ce que peut faire le salarié c'est demissionné et tenté sa chance ailleurs, même un ailleurs lointain,
explique moi quand cela est praticable en vrai ? et par qui ? et puis il ne faut pas perdre de vue que ce départ (démission ou licenciement) a une valeur disciplinaire sur les autres qui restent . Cela marque surtout qu'il n'y a pas moyen de négocier et que c'est pas la peine de faire le kakou a revendiquer . Et puis historiquement les billets de congés, carnets, livrets ou passeports ouvriers fliquent les travailleurs qui sortent de leur localité .
peut on parler des esclaves sexuelles femmes pour l'essentielle dont la capacité de fuir est annihilé par différentes méthodes ?
parceque la prostitution salarié ou en "indépendant" c'est choisit par la magie du changement de statut ?
en fait je parle de cela : en quoi le salariat apporte t'il de la liberté et de l'autonomie ? Il faut remettre le statut légal dans son contexte matériel qui l'a fait naitre, les rapports de productions capitalistes qui exigent de d'augmenter le taux d'exploitation tout en liberant les outils de productions . Pas en liberant les exploités . C'est le capital qui se libère, ce n'est pas le statut nouveaux qui va garantir la liberté au travailleurs. La liberté du travail c'est idéologique ( surtout si on se refere aux penseurs socialistes et matérialistes )
j'ai jamais dit le contraire .L'esclavage est contrairement a ce que tu pretends quelque chose de precis, c'est generalement tres codifié
... l'esclavage théoriquement et concrètement abouti au déni de l'individu jusqu'au point ou on ne lui laisse même plus le choix de faire le travail ou pas, on estime qu'il doit le faire, et d'une maniere ou d'une autre, il devra s’exécuter ou mourir.
... le salariat théoriquement et concrètement abouti au déni de l'individu jusqu'au point ou on ne lui laisse même plus le choix de faire le travail ou pas, on estime qu'il doit le faire, et d'une maniere ou d'une autre, il devra s’exécuter ou partir. ....Sauf que ... partir où, comment récupérer ce qui est volé, du salaire, de la dignité ou sa santé ... Comment en plus ne pas se sentir coupable de ne pas partir dans une société qui rappelle tout les jours qu'il y a la "liberté du travail" ... Quand je voit le nombre de salariés qui refusent d'aller au prud'hommes (et de mon expérience, il n'y a pas un seul salarié qui ne devrait pas saisir la justice en théorie) par peur des représailles dans la boites, ou une fois viré par peur des représailles de tout le secteur patronal du département ou de la région, je me dit que la liberté du salariat c'est bien de la foutaise.
Le passage de propriétaire à locataire de la force de travail du capitaliste n'a servis qu'a améliorer le taux d'exploitation, qu'a créer un marché du travail, et liberer les outils de productions, si il n'y avait pas eu de luttes collectives, de périodes révolutionnaires (même ratée, mais c'est pour dire l'intensité de la lutte a mener pour humaniser le salariat !) ) pour obliger la bourgeoisie a améliorer les conditions de travail, la condition de salarié serait extrêmement proche de celle d'esclave, c'est a dire une liberté seulement théorique qui différencie de l'esclavage (avec la "liberté" en plus, très matériel celle là, c'est vrai, de ne pas ou savoir se loger le soir ni comment manger ...)
Pour revenir aux exemples que je citait ou ceux de SchwàrzLucks, ce n'est effectivement pas de l'esclavage .... car si le patron n'a plus besoin de ces gars ou de ces filles il ne renouvelle tout simplement pas le contrat de travail . Par contre questions conditions et traitements dur dur de situer la frontière.
D'ailleurs ça me fait penser qu'il ne faut pas oublier que la norme dans le salariat ce n'est pas le CDI + la retraite ... ça c'est arrivé après guerre dans les pays industrialisé en réponse a la pression du mvt ouvrier. Dès les années 70 ce modèle était remis en cause et il ne tiendra plus très longtemps en France .
Enfin moi je parle pas seulement d'acception sociale mais bien aussi de conception legale, de consequence qui va au dela de la désapprobation, mais d'une reaction juridique et ces consequences. D'une conception formelle qui a des consequences concretes (il suffit pas de declaration d'intention, mais bien de capcité a la faire respecter). On parle pas de mes ou tes considerations.
la difference ou formellement le consentement doit etre respecter avec le systeme ou ca ne l'est pas, comme l'esclavage, c'est qu'il y'a des consequences quand le non-respect est mise a jour.
tu est simplement en train de démontrer que l'esclavage est interdit par chez nous ... mais si il était autorisé, il y a fort a parier que le maitre aurait interdiction de battre et de tuer son esclave ... C'est la société qui fait les lois et pas le contraire (a près on est dans une société de classe donc ...) et la société en ce moment n'accepte pas ces maltraitance y compris sur les chats et a de plus en plus de mal a justifier les abattoirs.
C'est bien pour cela que je dis que le salariat est plus pervers et je rajoute plus subtil . Et puis une révolte d'esclave (donc une action collective, parce que j'aime pas ces formules comme "le salarié conquiert" ... ah bon comment? ou ça ? c'est toujours collectif cette conquete ) permet de conquérir des droits nouveaux. Si le code noir français est plus libérale que d'autre il faut peut être y voire une peur de la révolte, la nécessité d'une soupape de la part des maitres et de l'Etat.Non ce n'est pas de l'ideologie, c'est la realité, la realité d'un systeme qui se base dans la forme sur un consentement, l'esclave ne gagne pas des droits n'en conquiert pas etc.... l'esclavage est ou n'est pas, il n'y a pas de juste milieu. L'esclavage est par essence la negation du libre arbitre d'un individu, c'est une chose.
parce que le salariat protège de cela ?On est pas simplement dans du vol, ou de la pression, mais bien au delà. C'est une chose de subir ces pressions mauvais traitements, menace sur le salaire, ca en est une autre de te priver de la capacité de t'y soustraire, en te confrontant a un risque imminent de mort/sevice corporel.
En France , le droit de retrait (c'est a dire le droit de dire "stop! je refuse de faire ce travail là car il est dangereux et pourrait me blesser ou me tuer", ou bien encore "stop ! je refuse de travailler dans ces conditions de harcèlements " ne date que 1982) et il n'est que théorique car il faut avoir des salariés "protégé" (des élus ou représentants du syndicat), ce qui est de plus en plus rare, pour témoigner de la réalité du danger ... sinon bye, bye le bolchévique !
Alors pourquoi je prend l'exemple français, ce qui semble te révulser ? C'est pas pour comparer des conditions d'exploitations entre salariés couvert par des statuts relativement protecteur et des esclaves sans droits (car il y a des esclaves avec droits je maintiens, dans la famille de mon père au Maroc il y a toujours une fille qui est servante a tenir attaché a la famille, on a le droit d'avoir une fille qui vient d'une famille encore plus pauvre, même dans les familles pauvres comme celle de mon père et on a pas le droit de la battre ou de la maltraité, le code noir français prévoyais des droits théoriques, certains esclaves romains servant "intellectuellement" une famille étaient mieux traité ...). C'est pour démontrer que ce qui nous semble être lié au statut de salarié intrinsèquement c'est en fait la construction de droit arrachés aux maitres modernes : les capitalistes. la seule chose qu'ils nous ont donné c'est une liberté "théorique" et même pas de droit de base . Regarde l'histoire des prud'hommes c'est éclairant : chaque date de création d'un conseil correspond une période suivant une situation révolutionnaire.
Et ces droits on peut les perdre, cela restera du salariat . Contrairement a ce que tu pense, j'appelle un chat un chat et un exploités du capital un prolétaire donc un salarié et je ne crierais pas a l'esclavage quand je verrais un salarié plus maltraité qu'un autre . mais ça ne m'empeche pas de penser que salariat et esclavage ne sont différent que sur le nombre d'heure où le patron est responsable de notre vie.