ignorées voire méprisées par la majeure partie de la société. Entretien.

... https://www.bastamag.net/Contrairement- ... ompetences
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Re: Monde du travail / compétitivité

Messagede bipbip » 02 Sep 2017, 15:56

Les nouvelles formes de précarité au travail

Le monde du travail devient de plus en plus violent. Entre stress et précarité, les "boulots de merde" se banalisent.

Tout le monde déteste son travail. Même quand des personnes peuvent exercer dans leur branche professionnelle de prédilection, elles n’apprécient pas les conditions de travail, les salaires de misère et la précarité. Le mouvement contre la Loi Travail a permis de mettre en lumière la liquidation progressive des droits des salariés. La lutte s’oppose à la Loi Travail, mais aussi à son monde de misère et de précarité. De nombreux boulots se caractérisent par des conditions de travail insupportables. Les journalistes Julien Brygo et Olivier Cyran présentent cette situation dans le livre Boulots de merde !

Dans ces jobs au rabais règnent l’isolement. Les solidarités collectives disparaissent. « Rompus à toutes les formes d’isolement et de d’individualisation créées par l’extension de féodalités modernes – autoentreprenariat, externalisation, intérim, contrats au rabais, stages, etc. -, ils se voient placés de force dans une concurrence implacable les uns avec les autres », observent Julien Brygo et Olivier Cyran. Les boulots de merde ne correspondent pas uniquement à un ressentit, mais renvoient surtout à des critères objectifs : contrats précaires, despotisme des petits chefs, isolement.

... http://www.zones-subversives.com/2017/0 ... avail.html
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