Non-travail,s'il existe,peut-il être un moyen de formation?

Re: Non-travail,s'il existe,peut-il être un moyen de formati

Messagede mimosa rouge » 06 Jan 2015, 15:51

ce que peut faire le salarié c'est demissionné et tenté sa chance ailleurs, même un ailleurs lointain,

explique moi quand cela est praticable en vrai ? et par qui ? et puis il ne faut pas perdre de vue que ce départ (démission ou licenciement) a une valeur disciplinaire sur les autres qui restent . Cela marque surtout qu'il n'y a pas moyen de négocier et que c'est pas la peine de faire le kakou a revendiquer . Et puis historiquement les billets de congés, carnets, livrets ou passeports ouvriers fliquent les travailleurs qui sortent de leur localité .
peut on parler des esclaves sexuelles femmes pour l'essentielle dont la capacité de fuir est annihilé par différentes méthodes ?

parceque la prostitution salarié ou en "indépendant" c'est choisit par la magie du changement de statut ?

en fait je parle de cela : en quoi le salariat apporte t'il de la liberté et de l'autonomie ? Il faut remettre le statut légal dans son contexte matériel qui l'a fait naitre, les rapports de productions capitalistes qui exigent de d'augmenter le taux d'exploitation tout en liberant les outils de productions . Pas en liberant les exploités . C'est le capital qui se libère, ce n'est pas le statut nouveaux qui va garantir la liberté au travailleurs. La liberté du travail c'est idéologique ( surtout si on se refere aux penseurs socialistes et matérialistes )

L'esclavage est contrairement a ce que tu pretends quelque chose de precis, c'est generalement tres codifié
j'ai jamais dit le contraire .

... l'esclavage théoriquement et concrètement abouti au déni de l'individu jusqu'au point ou on ne lui laisse même plus le choix de faire le travail ou pas, on estime qu'il doit le faire, et d'une maniere ou d'une autre, il devra s’exécuter ou mourir.

... le salariat théoriquement et concrètement abouti au déni de l'individu jusqu'au point ou on ne lui laisse même plus le choix de faire le travail ou pas, on estime qu'il doit le faire, et d'une maniere ou d'une autre, il devra s’exécuter ou partir. ....Sauf que ... partir où, comment récupérer ce qui est volé, du salaire, de la dignité ou sa santé ... Comment en plus ne pas se sentir coupable de ne pas partir dans une société qui rappelle tout les jours qu'il y a la "liberté du travail" ... Quand je voit le nombre de salariés qui refusent d'aller au prud'hommes (et de mon expérience, il n'y a pas un seul salarié qui ne devrait pas saisir la justice en théorie) par peur des représailles dans la boites, ou une fois viré par peur des représailles de tout le secteur patronal du département ou de la région, je me dit que la liberté du salariat c'est bien de la foutaise.
Le passage de propriétaire à locataire de la force de travail du capitaliste n'a servis qu'a améliorer le taux d'exploitation, qu'a créer un marché du travail, et liberer les outils de productions, si il n'y avait pas eu de luttes collectives, de périodes révolutionnaires (même ratée, mais c'est pour dire l'intensité de la lutte a mener pour humaniser le salariat !) ) pour obliger la bourgeoisie a améliorer les conditions de travail, la condition de salarié serait extrêmement proche de celle d'esclave, c'est a dire une liberté seulement théorique qui différencie de l'esclavage (avec la "liberté" en plus, très matériel celle là, c'est vrai, de ne pas ou savoir se loger le soir ni comment manger ...)

Pour revenir aux exemples que je citait ou ceux de SchwàrzLucks, ce n'est effectivement pas de l'esclavage .... car si le patron n'a plus besoin de ces gars ou de ces filles il ne renouvelle tout simplement pas le contrat de travail . Par contre questions conditions et traitements dur dur de situer la frontière.

D'ailleurs ça me fait penser qu'il ne faut pas oublier que la norme dans le salariat ce n'est pas le CDI + la retraite ... ça c'est arrivé après guerre dans les pays industrialisé en réponse a la pression du mvt ouvrier. Dès les années 70 ce modèle était remis en cause et il ne tiendra plus très longtemps en France .

Enfin moi je parle pas seulement d'acception sociale mais bien aussi de conception legale, de consequence qui va au dela de la désapprobation, mais d'une reaction juridique et ces consequences. D'une conception formelle qui a des consequences concretes (il suffit pas de declaration d'intention, mais bien de capcité a la faire respecter). On parle pas de mes ou tes considerations.
la difference ou formellement le consentement doit etre respecter avec le systeme ou ca ne l'est pas, comme l'esclavage, c'est qu'il y'a des consequences quand le non-respect est mise a jour.

tu est simplement en train de démontrer que l'esclavage est interdit par chez nous ... mais si il était autorisé, il y a fort a parier que le maitre aurait interdiction de battre et de tuer son esclave ... C'est la société qui fait les lois et pas le contraire (a près on est dans une société de classe donc ...) et la société en ce moment n'accepte pas ces maltraitance y compris sur les chats et a de plus en plus de mal a justifier les abattoirs.

Non ce n'est pas de l'ideologie, c'est la realité, la realité d'un systeme qui se base dans la forme sur un consentement, l'esclave ne gagne pas des droits n'en conquiert pas etc.... l'esclavage est ou n'est pas, il n'y a pas de juste milieu. L'esclavage est par essence la negation du libre arbitre d'un individu, c'est une chose.
C'est bien pour cela que je dis que le salariat est plus pervers et je rajoute plus subtil . Et puis une révolte d'esclave (donc une action collective, parce que j'aime pas ces formules comme "le salarié conquiert" ... ah bon comment? ou ça ? c'est toujours collectif cette conquete ) permet de conquérir des droits nouveaux. Si le code noir français est plus libérale que d'autre il faut peut être y voire une peur de la révolte, la nécessité d'une soupape de la part des maitres et de l'Etat.

On est pas simplement dans du vol, ou de la pression, mais bien au delà. C'est une chose de subir ces pressions mauvais traitements, menace sur le salaire, ca en est une autre de te priver de la capacité de t'y soustraire, en te confrontant a un risque imminent de mort/sevice corporel.
parce que le salariat protège de cela ?
En France , le droit de retrait (c'est a dire le droit de dire "stop! je refuse de faire ce travail là car il est dangereux et pourrait me blesser ou me tuer", ou bien encore "stop ! je refuse de travailler dans ces conditions de harcèlements " ne date que 1982) et il n'est que théorique car il faut avoir des salariés "protégé" (des élus ou représentants du syndicat), ce qui est de plus en plus rare, pour témoigner de la réalité du danger ... sinon bye, bye le bolchévique ! :slt:
Alors pourquoi je prend l'exemple français, ce qui semble te révulser ? C'est pas pour comparer des conditions d'exploitations entre salariés couvert par des statuts relativement protecteur et des esclaves sans droits (car il y a des esclaves avec droits je maintiens, dans la famille de mon père au Maroc il y a toujours une fille qui est servante a tenir attaché a la famille, on a le droit d'avoir une fille qui vient d'une famille encore plus pauvre, même dans les familles pauvres comme celle de mon père et on a pas le droit de la battre ou de la maltraité, le code noir français prévoyais des droits théoriques, certains esclaves romains servant "intellectuellement" une famille étaient mieux traité ...). C'est pour démontrer que ce qui nous semble être lié au statut de salarié intrinsèquement c'est en fait la construction de droit arrachés aux maitres modernes : les capitalistes. la seule chose qu'ils nous ont donné c'est une liberté "théorique" et même pas de droit de base . Regarde l'histoire des prud'hommes c'est éclairant : chaque date de création d'un conseil correspond une période suivant une situation révolutionnaire.
Et ces droits on peut les perdre, cela restera du salariat . Contrairement a ce que tu pense, j'appelle un chat un chat et un exploités du capital un prolétaire donc un salarié et je ne crierais pas a l'esclavage quand je verrais un salarié plus maltraité qu'un autre . mais ça ne m'empeche pas de penser que salariat et esclavage ne sont différent que sur le nombre d'heure où le patron est responsable de notre vie.
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Re: Non-travail,s'il existe,peut-il être un moyen de formati

Messagede Winston » 07 Jan 2015, 21:56

mimosa rouge a écrit:
ce que peut faire le salarié c'est demissionné et tenté sa chance ailleurs, même un ailleurs lointain,

explique moi quand cela est praticable en vrai ? et par qui ? et puis il ne faut pas perdre de vue que ce départ (démission ou licenciement) a une valeur disciplinaire sur les autres qui restent . Cela marque surtout qu'il n'y a pas moyen de négocier et que c'est pas la peine de faire le kakou a revendiquer . Et puis historiquement les billets de congés, carnets, livrets ou passeports ouvriers fliquent les travailleurs qui sortent de leur localité .
peut on parler des esclaves sexuelles femmes pour l'essentielle dont la capacité de fuir est annihilé par différentes méthodes ?

parceque la prostitution salarié ou en "indépendant" c'est choisit par la magie du changement de statut ?

en fait je parle de cela : en quoi le salariat apporte t'il de la liberté et de l'autonomie ? Il faut remettre le statut légal dans son contexte matériel qui l'a fait naitre, les rapports de productions capitalistes qui exigent de d'augmenter le taux d'exploitation tout en liberant les outils de productions . Pas en liberant les exploités . C'est le capital qui se libère, ce n'est pas le statut nouveaux qui va garantir la liberté au travailleurs. La liberté du travail c'est idéologique ( surtout si on se refere aux penseurs socialistes et matérialistes )

L'esclavage est contrairement a ce que tu pretends quelque chose de precis, c'est generalement tres codifié
j'ai jamais dit le contraire .

... l'esclavage théoriquement et concrètement abouti au déni de l'individu jusqu'au point ou on ne lui laisse même plus le choix de faire le travail ou pas, on estime qu'il doit le faire, et d'une maniere ou d'une autre, il devra s’exécuter ou mourir.

... le salariat théoriquement et concrètement abouti au déni de l'individu jusqu'au point ou on ne lui laisse même plus le choix de faire le travail ou pas, on estime qu'il doit le faire, et d'une maniere ou d'une autre, il devra s’exécuter ou partir. ....Sauf que ... partir où, comment récupérer ce qui est volé, du salaire, de la dignité ou sa santé ... Comment en plus ne pas se sentir coupable de ne pas partir dans une société qui rappelle tout les jours qu'il y a la "liberté du travail" ... Quand je voit le nombre de salariés qui refusent d'aller au prud'hommes (et de mon expérience, il n'y a pas un seul salarié qui ne devrait pas saisir la justice en théorie) par peur des représailles dans la boites, ou une fois viré par peur des représailles de tout le secteur patronal du département ou de la région, je me dit que la liberté du salariat c'est bien de la foutaise.
Le passage de propriétaire à locataire de la force de travail du capitaliste n'a servis qu'a améliorer le taux d'exploitation, qu'a créer un marché du travail, et liberer les outils de productions, si il n'y avait pas eu de luttes collectives, de périodes révolutionnaires (même ratée, mais c'est pour dire l'intensité de la lutte a mener pour humaniser le salariat !) ) pour obliger la bourgeoisie a améliorer les conditions de travail, la condition de salarié serait extrêmement proche de celle d'esclave, c'est a dire une liberté seulement théorique qui différencie de l'esclavage (avec la "liberté" en plus, très matériel celle là, c'est vrai, de ne pas ou savoir se loger le soir ni comment manger ...)

Pour revenir aux exemples que je citait ou ceux de SchwàrzLucks, ce n'est effectivement pas de l'esclavage .... car si le patron n'a plus besoin de ces gars ou de ces filles il ne renouvelle tout simplement pas le contrat de travail . Par contre questions conditions et traitements dur dur de situer la frontière.

D'ailleurs ça me fait penser qu'il ne faut pas oublier que la norme dans le salariat ce n'est pas le CDI + la retraite ... ça c'est arrivé après guerre dans les pays industrialisé en réponse a la pression du mvt ouvrier. Dès les années 70 ce modèle était remis en cause et il ne tiendra plus très longtemps en France .

Enfin moi je parle pas seulement d'acception sociale mais bien aussi de conception legale, de consequence qui va au dela de la désapprobation, mais d'une reaction juridique et ces consequences. D'une conception formelle qui a des consequences concretes (il suffit pas de declaration d'intention, mais bien de capcité a la faire respecter). On parle pas de mes ou tes considerations.
la difference ou formellement le consentement doit etre respecter avec le systeme ou ca ne l'est pas, comme l'esclavage, c'est qu'il y'a des consequences quand le non-respect est mise a jour.

tu est simplement en train de démontrer que l'esclavage est interdit par chez nous ... mais si il était autorisé, il y a fort a parier que le maitre aurait interdiction de battre et de tuer son esclave ... C'est la société qui fait les lois et pas le contraire (a près on est dans une société de classe donc ...) et la société en ce moment n'accepte pas ces maltraitance y compris sur les chats et a de plus en plus de mal a justifier les abattoirs.

Non ce n'est pas de l'ideologie, c'est la realité, la realité d'un systeme qui se base dans la forme sur un consentement, l'esclave ne gagne pas des droits n'en conquiert pas etc.... l'esclavage est ou n'est pas, il n'y a pas de juste milieu. L'esclavage est par essence la negation du libre arbitre d'un individu, c'est une chose.
C'est bien pour cela que je dis que le salariat est plus pervers et je rajoute plus subtil . Et puis une révolte d'esclave (donc une action collective, parce que j'aime pas ces formules comme "le salarié conquiert" ... ah bon comment? ou ça ? c'est toujours collectif cette conquete ) permet de conquérir des droits nouveaux. Si le code noir français est plus libérale que d'autre il faut peut être y voire une peur de la révolte, la nécessité d'une soupape de la part des maitres et de l'Etat.

On est pas simplement dans du vol, ou de la pression, mais bien au delà. C'est une chose de subir ces pressions mauvais traitements, menace sur le salaire, ca en est une autre de te priver de la capacité de t'y soustraire, en te confrontant a un risque imminent de mort/sevice corporel.
parce que le salariat protège de cela ?
En France , le droit de retrait (c'est a dire le droit de dire "stop! je refuse de faire ce travail là car il est dangereux et pourrait me blesser ou me tuer", ou bien encore "stop ! je refuse de travailler dans ces conditions de harcèlements " ne date que 1982) et il n'est que théorique car il faut avoir des salariés "protégé" (des élus ou représentants du syndicat), ce qui est de plus en plus rare, pour témoigner de la réalité du danger ... sinon bye, bye le bolchévique ! :slt:
Alors pourquoi je prend l'exemple français, ce qui semble te révulser ? C'est pas pour comparer des conditions d'exploitations entre salariés couvert par des statuts relativement protecteur et des esclaves sans droits (car il y a des esclaves avec droits je maintiens, dans la famille de mon père au Maroc il y a toujours une fille qui est servante a tenir attaché a la famille, on a le droit d'avoir une fille qui vient d'une famille encore plus pauvre, même dans les familles pauvres comme celle de mon père et on a pas le droit de la battre ou de la maltraité, le code noir français prévoyais des droits théoriques, certains esclaves romains servant "intellectuellement" une famille étaient mieux traité ...). C'est pour démontrer que ce qui nous semble être lié au statut de salarié intrinsèquement c'est en fait la construction de droit arrachés aux maitres modernes : les capitalistes. la seule chose qu'ils nous ont donné c'est une liberté "théorique" et même pas de droit de base . Regarde l'histoire des prud'hommes c'est éclairant : chaque date de création d'un conseil correspond une période suivant une situation révolutionnaire.
Et ces droits on peut les perdre, cela restera du salariat . Contrairement a ce que tu pense, j'appelle un chat un chat et un exploités du capital un prolétaire donc un salarié et je ne crierais pas a l'esclavage quand je verrais un salarié plus maltraité qu'un autre . mais ça ne m'empeche pas de penser que salariat et esclavage ne sont différent que sur le nombre d'heure où le patron est responsable de notre vie.


Bon en fait j'en ai un peu ma claque par rapport a tant "d'autisme".

on part de ta reaction sur ma phrase :
Par exemple, l'esclavagisme, ca correspond a des conditions concretes, le salarié actuel est certes exploité comme l'est d'une certaine facon l'esclave, mais son statut, l'autonomie de decision dont il joui ne peut etre confondu avec celle d'un esclave.


Par :

Quelle autonomie de décision a un salarié ? (.....)

Sous entendu par rapport a l'esclave, et plus loin tu nous ponds ta notion d'esclavagisme pervers.....

Je me contente de rappeler qu'il existe differentes formes d'exploitations, dont le salariat et l'esclavage, mais chacun correspond a des realités theoriques et concretes diffferentes. Qu'il serait peut etre temps de connecter nos deux neurones et d'eviter la confondante betise de prendre pour comptant les hyperboles pondu dans les discours.

Bon le grand genie que t'es m'explique que le salariat c'est aussi de l'exploitation etc....

et on finit sur ton putain d'exemple a la con sur le droit de retrait !
Il sert a quoi le droit de retrait ? il sert a proteger le salarié face a des dangers auquels pourrait l'exposer l'employeur, comment ? en interdisant au patron de sanctionner le salarié dans ce genre de situation (sanction consistant a rapprocher le salarié de la porte...) ou soit en rajoutant au pot si on est a posteriori.

Avant le salarié pouvait faire quoi ? euh... partir ("demissioner") ou accepter de prendre le risque... dur, mais ca ressemble toujours pas a l'esclavage.

Donc ce que peut faire le patron, dans le cadre du salariat, c'est enlever le salaire, dire a l'employé de se casser, euh...aller devine les options du maitre et de l'esclave.....


Apres j'en ai rien a foutre de tes considerations sur l'esclavage pervers ou autre, je te dis que la situation de l'esclave n'est pas la meme que celle du salariat rien a foutre de tes conneries de discours a la con. Personne ici pretends que le salariat n'est pas aussi de l'exploitation ou s'exerce domination chantage rapport de force "abject", mais arrete de te la jouer couineur genre "moi esclave de mon patron" parce que ce n'est pas le cas, les esclaves moderne ca existe et j'en ai cité des exemples, et eux bouffent, dorment quand le patron l'a decidé, frequentent les gens qu'il a choisi, etc... c'est ca l'esclavage une domination "totalitaire" ou tout les aspects de la vie est regi par le maitre, ou pas sans sçon aval, qui a meme le pouvoir de mort.



explique moi quand cela est praticable en vrai ? et par qui ? et puis il ne faut pas perdre de vue que ce départ (démission ou licenciement) a une valeur disciplinaire sur les autres qui restent . Cela marque surtout qu'il n'y a pas moyen de négocier et que c'est pas la peine de faire le kakou a revendiquer . Et puis historiquement les billets de congés, carnets, livrets ou passeports ouvriers fliquent les travailleurs qui sortent de leur localité .

L'histoire de l'immigration te fournira des millions d'exemple... c'est pas parce que t'arrive pas a imaginer decoller ton cul, que d'autres n'ont pas fait ces choix ou ne le font pas en ce moment... les esclaves aussi d'ailleurs essayent "de bouger"... mais pour eux ca se finit souvent mal.

C'est bien pour cela que je dis que le salariat est plus pervers et je rajoute plus subtil . Et puis une révolte d'esclave (donc une action collective, parce que j'aime pas ces formules comme "le salarié conquiert" ... ah bon comment? ou ça ? c'est toujours collectif cette conquete ) permet de conquérir des droits nouveaux. Si le code noir français est plus libérale que d'autre il faut peut être y voire une peur de la révolte, la nécessité d'une soupape de la part des maitres et de l'Etat.

oui "le salarié", comme j'aurais dit "l'ouvrier", comme je pourrais dire "le dominant oppresse"... j'imagine bien et on comprend bien qu'il est pas seul... mais jouons au con jusqu'au bout... (faudrait que je trouve le nom de ce procédé... euh de style ? grammatical ?)


(t'as supprimé le coup du code noir plus liberal que d'autres, j'arrive plus a le retrouver... j'allais te "mimoser" ton affirmation du genre "en quoi le code noir est liberal ?")

Apres moi je sais pas si ta marocaine est une esclave ou pas, je connais pas sa situation....
Pour le coup l'esclave a des "droits", non je persiste, il en a pas, peut etre mis a part ce qui est lié au retablissement de son statut "d'etre humain libre", c'est pas parce que je dois accorder au moins Xm2 d'espace de vie a tel ou tel animal d'abattoir que ca en fait le titulaire d'un droit.... et donc si on suit la logique, toutes les normes liés aux transports et au stockage de boisson gazeuse donnent a ces boissons gazeuses des droits....
Apres dans l'esclavage y'a des maitres plus sympa que d'autres, personne le nie, d'ailleurs ca va de soi aussi par rapport a ce qu'on attend de l'esclave.... il vaut surement mieux traiter la nourrice ou les tuteurs des enfants par exemple....
(Un des trucs qu'ado j'arrivais pas a comprendre, c'est le fait que dans l'athene antique, ce soit des esclaves scythes a qui on confiait une partie du role de police, dans son acception maintien de l'ordre en plus, enfin bref ca a un rapport un peu trop eloigné avec la discussion).
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Re: Non-travail,s'il existe,peut-il être un moyen de formati

Messagede mimosa rouge » 07 Jan 2015, 22:41

t'as supprimé le coup du code noir plus liberal que d'autres, j'arrive plus a le retrouver...

hein ? ! ...
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Re: Non-travail,s'il existe,peut-il être un moyen de formati

Messagede mimosa rouge » 07 Jan 2015, 23:33

L'histoire de l'immigration te fournira des millions d'exemple... c'est pas parce que t'arrive pas a imaginer decoller ton cul, que d'autres n'ont pas fait ces choix ou ne le font pas en ce moment... les esclaves aussi d'ailleurs essayent "de bouger"... mais pour eux ca se finit souvent mal.

a tu déjà vu un travailleurs immigrer oser raconter ce qu'il vit ne serait qu'a sa famille du pays d'origine ? Moi jamais . Si il part c'est contraint et forcé pour nourrir sa famille, et son salaire doit être reversé a la famille. Il ne décide pas de venir en Europe il est obligé.
dans ma boite on a eu en soi disant sous traitance des travailleurs d'une boite de ferraillage (PAULO SA ou PAJ GRUPPO la boite a autant de nom qu'elle a d'inspecteur du travail sur le dos). Les gars ont travaillé 6 mois.Entre temps avec des copains on a rendu publique la constitution d'une section syndicale après les élections, lorsqu'on a comencé a pouvoir intervenir sur les chantiers on est évidemment aller sur le chantier ou ils étaient et ils nosu ont évidemment fui ... classique mais plus drôle encore (enfin drôle du point de vue de notre débat car en vrai ....) ils n'étaient pourtant pas payé depuis 2 mois !!! et ils venaient, tous les jours, avant nous et partaient bien après nous ...
Alors bon elle est ou l'autonomie la dedans, la liberté, le choix .... tout ça ...
Ils n'y avait qu'un portugais, les autres étaient ouzbéques, cap-verdiens et brésiliens et tous mourraient d'angoisse d’être virer et en même temps subissaient le harcèlement constant de leur famille qui attendaient l'argent sur le compte au pays . Ils nous ont cracher le morceaux un beau matin quand ils ont appris qu'ils allaient rentrer au portugal, que leur boite avait finis ce chantier (a priori Vinci voyant venir al fin du chantier et voulant abréger une situation illégale tout en ayant suffisamment profité a fait pression sur PAJ GRUPPO en disant qu'ils allaient les balancer si ils ne partait pas avant la fin du contrat de prestation de service. enfin c'est ce qu'on en déduit du peu d'info qu'on a récolté). Bref, ils ont décider de se mettre en gréve quand c'était trop tard et qu'ils se sont aperçus que la paye ne serait jamais versé (en effet le départ au portugal signifiait ciao bye bye :slt: et merci de votre dévouement bénévole ).
Autant te dire qu'il n'était pas question de partir pour eux et pourtant je ne te parle pas des conditions de travail et d'hébergement ou de restauration ... tout juste de quoi leur procurer le necessaire repos qui permet de revenir travailler le lendemain. Tu crierais à l'esclavagisme :lol:
évidemment il s'est trouvé des cons de collègues pour nous dire des trucs du genre " on a voté pour la cgt pour qu'elle s'occupe de nous et pas de cons qui acceptent de se faire enfler pendant des mois" véridique, quoique pas étonnant quand on voit les ravages de la "liberté du travail" dans les consciences.

Bien évidemment il est complétement exclus dans ce cas de parler d'esclavage, consentement :mrgreen: liberté de partir sm 26 mais surtout liberté du patron de ne pas renouveler les contrats youpeee bref du salariat dans ce qu'il a de plus chimiquement pur . Et me dit pas que la différence c'est que le patron n'a pas le droit de pas payer car tout démontre que pendant longtemps encore ils auraient pu bosser gratos sans oser faire valoir ce "droit" .
Tout a l'heure j'ai appris qu'un copains conseillé du salarié avait assisté a l'entretien préalable a licenciement d'une salarié travaillant pour 4.35 € de l'heure ... Illégale non et parfaitement ignoble ... et bien j'ai cru comprendre qu'elle avait au moins 2 ans d'ancienneté

et je pourrais tenir des lignes et des lignes comme ça jusqu’à la nausée. Mais qu'est ce qui peut donc bien les retenir ces masochistes :gratte:
Modifié en dernier par mimosa rouge le 07 Jan 2015, 23:45, modifié 2 fois.
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Re: Non-travail,s'il existe,peut-il être un moyen de formati

Messagede mimosa rouge » 07 Jan 2015, 23:41

Si le code noir français est plus libérale que d'autre il faut peut être y voire une peur de la révolte, la nécessité d'une soupape de la part des maitres et de l'Etat.

in
C'est bien pour cela que je dis que le salariat est plus pervers et je rajoute plus subtil . Et puis une révolte d'esclave (donc une action collective, parce que j'aime pas ces formules comme "le salarié conquiert" ... ah bon comment? ou ça ? c'est toujours collectif cette conquete ) permet de conquérir des droits nouveaux. Si le code noir français est plus libérale que d'autre il faut peut être y voire une peur de la révolte, la nécessité d'une soupape de la part des maitres et de l'Etat.
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Re: Non-travail,s'il existe,peut-il être un moyen de formati

Messagede mimosa rouge » 05 Juin 2015, 06:48

http://www.rfi.fr/europe/20150527-itali ... -pouilles/
On connait le problème, irrésolu, des migrants exploités comme des esclaves dans les régions du sud de l’Italie pour la cueillette des tomates et autres fruits. Mais on entend moins parler des Italiennes qui subissent de plein fouet la crise et sont contraintes d’accepter des conditions inhumaines pour gagner moins de 30 euros par jour en travaillant dix heures d’affilée dans les champs. Le quotidien La Repubblica vient de publier une enquête sur le sort de ces ouvrières agricoles. Dans la seule région des Pouilles, elles seraient plus de 40 000 à être sous-payées pour des travaux souvent harassants.
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