J'avoue que je n'arrive pas à tout suivre, j'ai bien compris ton explication Conan ceci dit, mais en fait on ne peut pas non plus tout baser sur de la politique pure. Si manger des carottes râpées était un acte expressément politique, fruit d'une oppression ou d'une obligation ou d'un conditionnement social etc, on ferait le même type de débat.
Et pourtant au final, dans le monde actuel, manger des carottes râpées c'est comme appliquer la camaraderie amoureuse : on y arrive ou pas. Question d'envie, de goût, de choix.
Après, qu'on parle de se libérer l'esprit, de se libérer des carcans de la soit-disante "fidélité" en tant que "loi" ou que principe aliénant, ça oui d'accord, évidemment.
Qu'on parle de combattre l'oppression sexuelle (homo, trans, bi...), oui à 100%.
Mais après, on applique ou pas, on a envie ou pas, c'est pas pour autant qu'on est un "mauvais anar"
(parce que tu vois, le bon anar, tu vois il arrive et il baise, alors que le mauvais anar, il arrive et il baise, mais c'est un mauvais anar finalement) Ou alors j'ai pas tout saisi, autre option possible.
Mais là, ça me paraît abstrait : c'est comme si on me disait tout à coup que la façon dont j'ai mis mon tapis de bain sur le sol était une question d'état.
(d'ailleurs, vous, vous le mettez comment, bande d'ultra-gauchistes terroristes, hein?)